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20/11/2012

98

La commission a recompté, la commission a statué, la commission a validé … l’élection de Jean-François Copé à la tête de l’UMP, avec 98 voix de plus que son « adversaire ».

Un adversaire qui a tellement cru que cette élection serait une simple formalité, qu’il vit semble t-il, comme son entourage, d’autant plus mal  ce résultat.

Certes, il était sans doute naïf de croire que se faire élire président de l’UMP était aussi simple que de se faire élire député du VIIème arrondissement.

Tout le secret des parachutages….

Maintenant j’avoue que la déclaration de François Fillon me laisse perplexe… Il aurait pu contester le résultat… Mais apparemment ne le fera pas…il rejette les irrégularités de cette élection, et parle de fracture morale et politique…. Il parlera dans quelques jours de la manière dont il va poursuivre en politique…

Que cela signifie t-il ? Qu’il faille qu’il décante, cela se comprend…. Mais n’y a-t-il pas autre chose derrière ces propos…. Continuer à travailler au sein de l’UMP ou en partir pour créer son propre parti. Tout semble possible….

Dominique BAUD

 

29/07/2010

C’est reparti comme en 2008

On pourrait espérer que les expériences servent.

On pourrait espérer que les jeunes se caractérisent avec de nouvelles méthodes

Et bien non, comme en 2008, la campagne électorale interne des jeunes POP tourne au pugilat entre celui qui se prétend l’héritier légitime et d’autres qui dénoncent des méthodes très contestables, voire même des fraudes (Nouvelobs.com) .

Aujourd’hui, 6 listes en lice, pour un scrutin qui aura lieu dans 3 semaines. Mais d’ici là, combien de listes auront abandonnées, par lassitude, écœurement, voire pressions ou autres promesses…

«Des personnes ont voté trois ou quatre fois, certains avaient plus de 30 ans alors que c’est interdit, on a obligé des personnes à se présenter, et certains avaient trois ou quatre procurations quand on a le droit de n’en présenter qu’une», explique à 20minutes.fr Mike Borowski, candidat au poste de Benjamin Lancar. Résultat: il n’a pas été élu. «Il fallait me faire perdre car je suis le principal opposant à Lancar, le favori, celui qui représente le plus de danger», assure-t-il. Candidat malheureux, il a finalement déposé un recours devant la commission des élections, qui a été accepté et finalement validé son élection.

Dans Lyon Capitale, des adhérents des Jeunes pop de la fédération du Rhône évoquent des candidatures supprimées de manière «abusive» par la direction et le quotidien évoque plusieurs cas de fraudes, dans «l’Ain, Rhône, Isère, Seine-Saint-Denis, Yvelines, Allier, Hérault» et deux recours intentés, dont celui de la Seine-Saint-Denis.


Pour apaiser les esprits, Mike Borowsky a des idées. «Si Benjamin Lancar est si serein, qu’il accepte que le président des Jeunes pop soit élu directement par les militants et, surtout, que le vote se déroule à bulletin secret, dans des urnes à l’ancienne, et non par votes électroniques, qui peuvent être bidouillés.» (extrait de 20MN, 27 juillet 2010).


De l’extérieur, on peut se dire que tout cela n’est pas possible, que c’est l’amertume qui peut expliquer tout ceci.

Moi je sais, combien c’est possible, combien il y a de très grandes chances que ce soit vrai, combien ce genre de méthodes ont été utilisées à maintes reprises dans les circonscriptions.

Je ne connais pas les autres candidats, mais j’invite les jeunes responsables à soutenir ceux qui respectent les règles.


Le seul que j’ai eu l’occasion d’écouter lors de débats télévisés, c’est Benjamin Lancar (récemment élu conseiller régional en Ile de France, par la volonté de Xavier Bertrand, semble t-il !).

Le dernier débat que j’ai suivi, portait sur la décision du gouvernement de supprimer les allocations logements des étudiants. Et bien j’ose le dire, et les jeunes qui étaient autour de moi confirment, sa prestation était fade, cela sentait le faux, l’absence totale de conviction et rendait l’expression d’une leçon mal apprise.

Rien à voir avec l’exposé clair, argumenté et plein de bon sens du représentant de l’UNEF, j’ai été au regret de le constater.


Dominique Baud


 

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