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25/11/2013

Et on reparle de la commission d’investiture à l’UMP

En fait de commission d’investiture, les initiés savent qu’il s’agit en réalité d’une sombre chambre d’enregistrement où il n’y a de place que pour ceux du sérail qui se serrent les coudes pour rester dans le système.

On n’y parle ni de travail, ni de disponibilité, ni de service, ni de compétence, ni de bilan.

On s’auto réinvesti, on s’auto congratule….

Rien ne change, ce sont toujours les mêmes qui nomment toujours les mêmes… Ils veulent rester entre eux, plus sûr ainsi que rien ne change et de garder ses privilèges.

Risque de consanguinité !!!! ….hors les liens du sang???... Encore que, à observer de près, on trouve des dynasties… Parents/enfants/frères/sœurs/neveux/nièces/même grands-parents…. A quand la limite d’âge?   Voire des mairies tenues par des couples depuis des années…

Car en effet, en lieu et place d’une commission d’investiture qui recevrait les candidats, écouterait leur projet, voire organiserait une primaire dans la commune ou dans l’arrondissement en discussion, on ne fait que valider des décisions déjà annoncées depuis plusieurs semaines dans la presse.

Sauf que, contrairement à ce que voudrait faire croire le président de la fédération UMP de Paris, tout n’est pas si simple.

Haro sur les dissidents.

Le président de la fédération UMP de Paris est le premier à crier aux loups, mais il a la mémoire courte car lui aussi a été dissident, furieux de ne pas avoir été choisi pour mener une liste aux sénatoriales. Bien sûr, sa dissidence n’a pas duré. Le temps pour lui d’user de sa position et de son influence pour prendre la place des candidats initialement prévus alors remerciés ou rétrogradés.

Un discours que Géraldine Poirault Gauvin rejetait avec virulence en 2007 lorsque je me suis présentée aux élections législatives mais qu’elle reprend sans vergogne à son compte aujourd’hui, alors même qu’elle annonce sa dissidence.

Et aujourd’hui, les dissidences se multiplient. Le constat que j’ai fait en 2007 et qui a justifié ma candidature libre, est maintenant partagé par bon nombre de ceux, qui pourtant alors, soit ne comprenaient pas mon choix, soit le désapprouvaient.

Alors voilà, les menaces d’exclusion reprennent leur place. L’arme de l’UMP pour empêcher ou tenter d’empêcher l’exercice de la démocratie.

Je cite…..« Tous ceux qui s'exprimeront contre les têtes de liste seront considérés comme dissidents. Et exclus du parti."

5èm e, 7ème, 8ème, 14ème , 15ème, 16ème….

Dans la presse j’ai lu que le président de la fédération UMP se réjouirait d’être débarrassé de Lebel et de Tibéri...

Je doute qu’il se soit demandé si les électeurs du XV n’auraient aussi plus vite qu’il ne le croit… les mêmes envies.

Et c’est sans compter le problème que va être la composition des listes… pour être bien placé… rester ou devenir conseiller de Paris.

va aussi se poser le problème d’une alliance au non au premier tour avec l’UDI-MODEM.

On lit que 4 arrondissements leurs seraient réservés. Ce qui signifie déjà que 4 têtes de listes sont d’ores et déjà en danger…

Mais aussi, il convient de s’interroger sur les arrondissements en question : le 2e, le 3e, le 11e et le 13e, tous des arrondissements à gauche.

Je doute fort qu’une alliance puisse se traiter à si bas coût.

Mais on dit que NKM va trancher !!!! Ah oui…

Dominique BAUD

03/10/2013

Jour J moins 20

En 2001, au début de mon mandat de conseiller de Paris, c’est un des premiers dossiers dans lesquels je me suis investie. Et ce fut un investissement sans répit, puisqu’en soutenant le projet Beaugrenelle, je me suis opposée à la majorité municipale du XVème arrondissement à laquelle j’appartenais.

Ce soutien était loin d’être aveugle. C’est ainsi que j’ai eu l’occasion de faire passer bon nombre de messages aux investisseurs, entendus pour certains, grâce à ma bonne connaissance de notre arrondissement, de sa population et de ses besoins.

Mais aucun argument n’a pu trouver grâce devant la majorité municipale du XVème, même si je sentais lors de certaines de mes interventions que d’aucun regrettait leur pertinence.

Alors oui, jour J moins 20, même si tout a été entrepris pour retarder la livraison du site. Je ne connais pas le jour de l’inauguration mais j’ai appris que le maire du XVème avait annoncé qu’il ne viendrait pas. Logique puisqu’il a tout fait pour que le projet ne voit pas le jour. Mais moins logique, car n’ayant pas été, selon lui, invité à un précédent évènement sur le site, il s’en était plaint par journal interposé. Caprice d’élu !!!!

Et voilà que depuis plusieurs jours, les riverains s’interrogent sur une banderole intitulée « Passeport St Charles », 5 octobre 2013…. Il s’agit en fait d’une action des commerçants de la rue St Charles pour fidéliser leurs clients (cadeaux, promotions….) en prévision de l’ouverture du centre Beaugrenelle.

Mais, les commerçants dont on est content, chez qui on est bien reçu, bien servi, centre Beaugrenelle ou pas, on continuera à y aller. Et c’est quelqu’un qui a soutenu le projet, qui habite le quartier et fait bon nombre de ses courses rue St Charles qui vous le dit.

Cela me rappelle les premiers mois après la création de mon association d’animation de quartier dans le quartier André Citröen. J’avais rencontré les commerçants de l’époque (rue Balard et environs) et leur avait demandé s’il était possible de faire un geste auprès des adhérents de l’association, habitants du quartier. Opération fidélisation… Mais voilà, à l’époque il m’avait été répondu par certains qu’ils faisaient déjà des gestes aux salariés de Canal +. Je n’avais pas été entendue… Mais lorsque Canal+ a déménagé, ils ont compris, du moins pour ceux qui n’étaient déjà partis… faute de clients du quartier.

Alors ce passeport, c’est une bonne idée… espérons seulement qu’elle ne vienne pas trop tard …. Et alors, ce ne sera pas forcément…. A cause de Beau Grenelle.

Dominique Baud

31/08/2012

8.000 signatures… Qui dit mieux

Pour prétendre être candidat à la Présidence de la République, il suffit de recueillir 500 signatures, mais pour prétendre à être candidat à la Présidence de l’UMP, c’est une autre affaire. Ce sont presque 8.000 signatures qu’il faut obtenir, je présume des adhérents à jour de cotisation.

Avec une assiette respective de 50.000 parrains pour le 1er et de 200.000 à 250.000 pour le second,

On peut se demander devant de telles contraintes qu’elle est l’élection la plus importante.

Ainsi d’ailleurs, les deux candidats les plus « gros » ont déjà réglé l’affaire des plus « petits », puisqu’un débat vient d’être annoncé,…, à deux, Fillon face à Copé….

Et les autres…. C’est déjà décidé, ils n’auront pas leurs signatures….

Je soutiens depuis longtemps l’idée que, même si dans l’absolu, dans une élection quelle qu’elle soit les candidats ne sont pas égaux ne serait-ce que de part leur passé, on doit, dans une démocratie leur donner les même moyens lors d’une campagne.

Mais cela c’est de la pure utopie.

Alors bien sûr, dans l’absolu, Jean François Copé devrait démissionner de son poste puisqu’il est candidat. Mais il est de pure hypocrisie de croire que cela lui enlèvera des moyens.

Mais le comble pour moi est que ceux qui réclament cette démission plus fort que les autres, sont les premiers à n’avoir jamais respecté cette exigence…..Regardez du côté de la Fédération UMP de Paris….

Dominique Baud

 

09/03/2012

Dati, c’est reparti

Bien qu’accompagnant « le candidat » dans de nombreux déplacements, elle ne désarme pas contre la candidature du premier ministre dans « SA » circonscription.

Quel esprit de «  propriété » !!!. Dommage que ceux à qui elle a piqué la place sans état d’âme en 2008 n’aient pas eu à l’époque autant de pugnacité. Car eux, déjà et depuis longtemps, sont chez eux, dans l’arrondissement, voire même dans la circonscription. Mais peut-être seraient-ils enfin en train de se rebiffer. Décidemment, ça bouge enfin à Paris…

Elle continue donc à réaffirmer qu’elle sera candidate face à François Fillon, selon ses déclarations sur LCI, le 28 février dernier. Philippe Goujon peut-il être totalement rassuré ? Pas sûr ? Mais alors où irait ce dernier, dans l’autre circonscription du XVème, celle où JFL vient d’ouvrir une permanence, pas gagné…

Car oui, la particularité du député de la 13ème circonscription, c’est qu’il n’ouvre une permanence que pour faire campagne. Signe de la proximité s’il en est qu’il a souhaité instaurer auprès de ses électeurs.

Qu’il est loin le temps de la vraie vie militante, des réunions mensuelles avec René Galy Dejean, des échanges avec Jacques Toubon, des dîners débats….D’une permanence ouverte toute l’année, espace d’accueil et de convivialité.

Dominique Baud

 

24/01/2012

Coup de force, qui va gagner François Fillon, candidat à Paris ou l’Elysée ?

Quel discrédit ce serait que de céder au chantage de Rachida Dati, traitée tour à tour d’ « enfant gâtée, capricieuse, arriviste », mais « protégée ».

« Un cas traité par l’Elysée ». On se demande bien pourquoi et qu’est ce qui se cache derrière cette affaire pour qu’elle prenne ainsi des allures d’affaire d’état. Car tout de même, par ces temps de crise, la situation désespérée de cette élue, justifie qu’on lui trouve une alternative : tout de même, conseiller de Paris, Maire du 7ème arrondissement et Député Européen. Ne serait-ce que financièrement , pas moins de 20.000 € par mois, sans compter les annexes (portable, transports, chauffeur….)

Et voilà que de plus en plus on reparle de sa possible désignation dans la 12ème circonscription de Paris. Et dans deux ans, elle pourrait exiger le siège de Maire, du plus grand arrondissement de Paris ! C’est comme cela que cela a commencé dans l’arrondissement voisin. Parlez-en à Michel Dumont. Il ne voulait pas me croire. On lui avait promis qu’il récupèrerait son fauteuil de Maire, même si elle était tête de liste aux municipales. On a vu !

Quant au Maire du 15ème, il glisserait chez nous, dans la 13ème circonscription. Bien sûr, on ne nous demande pas notre avis, nous simples électeurs. Lui-même d’ailleurs, qui s’agrippe à sa circonscription, sait que ce ne sera pas si facile…

Et pour le député de la 13ème circonscription, parachuté il y a 5 ans, on parle d’une "gratification de l’Elysée" pour qu’il parte. Et bien, finalement, on va lui donner raison de ne pas s’être installé dans l’arrondissement, de ne pas s’y être vraiment investi.

Le fait du prince plus plus. On prend, on jette, on remplace.. Et les électeurs dans tout cela ?

Une suggestion, pour finir sur une note d’humour… noir. Rachida Dati  pourrait être candidate dans la Sartre où François Fillon se ferait un devoir de venir la soutenir. On en est pas à un parachutage près.

Si j’étais député…, je proposerai qu’un élu, titulaire de deux mandats, ne puisse pas se présenter à une nouvelle élection, sauf à avoir préalablement démissionné de son précédent mandat un an auparavant, et que pour se présenter dans une circonscription ou dans une commune, il doive justifier d’y vivre et de s’y être investi, sur la même durée, au minimum.

 

Objectif :  limiter le cumul des mandats et interdire ces jeux de chaises musicales au mépris des électeurs, empêcher tout parachutage de circonstance et mettre en place un vrai renouvellement, sans parler de parité, mais cela, j’y reviendrai.

 

A force de dire la même chose depuis des années, nul doute qu'un jour, je serai entendue. j'ai plein d'autres exemples.

 

Dominique Baud

 

23/01/2012

Des embouteillages à prévoir

Philippe Goujon invite François Fillon, solidarité de deux candidats désignés par l’UMP, tous deux menacés par Rachida Dati, quelques jours avant l'officialisation des investitures aux législatives de juin prochain.


Au moins, elle réussit à monopoliser toujours plus l’attention sur sa personne. Et le pire à mon avis, et vous savez que je suis contre tout parachutage, y compris celui d’un premier ministre, et encore plus dans une circonscription déjà acquise, serait de lui céder, voire de lui « trouver autre chose » comme l’a déclaré en direct à la télévision, Mme Bachelot.


Car en 2008, comment est-elle elle aussi arrivée dans le 7ème arrondissement, si ce n’est par un parachutage.
Son cas fait semble t-il l’objet de réunions particulières, sans qu’aucune solution ne semble avoir été trouvée. Verdict, le samedi 28 janvier.

En attendant, il semblerait qu’elle continue de menacer de se présenter « sur ses terres », le 7ème arrondissement. Et pour mémoire, avec le redécoupage, le « territoire » de Mme Dati s’est agrandi. Le 7ème arrondissement se partage maintenant sur 2 circonscriptions, les 2e et 12e circonscriptions, et 2 arrondissements, le 7ème et le 15ème arrondissement.

« A malin, malin et demi » ou si vous préférez, « Tel est (risquerait d’être) pris qui croyait prendre ».

Dominique Baud

04/08/2011

Dissidence... et oui!!!

Dissidence et oui

Cliquez, vous verrez

 

Dominique Baud


18/06/2011

Prise de position manifeste !!!

 

 

Une fronde a l’air de s’être engagée contre Roselyne Bachelot. On pourrait trouver plusieurs raisons à cela. Mais en fait, elle est due à sa position favorable au mariage entre homosexuels. Et, même si je suis loin de soutenir ses propos, il me semble important de souligner qu’elle va jusqu’au bout de ses convictions et cela au moins, c’est tout à fait respectable et mérite d’être signalé.

Et pendant ce temps là qu’ont fait les deux députés du XVème. Ils ont, selon les informations qui m’ont été transmises, brillé par une prise de position remarquable : NPPV !!!

Ils n’ont pas osé voter pour, … Ils n’ont pas voulu voté contre…Ils ne se sont pas abstenus… Non, ils font partie des 25 députés qui N’ont pas Pris Part au Vote. Quelles explications vont-ils donner aux  électeurs du XVème ?

Une fronde va-t-elle aussi s’engager contre eux et risqueraient-ils ne pas avoir l’investiture en 2012?

On raconte que ce serait pour ménager leur candidat pour Paris, François Fillon, et la forte population homosexuelle de Paris. Mais encore faudrait-il que cette dernière souhaite le mariage, ce qui est loin d’être prouvé…

Dominique Baud

 

03/06/2010

Absents, mais toujours candidats,

Hier, on comptait les nombreux et récurrents absents au Conseil de Paris. Vous savez, ceux à qui on donne une place dans une assemblée, que la collectivité paye, mais qu’on ne voit jamais, qu’on entend jamais. Et pour cause, ils n’y viennent jamais.

Et, s’ils viennent une fois, parlent 5mn, mais surtout sont repris par la Presse, alors on oublie le reste.

La caste protège la caste, et ainsi, on peut mieux se partager les places, avant même que les élections aient lieu.

Et aujourd’hui, c’est le grand rassemblement de cette caste pour parachuter un nouveau candidat à la Mairie de Paris pour 2014, François Fillon. Celui qui mettra tout le monde d’accord. Mais en a-t-il envie ?

On aurait oublié 2001 ?

Et je suis sûre que dès demain, on trouvera dans la presse celui ou seul qui le premier aura eu cette idée géniale, pour s’en prévaloir au cas, le moment venu.

Lisez cet article, c’est intéressant

Dominique Baud

« Le Figaro.fr Sophie de Ravinel, le 2 juin 2010

En attendant Fillon. Échaudée par ses échecs et ses divisions, la droite parisienne espère avec une impatience désormais non dissimulée que le premier ministre franchira le pas et se portera candidat aux municipales à Paris en 2014. Mercredi, lors du déjeuner du G8, qui réunit tous les mois les huit maires UMP de la capitale, les six présents ont demandé à François Fillon de se déclarer au plus vite.

«Il a la notoriété et la popularité, a souligné Jean-François Legaret, qui recevait ses confrères dans sa mairie du Ier arrondissement. Il est le plus à même de donner le coup de booster dont on a besoin.» «C'est un homme qui a les qualités intellectuelles, la solidité, la compétence. Ça ferait une très bonne image, j'y suis très favorable», a ajouté Jean Tiberi, lui-même ancien maire de Paris.

Le président du groupe UMP au Conseil de Paris, le député du XVe Jean-François Lamour, souhaite lui aussi que François Fillon dise son appétit pour Paris «d'ici à la fin de l'année ». «Franchement pas plus tard, dit-il, sinon, ça va devenir difficile pour nous… » La droite parisienne attend en effet un «chef d'orchestre » pour harmoniser la campagne des municipales de 2014 qui s'annoncent difficiles. De la décision du premier ministre dépend aussi l'architecture des prochaines échéances parisiennes, sénatoriales de 2011 et législatives de 2012.

Rachida Dati sur les rangs 

Mais pour Fillon, élu de la Sarthe, quelle peut être la porte d'entrée à Paris? Les fillonnistes «canal historique» - autour du président de la fédération UMP Philippe Goujon, maire du XVe - espèrent le voir arriver aux législatives. Ils lui ont réservé une circonscription «en béton»: la 2e, qui regroupe le Ve arrondissement, la majorité du VIe et du VIIe. Mais Rachida Dati est aussi sur les rangs. La maire du VIIe ignore les intentions du premier ministre mais ne cache pas sa propre détermination. Mardi soir, lors d'un café politique organisé dans son arrondissement par les jeunes de GénérationFrance, le club de Jean-François Copé, celui-ci a jugé qu'il serait «incongru» que la maire du VIIe ne devienne pas députée sur son territoire. «D'ici à 2014, tout peut arriver», souligne-t-on dans l'entourage de la députée européenne. Si François Fillon devait être candidat à la mairie de Paris, «Rachida Dati pourrait vouloir former un tandem avec lui». «Ce serait excellent», indique François Lebel, maire UMP du VIIIe.

D'autres espèrent plutôt un duo François Fillon-Chantal Jouanno. La secrétaire d'État à l'Écologie, ex-tête de liste aux régionales à Paris, entend participer à la «reconquête» de Paris. Elle pourrait être candidate aux législatives dans la 11e circonscription, constituée du XIVe et d'une petite part de VIe. Mais la candidate «naturelle» Marie-Claire Carrère-Gée, conseillère de Paris, n'a nullement l'intention de renoncer.

François Fillon a, un temps, été annoncé rive droite, dans la 1re circonscription, constituée du Ier, du IIe, de la majorité du IXe et du VIIIe. Mais celle-ci est préemptée par le secrétaire d'État aux Affaires européennes, Pierre Lellouche. «Lellouche ne se sent pas du tout menacé, indique un conseiller de Paris. Et tout le monde s'accorde sur le fait que Fillon est attendu rive gauche.»

Le maire du VIe arrondissement, Jean-Pierre Lecoq, suggère à François Fillon de s'implanter à Paris «dès que possible, dès les sénatoriales de 2011» où la droite mise sur quatre sièges. Une candidature au Sénat qui arrangerait Rachida Dati.

Dans le XVIIe, la maire UMP Brigitte Kuster espère que François Fillon se décidera au plus vite. «Son autorité est incontestable, il doit nous aider à fédérer», indique celle qui s'«inquiète» des tensions dans son arrondissement entre Françoise de Panafieu et Bernard Debré. Les deux députés UMP briguent la même circonscription (XVIe Nord-XVIIe Sud) et leur bras de fer pèse sur la droite parisienne.

Dans le XIIe, d'autres tensions se profilent. Conseiller régional UMP, Patrick Karam souhaite être candidat, alors que le Parti radical place ses espoirs sur l'entrepreneur Charles Beigbeder. Mais faute impardonnable aux yeux des militants UMP, il ferait équipe avec le délégué du Parti radical du XIIe, Érick Orblin, qui, en 2001, avait appelé à voter à gauche contre le maire UDF sortant, Jean-François Pernin. Dans le XXe encore, Romain Mouton, du Parti radical, se prévaut du soutien de l'Élysée contre Anne Biraben, soutenue par la fédération UMP. La droite parisienne espère son Messie. »

03/05/2010

Il y a de l’orage dans l’air…

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Yves Pozzo di Borgo, Président du groupe Centre et indépendants au Conseil de Paris (Nouveau Centre, parti politique membre de l’UMP) hausse le ton. Considérant que son parti a été mal représenté aux dernières élections régionales à Paris, il dénonce les parachutages, qui plus est, les parachutages de ministres.

Personnellement, je ne peux qu’approuver. Et, que ce soit d’ailleurs le parachutage d’un ministre en exercice ou celui d’un ministre déchu. Que ce soit d’ailleurs pour les élections régionales ou pour les élections municipales, voire législatives.

Cela porte d’ailleurs part à sourire que ce soit le président du groupe UMP au Conseil de Paris, Jean-François Lamour, qui qualifie ces propos de « regrettables ». Comme tout le monde le sait, il a profité de cette pratique en 2007, pour devenir député de la 13ème circonscription de Paris.

Et on a eu un autre exemple dans le 7ème, arrondissement de M. Pozzo di Borgo, à l’occasion des dernières élections municipales.

Pourquoi se réveille t-il aujourd’hui, je n’en sais rien. J’espère simplement que cette déclaration n’est pas simplement un effet d’annonce et qu’il saura continuer à être ferme sur ce sujet, dans les années à venir, pour la survie de la démocratie et la reconquête de Paris.

Il est peut-être vrai qu’il pense aux sénatoriales de 2011 et au renouvellement de son mandat, mais cela justifie t-il les propos du député maire du XVème…

Extrait du Monde.fr (AFP 27.04.10 – 14h13)

« De son côté, Philippe Goujon, président de la fédération UMP de Paris, s'est déclaré mardi "stupéfait par la violence des propos qui dissimulent peut être une absence de projet et d'idée" et qu'ils sont dictés par son "ambition pour les sénatoriales de 2011".

Le député-maire UMP du XVe arrondissement "regrette cette démarche de division qui ne peut que nuire à l'intérêt de la droite parisienne qui fonctionnait de façon unie et unitaire". »

On a vu le résultat des régionales à Paris. Il y a vraiment de quoi continuer à donner des leçons, mépriser, voire même menacer ceux qui osent exprimer un avis différent.

Et quand les accords électoraux passés ne sont pas respectés, il est normal et nécessaire de le faire savoir aux électeurs.

D’ailleurs le groupe Nouveau Centre de Paris ne vient-il pas d’accueillir trois nouveaux élus au sein de son groupe au conseil de Paris, élus démissionnaires… du groupe UMP.

Dominique Baud

26/03/2010

C’est plus ce que c’était le 15ème !!!

 

Après quelques journées très chargées, j’ai un peu négligé ce blog.

Me revoilà avec les résultats du 2ème tour des élections régionales dans le 15ème arrondissement.

Dans notre arrondissement, la droite est encore légèrement devant, mais pour combien de temps ?

Alors, que feront « nos » deux députés en 2012 ? Continueront-ils à rejeter, à ignorer, des alliés de droite, certes pas toujours disciplinés mais forts de leurs convictions ou feront-ils un autre choix ?

Car sinon, le risque est grand, notamment dans la 13ème circonscription, de se réveiller au lendemain du 2ème tour avec un élu de gauche.

Et…Tout cela ne se décrète pas à 8 jours du 1er tour, mais bien en amont…

Espérons que le bon sens l’emportera.

Dominique Baud

2ème tour, le 21 mars 2010

Inscrits 132.520

Abstentions 61.082 (46,09%)

Votants 71.438 (53,91%)

Blancs ou nuls 2.814 (2,12%)

Exprimés 68.624 (51,78%)

Ont obtenu

Valérie Pécresse 36.613 (53,35%)

Jean-Paul Huchon 32.011 (46,65%)

Et 2ème tour en 2004

Inscrits 128.077

Votants 87.017 (67,94%)

Blancs 1.851 (2,13%)

Exprimés 85.166 (97,87%)

Avaient obtenu

Huchon (PS) 34.453 (40,45%)

Cope (UMP) 45.779 (53.75%)

Le Pen 4.934 (5,79%)

21/01/2010

21 janvier 2010

comite-majorite-presidentielle.jpg

Politiquement parlant, j’ai deux manières d’occuper ma soirée.

Me rendre aux vœux d’Anne Hidalgo, tête de liste socialiste pour Paris dans le cadre des élections régionales de mars prochain, afin de répondre à son invitation,

Ou

Me rendre à l’Espace des blancs manteaux, à la première réunion de campagne de Chantal Jouanno, tête de liste UMP pour Paris, devrai-je dire tête de liste « majorité présidentielle », réunion à laquelle je n’ai pas été invitée mais qui est publique. Mais voilà, simplement en observant les affiches, je ne retrouve pas les suites et conséquences de notre partenariat au comité de liaison de la majorité présidentielle. Donc je m’interroge.

Alors, en attendant d’en savoir plus, j’irai saluer Anne Hidalgo, même si mes vœux pour la France et pour le respect de nos idées me conduisent à ne pas à souhaiter sa victoire.

Mais, encore faudrait-il que tous les partenaires de la majorité présidentielle soient reconnus officiellement et concrètement… Si vous voyez ce que je veux dire.

Dominique Baud

28/02/2008

Ce matin… au marché de Breteuil

615454956.jpgLe mauvais temps, les vacances scolaires, rien ce matin ne prédestinait le marché de Breteuil à recevoir la visite des journalistes de FR3.
Nous y étions sur le marché avec 3 de mes colistiers, souriants et toujours enthousiastes à défendre notre projet municipal pour le 15ème arrondissement, mais force est de constater que ce n’est pas notre travail qui intéresse la presse.

Ma première surprise est venue d’une discussion que j’ai eue avec une militante de M. GOUJON, manifestement pas très informée de la situation du 15ème arrondissement.
Après avoir avoué ne pas m’avoir reconnue, elle s’est étonnée de me voir distribuer des tracts croyant que je faisais partie de la même équipe qu’elle.
Puis, interrogée par le journaliste, elle a avoué le désintérêt des électeurs pour cette campagne, et le désarroi de ceux qui ont cru que les choses changeraient après mai 2007. Enfin, elle s’est étonnée avec moi de ne pas voir de femme sur la 1ère page du tract officiel de la liste qu’elle avait l’air de soutenir. Quoique !
Elle a même apprécié la qualité du n°1 de notre « BOF de Campagne » qu’elle a placé sur sa pile de journaux, déclarant qu’elle allait me faire de la pub !

Mais la parité n’existe pas dans l’UMP du 15ème, ou plus exactement, elle existe sur le papier, car c’est la loi, mais cela ne va pas au-delà.
Où est la n° 2 ? Que fait-elle ? Pourquoi ne lui donne t-on pas la parole, alors que 52% des électeurs sont des femmes ?

Quelle image ringarde est ainsi donnée de certaines pratiques politiques de parti.
Des femmes oui, parce qu’on est obligé, oui, car cela peut servir, mais non à des femmes de tempérament, courageuses, audacieuses et actives.

J’ai toujours regretté qu’une loi soit nécessaire pour permettre une juste représentation de notre société où les hommes et les femmes sont complémentaires.
Mais je ne peux constater qu’avec regrets que à l’UMP, une loi, ce n’est pas encore suffisant.

Pour revenir à notre marché de Breteuil, malgré la pluie, le froid et les vacances scolaires, après les journalistes, nous avons vu arriver les photographes, les militants UMP, plus les élus du 7ème arrondissement. Du moins ceux qui ont été retenus pour être sur la liste officielle. Un évènement était attendu. Mme DATI devait venir passer quelques instants sur le marché.
J’espère que l’ardeur des journalistes sera aussi fervente lorsqu’il s’agira de constater les heures de présence au prochain Conseil de Paris, de toutes ces personnalités candidates, et qu’ils seront témoins de leur intérêt pour Paris et les Parisiens par leur énergie quotidienne surtout si Bertrand DELANOE est réélu.
Cela nous changera et alors, avec une opposition qui pourrait, dès le 17 mars prochain, se montrer efficace, dynamique et assidue, nous aurons l’espoir de reprendre Paris en 2014.

Dominique BAUD

 

26/02/2008

Bof de Campagne n°1

« Est-ce normal qu' à l'occasion d'une élection, deux députés cautionnent et autorisent la distribution d'un tel document contre un candidat et sa liste aux municipales, distribué à l'entrée de notre dernière réunion publique par un des candidats de leur liste. »

 

 

Le fichier ci-après en est la réponse.

Bof de Campagne - 01.pdf

 

17/01/2008

C'est elle qui vous le dit

21/12/2007 : Une interview de Dominique BAUD, Conseiller de Paris et Elue du XVè arrondissement, où elle présente sa candidature en tête de la liste "Renouvellement et Proximité à Droite" (Elections Municipales 9 et 16 mars 2008). Son parcours depuis qu'elle a été contrainte de démissionner du groupe UMP au conseil de Paris.

 http://video.google.fr/videoplay?docid=626066538083033787...

03/05/2007

Espace Moncassin, vendredi 4 mai 2007

J’ai décidé de ne pas me rendre à la réunion organisée par l’UMP, à l’Espace Moncassin, ce vendredi 4 mai 2007.

Cette réunion de soutien à Nicolas SARKOZY est certes importante, mais moins que la présence effective et régulière que mes équipes et moi-même avons assuré sur le terrain cette semaine, saluée d’ailleurs par un grand nombre d’habitants.

En effet, cette réunion annoncée dans la presse (Le Parisien de ce jour),signale la présence d’Edouard BALLADUR et elle est présentée comme une réunion de soutien aux candidats investis aux élections législatives, dans le 15ème arrondissement.

Dans ces circonstances, je doute donc que ma présence soit appréciée.

Aujourd’hui, seule compte jusqu’à dimanche 6 mai 20heures, l’addition de nos votes pour que Nicolas SARKOZY soit élu Président de la République.

Et cette élection, il la devra à lui-même d’abord, mais aussi à TOUS ceux qui l’auront soutenu et aidé, et à TOUS ceux qui auront voté pour lui.

Qu’on se le dise….

Dominique BAUD
Conseiller de Paris
Candidate aux élections législatives
13ème circonscription (15ème sud)