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23/04/2012

Tout faux

On a tous un peu cru aux sondages. C’est ainsi qu’on voyait un écart plus important entre les deux prétendants encore en lice après le 1er tour, un score hors norme de Jean-Luc Mélenchon, un tassement de Marine Le Pen, et un François Bayrou un peu à la traîne.

En effet, les rassemblements massifs en plein air du front de gauche ont quelque peu impressionné mais aussi inquiété.

Ce sans compter, les soutiens enthousiastes et sans détours à Marine Le Pen.

François Bayrou, quant à lui, méritait qu’on s’arrête davantage sur ses propositions affaiblies par une campagne un peu terne…..

Mais le pire, c’est d’annoncer que les jeux sont faits avant même que le vote n’ait lieu. Certes le scrutin détermine le nombre de candidats au 2ème tour, mais le système fausse les cartes et démobilisent bon nombre d’électeurs qui de fait sont peu nombreux à avoir pris la peine de lire les professions de foi.

Et bien aujourd’hui, nous y sommes. Mais rien n’est simple pour autant. Car aucun de ces deux ne pourra gagner seul…Encore moins qu’avant.

Alors, restons attentifs, car c’est 5 ans de notre vie et de celle de notre pays qui sont en jeu. Et 5 ans, ce n’est pas rien… Surtout lorsqu’il s’agira, 5 ans plus tard, de faire les comptes, voire d’espérer réparer les dégâts.

Chers électeurs, votre réelle liberté de choisir vous ne l’aurez acquise que si, au lendemain du 2ème tour, vous êtes capable d’assumer et de justifier en quelques mots forts et précis, les raisons de votre choix.

Dominique Baud

 

20/04/2012

Dimanche… Votez

Si votre choix est déjà fait, prenez quand même le temps de lire les professions de foi.

Si votre choix n’est pas encore fait, obligez-vous à lire les professions de chacun des 10 candidats

Si après cette lecture attentive, aucun choix ne s’impose à vous, essayez au moins de procéder par élimination afin de ne rester qu’avec finalement, un bulletin de vote possible

Et si vraiment, aucun candidat de trouve grâce à vos yeux, allez tout de même voter, et votez blanc.

Pourquoi lire les professions de foi ? Celles faites par les candidats eux-mêmes sont souvent les meilleures et les plus sincères. Elles ne sont pas toujours faites par les candidats  les plus connus et permettent à d’autres candidats de se faire connaître. Et si on veut renouveler la classe politique, c’est ainsi qu’on y arrivera. Une bonne habitude à prendre, déjà aux présidentielles, mais surtout à poursuivre avant de voter avant d'élire les députés, lors des élections législatives.

Pourquoi voter… Si c’est pour finalement voter blanc, un vote non reconnu… Car si on veut qu’un jour ce vote soit reconnu et pas seulement par ceux qui le promettent dans leur programme et mis  réellement en place, il faut savoir affirmer ainsi sa volonté de voter mais aussi dire combien l’offre n’est pas satisfaisante.

Car le pire ennemi de l’élection présidentielle de dimanche risque d’être l’abstention, et de faire que finalement, comme de plus en plus souvent, le vote n’est plus représentatif de l’expression des français, mais de celle d’une minorité de votants.

Donc, Dimanche…. VOTEZ.

 Dominique BAUD

 

06/04/2012

Preuve s’il en est besoin…

Il monte, il monte dans les sondages…

Qui plus est, on nous dit que les cadres et cadres supérieurs sont de plus en plus nombreux à être séduits.

Est-ce bien normal ? A mon avis non. Même si le personnage Mélenchon est certes intelligent, cultivé et bon orateur, il n’en demeure pas moins que s’agissant du fonds, il serait judicieux de lire, relire et bien comprendre les portées inconséquentes voire dangereuses de ses propositions.

Mais voilà, qui séduit dans cette campagne présidentielle ? En fait pas grand monde.

Il y a certes des idées intéressantes chez chacun. Mais entre celui qu’on ne croit pas capable de gouverner et au programme duquel on a du mal à adhérer, celui qui a eu le pouvoir et en a fait bien autre chose que ce à quoi il s’était engagé et a de fait beaucoup de mal à être crédible pour la suite et d’autres qui ont de bonnes idées mais ne parviennent pas à faire décoller leur campagne…Dur Dur de faire un vrai choix et ras le bol de devoir faire un choix par défaut…

Car c’est bien de cela que les électeurs ont assez, faire choix à défaut… Celui du moins pire…

On en voit le résultat… 15% d’intention de votes pour Mélenchon. Sans doute avec un seul objectif, faire peur à la classe politique installée et qui ne veut finalement rien changer dans ces méthodes, car on le sait… il ne passera pas le 1er tour…

Ouf… Mais vraiment, cela témoigne du pauvre état économique, social et psychologique de notre pays.

Dominique BAUD

 

17/03/2012

On y arrive

Ils devraient-être 10. 10 à se présenter aux suffrages des français pour devenir le prochain président de la république française. Lundi, le conseil constitutionnel devrait confirmer la liste

Par ordre alphabétique :

Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière),

François Bayrou (MoDem),

Jacques Cheminade (Solidarité et Progrès

Nicolas Dupont-Aignan (Debout la République).

François Hollande (PS), 

Eva Joly (EELV )

Marine Le Pen (Front national), 

Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche),

Philippe Poutou (Nouveau parti anticapitaliste)

Nicolas Sarkozy (UMP)

Que vont décider Corinne Lepage et Dominique de Villepin, qui, à quelques dizaines de signatures près, ne peuvent se présenter ?

Comment vont se déterminer leurs électeurs potentiels ?

Quelle foi accorder aux sondages qui se multiplient ?

Quelle est la proportion des vrais indécis, des déçus, des écœurés, des encore enthousiastes ?

Une chose est sûre, personne ne devrait pouvoir être élu sans une quantité substantielle de voix sur son nom. Et il y a pourtant peu de chance que ce soit le cas entre les abstentions et les votes blancs.

Mais, on modifiera sans doute un jour les règles, mais seulement… la prochaine fois.

Dominique Baud

 

06/03/2012

Le Parti Liberal Démocrate vous convie…

 Atelier – débat

 "La liberté, c'est maintenant !"

 Avec Alain Madelin, Sabine Herold, Aurélien Véron
Arnaud Dassier Anne Bourdu

Le 14 mars à 19h30

Au Cedias, 5 rue Las Cases

 Le 14 mars, nous parlerons de liberté, si absente de la campagne présidentielle jusqu'ici. C'est pour nous l'un des enjeux essentiels au coeur de la croissance, de l'emploi et de notre qualité de vie future. Ne laissons pas l'UMP et le PS confisquer le débat et le réduire au tout-Etat, à la chasse aux riches et au rejet des étrangers qui "menacent notre civilisation". Ces questions ne répondent pas aux préoccupations premières des nouvelles générations. Ce sont pourtant elles qui vont devoir rembourser la dette qui leur est laissée, financer la retraite de leurs aînés et travailler à relancer la croissance dans notre pays. Qui leur demande leur avis ?

La France a besoin de faire émerger des idées neuves, portées par des générations nouvelles en vue d'assurer la transition vers un modèle économiquement et socialement performant. De nombreux pays européens ont déjà fait ce choix avec succès, souvent sous la houlette de jeunes dirigeants politiques.

Pourquoi pas nous Jamais, depuis 30 ans, notre pays n'a fait le pari de la liberté, c’est pourtant le fondement de la prospérité et du bonheur. Jamais il ne s’est appuyé sur la responsabilité individuelle pour restaurer la confiance, socle d'une société forte.

Notre ambition, c’est une France qui respecte les choix de vie de chacun, et offre de vraies chances de réussite à tous.

Et vous ?

 Aurélien Véron,                             Anne Bourdu                                    Arnaud Dassier

      Président                               Secrétaire Générale                              Vice-Président

 

02/03/2012

Que vont faire les jeunes ?


C’est la question qui se pose particulièrement à la veille de chaque élection présidentielle et à laquelle il serait hasardeux de répondre avec des à priori.

Car contrairement aux clichés trop souvent soulignés par la presse, il y a chez de nombreux jeunes un capital de réflexions et d’échanges dont certains devraient plutôt s’inspirer.

Mais pour cela, il faudrait accepter de les entendre, de les écouter, même quand ils contestent ou critiquent, et ne pas se contenter de groupies prêtes à obéir au « chef » simplement parce « qu’il a dit », qu’on le leur a demandé, et ce même si au fond d’eux-mêmes, leur conviction est ailleurs. (Dans notre 15ème arrondissement, je me souviens encore de cette jeune fille, militante UMP, finissant pourtant des études d’avocat, qui distribuait des tracts contre les travaux du Centre Beaugrenelle. Elle savait que j’avais soutenu ce projet contre l’avis des élus de la majorité du XVème arrondissement et m’a avoué être d’accord avec moi. Mais « on » lui avait demandé de distribuer ce tract donc…).

Aujourd’hui, j’ai entendu bon nombre de jeunes exprimant sur les ondes leurs regrets de constater la tournure que prend cette campagne électorale.
Observer chaque jour, un nouveau combat où deux camps s’affrontent ne les intéressent pas, ne leur donne pas envie pour demain, ne leur permet pas de faire sereinement un choix.
Ils aspirent plutôt à ce que le débat soit relevé et serait davantage prêts à voter pour celui ou celle qui accepterait de reconnaître qu’une bonne idée puisse venir du camp adverse.

Mais cela, les politiques l’entendront-ils ? Pas sûr.
Ils sont tellement sûrs d’avoir toujours raison qu’ils n’acceptent aucune contradiction et surtout pas venant de leur propre camp.

Grave erreur, si on refuse d’entendre les contestations de ceux qui pourtant, seraient prêts à voter pour vous… Le risque est de les perdre.

Dominique Baud

26/02/2012

On verra bien,

Bien sûr tous les candidats qui pourraient gagner cette élection présidentielle en parlent….s’engagent même… Mais bien sûr pour l’avenir, car maintenant, il est trop tard… Combien de fois a-t-on entendu cela. Les catalogues de bonnes intentions arrivent toujours pendant les campagnes pour se faire élire, voire réélire…

A l’affiche, la réduction du nombre des parlementaires et notamment des députés. Dans les annonces, on oscille pour une réduction à 400 voire même à 300 députés.

Il semble qu’en effet une telle mesure aurait plus d’avantages que d’inconvénients, du moins pour l’économie de notre pays et la réduction des dépenses publiques. Mais il est clair que faire adopter une telle mesure aujourd’hui semble irréalisable tant l’hostilité des députés serait forte et rien ne nous dit d’ailleurs que dans le temps, ils seront d’accord, et soyons clairs, à gauche comme à droite.

Aurait-il sans doute mieux fallu faire adopter une telle mesure en même temps que le redécoupage décidé il y a peu, cela aussi aurait contribué à une réduction des coûts publics.

Et dans le cadre de cette réforme « promise » il faudrait inclure tant l’intégration de proportionnelle que la reconnaissance du vote blanc.

Un test pour tous les candidats, dont un seul sera élu le 6 mai.

Et, au cas où certains lecteurs considèreraient ce sujet comme marginal, pas d’inquiétude, d’ici au 6 mai, il y aura d’autres exemples.

Un test préalable serait aussi, déjà, de respecter les lois existantes. J’entends par là les lois sur la parité et le non cumul des mandats. En payant une amende, les partis politiques, représentés par les parlementaires, dont les députés, s’autorisent à ne pas respecter la loi. Un comble tout de même.

« l’UMP est un délinquant électoral » et cela, ce n’est pas moi qui le dit, mais Géraldine Poirault-Gauvin, élue UMP (LCP Février 2012)

Dominique Baud

 

 

 

On verra bien,

Bien sûr tous les candidats qui pourraient gagner cette élection présidentielle en parlent….s’engagent même… Mais bien sûr pour l’avenir, car maintenant, il est trop tard… Combien de fois a-t-on entendu cela. Les catalogues de bonnes intentions arrivent toujours pendant les campagnes pour se faire élire, voire réélire… A l’affiche, la réduction du nombre des parlementaires et notamment des députés. Dans les annonces, on oscille pour une réduction à 400 voire même à 300 députés. Il semble qu’en effet une telle mesure aurait plus d’avantages que d’inconvénients, du moins pour l’économie de notre pays et la réduction des dépenses publiques. Mais il est clair que faire adopter une telle mesure aujourd’hui semble irréalisable tant l’hostilité des députés serait forte et rien ne nous dit d’ailleurs que dans le temps, ils seront d’accord, et soyons clairs, à gauche comme à droite. Aurait-il sans doute mieux fallu faire adopter une telle mesure en même temps que le redécoupage décidé il y a peu, cela aussi aurait contribué à une réduction des coûts publics. Et dans le cadre de cette réforme « promise » il faudrait inclure tant l’intégration de proportionnelle que la reconnaissance du vote blanc. Un test pour tous les candidats, dont un seul sera élu le 6 mai. Et, au cas où certains lecteurs considèreraient ce sujet comme marginal, pas d’inquiétude, d’ici au 6 mai, il y aura d’autres exemples. Un teste préalable serait aussi, déjà, de respecter les lois existantes. J’entends par là les lois sur la parité et le non cumul des mandats. En payant une amende, les partis politiques, représentés par les parlementaires, dont les députés, s’autorisent à ne pas respecter la loi. Un comble tout de même. « l’UMP est un délinquant électoral » et cela, ce n’est pas moi qui le dit, mais Géraldine Poirault-Gauvin, élue UMP (LCP Février 2012) Dominique Baud

23/02/2012

Les classes moyennes vous saluent bien

Je n’étais pas à Paris le week-end dernier mais j’avoue que j’ai apprécié de ne pas me retrouver, à deux pas de chez moi, dans un embouteillage monstre du fait de l’inauguration du QG de campagne de Nicolas Sarkozy.

Je m’interroge aussi sur les réactions à venir des riverains, déjà privés d’un nombre impressionnant de places de stationnement dans le quartier, au vu des nombreuses nouvelles barrières entreposées pour la circonstance.

J’avoue aussi que je n’aurais certainement pas applaudi en l’entendant justifier que, s’il avait choisi cet arrondissement et en sus ce quartier, c’était pour se retrouver au milieu des « classes moyennes », celles qu’il cherche parait-il à reconquérir. Je ne suis pas sûre que ce soit très valorisant… "C'est un quartier de classes moyennes"; "les gens à qui je veux parler d'abord".

Car tout de même, ne seraient que les mesures fiscales qui ont frappé leur épargne depuis 5 ans «  ces mêmes classes moyennes », ont de quoi les inquiéter et les appauvrir, ce qui est d’autant plus injuste que faire des efforts pour épargner, c’est demain, ne pas être à la charge de la société.

La gauche, sous la houlette de Jean Marie Le Guen s’est insurgée, expliquant que dans ce quartier, peu de deux pièces se louent à moins d’un Smic par mois.

S’agissant du privé, il a sans doute raison, mais ce n’est ni plus, ni moins que le prix du marché. Il omet de dire par contre, qu’il y a tout de même dans ce quartier beaucoup plus de logements sociaux que dans le Nord du XVème arrondissement et même que dans d’autres arrondissements de Paris

Car je quartier, j’y habite de plus de 20 ans, donc je le connais très bien. C’est un quartier globalement accessible à un grand nombre familles, et somme toute très agréable, même si ce n’est, malgré tout, pas tout à fait comme avant.

Les deux actuels députés de l’arrondissement n’ont pas été en reste bien sûr, bien qu’aucun des deux n’habite le quartier, ni même l’arrondissement en dépit de certaines déclarations ou promesses.

Et les entendre aujourd’hui vanter les 18.000 logements sociaux aurait même de quoi faire ironiser leurs adversaires…

Je n’ai pas réussi à trouver quelqu’un qui puisse me donner une définition intelligente de ce qui est communément appelé, « Les classes moyennes ».La lier seulement à un montant de revenus est simpliste, car nombreux sont les facteurs qui réduisent le pouvoir d’achat des familles : la ville, le nombre d’enfants, leur âge et les charges qu’ils représentent, le montant du loyer, la charge des transports….

Tout cela ne veut pas dire grand-chose, mais cette façon de nous montrer du doigt pour optimiser une opportunité de victoire est particulièrement déplaisant. Ce que veulent toutes les familles, sachez le, c’est du respect et des actes. Car ce seront les enfants de ces familles que l’on comprime aujourd’hui, qui demain paieront nos retraites et supporteront les effets gravissimes de la dette.

Je doute aussi que cela suffise pour reconquérir les familles de ce quartier, car pour avoir longtemps tenu des bureaux de vote, je sais combien les résultats électoraux y ont changé, année après année.

Seuls des élus réellement investis sur le terrain, en proximité permanente avec leurs électeurs peuvent gagner la confiance dans la durée, je sais que là aussi, le fossé s’est creusé. Et 2 mois, 3 mois, c’est court …

Dominique Baud

 

16/02/2012

Qui va-t-il rester ?

Boutin quitte l’arène, Morin la suit… Y en aura-t-il d’autres… ?

Au-delà des partis, au-delà des femmes et des hommes qui les représentent, il y a quelque chose qui m’inquiète aujourd’hui, c’est la réduction chaque jour plus grande de l’offre de choix proposée aux Français, notamment pour le 1er tour de l’élection présidentielle et particulièrement à droite.

C’est un coup de plus porté à la démocratie.

Ces candidats furtifs y perdent leur crédibilité, compte tenu des grandes déclarations qu’ils ont faites avant d’abandonner.

Mais il leur faut tout de même continuer à exister et pour ce faire, il faut de l’argent. C’est alors qu’entrent en jeu les élections législatives.

100 circonscriptions ont été promises à Christine Boutin, et maintenant, combien Morin, va-t-il en demander ? On devrait le savoir bientôt. Mais ce dernier souhaite d’abord retrouver «une démocratie équilibrée», c'est-à-dire obtenir qu’il y ait « une part de proportionnelle aux législatives».

Qu’est ce que cela va donner au final. L’UMP ne respecte déjà pas la loi sur la parité et de ce fait méprise « ses » femmes engagées pour les remplacer par des hommes. Alors, qui seront les nouveaux sacrifiés et où ?

Démocratie en danger oui, du fait des signatures et des pressions exercées pour que ces signatures ne soient pas données (tous les témoignages ne peuvent tout de même pas être faux…) mais aussi du fait de l'inégalité scandaleuse de traitement des candidats par les médias.

J’en profite pour vous rappeler l’équité selon le CSA. Et là encore, ce ne sont pas des histoires, j’ai une lettre.

Assurer l’équité du CSA aux candidats aux législatives, c’est donner la parole, l’image, longtemps et à maintes reprises aux « candidats des grands partis » et « aux sortants » si ce ne sont pas les mêmes, et c’est, s’agissant d’un reportage télé par exemple, afficher le nom des autres candidats, mais pour eux, ne se contenter de cela !!!

Dominique Baud

 

07/02/2012

Des bruits couraient depuis quelques jours…

Des bruits couraient depuis quelques jours, bien qu’ils ne fussent pas confirmés. Mais il semblerait que ce soir, ce soit chose faite.

Le QG du candidat qui n’est toujours pas candidat, mais qui depuis janvier parcourt chaque jour la France comme un candidat, devrait se situer au 18 de la rue de la Convention, dans le 15ème arrondissement de Paris, dans la partie populaire du 15ème en opposition au nord de l’arrondissement…selon les termes même des journalistes.

Décidemment, l’UMP est attirée par le 15ème arrondissement, à défaut que ce soit toujours aussi réciproque.

La question est maintenant de savoir à compter de quand, va enfin se poser la question des comptes de campagne.

Dominique Baud

 

04/02/2012

Question de définition

« Aller au charbon » : c’est accepter de faire un travail pénible, une corvée, aller faire quelque chose de désagréable… »

C’est pas moi qui le dit. C’est la définition du dictionnaire.

« D’abord, aller au charbon », là, c’est Philippe Goujon qui parle… en qualifiant la 1ère mission de François Fillon. Sans doute parle t-il de la campagne présidentielle, car s’agissant de sa candidature aux législatives, on est plus proche du plateau d’argent que du charbon.

On sent l’enthousiasme sur cette campagne présidentielle.

Dans le même esprit, on trouve d’autres déclarations… tout aussi pertinentes comme… "On n'est pas réélu président sur un bilan, mais celui-ci sert à crédibiliser le projet du candidat."  

 

Et bien, c’est bien dommage, car un bon bilan rendrait les choses plus faciles…

 

Dominique Baud

 

03/02/2012

Qu'est ce qu'on risque de faire à la France?

Quoiqu’on pense de Marine Le Pen, de Christine Boutin… Elles ont le droit de se présenter à l’élection présidentielle.

Je salue ici la décision du conseil d’état qui a décidé de transmettre au conseil constitutionnel la question prioritaire de constitutionalité soulevée par le front national eu égard à l’obligation de requérir 500 signatures d’élus pour pouvoir se présenter à l’élection présidentielle.

Le problème n’est pas cette obligation, vous le savez, mais la publicité du nom des signataires.

Et au travers de cette publicité, le problème est le risque de subir des pressions avant et des sanctions après.

La loi ne garantit-elle pas, selon la constitution  « les expressions pluralistes des opinions et la participation équitable des partis et groupements politiques à la vie démocratique de la nation"?

Alors pourquoi cette demande a-t-elle eu…

Une fin de non recevoir de François Fillon,

L'hostilité de François Hollande

.....Arthaud et Boutin… seraient-elles plus démocratiques ?

 Dominique Baud

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

17/01/2012

LCI, dimanche 16 janvier 2012, en direct avec Nadine Morano

Quand elle parle de Marine Le Pen

« Elle est dangereuse » lui demande un journaliste…. « C’est pire que cela », répond t-elle » ….

Notamment « Aux ouvriers à qui elle s’exprime… »

Quand elle parle des investitures à l’UMP

« La commission d’investiture s’est tenue. Il n’est pas prévu de refaire une nouvelle commission d’investiture ». Il y a une organisation à l’UMP, des statuts. « C’est fini ».

On verra bien….

Quand elle parle de la place des femmes

« Aucune circonscription n’est imprenable ». Selon elle, ce serait  « réduire les femmes » que de prétendre ne leur donner que des circonscriptions gagnantes. Et surtout, il faut protéger les sortants.

Mais elle fera en sorte que les femmes gagnent et ira les soutenir avec Roselyne Bachelot (qui présente dans le public, commençait à s’assoupir…). Elle parlait notamment des seules femmes investies à Paris, et qui le sont uniquement dans des circonscriptions acquises à la gauche.

Quand elle parle de François Bayrou

« Sur le fonds, il n’y a pas grand-chose de différent »… Mais sur la forme… Elle n’a rien dit.

A SUIVRE

Dominique BAUD

 

13/01/2012

« Tout ce qui est excessif est insignifiant. »

C’est ainsi que pourraient être qualifiés les propos du Président de l’Assemblée Nationale, à l’occasion d’une cérémonie de vœux :

"Ne nous y trompons pas: si nous ratons ce rendez-vous de la responsabilité et du courage, les conséquences économiques et sociales pourraient être comparables à celles provoquées par une guerre".

Alors vous l’interprétez comme vous voulez, mais tout de même, il est difficile de croire que cela s’adressait à d’autres que les socialistes dans l’éventualité d’une victoire de la gauche à la présidentielle.

Pour se décrédibiliser, pas de meilleur moyen !!!

Dominique Baud

 

11/01/2012

Oh, démocratie…

Un mot qui est dans la bouche de tous les femmes et les hommes politiques, mais comme il leur est difficile d’en respecter les principes.

Des exemples, on en aurait tant ….

Evoquons à nouveau le sujet d’actualité, qui vaut pour Marine Le Pen, mais aussi pour Christine Boutin, Dominique de Villepin… et d’autres. Et pourtant, même si je ne voterai à priori, pour aucun d’eux le 22 avril prochain, je trouverai anormal qu’ils ne puissent pas se présenter.

On en revient aux signatures, on en revient à la publicité desdites signatures, on en revient aux pressions que craignent à juste titre les élus locaux, qui sans doute pour certains, préfèreraient être déchargés de cette responsabilité.

Pourtant quand on est libre, on peut donner sa signature à un candidat tout en lui disant qu’on ne votera sans doute pas pour lui, mais qu’on la lui donne dans un vrai souci démocratique, pour lui donner la possibilité de se présenter. Mais les élus français ne sont pas libres.

Et lorsque j’entends Eric Besson déclarer sur BFMTV que si Marine le Pen n’a pas le nombre des signatures requises, c’est que cette candidate ne mérite pas d’aller à l’élection présidentielle tandis que Benoit Apparu, déclare lui sur LCI, que si Marine Le Pen ne réussit Pas à convaincre 500 personnes de lui donner sa signature, c’est qu’elle ne les mérite pas…

Je vous laisse apprécier…

Dominique Baud

 

09/01/2012

Article 49….

Des statuts de l’UMP :

Extrait :

« Titre IX : dispositions applicables, par dérogation aux Statuts, lorsque le Président en exercice de l’UMP devient Président de la République

• Article 49 :

Le Président de la République, à nouveau candidat, et qui souhaite le soutien de l’UMP sesoumet au vote du Congrès ».

Dès avril dernier, Hervé Mariton et Alain Lamassoure demandaient la simple application des statuts.Pourquoi avoir vu cette demande comme la marque d’une offensive interne ?

Pour  Alain Lamassoure, c’était aussi un moyen, de démontrer  que  si personne d’autre n’osait se présenter, la preuve sera faite que, «  pour représenter la majorité actuelle, Nicolas Sarkozy ne serait peut-être pas le meilleur des candidats, mais le seul.»

Même Nadine Morano, à la même époque, serait intervenue dans le débat en expliquant et à juste titre que  «le président a souhaité lui-même la rédaction de l'article 49 de nos statuts parce qu'il trouve légitime de solliciter le soutien de sa famille politique»,  «Talk Orange-Le Figaro».

Quant à Hervé Mariton, il défendait à juste titre une application de la procédure prévue par les statuts faute de primaires en bonne et due forme,

A défaut, et en application des statuts, le président sortant ne pourrait se prévaloir du soutien de l’UMP.

De l’ironie à l’absurdité de faire voter des textes et de refuser de les appliquer.

Dominique Baud

 

06/01/2012

A défaut d’avoir ses signatures, il a son QG…

Dominique de Villepin, qui n’aurait pas encore ses signatures, vous savez les 500 signatures nécessaires à ce qu’il puisse se présenter aux élections présidentielles, aurait par contre trouvé son QG. Le bail serait signé rue du Cherche Midi, dans le 6ème arrondissement de Paris.

Attendons maintenant qu’il présente son équipe de campagne et puisse certifier la validité de sa candidature.

Cette condition de signatures fait parler d’elle à chaque élection présidentielle. Et j’en comprends la nécessité, car il serait inopportun que « n’importe qui » puisse se présenter à la Présidence de la République, disons sans un minimum de « références »… et partant du principe que les signatures serviraient à cet effet.

Par contre, c’est leur publicité qui cause problème. Car en effet, elle n’est pas sans conséquence pour un élu local. C’est regrettable, fort regrettable dans une démocratie, mais c’est ainsi. Et comme il est un leurre de croire  que les auteurs de ces pressions voire de ces punitions prévisibles, soient sanctionnés, en attendant, le mieux serait de tenir secret le nom des signataires.

On en parle au sujet de Marine Le Pen mais aussi au sujet de Hervé Morin dont les supporters députés sont menacés d’avoir en face d’eux, dans leur propre circonscription, un candidat UMP. C’est tout le problème du Nouveau Centre : exister tout en étant dans l’UMP !!!!

Ce n’était pas viable pour eux. Je le savais et le dis depuis longtemps.

Mais qu’en est-il des raisons pour lesquelles Dominique de Villepin n’aurait pas ses signatures, je ne sais pas.  Pressions externes ou manque de crédibilité au sein même de ses équipes ?

Ce que je constate à nouveau, c’est que l’exercice de la démocratie n’a pas évolué au sein de l’UMP.

Je l’ai dénoncé il y a longtemps, et ai « payé » le prix pour avoir simplement osé maintenir ma candidature en 2007.

Ce qui me lisent, de plus en plus nombreux chaque jour, ne peuvent que constater que l’histoire se répète.

Souvenez-vous, dans ma circonscription, il fallait une femme, privilégier le mérite, le travail, la proximité et pas un ancien ministre (réf Valeurs actuelles…)…. Et oups, on ne  me reçoit même pas, on ne  me permet même pas de me présenter devant la commission d’investiture pour défendre ma candidature (« chambre » qui ne reçoit que les députés sortants et les ministres ou anciens ministres m’avait-on répondu à l’époque) et on parachute un ancien ministre …

Et aujourd’hui, on continue… Mais il semblerait que les temps ont changé et que finalement nombreux sont ceux qui parlent de suivre le même chemin que moi. Un réveil ne vient jamais trop tard.

Et, je dois le reconnaître, c’est de ceux qui sont devenus de ce fait « mes adversaires UMP du XVème » que m’est parvenu le plus beau compliment,  «  On le sait, toi, tu es une femme libre… » …et j’entends le rester.

D’autres, chaque jour plus nombreux, commencent à le comprendre et à en tirer les conclusions qui s’imposent.

Suivez l’actualité, vous n’avez pas besoin de moi pour avoir des noms.

Dominique Baud

 

 

 

11/12/2011

Un candidat en dehors des partis !!!

Et oui, un itinéraire original.

Cela fait 30 ans qu’il fait de la politique… Mais pourtant, il n’a jamais été élu au suffrage universel.

Il s’annonce comme un candidat  en dehors des partis… Mais pourtant, il a crée son propre parti il y a bien peu de temps, pour démissionner de sa présidence peu de temps après, laissant parait-il ses troupes assez anéanties.

Candidat aujourd’hui déclaré à l’élection présidentielle de 2012, l’avenir nous dira s’il s’effacera comme Jean-Louis Borloo, ou si, fort de ses convictions, il élargira l’offre de choix à droite au 1er tour, au risque de modifier les cartes prévisibles du 2ème.

Mais, d’ici là, il peut se passer tellement de choses… Attendons pour voir.

Dominique BAUD

 

04/12/2011

Un génie… C’est écolo ?

Il est maintenant devenu évident à tous qu’Eva Joly a besoin d’aide. Cécile Duflot a donc décidé de lui  « prêter » son conseiller politique.

Il s’appelle Stéphane Sitbon et il parait que c’est un génie !

Cela serait-il une marque de confiance de Cécile Duflot envers la candidate des verts à la présidentielle ou une tentative de sauvetage d’urgence.

En fait il parait  que le génie est aussi un vrai militant. C’est peut-être là qu’il y a danger. .. Que les verts redécollent… Vous m’avez comprise. Car ce ne serait  pas seulement un militant écologiste, mais surtout un militant politique !!!

Il serait chargé de diriger une équipe pour dit-on « emmener la candidate jusqu'à mai 2012 ». Ce serait-on donc posé la question d’un retrait ?

Mais que vont donner six mois de « cohabitation » entre un très jeune homme partagé entre l’idéologie et les contraintes de l’appareil et les idéaux sans concession d’une candidate. L’avenir nous le dira.

Car, n’oublions pas qu’il a été aux côtés de Cécile Duflot l’un des artisans de l’accord avec les socialistes.

Dominique Baud