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27/07/2007

Le Tour De France au cœur du dopage

f19658adb989861bdbab3d8b697fd01f.jpgLa nouvelle est tombée dans l’après-midi de mardi et elle est terrible. Le Kazakh Alexandre Vinokourov a été déclaré positif. Vinokourov a démontré qu’il connaissait le meilleur moyen pour passer du statut de héros à celui de honte nationale. Le Kazakh aurait eu recours à des transfusions sanguines avant le contre-la-montre d’Albi. Vino s’était montré brillant lors de ce chrono, annonçant même que son «Tour commence». Sa détresse le jour suivant avait quelque peu éveillée les soupçons, mais avait privilégié l’hypothèse que c’était une conséquence logique de sa blessure. Rappelons que le coureur Kazakh s’était ouvert les deux genoux et le coude lors d’une chute à la 5e étape. Les genoux recousus, il était remonté sur son vélo en serrant les dents. Mais l’orgueil du champion cacha la vérité, il se fit rattraper par celle ci. L’admiration que l’on on peut avoir pour un champion a été bafouée surtout pour lui qui était ‘’le favori du tout ». Prévenu par l’UCI, il a quitté le Tour par la petite porte (avec toute son équipe) sans que les gendarmes aient eu le temps de l’interroger.
Il est à ce jour introuvable… mais clame son innocence. Il s’est alloué les services de l’avocat de Floyd Landis pour cela.

Puis un peu après le coureur italien de la Cofidis , Christian Moreni, était déclaré positif à la testostérone. Comme Astana, l’équipe Cofidis ne prendra pas le départ de l’épreuve du lendemain.

 

Mercredi 25 juillet, coup de théâtre, le Danois Michaël Rasmussen de l’équipe Rabobank et actuel porteur du maillot jaune est exclu par son équipe pour avoir menti à plusieurs reprises sur son réel emploi du  temps dans la période qui a précédé le Tour de France, notamment sur sa présence avérée, mi-juin, en Italie, alors qu’il déclarait encore hier s’être préparé au Mexique. Michaël Rasmussen s’était servi de sa prétendue présence au Mexique et de l’absence d’Internet pour se soustraire à deux contrôles antidopage qu’avait diligenté à son encontre l’UCI. Il quitte le tour sous les sifflets et les quolibets.

 

Encore une fois le dopage fait des ravages. Le dopage détruit tous les rêves d’enfant, tout ce que peu représenter le sport et ces athlètes appelés « champion » Le dopage anéantit l’honneur des grandes compétitions tels que les jeux olympiques ou le tour de France. C’est triste… les tricheurs dehors !  

Se doper est une faute et le nier en est une autre.

 

 

 

Alexandre BAUD