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15/11/2012

C’est l’hôpital qui se moque de la charité

 

Combien gagne Audrey Pulvar ? C’est la question qu’on est en droit de se poser surtout après l’avoir entendu hier faire ses commentaires sur Direct 8 sur les salaires des médecins et donner des  conseils sur les efforts que ceux-ci devraient faire par temps de crise…

Hier, je trouvais que ses interventions pouvaient avoir un certain piquant …  Mais c’était hier !!!!

Il est certain que je n’approuve pas les dépassements discriminatoires de certains médecins ou chirurgiens. Mais on parle beaucoup de ces derniers et on oublie la majorité des autres.

 Pour autant, des contextes justifient largement certains dépassements d’honoraires. J’en veux pour preuve les charges de personnel ou de locaux, le montant des assurances, les risques de procès de plus en plus fréquents …. Et aussi les tarifs de sécurité sociale restés si bas qu’ils dévaluent les années d’étude (pas moins de 7 et plutôt 10 à 12) et le travail sans relâche pour y arriver.

Alors oui, Madame Pulvar face à ces professionnels qui gagnent peut-être  12.000 ou 15.000€  par mois pour sauver des vies, combien gagnez-vous, vous, sur direct 8 d’abord? Et ailleurs, ensuite.

Roselyne Bachelot se serait vantée de toucher 20.000€ par mois, mais vous, vous vous gardez bien de répondre. Pourquoi ? Il n’y a aucune honte à gagner de l’argent en travaillant. A moins que… « Faites ce que je dis, pas ce que je fais ».

 Alors combien, plus ou moins qu’un chirurgien qui a fait 15 ans d’études, se lève la nuit pour sauver des vies,  sacrifie ses week-ends pour assurer des gardes…..

Dominique Baud

30/10/2012

C’était dimanche… En direct

BFMTV, dimanche soir recevait Laurent Vauquiez. Longtemps j’ai apprécié ses discours. Mais c’est comme la Pub… C’était avant… Avant qu’il ne soit ministre.

Lors de cette émission, il a entre autres choses, dénoncé l’AME. L’AME qui se monterait cette année selon lui à plus de 800 millions d’euros.

Vous savez, L’AME, aide médicale de l’État, est « un dispositif de prise en charge des soins pour les étrangers en situation irrégulière résidant en France de manière ininterrompue depuis plus de trois mois et disposant de ressources inférieures à un plafond identique à celui exigé pour bénéficier de la CMU… ».

Laurent Vauquiez a contesté ce dispositif qui favorise les étrangers en situation irrégulière par rapport à ceux en situation régulière, voire même à certains nationaux…

Mais si on regarde un peu en arrière, on a le droit de se poser quelques questions :

AME 2007, 233 millions d’euros

AME 2008, 413 millions d’euros

AME 2009, 490 millions d’euros

AME 2010, 535 millions d’euros

AME 2011, 588 millions d’euros

Alors quoi d’étonnant que les socialistes maintenant au pouvoir en rajoutent…

Et pourquoi, alors même que le droite disposait, il y a encore peu de tous les pouvoirs, n’a-t-elle pas pu imposer, au minimum ces propositions, à savoir créer un droit d'entrée annuel par adulte bénéficiaire de l'AME,  limiter le nombre des ayants-droit aux seuls enfants et conjoints, restreindre le panier de soins aux seuls actes dont le service médical est important.

Dominique Baud

 

17/10/2012

Zéro pointé

Zéro pointé, Monsieur le Ministre, note éliminatoire.

Qu’un ministre de l’éducation ose se prononcer en faveur de la légalisation du cannabis est inqualifiable et relève pour moi de l’irresponsabilité.

Et pour moi, un ministre irresponsable doit prendre la porte de la sortie.

Certes, il n’est pas tout seul, mais tout le monde n’est pas ministre de l’éducation, et par ses propos il occulte totalement tous les témoignages qui mettent en avant les dangers d’une telle consommation, souvent par ceux qui en ont  été les premières victimes.

Alors que faut-il lui souhaiter pour qu’il comprenne ? D’en être victime lui-même ? Les possibilités sont nombreuses, être l’une des victimes de l’un de ces chauffards sous l’emprise du cannabis, être le proche d’un consommateur  qui devra en supporter les conséquences toute sa vie….

Pauvre France…Mobilisons nous.

Dominique Baud

07/06/2012

Une priorité, s’occuper de nos aînés

législatives 2012,programme,senior,retraité,personne âgée,retraite complementaire,reversion,assistance à la personne,protection juridique,protection psychologique,paris 15,dominique baud,pld,france écologie,alliance centristeLeur permettre de vivre une retraite paisible, c’est leur avoir permis de s’en constituer une, au-delà même des régimes minimum. C’est pourquoi il faut encourager et faciliter toute initiative personnelle de constitution de retraite complémentaire, si possible dès le début de la vie active, avec régularité et dans la durée… Et faire que les lois durent et ne soient pas modifiées arbitrairement par des taxes, réduisant ainsi la rentabilité de tels efforts. 

Et il faudra aussi trouver des formules pour reconnaitre, notamment par des points retraite, l’investissement associatif bénévole, notamment celui des mères de famille n’exerçant pas d’activité professionnelle.

Il faudra enfin, afin de faciliter la gestion et améliorer le montant de la trésorerie des retraités, généraliser la mensualisation des retraites complémentaires et annuler le plafonnement des pensions de réversion des veufs et des veuves. J’ai toujours pensé que cette mesure était inhumaine et irresponsable. Aujourd’hui, j’en ai la preuve lorsque des femmes ou des hommes ayant perdu leur conjoint, me racontent être obligés de déménager, voire même de retravailler, même au-delà de 65 ans, alors même qu’ils ont subi, en même temps que la perte de leur conjoint, celle de tout ou partie de cette réversion à laquelle ils pouvaient légitimement compter du fait de leurs cotisations.

Enfin, il faudra reconnaître la fragilité de nos aînés, surtout de ceux qui n’ont pas de famille proche, un peu d’argent et de fait deviennent les proies faciles de prédateurs sans scrupules. Assurer leur protection physique, psychologique, juridique et financière est une nécessité, améliorer les systèmes en place insuffisants, un devoir.

Dominique Baud

 

21/04/2012

MEGHANORA à l’honneur sur France 2

« Je crois bien que le but de chacun dans la vie, c’est de faire ressentir à quelqu’un d’autre ce sentiment étrange, de prouver que l’on n’est pas né pour rien … » Meghan (2009).

Hier soir, MEGHANORA, la seule Association en Europe contre les tumeurs rénales de l’enfant était à l’honneur sur France 2.

« J’ai créé cette association suite à la volonté de ma fille, Meghan, qui s’est battue pendant dix ans contre un cancer du rein. Malgré les traitements qui ont permis des rémissions importantes, elle a subi trois récidives : chimiothérapies, opérations chirurgicales du rein, du poumon, des métastases pulmonaires, ont fait partie de son combat pendant ces longues années. Meghan a toujours été combative et courageuse mais elle ne comprenait pas pourquoi elle ne guérissait jamais. » Martine Boukobza, maman de Meghan.

Le courage de Martine, de Thierry, de Victoria, de leur famille et de leurs amis a été hier récompensé financièrement par le gain d’un chèque de 35.000€ pour l’association et la Recherche Médicale.

Car, le courage de cette maman, c’est justement d’avoir crée cette association pour que d’autres enfants malades puissent vivre et que Meghan ne « soit pas née pour rien »

Le but de MEGHANORA est de combattre cette maladie pour faire évoluer la recherche et trouver des traitements ciblés moins invalidants et d’aider les parents qui connaissent ce drame, en reversant les dons exclusivement à la Recherche médicale.

Chapeau !!!                                                                                                                                        

Dominique Baud

 

 

 

07/05/2011

Question de vocabulaire

 

Qu’est ce qu’être responsable ?  Est responsable, celui qui a une fonction, un pouvoir de décision, celui qui répond de ses actes et de ceux dont il a la responsabilité.

On pourrait légitimement penser qu’un ministre répond à ces critères.

Et bien non, l’histoire se répète, mais un fait reste constant, les ministres ne sont jamais au courant de rien.

Le récent scandale du médiator nous le rappelle.

Le défilé des ministres de la santé devant la mission d’information sur le médiator ne nous a pas déçus, qu’ils soient de gauche ou de droite, hommes ou femmes… « Ils n’ont entendu parler de rien… Ils n’étaient pas au courant…. Ils faisaient confiance au système… Ils se demandent comment cela a pu arriver…Comment ils ont pu être abusés… Qui plus est par un industriel…Qui, on l’avoue aujourd’hui, aurait fait sa loi dans les ministères quand une mesure contrariait ses intérêts…. »

Finalement, on aurait crée L’Afssaps (Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé) pour protéger les ministres, car selon Bernard Kouchner « un ministre ne doit pas être responsable de tout »…Mais aujourd’hui, à les entendre ils ne sont responsables de rien.

Mais voilà, L’Afssaps aurait subi des pressions…et n’aurait pu lutter puisque au final, l’auteur des pressions avait libre accès dans les cabinets ministériels….Un ex ministre de la santé l’a reconnu…

L’Assurance maladie aurait intenté une action contre Servier pour obtenir réparation et permettre de couvrir les dépenses inconsidérées qui ne sauraient rester à la charge de tous les contribuables et continuer à plomber notre système de santé.

Servier est responsable semble t-il en sa qualité de professionnel avide, au mépris de la santé des utilisateurs de ses médicaments.

Et nos gouvernants ne le sont-ils pas aussi responsables, de se laisser ainsi manipuler ?

Et, pour la plupart, le comble est qu’ils tous ou presque, toujours en place !!!!

Dominique Baud

07/01/2011

Pour de l’argent…

Depuis plusieurs semaines, on parle de cette triste affaire de Mediator. Aujourd’hui, elle a pris un tournant cynique si on en croit Libération et les déclarations minimalistes du patron des laboratoires Servier. Or il apparait qu’un rapport réalisé par un cardiologue pour le compte dudit laboratoire en 2009 aurait conclu au danger et que pourtant, le laboratoire n’aurait pas demandé sa suspension, alors même que c’était pourtant de son ressort et de sa responsabilité.

La médecine ne sera jamais une science exacte, mais ici, comme dans d’autres affaires qui nous reviennent inévitablement en mémoire, il apparait que les intérêts financiers ont devancé les intérêts des malades.

Que va-t-on faire maintenant… Encore entendre « que toute la vérité sera faite sur cette affaire… »…. pour mieux l’oublier ensuite, ou peut-on raisonnablement espérer que cela permette la mise en place d’une vigilance accrue, et qu’une enquête sera menée jusqu’au bout pour sanctionner les coupables quels qu’ils soient.

Dominique Baud

03/11/2010

Restrictions AME : illusions…

Il y a quelques temps, je publiai un article dénonçant l’AME, couverture médicale gratuite prévue pour les étrangers en situation irrégulière.

Aujourd’hui, on nous annonce fièrement que l’Assemblée Nationale aurait réduit le champ de l’AME. Mais, quant est-il exactement ?

La mise en place d’un droit d'entrée de 30 euros a été votée, certains actes concernant "le traitement de la  stérilité" ou "les cures thermales" en ont été exclus, de même qu’a été décidé une limitation des ayants droit "aux conjoints et enfants, en excluant les ascendants, les descendants (sauf enfants) et les collatéraux jusqu'au troisième degré.

Pour autant, le montant du budget de l'AME reste de 588 millions d'euros pour 2011 et la ministre de la Santé Roselyne Bachelot, a assuré que "l'essentiel" du dispositif était "préservé". Pourquoi de tels propos qui ressemblent à des excuses ?

Elle explique que le paiement de ces 30€ pour bénéficier de ce dispositif est justifié pour couvrir "les frais d'ouverture du dossier et la fabrication de la carte sécurisée, améliorer et mieux encadrer le pilotage et la gestion du dispositif" , ce devant un constat de "dysfonctionnements et d’abus".

Tout cela est plein de contradictions. On s’excuse de limiter l’AME et pourtant on en reconnait les abus, les dysfonctionnements et donc implicitement, on reconnait que ces récentes décisions sont très loin, à moyen terme, d’être suffisantes.

Quant aux socialistes, à Christine Boutin ou à d’autres qui s’insurgent contre ces relatives restrictions, ils oublient tous ces français qui ont travaillé toute leur vie, ont cotisé toute leur vie et se voient contraints de limiter leurs soins du fait des réductions importantes du remboursement de certains médicaments ou des quasi défaut de remboursement s’agissant de l’optique, des appareils auditif ou dentaires…

Et fièrement, on en rajoute… Alors même qu’il s’agit là de personnes sans papiers, en situation irrégulière en France, on a pris des mesures pour à vérifier que « la personne réside bien en France ».

Formidable. Quel manque de discernement de traitement. Attention au crime de discrimination dont pourraient s’estimer victimes toutes ces femmes, ces hommes, ces familles…dont on évite de parler… et pourtant que je croise chaque jour en plus grand nombre et dont il est facile de comprendre le désarroi et difficile de donner des explications justes et plausibles.

Dominique Baud

21/10/2010

Irresponsable.

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Cet été déjà, je me suis exprimée sur le projet du Conseil de Paris de soutenir une salle de shoot à titre expérimentale, y affirmant ma ferme opposition.

Ce mardi matin, les élus socialistes, Verts et centristes du Conseil de Paris, se sont prononcés pour l'expérimentation d'au moins un centre de consommation supervisée de drogues.

Mais, heureusement, du moins espérons le, puisqu’on peut néanmoins s’inquiéter compte-tenu des positions récentes de Mme Bachelot, Ministre de la santé, qui s’est exprimée favorable à cette expérimentation, la Ville a toutefois encore besoin de recevoir le feu vert de l'Etat pour lancer l'expérimentation.

Il faudra un décret du… ministère de la Santé pour définir cette expérimentation sa durée, ses acteurs, son budget. Voire même, une concertation préalable sera nécessaire avec les autorités judiciaires et policières pour trouver un mode opératoire.

Si François Fillon a fait savoir qu’il y était opposé, dans le même temps, le ministre de la Santé Roselyne Bachelot, s'y est montrée favorable. Et pourtant, l’expérience du Canada sur laquelle elle s’appuyait a été déclarée non concluante !!!

Je dois reconnaître que j’approuve sur ce sujet l’opposition semble t-il déterminée des deux députés du XVème arrondissement  

Dominique Baud

09/10/2010

Aide médicale d'Etat : ces vérités qui dérangent

Prenez le temps de lire les extraits de ce long article.

Vous comprendrez, mais vous avez déjà compris, j’en suis sûre, le malaise qui gagne notre pays chaque jour davantage et va décourager très vite les âmes les plus généreuses. Car, comme moi, vous en connaissez des personnes, des français qui ont travaillé et cotisé toute leur vie et qui aujourd’hui, ne peuvent plus bénéficier des soins dont ils auraient besoin, faute de revenus suffisants et à cause de remboursements insuffisants.

Dominique Baud

Le 8/10/2010 dans le figaro.fr Par Sophie Roquelle

Depuis dix ans, les étrangers en situation irrégulière peuvent se faire soigner gratuitement en France grâce à l'Aide médicale d'Etat (AME). Mais le coût du dispositif explose. Afin de comprendre pourquoi, Le Figaro Magazine a enquêté auprès des

médecins, des hôpitaux et des pharmaciens. Et fait réagir les associations.

Une enquête sur l'Aide médicale d'Etat? Sauve qui peut! Dans les ministères, les administrations, les associations humanitaires, la simple évocation de ce dispositif qui permet aux étrangers en situation irrégulière de se faire soigner gratuitement déclenche une poussée d'adrénaline…

Silence gêné à Bercy, où l'on prépare un tour de vis sans précédent sur le train de vie de la nation: «coup de rabot» sur les niches fiscales, suppressions de postes de fonctionnaires, déremboursements de médicaments... Mais toucher à l'AME n'est tout simplement pas prévu au programme de la rigueur.

Le projet de budget pour 2011 prévoit même une augmentation de 10 % !

Depuis deux ans, la facture de la couverture médicale des sans-papiers s'envole. Son rythme de progression est trois à quatre fois supérieur à celui des dépenses de santé de tout le pays: + 13 % en 2009 (530 millions d'euros pour 210.000 bénéficiaires) et encore + 17 % au début de cette année. De toute évidence, l'enveloppe de 535 millions d'euros prévue en 2010 sera largement dépassée. Pour l'an prochain, ce sont 588 millions d'euros que Bercy a mis de côté pour l'AME.

Les associations sont sur le pied de guerre, déterminées à défendre jusqu'au bout l'accès aux soins gratuit et sans restriction des sans-papiers. «Au nom d'une certaine idée de la France», martèle Pierre Henry, le président de France Terre d'asile, mais aussi parce qu'«il s'agit d'une question de santé publique» face à la recrudescence d'épidémies…

Il n'empêche, les députés de droite, plusieurs fois lâchés en rase campagne sur l'AME par les gouvernements en place, ont l'intention de revenir à la charge. Au front, comme souvent sur les questions d'immigration, les députés UMP Claude Goasguen et Thierry Mariani n'entendent pas céder au «terrorisme intellectuel autour de ce dossier». A l'occasion de la discussion budgétaire, ces jours-ci, ils veulent ferrailler pour obtenir une «redéfinition des soins» éligibles à l'AME. En clair, réserver le dispositif aux soins d'urgence. «Il y a une vraie exaspération sur le terrain. Chacun doit maintenant prendre ses responsabilités», préviennent ces deux élus.

Pour la première fois, les parlementaires pourraient rencontrer le soutien de la communauté médicale. Car médecins, pharmaciens, infirmières et même certains militants associatifs commencent à dénoncer un système sans limite ni contrôle, parfois détourné de son objectif initial, voire carrément fraudé.

C'est Laurent Lantieri qui, le premier, a mis les pieds dans le plat. Dans un entretien à L'Express publié début septembre, le grand spécialiste français de la greffe du visage a confié son agacement de voir les principes du service public «dévoyés» avec l'AME. «Soigner les étrangers en cas d'urgence ou pour des maladies contagieuses qui pourraient se propager me paraît légitime et nécessaire, prend-il soin de préciser. En revanche, je vois arriver à ma consultation des patients qui abusent du système.» Et de raconter l'histoire de cet Egyptien qui avait eu le doigt coupé bien avant de s'installer en France et demandait «une opération de reconstruction», prétextant qu'il n'avait pas confiance dans la médecine de son pays. «En réalité, poursuit le chirurgien, ce monsieur s'était d'abord rendu en Allemagne, mais il jugeait bien trop élevée la facture qu'on lui avait présentée là-bas. Une fois en France, il avait obtenu l'AME et il estimait avoir droit à l'opération!» Ce que Laurent Lantieri lui refusa.

Du tourisme médical aux frais du contribuable? Claudine Blanchet-Bardon n'est pas loin de le penser. Cette éminente spécialiste des maladies génétiques de la peau voit parfois débarquer à sa consultation de l'hôpital Saint-Louis des patients AME venus du bout du monde exprès pour la voir. «Je vais vous dire comment ça se passe, confie-t-elle. Ils tapent le nom de leur maladie sur internet au fin fond de la Chine, tombent sur mon nom parmi d'autres et découvrent qu'en France, ils peuvent se faire soigner gratuitement. Ils arrivent clandestinement ici, restent tranquilles pendant trois mois et débarquent à ma consultation avec leur attestation AME, accompagnés d'un interprète. L'interprète, lui, ils le payent.» Le coût des traitements au long cours de ce type d'affection se chiffre en dizaines de milliers d'euros par an.

Avec certains pays proches comme l'Algérie, l'affaire est encore plus simple. Un cancérologue raconte, sous le couvert d'anonymat : «Nous avons des patients qui vivent en Algérie et qui ont l'AME. Ils viennent en France régulièrement pour leur traitement, puis repartent chez eux. Ils ne payent que l'avion...»

De plus en plus de médecins réclament un «véritable contrôle médical lors de l'attribution de l'AME». Ou, au moins, un accord de la Sécu avant d'engager certains soins. Car, à la différence de l'assuré social lambda, le bénéficiaire de l'AME n'a nul besoin d'obtenir une «entente préalable» avant d'engager des soins importants…

A l'heure où les hôpitaux croulent sous les déficits, «cette distribution aveugle de l'AME», selon le mot de Mme Blanchet-Bardon, finit par excéder les praticiens hospitaliers, «coincés entre leur devoir de soignant et les limites de la solidarité nationale».

Pierre Henry, de France Terre d'asile, balaie les allégations de tricheries : «S'il y a des abus, les premiers coupables sont les médecins.» Mais le corps médical renvoie, lui, vers la Caisse primaire d'assurance-maladie (CPAM) qui délivre le précieux sésame. «Nous, on est là pour soigner, pas pour vérifier les attestations AME», souligne un médecin urgentiste.

Le problème est que la CPAM ne fait elle-même qu'appliquer des textes d'une extrême légèreté, les seules conditions requises pour obtenir l'AME étant trois mois de résidence en France et des ressources inférieures à 634 euros par mois. Les demandeurs étant clandestins, le calcul des ressources relève de la fiction. «Nous prenons en compte les ressources au sens large: il s'agit plutôt des moyens de subsistance», explique un travailleur social, qui concède n'avoir aucun moyen de vérifier les dires du demandeur.

Aucun soignant - ni aucun élu d'ailleurs - ne remet en cause l'existence de l'AME ni sa vocation dans la lutte contre la propagation des épidémies, notamment de la tuberculose, en pleine recrudescence. Dans l'est de Paris, une épidémie de gale qui avait frappé un camp d'exilés afghans l'an dernier a pu être éradiquée efficacement grâce à l'aide médicale. Mais c'est la gratuité généralisée des soins qui choque un nombre croissant de médecins et de pharmaciens.

Dans cette officine proche d'une gare parisienne, on voit défiler chaque jour une dizaine de clients avec une attestation AME. «Pour la plupart, c'est de la bobologie: aspirine, sirop...» raconte la pharmacienne. «Sur 60ordonnances par jour, je fais une vingtaine d'AME», raconte la gérante d'une pharmacie. Dans le lot figurent presque à chaque fois deux ou trois trithérapies (traitements anti-sida) et autant de Subutex (traitement de substitution à l'héroïne). «Le reste, poursuit-elle, ce sont généralement des traitements pour les petites maladies des enfants, des gouttes, des vitamines, car nous avons une forte communauté asiatique dans le quartier.»

Les pharmaciens sont particulièrement vigilants sur le Subutex, objet de tous les trafics. Même si la Sécu veille au grain, il est bien difficile d'empêcher un patient muni de son ordonnance de faire la tournée des pharmacies pour se fournir en Subutex avant de le revendre. Le tout sans débourser un euro. Il y a deux ans, un vaste trafic de Subutex, via l'AME, a été démantelé entre la France et la Géorgie. «L'AME, c'est une pompe aspirante», insiste un autre pharmacien, las de distribuer toute la journée gratuitement des médicaments de confort et des traitements coûteux à «des gens qui n'ont en principe pas de papiers en France, alors que les petites dames âgées du quartier n'arrivent pas à se soigner».

«On ne va pas pouvoir accueillir tout le monde», soupire Geneviève, permanente dans un centre d'accueil pour étrangers, qui se souvient d'un Roumain arrivé en France il y a peu, avec pour seul bagage un petit bout de papier sur lequel son passeur avait écrit: «Ici boire manger dormir argent.»

14/06/2010

Irresponsables…

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Le Conseil de Paris s’est déjà distingué sur de tels votes, et on ne compte plus ceux qui prônent la libéralisation du cannabis.

C’est au tour de Eddie Aït, président du groupe PRG, qui a demandé mercredi, "dans une lettre ouverte à Jean-Paul Huchon, l'ouverture d'une salle de consommation de drogues à moindre risque en Ile-de-France (SCMR)".

Irresponsables… J’insiste. Ceci illustre les limites de la démocratie, là où sont exercice met en danger la vie des plus jeunes, des plus fragiles, des plus influençables.

Dominique Baud

(©AFP / 10 juin 2010 17h41)

02/06/2010

Un ministre qui a peur de rencontrer un député de sa majorité !

 

C’est la question qui m’est venue à l’esprit à la lecture de l’article de 20minutes.fr qui je publie aujourd’hui.

Et c’est ce manque de dialogue de plus en plus fréquent qui m’inquiète dans notre pays, car on le retrouve partout, dans le milieu économique, scolaire, au sein des entreprises… et même entre les responsables politiques qui plus est, du même parti.

Et pourtant, on trouverait de nombreux exemples où cela aurait évité de gros gaspillages et de graves erreurs.

Car même « s’il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis », que de temps perdu et d’argent gaspillé, faute à bon nombre de responsables de refuser le dialogue et l’objective appréciation de l’avis d’autrui.

 

« Une nuit chez Roselyne... Le député UMP de la Creuse, Jean Auclair, a poussé un coup de gueule mardi contre l'éventuelle fermeture d'un centre de radiothérapie à Guéret et a raconté à ses collègues UMP avoir campé une nuit au ministère de la Santé pour tenter d'être entendu par Roselyne Bachelot.

Selon des participants à la réunion à huis clos du groupe UMP à l'Assemblée, Jean Auclair a accusé, en son absence, la ministre de la Santé de pratiquer «la politique de l'autruche» sur ce dossier.

Il y a une quinzaine de jours, il s'est rendu au ministère pour demander, en vain, à s'entretenir avec Roselyne Bachelot. Reçu par «un pseudo-conseiller», il a décidé de passer la nuit sur place. «J'ai un chien et il dort dans une panière. Moi, j'ai dormi par terre, sur la moquette, entouré de quatre personnes de la sécurité», a-t-il raconté à ses collègues, selon plusieurs témoins.

«Bachelot, elle, elle pantouflait»

«Moi, pendant que je me faisais casser la gueule aux régionales, Bachelot, elle, elle pantouflait», a-t-il encore lâché, dans une allusion au fait que la ministre ne s'est pas présentée aux régionales dans les Pays de la Loire.

Proche de Bachelot, François Fillon a pris sa défense en indiquant que si la ministre ne s'est pas présentée aux élections, c'est «à la demande» de Nicolas Sarkozy et de lui-même. Le Premier ministre a mis en avant son «boulot pas facile» et «les contraintes budgétaires» auxquelles elle est confrontée.

«Qu’on mette Estrosi à la Santé»

Alors que Bernard Kouchner (Affaires étrangères) a lui aussi été mis en cause par d'autres collègues, le député UMP Jean-Pierre Door a alors pris la parole pour expliquer que, face à un problème avec une usine dans sa circonscription, lui avait obtenu très vite un rendez-vous avec le ministre de l'Industrie, Christian Estrosi. «Eh bien, qu'on mette Estrosi à la Santé», a lancé Jean Auclair.

Sollicité par l'AFP, ce dernier n'a pas souhaité faire de commentaire sur ce dossier. «Je n'ai pas encore perdu la partie! Mais si je la perds, vous pouvez compter sur moi pour que je communique en termes choisis...», a-t-il prévenu. »

14/01/2010

Grippe A…. Cancer…

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Une commande certainement excessive, 94 millions de vaccins pour un coût de 712 millions, que précaution et prévention ne peuvent à elles seules justifier.

Une résiliation de commande annoncée, soit 50 millions sur 94 millions de doses des vaccins commandés, dont les modalités sont encore très floues. La commande de 9 millions de vaccins à Sanofi-Aventis serait "purement et simplement résiliée sans aucune indemnité". Le croyez-vous ? Et il reste 41 millions de commande non honorés.

Une nouveauté, l’autorisation enfin donnée aux généralistes de pouvoir vacciner leurs patients. Pourquoi seulement maintenant ?

Dans le même temps, on connait les difficultés de la recherche et on compte 400 nouvelles personnes par jour, touchées par un cancer.

Pour mémoire, quelques chiffres de 2005 certes, mais qui ne peuvent laisser indifférent…

  • Un homme sur deux et une femme sur trois sont concernés.
  • La fréquence du cancer a été multipliée par 4 en 10 ans chez les femmes de 35 à 45 ans.
  • Le tabac reste la principale cause de la maladie : il entraîne 29 000 morts, soit 33,5 % des décès par cancer chez l'homme, et 5 500 morts, soit 10 % des décès par cancer chez la femme.
  • Près de 8 millions de personnes meurent chaque année du cancer dans le Monde.
  • La mortalité mondiale par cancer est supérieure à celle du sida, tuberculose et paludisme réunis
  • Pour la première fois, en France, le cancer est la première cause de décès, d'après le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) de l'Invs rendu public en septembre 2007. La mortalité par cancer devance les maladies cardiovasculaires et les accidents.(données portant sur l'année 2004)
  • Depuis 1989, en France, les cancers sont la première cause de décès chez l'homme.
  • Chez les femmes, le cancer est la deuxième cause des décès
  • Entre 2000 et 2004, le nombre de cancer du poumon a augmenté de 40% chez les femmes âgées de 45 à 64 ans.

Prévention, Recherche, OUI….à ne pas confondre avec Gaspillage, Décence…

Dominique Baud

01/12/2009

Faut-il se faire vacciner ?

grippe.jpgLa campagne de vaccination dans les collèges et les lycées vient de commencer. Les dernières vaccinations sont même encore prévues le dernier jour de classe, avant les vacances de Noël.

Mais alors, comment justifier de la promiscuité des élèves dans leur établissement scolaire pour inciter à cette vaccination si elle a lieu seulement la veille des vacances ?

Choisir de se rendre dans un centre de vaccination est tout aussi intrépide. Plusieurs allers et retours, des heures d’attente pour s’entendre dire ensuite qu’il y a rupture de stocks.

Un vaccin inventé et autorisé avec une rapidité qui a de quoi surprendre, une commande de presque 100.000.000 de doses qu’il faut aujourd’hui écouler et dont on ne connaît pas le coût. Et ces derniers jours, une réquisition de l’armée, des internes, des médecins du travail… tandis que les médecins de ville sont interdits de procéder à cette vaccination. De quoi encore se poser des questions.

Des centres fermés les mercredis, les samedis… Alors qu’on parle de risques d’épidémie et surtout des risques de complication pour les cas graves.

Mais, si c’est aussi grave que cela, tous les médecins devraient avoir les moyens de vacciner que ce soit dans un centre aménagé pour la circonstance ou dans un cabinet médical, et à une époque où on fait une loi pour permettre à de très nombreux commerces d’ouvrir le dimanche, comment expliquer une ouverture des centres aussi réduite.

En fait, un peu de bon sens permet de comprendre qu’il n’y aura jamais de risque zéro en matière de santé. Se faire vacciner comporte des risques, mais que sont-ils contre ceux de ne pas se faire vacciner ?

J’avoue avoir été très hésitante, voire même hostile à cette vaccination pour mes enfants. Aujourd’hui, je pense que je ne pourrai supporter le risque d’une complication imprévisible à ce jour, et celui d’un manque de soin approprié en cas d’aggravation faute d’appareil respiratoire en nombre suffisant.

Alors, entre l’épidémie importante qui touche la région Rhône Alpes, les attestations médicales qui confirment que sont touchés des jeunes pourtant bien portants et que des formes graves, avec insuffisance respiratoire aiguë, surviennent en l'absence de facteur de risque chez 30% des jeunes atteints et le risque d’une hospitalisation compliquée en cas d’aggravation, j’ai choisi de faire vacciner mes enfants.

Mais, j’attends aussi qu’on mette au moins autant de moyens en 2010, 2011, 2012 et suivants, pour la recherche de ce fléau qu’est le cancer, proportionnellement au nombre de toux ceux qui tombent malades tous les jours, qui en meurent ou perdent un être cher.

Dominique BAUD

12/11/2009

Il faut qu’il réussisse….

USA_Sante_Reforme432-d589f.jpg36 millions d’Américains pourraient demain bénéficier d’une couverture santé…Il faut que ce projet, cher au cœur du Président des Etats-Unis Barack Obama réussisse. Son adoption par la Chambre des représentants est pleine de promesses.

Que ce texte puisse attiser quelques résistances, c’est normal, c’est l’exercice de la démocratie. Mais je souhaite vivement que le sénat suive, au-delà des conflits politiciens, comme nous le vivons tous les jours dans notre pays.

Comment parler de son coût, sans réagir au coût d’une certaine guerre, engagée il n’y a pas si longtemps par les Etats-Unis.

Une occasion, à laquelle je ne résiste pas, d’exprimer un hommage à Jacques Chirac qui a su dire non à cette guerre.

On est pas obligé d’être d’accord avec tout ce que dit ou préconise le Président Américain, mais le soutenir dans ce projet me semble un acte d’humanité à la portée de tous et notamment de ceux qui n’ont jamais eu à se poser cette question.

Dominique BAUD

13/10/2009

Nul n’est sensé ignorer la loi…

arton643.jpgHier encore, alors même que je recherchais des informations sur le réel état de santé d’une personne proche récemment décédée et dont je suis « ayant droit », je croyais la maison de retraite médicalisée, lorsqu’elle m’affirmait que une fois le malade décédé, plus personne ne pouvait avoir accès à son dossier. On a même refusé de me donner les coordonnées de son médecin traitant…

Hier encore, alors même que je changeais d’école un de mes enfants mineur et alors même que son dossier médical est vide… On a refusé de me le remettre même sous enveloppe fermée afin que je le transmette à son nouvel établissement scolaire..

Mais voilà que ce soir, j’ai suivi une interview de Jean-Paul Delevoye, médiateur de la république, évoquant la loi du 4 mars 2002, loi donnant droit au malade d’avoir directement accès à son dossier médical, soit en le consultant, soit en en demandant une copie. Il n’est plus nécessaire de transiter de médecin à médecin.

Intéressant…

Le plus surprenant c’est qu’on apprend aussi combien cette loi est bafouée par tous ceux qui refusent de la respecter, combien de fois le médiateur de la république doit intervenir et que parfois, pour y arriver, il faut saisir le juge.

Oui, saisir le juge pour demander le respect d’une loi… Le comble.

Et on parle d’égalité devant la loi…

Dominique BAUD

07/03/2008

Culture, loisirs, sport et santé

Le temps est ce qui nous manque le plus à Paris, et il ne faut pas que ce soit au détriment de la culture ou du sport. Il faut donc généraliser une plus grande amplitude des horaires des bibliothèques, musées, piscines et gymnases.
Les nouvelles technologies de communication doivent être accessibles à tous. Nous proposons la création de cyber centres, ouverts à tous, sur une large plage horaire, offrant des modules d’initiation et de perfectionnement, et favorisant les échanges inter générations. Un partenariat public-privé en permettrait le libre accès aux habitants de l’arrondissement.
La promesse d’un deuxième conservatoire dans le sud de notre arrondissement date de deux mandatures. Elle doit maintenant devenir réalité, afin de répondre aux besoins des familles du plus grand arrondissement de Paris.

Toutes les générations

L’école est le lieu par excellence pour s’instruire. La Mairie devra soutenir régulièrement les propositions culturelles des associations au profit des écoles et veiller à une meilleure utilisation des créneaux horaires des musées, des stades, des gymnases et des piscines par les écoles et les associations.
La santé et le sport sont étroitement liés. Toutes les générations aujourd’hui veulent pouvoir faire du sport facilement. C’est possible en créant un espace d’accueil au sein des gymnases pour informer des bienfaits du sport contre les accidents vasculaires et l’obésité et en transformant la coulée verte en y incluant un parcours de santé.
Il faudra aussi créer un service des sports en Mairie d’arrondissement avec un technicien proche du terrain et des associations (travaux, entretien, occupation des salles) et inciter à la réhabilitation des terrains disponibles en centres sportifs (Bir Hakeim ou Frémicourt).

11/10/2006

Les dangers du cannabis

medium_canabis.gifSéance des 25 et 26 septembre 2006

Question de Mme Dominique BAUD, Conseiller de Paris et des membres du groupe UMP, à M. le Maire de Paris sur les mesures que compte prendre la municipalité contre les dangers du cannabis.

A plusieurs reprises, nous avons entendu des élus de l’équipe municipale prendre position pour la légalisation du cannabis. On oublie que c’est une véritable drogue, donc un véritable danger. C’est vrai notamment pour les plus jeunes et un usage régulier crée non seulement une accoutumance mais surtout des troubles préoccupants. Ces derniers dont notamment des difficultés de concentration, des difficultés scolaires, de la dépendance, des risques sociaux pour l’usager et son entourage liés aux contacts avec des circuits illicites pour se procurer le produit, des troubles psychologiques, de l’anxiété…

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05/10/2006

Oui à l’interdiction de fumer dans les lieux publics

medium_fumer.jpgJe salue la décision du gouvernement, d’interdire de fumer dans les lieux publics.

C’est un enjeu de santé publique et seul cet argument doit valoir.

Réduire les dépenses de la sécurité sociale est indispensable.

Aider nos concitoyens à vivre mieux et surtout à préserver l’environnement de leurs voisins, de leurs enfants est essentielle.

On l’a vu, le « Fumer tue », le «  L’abus de cigarettes est dangereux » inscrit sur les paquets de cigarettes, ou que sais-je encore ne sert pas à grand chose.

On le constate, le prix croissant du paquet met plus en difficulté celui qui a peu de moyens qu’il ne réduit vraiment sa consommation.

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14/09/2006

18 joint

CONSEIL DE PARIS

Séance des 10 et 11 juillet 2006

Question de Mme Dominique BAUD, Conseiller de Paris et des membres du groupe UMP, à M. le Maire de Paris et à M. le préfet de police , concernant les autorisations données au CIRC-Paris (collectif d’information et de recherche cannabique) permettant leur manifestation du « 18 joint »

medium_18jointdrapeau.2.jpg

En autres manifestations prévues du 14 au 21 juin 2006, dans le cadre des états généraux de ce collectif « pour la légalisation du cannabis » un rendez-vous était fixé au parc de la Villette, de 16h à 21h, le 18 juin dernier.

Le mot d’ordre, je cite «  partager des idées et des pétards »

A plusieurs reprises, des élus de l’équipe municipale ont pris position pour la légalisation du cannabis.

On oublie que c’est une véritable drogue, donc un véritable danger.

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