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28/09/2013

Paris

« On » reparle de l’échec de la candidature de Paris pour les JO de 2012…. « On » revient sur celle de Tokyo en 2020 et « on » évoque une nouvelle candidature de la capitale française pour 2024 (JDD.fr 9 septembre 2013)…

Les français auront-ils la mémoire courte ou vont-ils se souvenir ? Qui était ministre des sports en 2004. Quelle a été l’énergie déployée  pour que Paris gagne ou…. perde.

Ce qu’on lit aujourd’hui voudrait faire croire que tout ce qui était possible de faire pour gagner a été fait. En lisant la presse où les journalistes et les interviewés ne disent bien que ce qu’ils veulent, difficile que ce soit autrement. Et pourtant, la vérité est ailleurs.

Car en effet, une candidature aux JO et son succès ne s’obtiennent pas sans rien faire et sans le vouloir vraiment. Cela demande de la volonté, de l’énergie, du courage, du travail, du temps et de l’investissement pour réunir tant les finances nécessaires que tous les acteurs indispensables, publics, privés, et bien sûr sportifs.

 Mais au-delà de tout cela, et dans cet article, une phrase m’a fait réagir….

«La politique n'a rien à voir dans la désignation de Londres, face à Paris, pour les JO 2012.»

Mais c’est faux.  « On » ne voulait pas que Paris gagne, car « on » ne voulait pas que cela puisse être mis au crédit du Maire de Paris.

Alors honnêtement, j’aimerai comprendre comment aujourd’hui, les mêmes… Qui plus est ceux qui étaient aux commandes à l’époque, peuvent sans honte se permettre de donner leur avis sur l’avenir alors même qu’ils ont savonné les planches du passé. Surtout quand on lit, Lyon, ou Marseille… pourquoi pas     « je ne suis pas fermé à cette possibilité », …. Mais « Paris reste la mieux placée et, surtout, peut mieux supporter le coût d'organisation et d'infrastructures ».

N’était-ce pas le rôle d’un ministre en exercice que de parler ainsi et non celui d’un ex.

Mais aujourd’hui, 9 ans après, à la veille des municipales, personne n’ose contester ces glauques explications sur l’échec.

Je vous laisse apprécier explications et contradictions …et plus encore!.(extraits JDD.fr 9 septembre 2013)

« Que cette dernière ne doit pas être présidée par un responsable politique, qui ne serait plus présent - car non réélu - au moment du déroulement des JO. C'était la grande force de la candidature de Londres 2012. Elle était menée par Sebastian Coe, à la fois ancien sportif et politique, qui a su personnaliser le dossier y consacrant 100% de son temps contrairement à un politique ou un entrepreneur….

Pour mémoire, en 2003, la candidature londonienne était complètement au fond du trou. Le dossier était alors géré par la femme d'affaires Barbara Cassani et on évoquait même un retrait de la capitale anglaise de la course aux JO. Sebastian Coe l'a remplacé, il a inversé la tendance et Paris est passée de favorite à challengeuse. La politique n'a rien eu à voir là-dedans ».

Où sont sincérité, crédibilité, altruisme, amour de Paris et de notre pays ?

A l’époque de la candidature de Paris, j’étais élue conseiller de Paris. Mes collègues étaient tous contre (ou presque). Seule au sein du groupe UMP dont je faisais partie à l’époque, j’affichai ouvertement mon soutien à la candidature de Paris. Je dis bien à la candidature de Paris, pour ma ville, pour mon pays, ce qui diffère d’un soutien  au Maire de Paris.

Le jour de la réception donnée dans les salons de l’hôtel de ville pour connaître la ville gagnante, tout le monde était là. Mais je suis la seule à qui il n’a pas été besoin d’accrocher un pin’s de soutien à la boutonnière…« Ah oui, toi, tu l’as déjà, tu es vraiment pour depuis le début…. »

Pendant des mois, j’ai entendu arguer qu’il fallait être contre la candidature de Paris pour ne pas que le Maire de Paris en tire bénéfice en cas de victoire et que cela facilite sa réélection en 2008. Mais voilà, Delanoë a été réélu sans cela et Paris n’a pas eu les jeux.

Que va donner 2014, si on croit qu’avec les mêmes, les choses vont changer ?

Dominique  Baud

11/08/2012

Et encore

C'est tout aussi sidérée, que j'ai entendu, Patrick Balkany, non pas saluer le travail et le résultat de Teddy Riner en Judo, mais s'indigner qu'il ait du, lors de la demie finale, attendre jusqu'aux 10 dernières secondes pour le voir gagner.

Dommage que ces jeux olympiques aient été l’occasion de donner la parole à ceux qui non rien d’autre à dire que de critiquer.

Mais on l’a vu, dans le cas de l’escrime, il s’agit de juger les mauvais résultats en incriminant la direction d’une fédération qu’on a apparemment pas laissé travailler correctement en respectant « la trève olympique », perturbant certainement les athlètes, tout cela pour prendre la place ou dans le cas présent semble t-il, influer pour que son conjoint l’obtienne. Beau résultat et qu’en est-il du partage de responsabilité ?

Mais, en l’occurrence, les bonnes habitudes ne se perdent pas si vite. Dans la 13ème circonscription de Paris, on sait de quoi on parle.

Dominique Baud

 

 

06/08/2012

Rififi en escrime

http://www.ouest-france.fr/sport/ofbreves_-JO-2012-Le-pr&233;sident-de-la-FFE-veut-changer-le-directeur-du-haut-niveau_toutes-472233_filInfosport.Htm

22/12/2011

« Difficilement assimilable pour le commun des mortels »

C’est ainsi qu’un député vient de s’exprimer sur le salaire de Beckam. A vous, qui êtes comme moi, simple commun des mortels, d’apprécier.

800.000€ brut par mois. Qui peut gagner autant ? Ne cherchez pas ? Certainement pas quelqu’un qui sauve des vies, crée des milliers d’emplois, prend des risques pour les autres… Mais un joueur de foot. Sans doute pas n’importe lequel, mais tout de même.

Alors, crise ou pas crise, c’est indécent et en aucun cas justifié. Et ce sans parler des millions qu’il devrait toucher du fait d’une négociation hors de commun sur les ventes à venir de produits PSG.

Alors, que certains membres de la classe politique fassent de  la récupération politique, sans doute. Mais que pour d’autres, ce salaire soit simplement qualifié de « salaire très élevé, surtout en période de crise », montre à quel point la classe politique est déconnectée de la réalité.

Car 800.000€ et plus… c’est indéfendable, même pour « une tête de gondole ». Beckham appréciera.

Dominique Baud

http://www.chronofoot.com/psg/exclu-jean-francois-lamour-c-039-est-le-supplice-chinois-pour-antoine-kombouare_art23504.html

 

 

 

22:04 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : beckam, foot, psg, 800.000€, salaire, crise

29/08/2011

Bravo à nos judokas

 

Depuis mardi dernier, Bercy accueillait les championnats du monde de Judo.

Aujourd’hui nous pouvons saluer avec enthousiasme leurs performances, tant celles des femmes que celles des hommes, tant pour les combats individuels qu’à l’occasion des compétions par équipe.

 

Souhaitons leurs de renouveler les mêmes performances en 2012, à Londres, pour les jeux olympiques et de gagner avec la même sobriété et simplicité.

 

Dominique Baud

10/07/2011

L’ont-ils vraiment souhaité ?

Annecy 2018 ?

Certains peut-être oui, Chantal Jouanneau, ministre des sports actuel sans doute.

Mais qu’on ne fasse pas de comparaison avec Paris 2012. Car entendre certains responsables de l’époque dirent aujourd’hui qu’ils voulaient que Paris gagne, que Paris organise les jeux olympiques n’est pas vrai. Non, ils ne le voulaient pas. Pas parce que cela aurait été mauvais pour la France ou pour Paris. Non, uniquement parce que, selon eux, cela aurait donné des points au Maire de Paris.

Et bien certes, ce dernier a subi semble t-il fortement le contrecoup de l’échec, mais cela ne l’a pas empêché d’être réélu en 2008 !!!

C’est tout de même inouï, de ne pas pouvoir rester un adversaire politique à Bertrand Delanoë, tout en soutenant un projet parmi d’autres. Cela montre la force de conviction de bon nombre d’élus… pour le rester.

Affirmative je le suis. J’étais au cœur du sujet. Une des très rares voire même peut-être la seule élue de Paris à l’UMP à soutenir ouvertement cette candidature, sans faille et dès le début, sans hypocrisie. « C’est vrai… Toi tu es vraiment pour… » disait-on dans les couloirs de l’hôtel de ville le jour des résultats… Celui où tout le monde avait mis son pin’s !!!

Comme j’ai soutenue, à ma manière, celle d’Annecy pour 2018

Mais il semblerait qu’on ne se soit pas donné les moyens de gagner : manque de cohésion et de stabilité de l’équipe dirigeante, manque de moyens… Car enfin lorsqu’on se lance dans une telle bataille il faut se donner les moyens de gagner. Car, si dépenser 1000 et gagner est une bonne affaire, dépenser en 400 et être convaincu de perdre est irresponsable.

Et qu’on ne nous réponde pas que c’était perdu d’avance, qu’on connaissait déjà le nom du pays gagnant. Car alors, poser sa candidature, relèverait de l’inconscience, voire même de l’indécence quand on connait le montant des sommes dépensées.

Les jeux olympiques valent mieux que cela.

Dominique Baud

L’ont-ils vraiment souhaité ?

 

Annecy 2018 ?

Certains peut-être oui, Chantal Jouanneau, ministre des sports actuel sans doute.

Mais qu’on ne fasse pas de comparaison avec Paris 2012. Car entendre certains responsables de l’époque dirent aujourd’hui qu’ils voulaient que Paris gagne, que Paris organise les jeux olympiques n’est pas vrai. Non, ils ne le voulaient pas. Pas parce que cela aurait été mauvais pour la France ou pour Paris. Non, uniquement parce que, selon eux, cela aurait donné des points au Maire de Paris.

Et bien certes, ce dernier a subi semble t-il fortement le contrecoup de l’échec, mais cela ne l’a pas empêché d’être réélu en 2008 !!!

C’est tout de même inouï, de ne pas pouvoir rester un adversaire politique à Bertrand Delanoë, tout en soutenant un projet parmi d’autres. Cela montre la force de conviction de bon nombre d’élus… pour le rester.

Affirmative je le suis. J’étais au cœur du sujet. Une des très rares voire même peut-être la seule élue de Paris à l’UMP à soutenir ouvertement cette candidature, sans faille et dès le début, sans hypocrisie. « C’est vrai… Toi tu es vraiment pour… » disait-on dans les couloirs de l’hôtel de ville le jour des résultats… Celui où tout le monde avait mis son pin’s !!!

Comme j’ai soutenue, à ma manière, celle d’Annecy pour 2018

Mais il semblerait qu’on ne se soit pas donné les moyens de gagner : manque de cohésion et de stabilité de l’équipe dirigeante, manque de moyens… Car enfin lorsqu’on se lance dans une telle bataille il faut se donner les moyens de gagner. Car, si dépenser 1000 et gagner est une bonne affaire, dépenser en 400 et être convaincu de perdre est irresponsable.

Et qu’on ne nous réponde pas que c’était perdu d’avance, qu’on connaissait déjà le nom du pays gagnant. Car alors, poser sa candidature, relèverait de l’inconscience, voire même de l’indécence quand on connait le montant des sommes dépensées.

Les jeux olympiques valent mieux que cela.

Dominique Baud

11/01/2011

Je veux y croire

A priori, un homme enthousiaste a été nommé Président de Annecy 2018. Charles Beigbeder, a accepté de relever le défi de la candidature de la France pour les Jeux Olympiques de 2018. Tant mieux, car sans enthousiasme, sans dynamisme, sans conviction, on ne peut rien faire. Il n’y a qu’à se souvenir de la candidature de Paris pour 2012.

Il semble avoir fait au final la quasi unanimité, face à tous ceux qui ont refusé cette responsabilité, sans doute en partie de peur de perdre et de nuire à leur image. Seul Jean-Jack Queyranne (PS), s’est opposé à ce choix. Il reproche une nomination et le non respect d’une procédure où les membres seraient associés au choix. Mais, on est dans l’impasse. Les candidats ne se bousculent  pas. Ce comportement est donc incompréhensible à moins de déclarer ouvertement son opposition aux jeux.

Ses qualités de chef d’entreprise seront mises à l’épreuve, il a su rapidement rallier des énergies sportives à sa cause, et pourtant semble t-il, pas des plus optimistes face au projet. Espérons que cela sera suffisant  

Dominique Baud

 

09/01/2011

Un article à lire pour les amateurs du sport propre

"Bordry a jeté l'éponge

Fier d'avoir placé la France en tête de la lutte antidopage, Pierre Bordry porte un regard fataliste sur la chute de la volonté politique qui l'a poussé à quitter la présidence de l'AFLD.

Lassé de se battre chaque année pour conserver son budget (pourtant famélique, avec 8 millions d'euros), Pierre Bordry a choisi de démissionner de l'AFLD à l'automne dernier.

 

Son mandat à la tête de l'Agence Française de Lutte contre le dopage aurait dû s'arrêter en juillet 2011, mais, à 71 ans, Pierre Bordry a décidé d'anticiper les choses en démissionnant de son poste le 25 septembre dernier. Ce départ a pu sembler anecdotique pour le grand public. Il ne l'est pourtant pas. Car en six ans à la tête du CPLD devenue AFLD, Pierre Bordry aura laissé son empreinte dans la lutte antidopage, marquée par une présence médiatique et une efficacité incontestables. Il quitte une agence considérée comme la meilleure du monde par l'Agence Mondiale Antidopage (AMA).

 

« Sud Ouest Dimanche ». Pourquoi avez-vous démissionné de la présidence de l'AFLD ?

Pierre Bordry. Je suis parti parce que les services du ministère des sports passaient beaucoup de temps à compliquer la tâche de l'Agence. Pour le budget 2010, c'est-à-dire fin 2009, Rama Yade a déposé un amendement devant le Sénat qui diminuait de moitié notre budget, et comme les parlementaires ont protesté, elle a finalement promis de donner cette somme sur son propre budget du ministère. Mais quand est arrivé le mois de janvier, ses services nous ont expliqué qu'on nous versait la première moitié, mais que pour l'autre, ce n'était pas sûr. J'ai donc protesté vigoureusement… ce qui a fortement fâché Mme Yade, qui a versé l'argent. Si je n'avais pas parlé à la presse je crois qu'elle ne l'aurait pas fait. En septembre 2010, on m'a fait comprendre que cette fois je n'aurais pas gain de cause pour le budget 2011. J'ai donc démissionné. Devoir pleurer chaque année pour obtenir un budget est contraire à l'idée d'indépendance que doit avoir notre agence.

Pourquoi est-ce si difficile de lutter contre le dopage en France ?

À l'époque de la loi Buffet en 1999, la lutte antidopage était vigoureuse. Les contrôles organisés par le ministère des sports étaient alors faits sur le territoire français quelle que soit la compétition, nationale ou internationale.

Mais on est passé à un autre système avec l'arrivée de Jean-François Lamour au ministère des sports.

On a créé une superbe « haute autorité publique indépendante », mais on lui a enlevé les contrôles internationaux sur le territoire national.

 

Serait-ce à dire qu'on a privilégié la communication à l'efficacité ?

Je vous laisse juge…

Pourquoi la France a-t-elle voulu ralentir sur la lutte antidopage ?

En 2005, quand Lamour a déposé la loi, il luttait pour avoir les JO (2012) à Paris (NDLR : finalement obtenus par Londres). Il a donc lâché un maximum pour les fédérations internationales sur le territoire français. Et puis parallèlement, le gouvernement et même Lamour ont appuyé toutes les démarches internationales pour que l'Agence Mondiale Antidopage (AMA) laisse une place aux fédérations internationales. À mon avis, il y a donc eu pression des fédérations internationales pour pouvoir diriger elles-mêmes les contrôles et les sanctions.

Votre mandat aura été marqué par la pêche miraculeuse de l'AFLD sur le Tour de France 2008 (Ricco, Schumacher, Khol…).

Les coureurs avaient manifestement l'habitude de pouvoir s'arranger avec les contrôles… Cette démonstration nous a mis à part. Visiblement, cela gênait. On aurait préféré que l'on trouve moins de tricheurs et que l'on n'en parle pas. En réalité cela a beaucoup aidé les agences antidopage des autres pays, qui commençaient à agir. On a, par cette action, montré qu'il y avait un contrepoids aux fédérations internationales.

Cette démonstration a aussi prouvé qu'on ne recherche pas toujours les tricheurs avec la même motivation ni la même efficacité. Était-ce une victoire pour vous ?

C'était surtout une grande tristesse. Par la suite, nous n'avons plus vraiment eu la main sur les contrôles. Mais dans un rôle d'observateurs, nous avons décelé plusieurs anomalies sur le Tour 2009. En 2010, ce sont carrément des observateurs de l'AMA qui ont décelé une cinquantaine d'anomalies dans les contrôles réalisés par l'Union Cycliste Internationale (UCI). Alors, quand elle clame qu'elle est la fédération internationale qui réalise le plus de contrôles, l'UCI ne ment pas. Mais la question de sa méthode reste posée.

La lutte contre le dopage intéresse-t-elle vraiment le public ?

Les gens ont marqué un intérêt pour ça. On l'a ressenti par les parlementaires, qui sont très représentatifs du peuple. Ils ont toujours, de façon constante et de façon pluraliste, encouragé l'AFLD. Preuve que la lutte antidopage est un problème de société. Les gens se posent des questions. Les parents s'inquiètent pour la santé de leurs enfants. À juste titre d'ailleurs. Car les gamins peuvent se procurer des produits trafiqués par internet. Il y a un vrai trafic organisé. Il faut que les éducateurs et les parents soient très attentifs.

Pourquoi le cyclisme est-il à ce point estampillé sport de dopés ?

Peut-être parce que la presse a surtout relevé les cas dans le cyclisme. Le cyclisme est très populaire…

On a du mal à croire qu'il n'y ait pas de dopage lourd dans les autres sports.

Vous avez raison. Il y en a sûrement. Mais le problème ce sont les moyens dont peuvent disposer certains pour se doper et échapper aux contrôles et à l'analyse positive du contrôle. Il peut y avoir plus de moyens dans d'autres disciplines.

Comme dans le football ?

On ne peut pas non plus trop en vouloir au football… tant qu'on n'a pas trouvé.

Pourquoi ne trouve-t-on pas ?

Il y a peut-être un problème de qualité des réseaux d'informations. On parle d'avantage dans le cyclisme. Il y a peut-être également des spécialistes du dopage qui savent comment passer à travers les mailles. Bien conseillé, un sportif peut prendre des substances qui disparaissent rapidement de l'organisme. Le système de contrôle et d'analyse a donc besoin d'être amélioré au niveau mondial. On y vient progressivement. Notamment avec les signes indirects de dopage. Le problème c'est que pour déclarer quelqu'un positif il faut trouver quel produit il a pris et à quel moment de façon précise. On va forcément y arriver, car la médecine fait des progrès, la toxicologie aussi. Il faudra des signes objectifs. Car ensuite, il faudra prouver devant le tribunal qu'un athlète est dopé ou qu'il ne l'est pas. Il faut que les méthodes et les techniques soient les meilleures possibles, et incontestables, car de plus en plus, les sportifs se battent sur la procédure d'avantage que sur le fond.

Pourquoi les disciplines sont-elles traitées aussi différemment ? Un cycliste peut être réveillé à 6 heures du matin, c'est inimaginable en football…

Il faut une autorité forte, qui n'hésite pas à dire : vous ne voulez pas que les contrôleurs viennent ? C'est sans doute qu'il y a une raison. Et s'il n'y en a pas, laissez les venir.

Votre départ est-il celui d'un emmerdeur pour le monde du sport ?

Un emmerdeur ? Je m'en fous. Il y a une loi, il faut l'appliquer. Sinon autant changer la loi. Moi je n'ai pas d'états d'âme."

 

02/01/2011

Dommage,

Lorsque j’ai lu rannecy.jpgécemment que Chantal Jouanno avait ou comptait demander à Jean-Louis Borloo de présider « Annecy 2012 », j’ai trouvé que cela serait une bonne idée et donnerait sans aucun doute un souffle nouveau à la candidature de la capitale de la Haute-Savoie. Non pas que je rejoigne Jean-louis Borloo politiquement parlant, mais sa personnalité aurait pu « décoiffer » un peu et relancer favorablement tout ce qui a déjà été fait.

Mais voilà, il a dit non, officiellement sous prétexte de manque de temps. Mais on lit aussi que cela aurait « fortement déplu tant à l’Elysée qu’à Matignon », et que même « Nicolas Sarkozy a demandé à François Fillon de « recadrer » Chantal Jouanno ».

Serait-ce comme pour Paris, finalement, ferait-on semblant de vouloir que la France organise de prochains JO ? Quel dommage !

Madame Jouanno a oublié qu’il lui faut demander l’autorisation et faire vœu d’obéissance. Supportera t-elle encore de se faire ainsi rabrouer publiquement?

Dominique BAUD

19/12/2010

Et si Annecy devenait tout de même la prochaine ville olympique française.

annecy.jpg

Veut-on vraiment, oui ou non, organiser les jeux olympiques en France, à Annecy?

Si oui, sans doute faut-il des moyens complémentaires, mais l’argent ne fait partout, c’est aussi une question de personnes et de méthode. Mais après avoir investi 10.000.000 euros, on ne peut abandonner, ce serait indécent. Si non, il ne fallait pas présenter de candidature et utiliser cet argent à une autre cause.

Personne ne peut contester que l’investissement d’un état qui se veut devenir organisateur des jeux olympiques soit extrêmement important. A condition bien sûr d’appliquer quelques saines règles de gestion. Car si l’argent contribue à la réussite, il ne fait jamais tout.

Et, il ne faut pas oublier les retombées sportives avant tout, mais aussi économiques, touristiques, culturelles….

On a déjà laissé passer Paris pour 2012. Oui, on a laissé Paris… Elue à cette période, j’ai vécu en direct la démobilisation totale des élus de droite, car ils craignaient qu’une telle victoire profite à Bertrand Delanoe, Maire de Paris, et on oublié le reste. Bien sûr ce n’est pas la seule raison de l’échec mais cela y a forcément contribué. Le jour de l’annonce officielle des résultats dans un des salons de l’hôtel de ville, on a voulu épingler à tous les élus le pin’s d’usage. « Ah oui, c’est vrai, toi, on a pas besoin de t’en donner, tu en as un depuis longtemps et toi, tu es vraiment pour….et depuis le début »

Aujourd’hui, on a changé de ministre et c’est la candidature d’Annecy qui est en question. Une ville qui se trouve en Haute Savoie, département aussi cher à mon cœur que l’est Paris. Il est vrai qu’il est dommage qu’Edgar Grospiron ait démissionné. Mais il y a certainement des choses que nous ignorons derrière cette démission. Je suis contente que Chantal Jouanno ne veuille pas lâcher cette candidature. Si on est candidat, c’est pour gagner, et pour gagner, il faut y croire jusqu’au bout.

C’est pour cette raison que bien au-delà des clivages politiques, pour notre pays et pour Paris, j’aurai aimé que Paris gagne. Mobilisons nous pour Annecy. Les Savoies le font, nous devrions relayer partout en France. C’est une cause nationale et il ne nous reste que six mois, mais encore six mois.

Après quelques jours à Saint-Gervais, je vous confierai mes impressions sur la foi qui anime toujours les savoyards pour qu’Annecy gagne.

Dominique Baud

01:04 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0)

07/08/2010

Sacré Rama,

J’aime son franc-parler et j’espère bien que ce n’est pas à cause de sa franchise qu’en octobre prochain, elle sera une des premières victimes du remaniement.

Peut-être n’est-elle pas à sa meilleure place au sport, mais on sait aussi, que les meilleurs ministres des sports n’ont pas été des anciens champions sportifs. Parlez-en aux associations…

Alors, lorsqu’elle décerne à David Douillet, « la ceinture noire du ridicule », alors que pour la n ème fois très récemment encore dans Var matin, il annonce lorsqu’on lui parle du portefeuille des sports : « Si Nicolas Sarkozy me le proposait, j’accepterais », tout en s’empêtrant ensuite, pensant que l’on pourrait le croire, en disant qu’il « n’a pas d’ambition ministérielle, qu’il ne prétend prendre la place de personne… Que seul l’intérêt général lui importe… », elle a raison.

Si cela était peut-être vrai il y a quelques années, lorsque, souriant, lors des compétitions de judo, il encourageait les jeunes, partageait son expérience, et signait volontiers des autographes…. Comment peut-on le croire aujourd’hui, au vu de toutes ces contradictions. Son comportement a bien changé.

Où sont vraies valeurs du sport dans tout cela… Bien loin.

Mais l’ambition politique n’a pas de loi et pas de limite. On arrive, on veut, on prend, on écrase, voire même on menace. Je connais. Et si l’adversaire est une femme….

Rama, vous êtes sympathique aux français pour ce que vous êtes. Gardez votre personnalité spontanée et franche. Vous avez tout mon soutien.

Dominique Baud

02/08/2010

Bravo,

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Il est certain que l’athlétisme n’est pas une de mes passions. Pour autant, je tiens à saluer aujourd’hui les résultats de ces vrais sportifs qui rehaussent l’image sportive de la France après l’image désastreuse qu’a donné le Football Français.

La saine motivation des champions, leur volonté et du coup leurs résultats sont autant à saluer que l’esprit d’équipe qui anime chacun de ceux que j’ai pu entendre s’exprimer sur les ondes.

Merci pour ce moment de patriotisme, pour cette fierté de représenter notre pays et de gagner pour lui.

Un bel exemple à suivre.

Dominique Baud

26/06/2010

A lire: extrait de Agora Vox 25 juin 2010

Des choses très interessantes dans cet article qui mérite une lecture attentive.

Il clôturera ces quelques propos sur le foot, et j'éviterai de faire des commentaires sur les derniers évènements, à savoir les déclarations de Mme Bachelot après le dernier match des français à comparer avec les propos qu'elle a tenu juste avant... et la primauté d'un certain rendez-vous, le jour où, même si leurs raisons ne sont pas toutes, ni bonnes, ni exactes, des milliers de français étaient dans la rue.

Je concluerai comme cet article....

"Qu'on est loin des vraies préoccupations des Français et des vrais problèmes de la France?"

 

"Football professionnel, une crise annoncée

Un problème lié à la financiarisation du sport

Que dire aujourd’hui du psychodrame qui vient de se jouer en Afrique du Sud lors du premier round de la Coupe du Monde de Football ?

Nous avions écrit il y a peu, que le sport professionnel était utilisé par les politiques, comme au temps de la Rome Antique, pour détourner le peuple des problèmes du moment. Du pain et des jeux pour faire oublier les mauvais coups passés ou en préparation. D’où l’omniprésence de certains ministres sur le terrain de la polémique.

N’a t-on pas vu le président Sarkozy lui-même intervenir, puis se réjouir de l’attribution de l’Euro 2016. c’était bon pour une remontée dans les sondages.

Le football est l’illustration de ce que l’argent et le sport professionnel font de plus mauvais. Le sport est devenu un prétexte, les joueurs des instruments au service du profit. Le modèle est devenu celui de l’argent facile, même s’il provient de l’exercice d’un talent inné, perfectionné par un système élitiste.

Un modèle qui se délite

C’est ainsi que, loin du sport pour tous, loin des règles de respect de l’autre et de respect du jeu, impliquant correction vis-à-vis des autres joueurs comme vis-à-vis du corps arbitral et des entraîneurs, les joueurs sont devenus des mercenaires au service de l’argent.

Ne donnant pas l’envie de jouer dans une équipe nationale, passant d’un club à l’autre, d’un pays à l’autre, au gré des gains possibles et des avantages fiscaux, il sont devenus ces mercenaires tant adulés il y a peu, et tant décriés aujourd’hui. Ils sont le reflet de la société modelée par les gouvernements successifs, et aggravée par Sarkozy.

Anelka, après avoir eu de multiples problèmes relationnels dans la plupart des clubs où il est passé, vit en Angleterre et se vante d’échapper au fisc Français. Idem pour l’ex idole du mondial 98, Zidane, qui vit en Espagne.

Les salaires de ces joueurs sont hors du domaine commun. Pourquoi cet écart entre les salaires des footballeurs qui leur octroi un statut hors norme, et celui de la plupart des salariés qui apportent une réelle plus-value au pays, mais qui sont nettement inférieurs ?

Sont ils des modèles pour les jeunes ?

On peut en douter. En effet il suffit d’aller sur le terrain du monde de l’éducation sportive, où des jeunes en section sport – études, spécialité football, réclament d’être indemnisés pour jouer un match d’entraînement, afin d’en être convaincus.

Des joueurs qui insultent entraîneurs et journalistes à la manière de Sarkozy et son "casse toi pôv con".

Des joueurs qui ignorent leurs supporteurs.

Des joueurs qui donnent l’impression de ne pas prendre de plaisir à jouer.

Des joueurs qui se vautrent dans le clanisme, quitte à donner raison à ceux qui parlent de communautarisme.

Nous avons affaire pour certains à ce que d’aucuns nomment les voyous – milliardaires.

Pendant ce temps les dirigeants des petits clubs amateurs peinent à faire vivre leur sport favori. Panne de subventions, utilisation des véhicules personnels pour les déplacements, lavage et entretien des maillots à la charge des dirigeants, c’est à mettre en face des centaines de millions d’euros déboursés pour ces nouveaux jeux du cirque.

Dans ces conditions se pose la question de l’écart entre éducation sportive populaire et sport professionnel, censé être le sommet du modèle. Le football, comme le spectacle, donne l’illusion d’être un moyen de promotion sociale pour jeunes défavorisés.

La place du système financier dans le football

Mais ces joueurs, au demeurant pitoyables par le spectacle qu’ils offrent, ne sont que le reflet d’un système affairiste. C’est celui qui a transformé le sport et les joueurs en marchandise, en favorisant la génération de profits financiers.

Prenons le cas de l’affaire des grands stades. Il s’agit de faire payer l’Etat et les collectivités pour le plus grand bénéfice des dirigeants des clubs professionnels.

Le cas de l’Olympique Lyonnais dirigé par Aulas, est significatif. Seul club Français introduit en Bourse grâce à la complaisance de l’ancien ministre Jean-François Lamour, le club n’est qu’un élément de la nébuleuse regroupant diverses sociétés à but lucratif. A cela il faut ajouter les droits de retransmission télévision générant de généreux profits. Le football n’est devenu qu’un prétexte.

L’argent est omniprésent dans le football, et pourtant une association qui avait sollicité une subvention de 10 000 euros pour emmener des jeunes handicapés à la coupe du monde n’a obtenu aucune réponse de la FFF.

Dernièrement, à la hussarde, ce sont l’ouverture des paris en ligne qui s’ajoutent à cette dérive financière.

Pour y arriver, il est à noter que tout se passe dans l’environnement de l’Elysée, lequel adopte systématiquement les propositions de ceux qui ont voulu cette dangereuse évolution.

Frédéric Thiriez, Président de la ligue professionnelle, pourrait être Ministre des Sports et les amendements Aulas la règle pour diriger le football.

Gageons que d’ici peu resurgira ce qu’avait voulu JF Lamour, à savoir la professionnalisation des fédérations disposant de ligues professionnelles. Terminé les bénévoles et place aux professionnels appointés chez les dirigeants. Exit le sport amateur qui ira jouer dans la cour des petits. C’est la position de Franck Leboeuf ancien joueur de l’équipe de France.

Quand à madame Bachelot, il serait utile de lui rappeler qu’un président de fédération n’est pas à la botte d’un gouvernement, mais qu’il est élu, de manière peu démocratique certes, mais élu par les affiliés de l’association.

Et une fois de plus silence radio du CNOSF.

Il est regrettable que la majorité de nos concitoyens adhèrent à un système perverti.

L’accès des Sud Africains à la coupe du monde

Enfin dernier élément proprement scandaleux : l’éviction de la grande majorité des Sud Africains à cette soi-disant grande fête du football.

La plupart des habitants des township, ces quartiers où se regroupe la misère pour une grande majorité, n’ont pas les moyens de s’offrir une place lors des différents matchs.

Mais il n’ont pas plus le moyen de les regarder à la télévision. Les droits de retransmission imposés par la FIFA, étant tellement élevés que seules les chaînes privées payantes ont pu se les offrir.

Les Africains du Sud ne profiteront pas non plus des retombées économiques, en dehors du travail généré par la construction des équipements. Mais ils vont payer pour les notables de la FIFA, car cette coupe du monde à un coût supporté par l’ensemble du peuple. C’est la même situation que pour les Jeux Olympiques où un pays comme la Grèce, qui vient de défrayer la chronique économique, s’est retrouvé endetté pour des dizaines d’années, et des stades qui ne servent pas.

La dette pour les pauvres, les bénéfices pour les hiérarques du football.

Pour conclure il faudrait aussi évoquer la question du rôle, plus où moins maffieux, des agents sportifs, et celle du recrutement de jeunes joueurs africains pour la plupart. Dans des conditions douteuses ces jeunes, qui ont rêvé d’une brillante carrière en Europe, se retrouvent en grand nombre lâchés dans la nature, sans contrats, donc sans revenus ni aucun moyen de retourner chez eux.

Vraiment il y a quelque chose de pourri au royaume du football.

Ces dérives vont s’accentuer avec les décisions gouvernementales de séparer sport pour tous du sport professionnel ou assimilé, donc lié au système financier. C’est le symbole d’une France en crise.

C’est aussi un psychodrame loin des préoccupations du moment."

 

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09/06/2010

Livraison… à 240.000 euros

Livraison… à 240.000 euros

Mon expression est certes un peu cavalière, mais c’est le mot qui m’est venu à l’esprit ce matin, lorsque j’ai appris à la radio, qu’un avion spécial privé partirait pour l’Afrique du sud avec à son bord les épouses des joueurs de foot, et ce pour 4 jours.

Que d’égard pour des joueurs de foot, qui plus est qui ont largement les moyens de payer eux-mêmes un billet d’avion pour leur conjoint.

La fédération Française de Foot n’a-t-elle pas une mission de service public et ces 240.000 euros n’auraient-ils pas pu plutôt servir à aider des « petits » clubs qui ont tous les ans de vraies difficultés de financement.

Dominique Baud

06/06/2010

Rama Yade a encore raison.

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Ce n’est pas la première que nous entendons Rama Yade parler vrai. Je suis sûre qu’ils sont nombreux ceux qui, au fond d’eux-mêmes considèrent qu’elle a raison. Elle dit tout haut ce que les autres pensent tout bas, mais n’ont pas le courage d’énoncer.

Pour autant, attendons nous à ce que très vite, on lui donne tord, car nous vivons dans un monde d’hypocrisie où toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire.

En effet, en dénonçant le luxe dans lequel se complaisent les joueurs de l’équipe de France de foot, elle a eu raison. C’est indécent de leur part, de la part de leur entraineur, de la part des instances du foot. Comme si déjà leur salaire ne suffisait pas à faire hurler le plus fidèle des supporters.

Vouloir que la France gagne, ce que peut souhaiter tout français, même celui qui ne regardera aucun match, ne justifie pas qu’il ne faille pas dénoncer ce genre de pratiques, contrairement à ce que déclare déjà Mme Bachelot. Et ce, quelque soit d’où vient l’argent et quelque soit le résultat, à venir… de leurs prestations…

Finalement, entre certains politiques et certains sportifs, raisonnements et pratiques sont les mêmes. Et pourtant non, « la fin ne justifie pas toujours les moyens ».

Dominique Baud

20/08/2008

La rumeur...

6859_big.jpgIl s appelle Mahiedine Mekhissi Benabbad.

Il a 23 ans, court depuis qu il a 11 ans, a ete selectionne aux Jeux Olympiques de Pekin, et vient de gagner une medaille d argent pour le France.

On devrait trouver cela normal pour un athlete de ce niveau, de donner le maximum de lui meme en pareille occasion, et se rejouir de son succes.

Au lieu de cela, on entache sa victoire d une rumeur de dopage...Et ce fort des erreurs d autres, bien avant lui.

On le salit, on salit sa famille. Et ce n est qu une rumeur.

Avait on fait le choix d un autre champion pour douter ainsi de sa performance?

Evidemment, il cree la surprise.

Est ce parce que d autres ont fortement mediatises ont decu, Et qu eux n ont rien gagne...

Semer ainsi le doute sur quelqu un, sans preuve, gratuitement est tout simplement scandaleux. Seule la tricherie averee merite sanction, et toute tricherie bien sur...

Je veux me rejouir de cette victoire et souhaiter que cette medaille soit le debut d une longue carriere.

Dominique BAUD

 

07/03/2008

Culture, loisirs, sport et santé

Le temps est ce qui nous manque le plus à Paris, et il ne faut pas que ce soit au détriment de la culture ou du sport. Il faut donc généraliser une plus grande amplitude des horaires des bibliothèques, musées, piscines et gymnases.
Les nouvelles technologies de communication doivent être accessibles à tous. Nous proposons la création de cyber centres, ouverts à tous, sur une large plage horaire, offrant des modules d’initiation et de perfectionnement, et favorisant les échanges inter générations. Un partenariat public-privé en permettrait le libre accès aux habitants de l’arrondissement.
La promesse d’un deuxième conservatoire dans le sud de notre arrondissement date de deux mandatures. Elle doit maintenant devenir réalité, afin de répondre aux besoins des familles du plus grand arrondissement de Paris.

Toutes les générations

L’école est le lieu par excellence pour s’instruire. La Mairie devra soutenir régulièrement les propositions culturelles des associations au profit des écoles et veiller à une meilleure utilisation des créneaux horaires des musées, des stades, des gymnases et des piscines par les écoles et les associations.
La santé et le sport sont étroitement liés. Toutes les générations aujourd’hui veulent pouvoir faire du sport facilement. C’est possible en créant un espace d’accueil au sein des gymnases pour informer des bienfaits du sport contre les accidents vasculaires et l’obésité et en transformant la coulée verte en y incluant un parcours de santé.
Il faudra aussi créer un service des sports en Mairie d’arrondissement avec un technicien proche du terrain et des associations (travaux, entretien, occupation des salles) et inciter à la réhabilitation des terrains disponibles en centres sportifs (Bir Hakeim ou Frémicourt).

25/12/2007

Réfection du stade Jean Bouin

Intervention au Conseil de Paris du 17 et 18 décembre 2007

Direction de la Jeunesse et des Sports :
2007 DPA 376 : Approbation des modalités de passation du marché de maîtrise d’œuvre et du marché d’assistance juridique à maîtrise d’ouvrage, en vue de la démolition partielle puis de la reconstruction du stade Jean Bouin, avec création d’un parc de stationnement et de locaux d’activités économiques, 20 à 40 avenue du Général Sarrail (16ème). Autorisation à M. le Maire de Paris de signer lesdits marchés. Autorisation à M. le Maire de Paris de déposer les demandes d’autorisation d’urbanisme pour la réalisation de l’opération susvisée.

Commentaires :
- Pourquoi ne pas revenir sur le projet initial, présenté à l’occasion de la candidature de Paris aux jeux olympiques et qui avait eu l’approbation de tous.
- Que cela va t-il vraiment coûter aux Parisiens, 150 millions d’euros alors qu’initialement on parlait de 100 millions d’euros, et pourquoi n’y a t-il pas un partage du financement avec la région, voire avec l’état.
- A qui va-t-il servir ?
- Les travaux de la piscine Molitor n’étaient-ils pas prioritaires ?
- Quid des propositions faites aux scolaires, distance, aménagement.

Claude GOASGUEN :
100 millions d’euros et le Maire de Paris est absent
« D’ailleurs Mme de PANAFIEU non plus… »
En voulant résoudre Jean Bouin, sans régler le problème de Rolland Garros, et en conséquence 2.500 d’enfants en dehors des site de proximité. De plus, il sera difficile d’aménager l’hippodrome d’Auteuil.
20.000 places pour 100.000 euros, cela ne règlera pas le problème pour seulement 10 matches par an d’une équipe de professionnels.
Contraire aux projets des vraies grandes villes sportives, car 20.000 places, ce n’est rien.
Solutions alternatives : Créer un stade pour plusieurs disciplines : Couverture du Parc des Princes, Couverture de Jean Bouin, et ce au détriment du bois de Boulogne.
Ce Projet qui n’a pas été suffisamment étudié. En quoi le sport est concerné par les 8000 m2 de locaux commerciaux, en quoi le sport est concerné par les concerts. Nous ne sommes pas là pour faire plaisir au show bizz : au détriment du sportif scolaire, universitaire….

« Sans rajouter au débat que j’approuve, je voterai contre ce projet de délibération. »

Réponse de M. CHERKI, adjoint au Maire de Paris chargé des Sports :
La ville assume l’investissement. Ce sera toujours déficitaire, comme pour une piscine, et c’est l’impôt des Parisiens qui paiera.
M. GUAZZINI, Président du Stade Français n’a pas les moyens d’emprunter 90 millions d’euros et c’est pour cela que la ville va payer.
Pas de concerts prévus sur ce stade.
C’est volontairement que la région n’a pas été sollicitée.
Molitor, cela se fera.
Même distance pour les élèves…Sauf pour Claude Bernard… et sauf à régler la circulation et la traversée de la place d’Auteuil.

20/09/2007

Inaugurations dans le 15ème arrondissement…

Il me semble intéressant de vous faire de deux inaugurations importantes qui ont eu lieu ces derniers jours dans notre arrondissement et auxquelles j’ai assisté.

054287478c74b4df4c705cd883ff1bd6.gifIl s’agit d’une part de l’inauguration de Halte jeux, gérée par l’UDAF de Paris, au sein de l’hôpital Necker, qui a eu le 14 septembre dernier.
Invités par Mme Isabelle LESAGE, Directrice de Necker et M. Mériadec RIVIERE, Président de l’UDAF de Paris, elle a eu lieu en présence de nombreux élus de Paris, dont Mme Olga TROSTIANSKY, chargée de la famille et de la petite enfance et de M. René GALY-DEJEAN, Maire du 15ème arrondissement, de M. Richard PUYAL, Président du Conseil d’administration de la Caisse d’Allocations Familiales de Paris et de nombreux responsables de cette réalisation et de son administration à venir.
Nous connaissons le soin que met l’hôpital Necker dans d’accueil des familles des enfants malades.
Cette structure permettra d’accueillir pour quelques heures par jour ou par semaine, les frères et sœurs des petits malades de l’hôpital.
Mais elle est aussi ouverte sur le quartier, du mardi au samedi, de 8h45 à 17h45, pour les enfants de 1 an à 6 ans (Pour tout renseignement, téléphoner au 01.44.53.49.43).

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