Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

22/11/2011

Il ferait mieux de payer ses impôts

Les récents propos de Yannick Noah ne devraient pas surprendre. Il pratique la provocation avec une grande aisance depuis longtemps, mais en proposant la légalisation du dopage, il a dépassé les limites.  

Mais qui osera porter plainte, contre celui qui serait régulièrement considéré comme une des personnalités préférée des français.

On se demande bien pourquoi d’ailleurs. Sans doute car ils ignorent tout de ce dernier et notamment de sa situation fiscale.

De 1988 à 1993, le champion se déclarait en effet résident fiscal suisse voulant ainsi  échapper aux impôts. Mais c’était sans compter avec le fisc français, qui a estimé cette domiciliation comme étant fictive, et lui a réclamé plus d’ 1.000.000€ ramenés depuis à 500.000 €. On se demande bien pourquoi.

Et depuis, il multiplie les procédures pour ne rien payer.

Une enquête a prouvé l’existence de 17 comptes bancaires en France et 3 autres comptes non déclarés en Suisse, aux USA et aux Pays Bas. Vraiment pas de quoi penser à une volonté manifeste de dissimuler.

Débouté de son action contre l’enquête de l’administration fiscale, il a pourtant obtenu la diminution de sa dette de moitié.

En effet, au titre de déductions fiscales et après avoir obtenu le retrait d’une amende pour mauvaise foi, sa dette a été réduite de moitié. On se demande bien pourquoi.

Car malgré toutes ces faveurs, il a poursuivi devant le Conseil d’Etat. Mais la lutte contre l’évasion et la fraude fiscale, la poursuite de l’intérêt général  lui ont donné tord et sa requête a été rejetée.

Et dans le même temps, au lieu de condamner, le ministre des sports se déclare «  tout à fait détaché de cette affaire…. Reconnait qu’il chante très bien… et déclare qu’il serait très heureux de le recevoir ».

Un malheureux électeur de gauche poursuivi par des méchants inspecteurs, et qui aurait pourtant gagné plus de 3,8 millions rien qu’en 2010.

Pourtant, il devrait y avoir une solution : saisir sa résidence des Yvelines et la revendre.

Imaginez seulement…  que cela vous arrive à vous… Vous devez… 1.000€, 2.000€, …10.000€….Nul doute que vous ne serez pas épargné….Lettre recommandée, huissier, saisie arrêt sur salaire….Mais peu de chance qu’on réduise votre dette de moitié, au mieux, elle sera étalée.

C’est sans doute une fois de plus, de l’équité à la Française. Mot galvaudé, qui ne signifie plus rien, et qui tente d’expliquer l’inexplicable, de justifier, l’injustifiable.

 Dominique Baud

 

09/01/2011

Un article à lire pour les amateurs du sport propre

"Bordry a jeté l'éponge

Fier d'avoir placé la France en tête de la lutte antidopage, Pierre Bordry porte un regard fataliste sur la chute de la volonté politique qui l'a poussé à quitter la présidence de l'AFLD.

Lassé de se battre chaque année pour conserver son budget (pourtant famélique, avec 8 millions d'euros), Pierre Bordry a choisi de démissionner de l'AFLD à l'automne dernier.

 

Son mandat à la tête de l'Agence Française de Lutte contre le dopage aurait dû s'arrêter en juillet 2011, mais, à 71 ans, Pierre Bordry a décidé d'anticiper les choses en démissionnant de son poste le 25 septembre dernier. Ce départ a pu sembler anecdotique pour le grand public. Il ne l'est pourtant pas. Car en six ans à la tête du CPLD devenue AFLD, Pierre Bordry aura laissé son empreinte dans la lutte antidopage, marquée par une présence médiatique et une efficacité incontestables. Il quitte une agence considérée comme la meilleure du monde par l'Agence Mondiale Antidopage (AMA).

 

« Sud Ouest Dimanche ». Pourquoi avez-vous démissionné de la présidence de l'AFLD ?

Pierre Bordry. Je suis parti parce que les services du ministère des sports passaient beaucoup de temps à compliquer la tâche de l'Agence. Pour le budget 2010, c'est-à-dire fin 2009, Rama Yade a déposé un amendement devant le Sénat qui diminuait de moitié notre budget, et comme les parlementaires ont protesté, elle a finalement promis de donner cette somme sur son propre budget du ministère. Mais quand est arrivé le mois de janvier, ses services nous ont expliqué qu'on nous versait la première moitié, mais que pour l'autre, ce n'était pas sûr. J'ai donc protesté vigoureusement… ce qui a fortement fâché Mme Yade, qui a versé l'argent. Si je n'avais pas parlé à la presse je crois qu'elle ne l'aurait pas fait. En septembre 2010, on m'a fait comprendre que cette fois je n'aurais pas gain de cause pour le budget 2011. J'ai donc démissionné. Devoir pleurer chaque année pour obtenir un budget est contraire à l'idée d'indépendance que doit avoir notre agence.

Pourquoi est-ce si difficile de lutter contre le dopage en France ?

À l'époque de la loi Buffet en 1999, la lutte antidopage était vigoureuse. Les contrôles organisés par le ministère des sports étaient alors faits sur le territoire français quelle que soit la compétition, nationale ou internationale.

Mais on est passé à un autre système avec l'arrivée de Jean-François Lamour au ministère des sports.

On a créé une superbe « haute autorité publique indépendante », mais on lui a enlevé les contrôles internationaux sur le territoire national.

 

Serait-ce à dire qu'on a privilégié la communication à l'efficacité ?

Je vous laisse juge…

Pourquoi la France a-t-elle voulu ralentir sur la lutte antidopage ?

En 2005, quand Lamour a déposé la loi, il luttait pour avoir les JO (2012) à Paris (NDLR : finalement obtenus par Londres). Il a donc lâché un maximum pour les fédérations internationales sur le territoire français. Et puis parallèlement, le gouvernement et même Lamour ont appuyé toutes les démarches internationales pour que l'Agence Mondiale Antidopage (AMA) laisse une place aux fédérations internationales. À mon avis, il y a donc eu pression des fédérations internationales pour pouvoir diriger elles-mêmes les contrôles et les sanctions.

Votre mandat aura été marqué par la pêche miraculeuse de l'AFLD sur le Tour de France 2008 (Ricco, Schumacher, Khol…).

Les coureurs avaient manifestement l'habitude de pouvoir s'arranger avec les contrôles… Cette démonstration nous a mis à part. Visiblement, cela gênait. On aurait préféré que l'on trouve moins de tricheurs et que l'on n'en parle pas. En réalité cela a beaucoup aidé les agences antidopage des autres pays, qui commençaient à agir. On a, par cette action, montré qu'il y avait un contrepoids aux fédérations internationales.

Cette démonstration a aussi prouvé qu'on ne recherche pas toujours les tricheurs avec la même motivation ni la même efficacité. Était-ce une victoire pour vous ?

C'était surtout une grande tristesse. Par la suite, nous n'avons plus vraiment eu la main sur les contrôles. Mais dans un rôle d'observateurs, nous avons décelé plusieurs anomalies sur le Tour 2009. En 2010, ce sont carrément des observateurs de l'AMA qui ont décelé une cinquantaine d'anomalies dans les contrôles réalisés par l'Union Cycliste Internationale (UCI). Alors, quand elle clame qu'elle est la fédération internationale qui réalise le plus de contrôles, l'UCI ne ment pas. Mais la question de sa méthode reste posée.

La lutte contre le dopage intéresse-t-elle vraiment le public ?

Les gens ont marqué un intérêt pour ça. On l'a ressenti par les parlementaires, qui sont très représentatifs du peuple. Ils ont toujours, de façon constante et de façon pluraliste, encouragé l'AFLD. Preuve que la lutte antidopage est un problème de société. Les gens se posent des questions. Les parents s'inquiètent pour la santé de leurs enfants. À juste titre d'ailleurs. Car les gamins peuvent se procurer des produits trafiqués par internet. Il y a un vrai trafic organisé. Il faut que les éducateurs et les parents soient très attentifs.

Pourquoi le cyclisme est-il à ce point estampillé sport de dopés ?

Peut-être parce que la presse a surtout relevé les cas dans le cyclisme. Le cyclisme est très populaire…

On a du mal à croire qu'il n'y ait pas de dopage lourd dans les autres sports.

Vous avez raison. Il y en a sûrement. Mais le problème ce sont les moyens dont peuvent disposer certains pour se doper et échapper aux contrôles et à l'analyse positive du contrôle. Il peut y avoir plus de moyens dans d'autres disciplines.

Comme dans le football ?

On ne peut pas non plus trop en vouloir au football… tant qu'on n'a pas trouvé.

Pourquoi ne trouve-t-on pas ?

Il y a peut-être un problème de qualité des réseaux d'informations. On parle d'avantage dans le cyclisme. Il y a peut-être également des spécialistes du dopage qui savent comment passer à travers les mailles. Bien conseillé, un sportif peut prendre des substances qui disparaissent rapidement de l'organisme. Le système de contrôle et d'analyse a donc besoin d'être amélioré au niveau mondial. On y vient progressivement. Notamment avec les signes indirects de dopage. Le problème c'est que pour déclarer quelqu'un positif il faut trouver quel produit il a pris et à quel moment de façon précise. On va forcément y arriver, car la médecine fait des progrès, la toxicologie aussi. Il faudra des signes objectifs. Car ensuite, il faudra prouver devant le tribunal qu'un athlète est dopé ou qu'il ne l'est pas. Il faut que les méthodes et les techniques soient les meilleures possibles, et incontestables, car de plus en plus, les sportifs se battent sur la procédure d'avantage que sur le fond.

Pourquoi les disciplines sont-elles traitées aussi différemment ? Un cycliste peut être réveillé à 6 heures du matin, c'est inimaginable en football…

Il faut une autorité forte, qui n'hésite pas à dire : vous ne voulez pas que les contrôleurs viennent ? C'est sans doute qu'il y a une raison. Et s'il n'y en a pas, laissez les venir.

Votre départ est-il celui d'un emmerdeur pour le monde du sport ?

Un emmerdeur ? Je m'en fous. Il y a une loi, il faut l'appliquer. Sinon autant changer la loi. Moi je n'ai pas d'états d'âme."

 

20/08/2008

La rumeur...

6859_big.jpgIl s appelle Mahiedine Mekhissi Benabbad.

Il a 23 ans, court depuis qu il a 11 ans, a ete selectionne aux Jeux Olympiques de Pekin, et vient de gagner une medaille d argent pour le France.

On devrait trouver cela normal pour un athlete de ce niveau, de donner le maximum de lui meme en pareille occasion, et se rejouir de son succes.

Au lieu de cela, on entache sa victoire d une rumeur de dopage...Et ce fort des erreurs d autres, bien avant lui.

On le salit, on salit sa famille. Et ce n est qu une rumeur.

Avait on fait le choix d un autre champion pour douter ainsi de sa performance?

Evidemment, il cree la surprise.

Est ce parce que d autres ont fortement mediatises ont decu, Et qu eux n ont rien gagne...

Semer ainsi le doute sur quelqu un, sans preuve, gratuitement est tout simplement scandaleux. Seule la tricherie averee merite sanction, et toute tricherie bien sur...

Je veux me rejouir de cette victoire et souhaiter que cette medaille soit le debut d une longue carriere.

Dominique BAUD

 

27/07/2007

Le Tour De France au cœur du dopage

f19658adb989861bdbab3d8b697fd01f.jpgLa nouvelle est tombée dans l’après-midi de mardi et elle est terrible. Le Kazakh Alexandre Vinokourov a été déclaré positif. Vinokourov a démontré qu’il connaissait le meilleur moyen pour passer du statut de héros à celui de honte nationale. Le Kazakh aurait eu recours à des transfusions sanguines avant le contre-la-montre d’Albi. Vino s’était montré brillant lors de ce chrono, annonçant même que son «Tour commence». Sa détresse le jour suivant avait quelque peu éveillée les soupçons, mais avait privilégié l’hypothèse que c’était une conséquence logique de sa blessure. Rappelons que le coureur Kazakh s’était ouvert les deux genoux et le coude lors d’une chute à la 5e étape. Les genoux recousus, il était remonté sur son vélo en serrant les dents. Mais l’orgueil du champion cacha la vérité, il se fit rattraper par celle ci. L’admiration que l’on on peut avoir pour un champion a été bafouée surtout pour lui qui était ‘’le favori du tout ». Prévenu par l’UCI, il a quitté le Tour par la petite porte (avec toute son équipe) sans que les gendarmes aient eu le temps de l’interroger.
Il est à ce jour introuvable… mais clame son innocence. Il s’est alloué les services de l’avocat de Floyd Landis pour cela.

Puis un peu après le coureur italien de la Cofidis , Christian Moreni, était déclaré positif à la testostérone. Comme Astana, l’équipe Cofidis ne prendra pas le départ de l’épreuve du lendemain.

 

Mercredi 25 juillet, coup de théâtre, le Danois Michaël Rasmussen de l’équipe Rabobank et actuel porteur du maillot jaune est exclu par son équipe pour avoir menti à plusieurs reprises sur son réel emploi du  temps dans la période qui a précédé le Tour de France, notamment sur sa présence avérée, mi-juin, en Italie, alors qu’il déclarait encore hier s’être préparé au Mexique. Michaël Rasmussen s’était servi de sa prétendue présence au Mexique et de l’absence d’Internet pour se soustraire à deux contrôles antidopage qu’avait diligenté à son encontre l’UCI. Il quitte le tour sous les sifflets et les quolibets.

 

Encore une fois le dopage fait des ravages. Le dopage détruit tous les rêves d’enfant, tout ce que peu représenter le sport et ces athlètes appelés « champion » Le dopage anéantit l’honneur des grandes compétitions tels que les jeux olympiques ou le tour de France. C’est triste… les tricheurs dehors !  

Se doper est une faute et le nier en est une autre.

 

 

 

Alexandre BAUD