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30/09/2011

Un jour, il faudra « payer »…et ce sera au tour des autres de récolter…

 

Il faut plus longtemps à certains qu’à d’autres pour réaliser, contester puis dénoncer certaines pratiques, sous prétexte qu’elles viennent de l’autorité, de celui qui veut vous faire croire que vous lui devez tout … ce qu’il appelle la loyauté, mais qu’il ne conçoit que dans un seul sens.

Mais le jour où cela ne va plus, les plus fidèles se lâchent et finalement bien plus fort que les autres.

Au lendemain des sénatoriales, les langues se délient… C’est drôle mais aussi un peu nostalgique pour moi, car si on m’avait écouté, on aurait gagné 5 ans !!!

 Chacun y est de ses petites phrases.

A mon tour, je vous donne rendez-vous les jours prochains au cours desquels je réserverai une petite phrase, pour chacun, en retour.

A bientôt

Dominique Baud

26/09/2011

Qui a écrit ?

 

Souvenez-vous… « Demain, j’arrête la langue de bois » ?

Le même, qui ce soir encore déclarait que finalement le basculement du sénat à gauche n’était pas une surprise… , du fait du mode de scrutin, du fait des résultats des élections locales de ces dernières années, et en aucun cas un désaveu de la politique du gouvernement et du président de la république.

Il serait alors intéressant qu’il nous explique comment il interprète le résultat des élections locales de ces dernières années, origine du résultat d’aujourd’hui.

Bref, une déclaration de plus qui manque foncièrement de crédibilité et n’apporte rien au débat de demain.

Il est certain que sur ce terrain là, et en parfait contraste, la lucidité du 1er ministre a été remarquée par tous.

Mais laissez-moi douter que l’UMP, qui est devenue, depuis de nombreuses années une machine à exclure…en tire vraiment les leçons… Car ce sont toujours les mêmes qui dirigent, qui décident, qui se placent et qui excluent.

Dominique Baud

23/09/2011

Il va falloir choisir, car même un ministre ne peut tout avoir…

 

Clamer aujourd’hui, que ce sont les dissidents qui risqueraient de faire perdre la majorité de droite au sénat, que voter certains dissidents, ce serait « voter communiste »… est l’aveu d’un fiasco dont la droite pourrait avoir du mal à se remettre. Mais d’ici à espérer qu’elle en tire les leçons, il y a de la marge.

Car selon les « chefs »…qui sont toujours les mêmes… c’est toujours la faute des autres…

On le sait, tout le monde est contre le cumul… sauf pour soi-même. Comme s’il n’y avait pas suffisamment de françaises et de français volontaires, compétents, efficaces pour présenter leur candidature au sénat, nous avons 3 candidats, toujours ministres.

Or, le cumul entre un portefeuille ministériel et l’exercice d’un mandat parlementaire est interdit par la Constitution. Le président du Sénat, Gérard Larcher les a appelé à siéger une fois élus, et donc à démissionner de leur portefeuille ministériel. Le 1er octobre, il aura besoin de toutes les voix pour être réélu.

Car, la loi dit aussi qu’une fois élus, les ministres disposent d’un délai d’un mois pour décider s’ils siègeront ou non au Sénat mais que pendant ce délai il leur est impossible de prendre part  aux différents votes.

Une démission de leur fonction de ministre avant samedi serait pour eux la seule condition qui leur permettrait de prendre part au vote.

J’ose espérer qu’ils n’opteront pour une autre option dont on parle en coulisses et qui serait un scandale, à savoir démissionner, participer au vote, être à nouveau renommé ministre pour ensuite s’accorder un mois de délai pour se décider.

A l’heure où la crédibilité des politiques est sérieusement mise à mal que ce soit moralement, financièrement… et à quelques mois des présidentielles ce serait du plus mauvais effet.

Car vient peut-être le temps où, pour être élu, il faudra arrêter de se moquer des électeurs.

A bon entendeur…

Dominique Baud

20/09/2011

Ne pas se tromper de coupables

 

Info ou intox, le sénat pourrait basculer à gauche lors des élections sénatoriales de dimanche prochain.

Des élections qui intéressent bien peu les français, sont-ils d’ailleurs au courant ? Il faut dire que ce scrutin est d’un autre siècle.

En effet, le résultat de cette élection sera le fruit des résultats des élections locales de ces dernières années où la gauche s’est retrouvée largement majoritaire (20 régions sur 22, 60% des départements, de nombreuses grandes villes…)

Et alors, il est vrai qu’il y a de quoi se faire du souci pour ceux qui nous gouvernent. Mais qu’ils aient au moins la dignité de ne pas vouloir faire croire qu’une défaite serait seulement le fruit de l’inconséquence de quelques dissidents.

D’abord car si quelques dissidents font basculer l’assemblée, cela montre combien la situation est fragile du fait du mode de scrutin et des vagues roses de ces dernières années.

Ensuite, car les dissidences sont le fruit du mépris des partis politiques envers des candidats bien légitimes remplacés par des parachutages toujours autant contestables.

Et ce serait drôle si ce n’était grave de conséquence pour notre pays,  mais ce sont justement les parachutés… ceux qu’il a fallu caser coûte que coûte, qui ont la dent la plus dure.

Vivement que la démocratie retrouve ses droits.

Car, il apparait qu’être « dissidente » n’est plus aujourd’hui, comme en 2007, un gros mot pour tout le monde, si on en juge par la constitution des listes.

Tenez bon.

Dominique Baud

14/09/2011

« Il y a les élus et les nommés »

Une phrase juste de Pierre Charon, à côté d’une autre réflexion de macho tout à fait regrettable…et pourtant si fréquente dans le milieu politique. J’ai un catalogue d’exemples qui pourrait gêner ceux là même qui s’insurgent aujourd’hui.

Mais dire « qu’il y a les élus et les nommés», même si cela peut porter à sourire car Pierre Charon en a bien profité dans le passé, correspond chaque jour davantage à la réalité des investitures et donc à ceux qui ont les responsabilités politiques dans notre pays.

Car, comment sont décidées les investitures ? Non pas au travail, au mérite, à la disponibilité, à l’enthousiasme, à la proximité… mais à la récompense, à la compensation, à la soumission…en remerciement…à l’ombre des chambres d’investiture des partis politiques que ne sont autorisés à fréquenter que les parlementaires et les anciens ministres.

Je m’étonne que certains soient aujourd’hui choqués à l’écoute d’une telle phrase ou plutôt, je comprends que cette phrase les gêne, tant elle est vraie et tant sa réalité a permis la mise en place de bon nombre des députés, des sénateurs, des présidents de…d’aujourd’hui.

En 2007, on mettait « une étiquette au cou d’un âne, l’âne était élu » avais-je dis avec désespoir et réalisme. Mais les choses seront-elles similaires aujourd’hui et en 2012 ? Pas sûr. Souvenez-vous, les DVD ont régné aux dernières cantonales. Ils pourraient créer la surprise aux législatives de 2012.

Le seul discours des chefs de parti, des candidats investis, est la menace de perdre pour valider ainsi des listes nommées en haut lieu, ne laissant plus aucune place à personne d’autre. Et au nom de cette unité qu’ils ont eux-mêmes maltraitée et fragilisée en n’écoutant personne, il faudrait que tout le monde cède.

Je ne peux pas souhaiter que le sénat passe à gauche. Mais qu’est-ce qui est le plus important. Que notre pays piétine chaque jour davantage la démocratie au travers de l’autoritarisme des chefs de parti et de leur intérêt personnel ou qu’on en prenne le risque, rien que pour montrer que ce n’est pas un risque, sauf à qu’il faudra ensuite compter avec des élus d’une autre trempe.

Pierre Charon est-il l’homme de la situation ? Je ne sais pas. Je n’ai pas pu apprécier son efficacité au Conseil de Paris tant il était absent. Mais aujourd’hui, il a un certain cran, ne serait ce parce qu’il a démissionné de ses autres fonctions pour être libre de se consacrer à sa campagne.

Quant à certains qui sont sur sa liste, j’ose à peine me souvenir de leur virulence, de leur désapprobation, de leur violence lorsque j’avais présenté ma candidature aux législatives en 2007, dans un contexte somme tout très différent. Pour mémoire, un député sortant de 75 ans qui ne devait pas se représenter, un engagement écrit du Président de la République de « donner » l’investiture dans ma circonscription à une femme ou à quelqu’un issu de la diversité allant même jusqu’à donner le nom de ceux qui ne seraient pas retenus… et pourtant…, bref, une candidature d’élue de terrain, active, disponible… face au parachutage d’un ancien ministre.

Et enfin, pour la première fois aujourd’hui, je constate sur internet que tout le monde n’a pas oublié : des internautes avisés se souviennent de la candidature dissidente aux sénatoriales de 2004 de Philippe Goujon, président de la fédération UMP de Paris, … Et oui. Il voulait être tête de liste. A L’époque il dénonçait lui aussi, le « diktat »…, le manque de renouvellement…Force est de constater qu’il n’a eu de cesse de faire tomber le candidat pressenti pour prendre sa place et devenir in extremis, le candidat officiel. Puis, une fois sénateur, il y oublié ses promesses de candidat, n’a même pas terminé son mandat pour se faire élire député en 2007, passant ainsi d’une assemblée à l’autre au mépris des électeurs et faisant perdre au 15ème son 3ème parlementaire.

« Nemo auditur propriam turpitudinem allegans ».

Dominique Baud

 

 

19/08/2011

Une histoire de partis politiques…

 

Ne nous faisons pas d’illusion, tous les partis politiques ont le même comportement. Le dialogue, la démocratie… s’arrêtent aux portes des investitures décidées de façon unilatérale par des « princes » qui eux s’autorisent tout ce qu’ils interdisent aux autres.

Ce sont les explications des révoltes qui voient de plus en plus souvent le jour même si du fait des pressions exercées, certaines s’évanouissent avant d’avoir abouti.

Sauf que peut-être, le temps des manants obéissants est révolu !

Le risque prétendu que le sénat puisse passer à gauche du simple fait d’une liste dissidente à Paris est assez peu crédible.

Mais le fait que le Président de la Fédération UMP de Paris soit en colère car son autorité se fragilise de plus en plus, l’est beaucoup plus.

Il est dommage qu’il ne puisse admettre, comme pour d’autres élections, comme les municipales par exemple, que la présence de plusieurs listes au 1er tour, quitte à ce qu’il y est une fusion au 2ème, puisse enrichir un conseil municipal.

Pierre Charron affirme avoir le soutien de 174 grands électeurs. Sans doute bon nombre d’entre eux sont-ils déçus, blessés voire scandalisés par les méthodes internes utilisées depuis des années.

Maintenant, si Pierre Charron est élu, il conviendra qu’il s’engage à travailler et à intervenir au sénat plus qu’il ne l’a fait pendant les 7 années où je l’ai côtoyé au Conseil de Paris.

Tolérance zéro… selon le Président de la Fédération UMP de Paris. Dissidence = exclusion. Mais comment a-t-il pu, lui, échapper à ce traitement. Suis-je bête, c’est lui « le Prince ».

Car il serait simple d’éviter ces dissidences passées et à venir. Il suffirait d’accepter que le pouvoir soit partagé, meilleur gage de réussite que la concentration historique dans les mêmes mains depuis des décennies.

Mais ne croyez pas qu’à gauche ce soit plus simple. On y constate le même comportement et les mêmes raisons de dissensions entre le parti socialiste et les radicaux de gauche, en passant par les verts, les communistes et le Front de Gauche.

Mais, au delà des dissidences, le plus grand risque que court le sénat pourrait être le mécontentement latent des élus locaux, pas toujours respectés et de moins en moins entendus.

A suivre…

Dominique Baud

04/08/2011

Dissidence... et oui!!!

Dissidence et oui

Cliquez, vous verrez

 

Dominique Baud