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07/06/2012

Une priorité, s’occuper de nos aînés

législatives 2012,programme,senior,retraité,personne âgée,retraite complementaire,reversion,assistance à la personne,protection juridique,protection psychologique,paris 15,dominique baud,pld,france écologie,alliance centristeLeur permettre de vivre une retraite paisible, c’est leur avoir permis de s’en constituer une, au-delà même des régimes minimum. C’est pourquoi il faut encourager et faciliter toute initiative personnelle de constitution de retraite complémentaire, si possible dès le début de la vie active, avec régularité et dans la durée… Et faire que les lois durent et ne soient pas modifiées arbitrairement par des taxes, réduisant ainsi la rentabilité de tels efforts. 

Et il faudra aussi trouver des formules pour reconnaitre, notamment par des points retraite, l’investissement associatif bénévole, notamment celui des mères de famille n’exerçant pas d’activité professionnelle.

Il faudra enfin, afin de faciliter la gestion et améliorer le montant de la trésorerie des retraités, généraliser la mensualisation des retraites complémentaires et annuler le plafonnement des pensions de réversion des veufs et des veuves. J’ai toujours pensé que cette mesure était inhumaine et irresponsable. Aujourd’hui, j’en ai la preuve lorsque des femmes ou des hommes ayant perdu leur conjoint, me racontent être obligés de déménager, voire même de retravailler, même au-delà de 65 ans, alors même qu’ils ont subi, en même temps que la perte de leur conjoint, celle de tout ou partie de cette réversion à laquelle ils pouvaient légitimement compter du fait de leurs cotisations.

Enfin, il faudra reconnaître la fragilité de nos aînés, surtout de ceux qui n’ont pas de famille proche, un peu d’argent et de fait deviennent les proies faciles de prédateurs sans scrupules. Assurer leur protection physique, psychologique, juridique et financière est une nécessité, améliorer les systèmes en place insuffisants, un devoir.

Dominique Baud

 

30/07/2011

Abus de faiblesse

L’été dernier, toute la presse ne parlait que de l’affaire Bettencourt et de l’abus de faiblesse dont avait été victime Mme Bettencourt.

Je ne peux douter que cela puisse être faux, tant à moindre échelle (je parle en terme de montant uniquement), je suis, à titre professionnel, confrontée à des situations similaires.

Les abus dont sont victimes les personnes âgées ou les personnes psychologiquement affaiblies sont à la hauteur de l’ingéniosité, de la malhonnêteté et de la cupidité de leurs auteurs. Et croyez-moi, à chaque dossier suffit sa peine et son lot de découvertes.

Pour autant, lorsque je lis aujourd’hui, que Mme Bettencourt, avec la fortune qui est la sienne, devrait encore plus de 30.000.000€ simplement pour les années 2006 et 2007 et que ce pourrait être beaucoup plus encore après vérifications fiscales des années 2008 et 2009, je ne peux qu’être indignée.

Indignée qu’on ait ainsi abusé d’une vieille dame.

Mais indignée aussi, qu’une personne si fortunée, semble bénéficier de beaucoup d’indulgence temporelle pour payer sa dette, indulgence dont je ne suis pas sûre que puisse bénéficier chaque français.

Dominique Baud