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19/03/2014

Programme de Paris Libéré pour le 6ème

Télécharger la profession de  foi de Paris Libéré en cliquant sur le lien ci-dessous

Profession de foi Paris Libéré 6ème arrondissement.pdf

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22/11/2013

On me l’avait raconté, ce soir je l’ai vu !

C’était rue Lecourbe, ce jeudi, entre 19h et 19h30. Je sortais de rendez-vous lorsque j’ai surpris 2 femmes « Roms » à l’assaut d’une boite de récupération de vêtements. Vous voyez certainement de quoi je parle.

Un jeune était à proximité, sidéré de ce qu’il voyait. Mais pas moyen d’avoir la police.

C’est ainsi que nous nous sommes approchés de la boîte, demandant aux deux femmes de remettre les vêtements là où elles les avaient trouvés. Soit elles ne comprenaient pas le français, soit elles voulaient faire croire qu’elles ne comprenaient. Mais quand on leur a dit que la police allait arriver, la plus âgée a replacé les vêtements, sauf un gros sac, que la plus jeune avec un bras d’honneur a embarqué en nous regardant avec un grand sourire narquois.

Mais ce n’est pas tout et c’est le plus grave. Après avoir replacé quelques vêtements, c’est un jeune enfant qu’elles ont sorti de la boîte. Car en effet, pour commettre leurs méfaits, elles mettent en jeu la vie d’un enfant qui pourrait se retrouver coincé dans la boîte. Un grave accident de ce genre est déjà arrivé.

Il est temps d’arrêter de tergiverser et de prendre les mesures qui s’imposent pour sanctionner ceux qui mettent ainsi en danger la vie de leurs enfants, qui plus est pour voler des associations qui elles, travaillent à aider les plus démunis avec les dons qui leur sont faits.

Dominique BAUD

11/09/2013

Et une de plus

Une table ronde de plus à Marseille…. Le rythme des règlements de compte et des meurtres gratuits ne réduit pas. Et pourtant, la solution préconisée reste l’organisation d’une table ronde, où d’ailleurs, les mêmes, toujours les mêmes seront réunis.

Pire, autour de la table…il y aura M. Guerini, sénateur et président du conseil général des Bouches-du-Rhône mis en examen et toujours président du conseil général

Quant à la population, elle est entre l’inquiétude, voire la terreur et la fatalité.

Que les truands se tuent entre eux, de vous à moi, je m’en fiche.

Mais que des truands massacrent des innocents relève de la responsabilité de tous ceux qui nous gouvernent tour à tour depuis des dizaines d’années…. Toujours les mêmes…. Il n’y a qu’à regarder depuis combien d’années ils ont en charge le même mandat. On pourrait aussi faire là un peu de ménage.

Quant à nous, électeurs, nous sommes responsables de notre vote et du choix de ceux à qui nous donnons le pouvoir. Et si on peut le leur donner, on peut le leur reprendre. Les élections municipales prochaines seront une bonne occasion de se prononcer.

Et quoi qu’en dise Manuel Vals, si la justice marchait bien, la police fonctionnerait mieux et la population vivrait en plus grande sécurité.

Dominique Baud

28/12/2012

Ras le bol des chauffards

Il n’y a pas un jour qui passe sans que la radio ou la télévision ne nous informe d’un nouveau drame de la route.

Les enfants tués, alors même qu’ils traversent aux passages protégés ou à un feu autorisé, par des chauffards irresponsables, dangereux, parfois même fuyards, voire sous l’emprise de l’alcool ou de la drogue, sont de plus en plus nombreux.

L’autre jour c’est une jeune femme de 18 ans qui a perdu la vie à quelques jours de Noël.

Et ce sans compter tous ceux qu’un tel accident rendra handicapé à vie. Automobiliste moi-même, il n’y a pas de jour où je ne me fais pas klaxonner voire même doublée ou dangereusement contournée… simplement lorsque je m’arrête pour laisser passer un piéton.

Et voilà que je lis dans la presse que récemment, un chauffard sous l’emprise de cannabis aurait été relaxé car l’infraction ne serait pas prévue de façon suffisamment explicite dans la loi.

Or, augmenter ainsi les risques que l’on fait courir à autrui alors même que déjà, sur la route, une erreur d’inattention peut si vite arriver est une faute grave.

Il est plus que temps de réviser la loi et de faire en sorte que soit sanctionné l’absorbation de toute substance pouvant rendre dangereuse la conduite d’un véhicule quel qu’il soit et par qui que ce soit.

Car en effet si une tolérance zéro doit interpeller les jeunes, elle ne peut leur être réservée et doit s’adresser à tous ceux qui se rendraient coupables de telles infractions souvent irréparables.

Dominique Baud

10/09/2012

Marre des chauffards

Tous les jours, les médias nous font part des accidents tous plus meurtriers les uns que les autres, dont sont victimes des innocents suite au comportement irresponsable de bon nombre de chauffards, souvent récidivistes, souvent sous l’emprise de l’alcool, de la drogue… Parfois continuant à conduire sans permis….

Y en a marre de ces chauffards qui déciment des familles, qui tuent et handicapent à vie des innocents qui   plus est respectueux du code de la route, traversant à leur tour et utilisant les passages piétons.

Aucune indulgence ne saurait être de mise : plus de permis à vie, plus de voiture à vie pour ces gens là. Aucune indulgence car l’indulgence ne sert qu’à les inciter à recommencer.

Car au-delà d’être des dangers pour eux-mêmes, ce sont des dangers permanents pour les autres.

Dominique Baud

23/03/2012

Ça suffit…

2 jours que nous n’entendons parler que de lui.

Il voulait mettre « la France à genoux », il n’avait d’autre regret que celui de n’avoir pas pu « tuer davantage »…

Alors, que certains aujourd’hui osent se demander si les choses n’auraient pas pu se passer autrement, si on n’aurait pas pu le capturer vivant, est une injure à ceux qui ont risqué leur vie, ont été blessés, se sont tenus en embuscade pendant des heures avant que l’inévitable ne se produise.

De même que sont inconcevables les propos de son avocat, au courant de rien, surpris de tout et qui a tout de même osé prétendre que le dialogue n’aurait pas été suffisant, même s’il a reconnu ensuite que cela n’aurait peut-être rien changé.

L’art de mettre de l’huile sur le feu, car le coupable, c’est lui, et il n’y a pas à regretter ce qui lui est arrivé car cela reviendrait à accepter qu’il aurait pu, un jour, recommencer.

Moi ce que je déplore, ce sont ces militaires massacrés, ce sont ces enfants abattus, ces familles endeuillées, ces crimes gratuits et odieux, et la crainte que peut-être, ils auraient pu être évités, car cet individu s’était déjà rendu coupable de faits condamnables.

Mais au moins lui, aujourd’hui ne fera plus de mal à personne.

Dominique Baud

 

20/02/2012

Même pas responsable et surtout pas coupable

« Elle avait l’air vraiment désolée.. »

Encore heureux. Quand on est ministre, qu’on donne des leçons à tout le monde et la plupart du temps avec une virulence qui n’est plus à démontrer, être désolée du fait des circonstances est bien le minimum.

Certes, il s’agit d’un ministre, certes, elle devait rejoindre le 1er ministre à Villacoublay pour l’accompagner à Sarrebourg… et après… Preuve qu’elle n’était pas indispensable puisque finalement le déplacement s’est fait sans elle.

-Dans une période de crise, on peut se demander pourquoi nos ministres ne pourraient pas tout simplement prendre le train ?

-Dans une période de crise, on peut se demander pourquoi une escorte est nécessaire ?

-Mais surtout, comment après les leçons du gouvernement pour faire de la sécurité routière une de ses priorités, (ce que j’approuve), avec pour méthode de multiplier les radars, les pièges, les amendes en faisant exploser leur montant…Comment peut-on tolérer que la voiture d’un ministre puisse ainsi rouler impunément à contre sens en plein Paris, renverser un piéton, à hauteur d’un passage piéton, et expliquer, comme pour trouver une excuse, que le jeune homme blessé n’avait pas entendu le convoi car il portait un casque audio ( à priori, deux jours de coma, incapacité totale de travail de 3 mois)

-Et la ministre expliquant, qu’elle travaillait à l’arrière, que ce n’était pas elle qui conduisait… « On a l’impression que c’est moi qui ai conduit la voiture et qui ai percuté cet homme… » C’est tout de même un peu facile …

Et d’expliquer : « Les motards ne sont pas là pour faire beau dans le décor. Ils sont là pour des circonstances particulières. Les escortes sont justifiées. On n’a pas la vie des gens normaux. On est contraints par des dispositifs horaires, des éléments de sécurité, et les motards savent qu’ils peuvent courir des risques ».

Et de rajouter que le convoi se serait immédiatement immobilisé. Encore heureux, sinon, on pourrait rajouter non assistance à personne en danger et délit de fuite .

C’est quoi ce grand cinéma. Un ministre a l’autorité pour donner des consignes à ses escortes, consistant en un strict respect du code de la route, et notamment le respect des feux et des sens interdits.

Article 1384 du code civil

On est responsable non seulement du dommage que l'on cause par son propre fait, mais encore de celui qui est causé par le fait des personnes dont on doit répondre, ou des choses que l'on a sous sa garde.

…La responsabilité ci-dessus a lieu à moins qu'ils prouvent qu’ils n'ont pu empêcher le fait qui donne lieu à cette responsabilité…

 

Pour info, quelques exemples de  sanctions établies par les textes…

Si plusieurs infractions sont commises simultanément, chacune donne lieu à un retrait de points, dans la limite de 8 points (art. L. 223-2 et R. 223-2 du Code de la route).

Accident ayant causé des blessures involontaires sans interruption temporaire de travail (art. R. 625-3 du Code pénal)/ Amende de 5ème classe, soit 1500 € et/ou la suspension du permis de conduire pour 3 ans, des travaux d'intérêts généraux...

Accident ayant causé des blessures involontaires avec incapacité de travail inférieure ou égale à 3 mois (art. L. 232-2 et L. 232-3 du Code de la route et 222-20-1 du Code pénal) : Amende de 30 000 à 75 000 € d'amende et de 2 à 5 ans d'emprisonnement en fonction du nombre de circonstances aggravantes et/ou la suspension du permis de conduire pour 5 ans, l'annulation dupermis, la confiscation du véhicule, l'obligation de suivre (à ses frais) un stage de sensibilisation à la sécurité routière ou aux dangers des stupéfiants, l'interdiction de conduire certains véhicules pendant 5 ans, l'immobilisation du véhicule...(6 points).

Accident ayant causé des blessures involontaires avec incapacité de travail supérieure à 3 mois (art. L. 232-2 et L. 232-3 du Code de la route et 222-19 et 222-19-1 du Code pénal) : Amende de 45 000 à 100 000 € d'amende et de 3 à 7 ans d'emprisonnement en fonction du nombre de circonstances aggravantes et/ou la suspension du permis de conduire pour 5 ans, l'annulation du permis, la confiscation du véhicule, l'obligation de suivre (à ses frais) un stage de sensibilisation à la sécurité routière ou aux dangers des stupéfiants, l'interdiction de conduire certains véhicules pendant 5 ans, l'immobilisation du véhicule...(6 points).

Accident à l’origine d’un homicide involontaire (art. L. 232-1 et L. 232-3 du Code de la route et 221-6-1 du Code pénal) : Amende de 75 000 à 150 000 € d'amende et de 5 à 10 ans d'emprisonnement en fonction du nombre de circonstances aggravantes et/ou la suspension du permis de conduire pour 5 ans, l'annulation du permis, la confiscation du véhicule, l'obligation de suivre (à ses frais) un stage de sensibilisation à la sécurité routière ou aux dangers des stupéfiants, l'immobilisation du véhicule...(6 points).

Circulation en sens interdit (art. R. 412-28 du Code de la route) Amende de 4ème classe, soit 750 € et/ou la suspension du permis de conduire pour 3 ans (4 points)

Défaut de maîtrise de la vitesse (art. R. 413-17 du Code de la route) : Amende de 4ème classe, soit 750 €

Dépassement de la vitesse inférieur à 20 km/h, si la vitesse maximale autorisée est inférieure à 50 km/h (art R.413-14 du Code de la route) : Amende de 4ème classe, soit 750 € (1 point).

Dépassement de la vitesse inférieur à 20 km/h, si la vitesse maximale autorisée est supérieure à 50 km/ (art R.413-14 du Code de la route) : Amende de 3ème classe, soit 450 € (1 point).

Dépassement de la vitesse entre 20 et 30 km/h (art R.413-14 du Code de la route) : Amende de 4ème classe, soit 750 € (2 points).

Dépassement de la vitesse entre 30 et 40 km/h (art R.413-14 du Code de la route) : Amende de 4ème classe, soit 750 € et/ou la suspension du permis de conduire pour 3 ans (3 points).

Dépassement de la vitesse entre 40 et 50 km/h (art R.413-14 du Code de la route)/ Amende de 4ème classe, soit 750 € et/ou la suspension du permis de conduire pour 3 ans ( 4 points).

Dépassement de la vitesse supérieur à 50 km/h (art R.413-14 du Code de la route) : Amende de 5ème classe, soit 1 500 € (3 750€ d'amende et 3 mois d'emprisonnement en cas de récidive) et/ou la suspension du permis de conduire pour 3 ans, l'interdiction de conduire certains véhicules, l'obligation de suivre (à ses frais) un stage de sensibilisation à la sécurité routière,  la confiscation du véhicule (6 points).

Mais… Le ministre était passager… Alors…

Et vendredi on a pu à nouveau constater à quel point Mme Morano, a décidemment une très haute opinion d’elle-même, lorsqu’elle a répondu en direct, à la radio, à une femme désemparée car après avoir suivi une formation… Elle n’avait pas davantage de boulot.

Mme le Ministre était en déplacement Officiel…Hors sujet… Elle a tout dit…

Il serait intéressant de savoir s’il y a un risque qu’elle reste ministre en cas de réélection du président sortant.

Dominique BAUD

 

05/01/2012

Bien sûr que je suis pour

Pour qu’il y ait moins de morts sur les routes

Pour qu’il y ait aussi moins de blessés (car on oublie souvent de parler de tous ceux qui sont gravement blessés lors d’un accident et dont la vie ne sera jamais la même après).

Mais très sincèrement, on fait quoi aujourd’hui, la chasse aux dangereux automobilistes ou la course pour trouver de l’argent.

C’est déjà le cas s’agissant des contraventions de stationnement. A trois, nos policiers sillonnent les rues pour répondre aux exigences qui leur sont demandées et verbaliser les dangereux automobilistes qui n’auraient pas pris de ticket à l’horodateur ou auraient dépassé le temps prévu.

Pour répondre à ces questions, il serait utile d’avoir de vraies statistiques :

D’abord un état des sommes récoltées au vu des infractions, ainsi que l’utilisation qui en est faite. Sont-ce des millions d’infractions pour 5km de dépassement de limite de vitesse ou de lourdes amendes et autres peines pour un nombre plus réduits d’individus et quel est la part des récidivistes.

Ensuite un bilan quant aux circonstances de ces accidents mortels. A nouveau, ces accidents sont-ils provoqués par des automobilistes ayant dépassé de 5Km la vitesse autorisée ou d’autres ayant commis des infractions beaucoup plus graves (très grande vitesse, mauvais état de santé (âge, vision, audition…),alcoolisme, passage à niveau forcé, sens interdit, drogue…)

Tous les jours, en ville, je suis témoins de graves contraventions au code de la route, jamais sanctionnées : des voitures, des camions, des vélos qui circulent en sens interdit, des camions garés au milieu des rues (alors même que des places de livraison sont disponibles), portes ouvertes, cachant un feu, à l’angle d’une rue…, des véhicules déboitant sans clignotant, brûlant les feux, refusant de s’arrêter aux passages piétons ou klaxonnant d’impatience l’automobiliste qui s’arrête….

Mais aussi, comme ce matin à 8h, en moins de 20mn, donc de nuit et sous la pluie, une jeune fille qui a traversé en courant sans s’arrêter, au mépris des voitures, toute la largeur du boulevard du Montparnasse, espérant attraper son bus, au mépris des voitures, une maman, rue des Morillons, qui a zigzagué entre les voitures hors du feu tricolore et du passage piétions(pourtant quelques mètres plus loin), avec deux jeunes enfants à chaque main, un homme avec une valise à roulettes qui a coupé la rue Duranton en oblique tandis qu’une vieille dame marchait le long de même rue, en dehors du trottoir pourtant à proximité….).

Alors oui, il faut protéger la vie, mais pas non plus ne cibler que les automobilistes et tous les automobilistes.

Déjà aujourd’hui, le prix des autoroutes augmente et pourtant sur plus de la moitié d’un parcours, il est interdit de rouler à 130. Sans parler des nombreux panneaux… 130 … 110…130…90…130… qui sillonnent le parcours en permanence et focalisent l’attention sur la crainte de dépasser plus que sur la route elle-même. Mais s’est-on déjà posé la question ?

Alors si en plus demain, on limitait les autoroutes à 110, plus personne ne les prendraient : autre risques : bouchons, pollution sans parler de pertes financières colossales.

Alors oui, sauvons des vies, évitons des blessés, mais par l’éducation, pas par une excessive ponction financière dont je doute de l’efficacité, notamment vis-à-vis des vrais coupables souvent récidivistes.

Dominique Baud

 

30/11/2011

Des horreurs à la chaîne

Chaque jour, nous livre un lot d’horreurs difficile à imaginer : des jeunes enfants enlevés, maltraités, tués, par des malades, des criminels, voire même leurs parents…., des jeunes filles violées, torturées, massacrées, brûlées vives….Et des attaques toujours plus sanglantes contre des commerçants, des entreprises, comme l’assassinat récent d’un bijoutier à Cannes, et les deux violentes fusillades à Marseille et à Vitrolles.

J’ai déjà exprimé mon indignation sur certains de ces évènements dramatiques, mais je n’hésite pas à recommencer aujourd’hui.

Pour m’indigner d’abord, de la libre circulation d’armes de guerre dont se servent sans réserve des malfaiteurs pour tuer.

C’est ainsi qu’aujourd’hui, se trouve encore entre la vie et la mort, un homme de 37 ans, marié, papa de deux enfants.

Quant au  truand tué,  issu de la communauté des «gens du voyage», à priori installé dans des campements près d’Alès, il aurait commis son premier délit à 15 ans,  et depuis aurait  été arrêté plus de 40 fois par la police.

Mais il avait aussi été relâché en 2010, pourtant condamné pour «vol avec violence et séquestration»!!!!

C’est indigne, irresponsable face aux victimes potentielles. Mais ces irresponsables ne sont jamais punis, car, semble t-il, ils ne font que respecter la loi.

A la veille des législatives, il serait donc temps de changer les députés, ne serait-ce que pour que la loi soit vraiment changée.

J’ai une pensée émue pour les familles de ces victimes, mais ne comptez pas sur moi, comme j’en ai entendu certains, pour m’attarder avec regret sur la mort du malfaiteur.

Dominique Baud

 











 

13/10/2011

La belle excuse

 

 

2 morts, 6 blessés graves, 39 blessés légers…

Et on entend le secrétaire d’état chargé des transports déclarer « que ce passage à niveau n'était pas classé comme "préoccupant"»… La belle excuse. Il n’y a pas mieux comme signe de compassion envers les victimes et leurs familles.

Et nous sommes une fois de plus confrontés à une discordance grave et lourde de conséquences des autorités lorsqu’on apprend, selon une source de Ouest France qu’au niveau de la préfecture, et en 2008, ce passage à niveau avait été qualifié de « plus dangereux de Bretagne ».

J’évoque ici, comme vous l’avez compris, la collision mortelle à un passage à niveau près de Rennes, entre un poids lourd et un train régional contenant 170 personnes. Mais oui, pas n’importe quel passage à niveau, celui où en 2007 il y avait déjà eu un accident identique et plus de quarante blessés.

Encore un poids lourd qui, sans doute du fait de sa taille, se croit plus fort que les autres, invincible et a fait abstraction du danger qu’il peut être pour autrui. On en rencontre régulièrement sur les autoroutes, routes et même en ville… Nous serions nombreux à pouvoir témoigner de leurs excès de vitesse, des blocages qu’ils provoquent aux carrefours…Et combien de fois sont-ils sanctionnés? Même mal garés, ils n’ont que très rarement des contraventions.

Et bien là, et selon un témoin, alors qu’il aurait pu freiner et s’arrêter au feu rouge, il a préféré passer car les barrières n’étaient pas baissées. Mais voilà, la remorque n’est pas passée et est revenue comme un boomerang sur le train : 2 morts, 6 blessés graves, 39 blessés légers…Et lui est toujours en vie !!!

Sans parler des retards dans les investissements prévus pour éviter ces accidents dramatiques qui reviennent à épisodes réguliers.

Que faudrait-il donc pour que les autorités prennent les mesures qui s’imposent… Que les personnes disparues ne soient pas pour eux des inconnus, mais des personnes proches. Quel gâchis.

Dominique Baud

 

08/10/2011

Double peine

 

Personne ne peut admettre l’agression qu’a subi le contrôleur de la SNCF jeudi dernier, pas davantage que les agressions que subissent régulièrement et dans l’anonymat, les pharmaciens, les médecins, les bijoutiers, ou toute autre personne dans sa vie quotidienne.

Pour autant, avez-vous vu toute une profession s’arrêter de travailler : aucune pharmacie pour délivrer des médicaments, aucun médecin pour assurer un accouchement, une opération…

Non, vous n’avez jamais vu cela, sauf à la SNCF jeudi dernier, et cela non plus n’est pas admissible.

Quant aux clients de la SNCF, ils ont été nombreux à subir la double peine : apprendre à la dernière minute que leur train ne circulerait plus avant le lendemain… et ensuite l’impossibilité pour eux, de se faire rembourser leur billet. Et oui, car finalement certains trains annoncés annulés sont finalement partis ….et vides et les clients mis devant le fait accompli et devant  l’impossibilité de se faire rembourser leur billet.

J’ai même entendu qu’un employé aurait pris un train pour rentrer chez lui et une fois arrivé chez aurait revendiqué le « droit de retrait » !!! Le comble.

Quant à l’agresseur, malade, récidiviste, quelles excuses va-t-on lui trouver encore pour le relâcher et lui permettre de recommencer ?

Dominique Baud

06/08/2011

Il habitait Bar Sur Aube

 

Roger Correia, 57 ans, est mort, roué de coups, pour avoir seulement demandé à une voiture de rouler moins vite et de respecter la limitation de vitesse de zone 30, dans sa rue.

Une famille décimée, un homme qui ne profitera jamais de sa retraite après avoir commencé à travailler à 17 ans et demi, laissant entre autres, une veuve, deux enfants, et une petite fille d’à peine un mois

Et bien le coupable est LIBRE.

Certes, il a été placé immédiatement en garde à vue, dimanche après-midi, juste après les faits, mais, même si cette dernière a été prolongée de 24h, elle s’est terminée hier. Il a tué et il est libre. Ils sont complices et ils sont libres.

Le Tribunal d’Instance de Troyes avait pris la décision de laisser Ibrahim Genc sous contrôle judiciaire, décision à laquelle le procureur de la République de Troyes avait fait appel.
Mais la cour d'appel de Reims a finalement confirmé, hier, à la mi-journée, la décision prise par le tribunal d'instance de Troyes.

L’avocat de la défense a déclaré que la victime était suivie pour des problèmes d'hypertension, et a expliqué, voire justifié que c’était « La conjugaison de ces deux faits qui a conduit à l’AVC, qui a causé la mort de M. Correia ». Et encore, je cite : « Ce coup, normalement, n'aurait jamais dû entraîner ces conséquences. Nous sommes donc très loin du passage à tabac et de l'acharnement de l'intéressé. »Et si demain c’était sa famille, la victime, son appréciation serait-elle la même ? 
 

La ville de Bar sur Aube est en deuil, les commerçants ont baissé les rideaux, elle s’est retrouvée tour à tour dans la rue pour une marche silencieuse puis recueillie lors de la cérémonie religieuse.

Violence gratuite, une fois de plus, alors oui, c’est la révolte de cette famille, de cette ville, de la France entière que je veux exprimer par ce post.

Et si certains d’entre vous ont encore envie de trouver des excuses à ces faits, qu’ils n’oublient pas qu’ils ne sont pas plus à l’abri que les autres de cette violence gratuite qui se généralise.

Pour lui et pour tous les autres, réagissez, manifestez votre désaccord avec cette justice qui protège plus les coupables que les victimes

J’adresse une pensée émue et sincère à son épouse, ses enfants, sa famille toute entière et à Clara, sa petite fille qu’on a privé des joies de connaître son grand-père.

Un bonheur simple dont ils viennent d’être privés, de quel droit ?

Dominique Baud

23/01/2011

Les chiffres officiels et l'actualité!

La diminution de la délinquance globale vient d’être annoncée simultanément avec l’annonce d’une augmentation persistante des violences aux personnes et notamment de 13% en 2010, des agressions contre les femmes.

Et l’actualité illustre malheureusement trop bien cette réalité. C’est l’inquiétude sur le sort de Laëtitia qui aujourd’hui fait la une de toute la presse, orale, écrite et télévisée. Et le procureur de Nantes vient de confirmer que le sang découvert dans la voiture volée de Tony Meilhon est bien celui de Laëtitia.
Mais qui est Tony Meilhon, aujourd’hui considéré comme le principal suspect. Celui qui a admis avoir eu un accident avec le scooter la jeune fille, mais n’a rien voulu dire de plus.
Mais aussi celui dont on sait qu’il a déjà été plusieurs fois condamné et est considéré comme "dangereux".

Et dire qu’on nous annonce qu’il risque la prison à perpétuité.
Que cela peut-il vouloir dire alors qu’il aurait déjà été condamné plus de 15 fois pour agressions et viols et était libre depuis février 2010 !


On pourrait se demander, QUI, faudrait-il que ce genre d’individu agresse, pour qu’il ne puisse JAMAIS recommencer?


Dominique Baud

20/10/2010

Qui va payer ?

Non, je ne parle pas de nos retraites, là-dessus, et à moins d’une autre vraie réforme en profondeur du système dans les 5 ans, je ne me fais pour ma part, pas beaucoup d’illusion…

Je parle des dégâts causés ces derniers jours, dans nos rues, chez les commerçants, dans les écoles….

Des dégâts matériels, l’incendie d’un collège près du Mans, les vitrines explosées sur le passage des manifestants, les cabines téléphoniques, abri bus, feux tricolores détruits, les voitures incendiées…

Des dégâts humains aussi… Dans notre arrondissement aujourd’hui, les riverains du quartier Alleray/Corbon, se souviendront de l’explosion du scooter qui a blessé aujourd’hui une jeune fille suite à des feux mis aux poubelles à proximité…

Qui va payer ?

Je propose Mme Royal pour la moitié. L’invitation qu’elle a lancé aux lycéens, en direct sur TF1 a été entendue pour partie. Ils sont descendus dans la rue, mais cela n’a pas été pacifique. Donc, je considère qu’elle a sa part de responsabilité et doit aujourd’hui assumer ses déclarations.

Je propose les casseurs pour le reste avec des travaux d’intérêt public jusqu’à une remise en état du matériel détruit et voire même une implication financière des parents des mineurs casseurs.

Dominique Baud

 

29/05/2010

« Ce n’était pas une balle perdue »

article_fusillade2.jpgLors de la fusillade à Villiers-sur-Marne, Aurélie Fouquet, policière municipale, 26 ans, jeune maman, a été tuée. Cinq autres personnes ont été blessées.

Mais qu’on à craindre vraiment les coupables, s’ils sont retrouvés ? Quel est le poids du droit des victimes devant cet acharnement de violence et cette volonté de tuer ?

Un homme a été interpellé, un voyou aurait été blessé, des projectiles ont été retrouvés sur place, des recherches auprès des opérateurs de téléphonie et recueil de témoignages ont été entrepris…Et après.

Malek Khid, 42 ans, connu de la police et déjà condamné pour vol à main armée, séquestration et violences entre 1988 et 1998, fiché au grand banditisme, a avoué faire partie du commando à l'origine de la fusillade, mais nie avoir ouvert le feu. Une victime, sans doute, pourtant en possession d'un sac contenant une kalachnikov, un chargeur et un gilet pare-balles !!!
A l'issue de quatre jours de garde à vue, il a été déféré ce lundi au parquet de Paris qui a ouvert une information judiciaire pour assassinat de personne dépositaire de l'autorité publique, tentatives d'assassinat, vols avec armes, destructions de véhicules et association de malfaiteurs en vue de commettre un crime. Il a été placé en détention provisoire. Et après…

Puis, c’est le ministre de l'Intérieur lui-même qui a annoncé qu'un deuxième homme a été «formellement identifié» par les enquêteurs. Selon les autorités, ce deuxième homme, âgé d'une trentaine d'années, est connu des services de police et de la justice. Comme par hasard ! «Les autres sont en cours d'identification. Je vous garantis que les membres de ce commando seront inéluctablement arrêtés», a-t-il ajouté dans une interview au Journal du Dimanche. Et après…

« Elle a donné sa vie pour la République», c’est une des phrases qui a été prononcée lors de l’hommage officiel qui lui a été rendu.

Non, elle servait son pays, certes, mais la vie, on l’a lui a prise gratuitement, avec violence, avec acharnement.

Je soutiens la colère de ce policier municipal dont l’écusson était barré d’un bandeau noir lorsqu’il a dit «Dans 10 ou 20 ans, celui qui a fait ça sortira, alors que le fils d’Aurélie a perdu sa mère». Intolérable…

Car, une chose est sûre, « ce n’était pas une balle perdue ».

Dominique Baud

22/04/2010

Qu’auraient-ils dit si un avion était tombé ?

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Ce nuage de cendres représentait, je n’en doute pas, un vrai risque pour les avions et donc leurs passagers.

J’ai trouvé choquant d’entendre des voix s’élever contre un soi-disant abus du principe de précaution. Il serait irresponsable de croire qu’alors que les pays Européens sont toujours plongés dans une crise économique et financière qui dure, ils décideraient sans raison majeure, et à l’unanimité, de fermer à tour de rôle leurs aéroports et donc d’assumer des pertes financières importantes sans raison.

Qsont-elles face à des vies humaines ? L’essentiel pour certains (tant qu’ils ne sont pas concernés par un crash) et peu de chose pour les autres, heureusement

qui constituent la majorité.

Certes, il y a certainement eu des erreurs et des absences de communication regrettables : consulats fermés, accueil minimal, silences pesant des compagnies…

Il y a aussi certainement eu des abus, billets de substitution proposés à des tarifs inabordables, surenchères de certaines propositions de retour…

Mais personne ne peut nous faire croire qu’avec le nombre de jours de congés dont nous disposons en France, un salarié risque sa place en ne se présentant à son travail le jour prévu, du fait d’un tel évènement.

Pas plus d’ailleurs que l’absence d’un élève pour les mêmes raisons, pourrait avoir des conséquences irrémédiables sur sa scolarité, surtout quand on sait combien d’enfants manquent la classe le vendredi précédant les vacances, parce que leurs parents veulent éviter les embouteillages ou payer moins cher un billet d’avion !!!

Dominique Baud

17/12/2009

Attention, DANGER.

JEU DU FOULARD.jpgLes 3 et 4 décembre derniers avait lieu à Paris un Colloque international sur le jeu du foulard et autres jeux dangereux organisé par l'APEAS, association de parents d’enfants accidentés par strangulation.

Le jeu du foulard sous ses différentes appellations, jeux d’évanouissement, jeu de la tomate, rêve indien, rêve bleu…. est une pratique d’évanouissement ou d’étranglement qui touche les enfants de 4 à 20 ans quel que soit le niveau social.

Présentés comme anodins et sans dangers, ces « jeux » peuvent avoir des conséquences très graves pouvant aller des séquelles irréversibles à la mort.

Tout le monde peut être concerné et c’est là où nous pouvons chacun intervenir grâce à la PRÉVENTION:

s’informer et informer est essentiel !!

- prévention auprès des adultes : beaucoup connaissent le terme « jeu du foulard » mais peu en connaissent les principes et surtout les risques.

- prévention auprès des enfants (de manière adaptée à chaque âge): une explication très précises des risques et conséquences dramatiques est dissuasive. 

Quelques signes éventuels peuvent alerter les parents :

- Traces suspectes sur le cou (parfois camouflé)

- Lien, corde, ceinture traînant sans raison auprès du jeune.

- Maux de tête parfois violents, douleurs auriculaires.

- Diminution de la concentration.

- Rougeurs suspectes au visage.

- Bruits sourds dans la chambre

- Questions posées sur les effets, les sensations, les dangers de la strangulation.

Vous trouverez plus d’informations sur le site de l’APEAS: www.jeudufoulard.com

Dominique BAUD

15/11/2009

Heureuse initiative

moto_circuit_carole.pngGrâce à un partenariat entre la Préfecture de Police de Paris et le Rectorat, 80 jeunes titulaires du permis moto, du permis auto se déplaçant en 125cm3, ou conducteurs de scooters pourront être formés par des moniteurs du centre de formation motocycliste spécialisé de la Préfecture de Police.

Cette journée de formation gratuite se déroulera le 18 novembre prochain, de 9h à 17h, sur le circuit Carole à Tremblay en France.

Elle permettra ainsi à ces jeunes conducteurs chanceux (les premiers inscrits…) de mieux connaître les règles et la pratique de la conduite sécurisée pour les deux roues.

Une meilleure connaissance des règles de sécurité pour eux-mêmes et pour les autres, notamment sur les spécificités du déplacement en deux-roues motorisés en zone urbaine, une plus grande consciente de leur responsabilité sur la route et…. Une utilisation judicieuse du circuit Carole…

Bravo pour cette heureuse initiative.

Dominique BAUD

29/01/2009

L'horreur!

chambre-d-enfant-2266441_1378.jpgOn croit ses enfants à l’abri, dans une crèche dans une école, et bien il semble que l’on se trompe.

Les personnels des crèches, les professeurs des écoles se croient en sécurité à leur poste de travail, et bien ils se trompent.

Mais quel est ce monde dans lequel on vit où la violence est partout et où elle frappe les plus jeunes, les plus innocents.

Mes mains se glacent en écrivant cet article, émue en pensant aux parents de ces deux bébés tués en Belgique en fin de semaine dernière.

Et on apprend, une fois de plus, qu’il s’agit d’un jeune déséquilibré et qu’un psychiatre, une fois de plus, a considéré qu’il n’avait pas plus besoin de soins ni bien entendu d’hospitalisation.

Il serait temps que tous les responsables soient sanctionnés, ce genre d’explication ou de justification ne pouvant éternellement servir d’excuse à ces meurtres odieux qui auraient pu être évités.

Et si c’était vos enfants. Y avez-vous pensé ?

Dominique BAUD

12/12/2008

La lettre de Cynthia

 

Je publie cette lettre pour répondre à la demande de ses auteurs, pour les soutenir dans leur action et espérer une véritable écoute, suivie d'actions concrètes, par nos pouvoirs publics.

"Philippe Schmitt vient d'être contacté par le chef du cabinet de Rachida Dati ; une délégation de l'Institut pour la Justice sera reçue au ministère, place Vendôme, mardi prochain."

ENFIN... Et merci à lui de son extraordinaire courage et de sa persévérance qui devrait servir afin de réduire le nombre des victimes.

 

Cher ami,

Merci de relayer auprès de tous vos contacts l'appel de Cynthia Sardou, la fille de Michel Sardou, à soutenir Philippe Schmitt et participer au Référendum sur la Justice. Un grand merci d’avance de votre aide et de votre participation.
Et SURTOUT, lisez bien la lettre de Cynthia ci-dessous.

 

Chère Madame, cher Monsieur,

Je suis la fille du chanteur Michel Sardou, mais je suis avant tout une femme comme les autres, sans protection particulière de la police ni gardes du corps.

La nuit de Noël 99, je rejoignais ma voiture devant chez moi, quand j’ai senti des bras qui m’agrippaient dans le noir. Quelques instants plus tard, des hommes m’emportaient en voiture, un capuchon sur la tête, un couteau sous la gorge.

Je ne vous écris pas pour vous raconter le viol collectif et les sévices atroces que j’ai subis cette nuit-là. J’avais 26 ans, et, quand ils m’ont abandonnée sur un terrain vague, ma vie était quasiment détruite.

Si je prends contact avec vous, c’est pour vous demander d’agir de toute urgence auprès des Pouvoirs Publics en remplissant le Référendum sur la Justice ci-joint, pour que d’autres jeunes filles et femmes ne subissent pas le même sort.

Car il faut que vous sachiez que le véritable chemin de croix pour la victime commence souvent après l’agression.

Dans mon cas, il y a d’abord eu l’angoisse abominable, quand le médecin m’a annoncé que j’avais probablement contracté le virus du SIDA.

Puis il y a eu l’incompréhension et la révolte, quand j’ai appris que deux de mes violeurs étaient des récidivistes, qui avaient été remis en liberté par la Justice peu de temps auparavant.

Mais j’ai connu le désespoir quand le procès s’est ouvert. Le choc a été presque aussi dévastateur que celui de l’agression.

Les rôles étaient inversés. Tout se passait comme si j’étais moi-même une criminelle : n’était-ce pas moi qui avais séduit mes agresseurs ? N’avais-je pas, par hasard, ressenti un plaisir secret à être violée ?

Pire encore, n’étais-je pas une « privilégiée », alors que mes violeurs venaient d’une cité défavorisée ?

Mon avocat m’a donné un seul conseil : « restez calme »… mais j’ai souvent eu l’impression que la justice en France avait moins d'estime pour les victimes que pour les bourreaux.

On m’a imposé des expertises psychiatriques, des examens psychologiques comme si c’était moi l’accusée. Les moindres détails de ma vie privée et de mon passé ont été disséqués, exposés publiquement, puis repris par la presse.

Au contraire, les « experts » ont reconnu toutes sortes d’excuses à mes violeurs : selon eux, ils avaient fait preuve d’une certaine « intelligence », ils étaient en « déficit affectif », c’étaient des « individus perturbés », ils « manquaient d’assurance »...

La question principale pour les magistrats semblait être de trouver un moyen de les « réinsérer » au plus vite, bien qu’ils n’aient manifesté aucun repentir, ni présenté la moindre excuse sincère.

Mais le pire, c’est que, bien que les jurés d’assise les aient tous condamnés à des peines de 10 ans de prison ou plus...

… la Justice a relâché le premier après deux ans seulement, en 2002 !!!.

Quand mon avocat m’a appris qu’il était en liberté, je n’ai plus osé sortir de chez moi. J’ai commencé à vivre dans la peur qu’il ne me retrouve, et qu’il se venge.

Rapidement, le deuxième est sorti, sans même qu’on prenne la peine de m’en informer.

Aujourd’hui, j’attends avec angoisse la libération, du dernier. Lui non plus, RIEN ne pourra l’empêcher de venir me retrouver.

C’est l’effrayant résultat de l’évolution de notre système pénal ces trente dernières années. De Fourniret à Pierre Bodein, en passant par Francis Evrard ou Francis Heaulme, on ne compte plus les affaires où des psychopathes relâchés ont immédiatement fait de nouvelles victimes.

Nous ne pouvons pas laisser notre système judiciaire continuer à mettre aussi gravement en danger la vie des jeunes femmes de notre pays.

C’est pourquoi je vous demande de remplir le Référendum sur la Justice (
cliquez ici).

C’est le meilleur moyen de déclencher enfin une réforme de fond de notre système judiciaire. Les résultats seront transmis au Président de la République, au gouvernement, aux parlementaires, et aux médias.

J’ai écrit deux livres pour raconter mon effroi, quand je me suis aperçue que la « Justice » remettait dans nos rues des individus aussi dangereux.

Avant que ce drame ne m’arrive, je n’aurais pas pu le soupçonner.

J’ai fait tout ce que j’ai pu pour que cela change : pendant sa campagne électorale, Nicolas Sarkozy m’a demandé de faire partie de la Délégation aux victimes.

Puis, sollicitée ensuite par Rachida Dati, j’ai accepté des responsabilités au ministère de la Justice. J’ai cru que c’était comme ça que j’allais pouvoir faire une différence.

Mais je me suis vite aperçue qu’aucun changement réel n’aurait lieu tant que des centaines de milliers de Français ne protesteraient pas, tous ensemble, auprès des pouvoirs publics. Et c’est pourquoi je fais appel à vous aujourd’hui pour participer au Référendum sur la Justice, organisé par l’Institut pour la Justice.

Le but de ce Référendum est de réunir des millions de signatures en faveur d’un changement radical de la politique pénale dans notre pays.(
Cliquez ici)

Cet appel a d’abord été lancé par Philippe Schmitt, le père d’Anne- Lorraine, une jeune fille qui s’est fait massacrer dans le RER en novembre dernier, également par un homme condamné peu de temps auparavant pour viol, puis vite relâché.

Devant l’énorme écho qu’il a reçu – plus de 50 000 participants à la première vague de Référendums sur la Justice, en quelques semaines – d’autres victimes de criminels ont décidé de le rejoindre – dont moi-même.

Nous avons compris que nous pourrions démultiplier le nombre de participants et secouer la France entière, en nous unissant.

Mais nous avons besoin de votre voix et de votre soutien, pour acquérir la légitimité face aux pouvoirs publics, qui ne peut venir qu’avec le nombre.

C’est pourquoi nous vous demandons de remplir votre Référendum. De son côté, l'Institut pour la Justice s'organise pour :

- mener des actions d’information et de sensibilisation de l’opinion publique à grande échelle,
- préparer la publication d’un Livre Blanc de la réforme des procédures pénales,
- organiser des interventions dans les médias et auprès des parlementaires et des cabinets ministériels,
- et surtout décupler la diffusion du Référendum sur la Justice, dont l’objectif est de réunir 2 millions de participants pour obliger les pouvoirs publics à agir.

Nicolas Sarkozy nous a déjà reçus, mais nous voulons pouvoir revenir vers lui avec des millions de signatures de soutien.

Philippe Schmitt vient d'être contacté par le chef du cabinet de Rachida Dati ; une délégation de l'Institut pour la Justice sera reçue au ministère, place Vendôme, mardi prochain.

Merci de nous permettre d'arriver avec le maximum de signatures.

En vous remerciant d’avance de votre participation, je vous prie de croire, chère Madame, cher Monsieur, en mon total dévouement à ce combat pour protéger toutes les personnes innocentes et sans défense.

Bien à vous,

Cynthia Sardou