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09/12/2008

Anne-Lorraine

Chère Madame, cher Monsieur,

Le matin du 25 novembre dernier, j’attendais ma fille Anne-Lorraine sur le pont qui surplombe les voies à la gare de la Borne Blanche, dans l'Oise. J’étais impatient de la retrouver parce que je ne l’avais pas vue depuis trois semaines. Mais quand le train de 10 h 30 est arrivé, Anne-Lorraine n’est pas descendue.

Ce souvenir me hantera jusqu’à ma mort. Car j’ai appris plus tard que ma fille était bien dans le premier wagon, mourante, incapable de crier au secours. Elle avait reçu trente-quatre coups de couteau d’un homme qui sortait de prison, pour avoir commis un viol quasiment au même endroit en 1995.

En tant que parent ou grand-parent, vous pouvez imaginer le nombre de nuits où ma femme Elisabeth et moi avons revécu, en cauchemar, la scène qui a eu lieu dans ce train, ce jour-là. Anne-Lorraine était l’aînée de nos cinq enfants. C’était une vraie battante. Elle voulait devenir journaliste et s’était donné tous les moyens pour réaliser son rêve. Elle ne se plaignait jamais, elle était toujours riante, toujours de bonne humeur. Sa perte est irréparable.

Mais le jour de son enterrement, Elisabeth et moi nous sommes engagés à ce que son sacrifice ne soit pas vain.

Une année s'est écoulée. Nous avons étudié la question en profondeur et nous sommes aujourd’hui certains que les pouvoirs publics pourraient prendre des mesures pour empêcher que des centaines d’autres femmes et enfants subissent le même martyre.

Mais encore faut-il qu'une forte demande se manifeste de la part des citoyens comme vous.

C’est pourquoi je vous écris cette lettre. Elisabeth et moi vous demandons de participer au Référendum sur la justice.

Il faut que vous sachiez que, pour les parents des victimes de criminels, l’horreur ne s’arrête pas le jour de l’enterrement. Le véritable calvaire commence quand vous réalisez que justice ne pourra que très difficilement être rendue.
Quels que soient les souffrances, les tortures, les actes de barbarie que votre enfant a subis, notre système judiciaire ne permet quasiment plus de donner une juste peine au coupable.

Comprenez-moi bien : je n’éprouve aucune haine à l’égard du meurtrier de ma fille. Je l’ai dit à l’époque et je le répète aujourd’hui. Je ne suis animé par aucun esprit de vengeance.

Mais les faits sont là : Cet homme avait déjà été condamné pour viol avec arme, dans les mêmes circonstances, ce qui lui avait valu d'être condamné à cinq ans de prison en 1996. Mais il avait été relâché après deux ans seulement. Il était revenu vivre à deux pas de sa première victime, sans que celle-ci soit jamais avertie. On lui a laissé toute liberté de décider, un matin, de recommencer.

Aujourd'hui, il a été de nouveau arrêté mais, d'après les lois actuelles, il sera libéré dans à peine quelques années !

A ce moment-là, il reviendra vivre près de chez nous. RIEN n'obligera les magistrats à nous prévenir, ce jour-là. Et il croisera peut-être une autre de mes filles dans le RER. C’est l’effrayant résultat de l’évolution de notre système pénal ces trente dernières années.

Pierre Bodein, condamné à 30 ans de réclusion criminelle en 1994, s’est ainsi retrouvé en liberté dès 2004, ce qui lui a permis de torturer et d’assassiner Jeanne-Marie Kegelin, 10 ans, Julie Scharsch, 14 ans, et Hedwige Vallée, avant d’être rattrapé.

Guy Georges n’a été condamné qu’à une année de prison, après une agression sanglante au couteau sur une jeune femme, alors qu’il avait déjà quatre tentatives de meurtre derrière lui. A sa sortie, il a donc pu recommencer, violer et assassiner sept jeunes filles.

Michel Fourniret a été condamné à cinq ans de prison pour une dizaine de viols sur mineurs. Sorti après 3 ans seulement, il a pu commettre huit viols et assassinats supplémentaires.

Francis Heaulme a également eu maille à partir des dizaines de fois avec la Police et la Justice, avant que son cas ne soit considéré comme assez grave pour mériter 30 ans de prison. Mais entre temps, il avait commis 9 meurtres.

Francis Evrard, condamné trois fois pour pédophilie, a été relâché en juillet 2007, ce qui lui a permis presque immédiatement d’enlever Enis, un petit garçon de 5 ans. Il a ensuite évoqué“ une quarantaine d’enfants ”. Mais le magistrat qui l'avait libéré avait lui aussi agi en toute légalité.

Prison avec sursis, remises de peine, libération conditionnelle, semi-liberté, amnisties, liberté surveillée, et, depuis peu, bracelet électronique et même « prison hors les murs » ( !!! ), tout est fait pour diminuer les peines d’emprisonnement.

Malgré la récente loi sur la “ rétention de sûreté ”, le nombre de remises de peine et de libérations anticipées a augmenté de 34 % entre 2007 et 2008.

Pourtant, n’y a-t-il pas au moins une certaine catégorie de criminels que l’on pourrait définitivement écarter de la société ?

Qui a intérêt à ce qu’on relâche les violeurs et les assassins, quand on sait que le nombre de viols et de meurtres avec actes de barbarie a déjà augmenté de 200 % depuis 1981 ?

Mais regardons les choses en face : les citoyens concernés comme vous et moi, ont-ils fait tout ce qui était en leur pouvoir pour empêcher les pouvoirs publics de relâcher des criminels dangereux ?

Quand leur avons-nous exprimé concrètement notre révolte pour la dernière fois ?

Ce qui m’amène à vous poser la question : êtes-vous prêt à faire un geste aujourd’hui pour faire évoluer notre société vers une meilleure protection des citoyens innocents ? Il est impossible à un homme et à une femme seuls comme mon épouse et moi, de changer le système judiciaire. Mais si vous nous aidez, nous le pouvons.

C’est pourquoi Elisabeth et moi comptons sur vous pour participer au “ Référendum sur la Justice ” organisé par l’Institut pour la Justice.

C’est le meilleur, peut-être le seul moyen de mettre fin à la manière irresponsable dont on traite aujourd’hui les criminels dans notre pays.

Vous trouverez sur ce Référendum neuf questions sur des réformes qui pourraient passer immédiatement et épargner de nombreuses vies innocentes.

Ces réponses seront adressées aux médias, aux parlementaires, et à Nicolas Sarkozy. Il nous a déjà reçus, mais nous voulons pouvoir revenir avec 500 000, 1 000 000 ou même, si c’est possible, 5 000 000 de Référendums.

Avec votre participation à ce Référendum, nous déclencherons un soulèvement qui obligera les pouvoirs publics à réagir.

D’avance, je vous remercie de tout ce que vous pourrez faire pour soutenir notre mouvement. Faites-le pour ma fille Anne-Lorraine, pour toutes les jeunes filles qui se sont fait assassiner comme elle et, plus important encore, pour toutes les futures victimes que nous protégerons grâce à notre action.

Avec tout mon dévouement,

03/08/2008

Une école de vélo pour les enfants

image vélo 2.jpgJ’ai appris la création, par l’Equipe Cycliste Internationale de Paris avec le soutien de la Mairie du 2ème arrondissement de Paris, d’une école de vélo pour les enfants, et je voudrais ici saluer cette initiative.

Deux tranches d’âge, 5/8 ans et 9/12 ans, pour apprendre les règles de la conduite du deux-roues, gage d’une meilleure utilisation, notamment d’un vélo en ville, à l’âge adulte.

En effet, les accidents déplorés avec vélib sont souvent dû à l’inexpérience et à l’imprudence des utilisateurs. Et je suis sûre de l’efficacité d’un apprentissage précoce, dès le plus jeune âge et notamment à l’école.

Ce n’est pas grâce à une pratique personnelle, mais bien avec le souci que j’ai de la protection des enfants, que pendant des années, j’ai contribué voire même initié des manifestations d’apprentissage de la rue, du vélo et des rollers, dans les écoles et  à l’occasion notamment des forums de la famille. A chaque fois, le nombre des participants justifiait, si besoin était, l’intérêt et l’utilité de ces initiatives.

De même pour mémoire, je joins une de mes interventions au Conseil de Paris datant de novembre 2007 dans laquelle je faisais part de ma proposition d’intégrer cet apprentissage dans les programmes scolaires.

Je souhaite un vif succès à cette initiative afin qu’elle soit multipliée et profite demain à tous les petits parisiens.

 

Dominique BAUD

 

Conseil de Paris des 12 et 13 novembre 2007

 

Direction de la Voirie et des déplacements

DVD 2007-0055 : Attribution d’une subvention 2007. Autorisation à Monsieur le Maire de Paris de signer une convention annuelle avec l’association départementale de Paris de la Ligue Contre La Violence Routière, dont le siège social est situé 5 rue du Général Grossetti à Paris 16ème.

 

…Je soutiens les propositions exprimées dans ce projet de délibération, dont le but est de lutter contre toutes les manifestations de la violence routière et de prévenir les accidents de la circulation, je voterai donc ce projet de délibération ; pour autant je voudrais dire combien tout cela me semble insuffisant.

L’action de cette association est admirable comme celle de bien d’autres dans ce domaine.

Mais lutter contre la violence routière nécessite de vraies modifications dans le comportement des automobilistes et une vraie nécessité de prise de conscience que certains font courir aux autres et à eux mêmes.

 

Il faut donc les y aider et je ferai ici faire quelques propositions, qui a défaut d’être du ressort de cette association ou de la Mairie de Paris, pourraient être portées par ces dernières auprès des autorités compétentes, à savoir :

- Intégrer dans les programmes scolaires, un apprentissage de la rue, du vélo et des rollers.

- Instaurer régulièrement pour les automobilistes des tests de connaissance et d’aptitude.

- Rendre obligatoire le port du casque pour les cyclistes et recommander fortement le port d’un gilet ou d’un bandeau fluorescent.

- Reconnaître le cannabis comme un réel danger et sanctionner ceux qui conduisent sous l’emprise de cette drogue, au même titre que l’abus d’alcool et l’excès de vitesse.

 

Réponse de M. Denis BAUPIN, adjoint au Maire de Paris chargé de la voirie et des déplacements :

Il est assez d’accord avec mes propositions, et notamment pour que la consommation de cannabis soit sanctionnée comme l’alcool, sauf que pour lui, l’un est une drogue interdite et l’autre non.

Il ne trouve aucune pertinence à ma demande sur le port du casque pour un cycliste

Considérant que cela ne se justifie pas plus que pour un piéton ou un automobiliste.

Et même si ce n’est pas du ressort de la ville, il est d’accord avec le fait qu’on puisse intégrer le respect de la rue aux plus jeunes.

 

 

06/06/2008

Dépenses de l’Etat, les bons choix….

panneau2.pngVous savez combien les salons de coiffure sont des endroits « où l’on cause ».
Cette semaine, j’ai échangé avec une cliente quelques mots sur l’imprimerie nationale et le devenir du site.
Elle n’avait pas connaissance de ce que nous sommes nombreux à qualifier de vrai scandale financier et moral.

Pour mémoire, fin 2005, l’Etat vend à un fonds de pension américain, Carlyle, le bâtiment de l’Imprimerie nationale pour 103 millions d’euros.
18 mois plus tard, l’Etat (Ministère des Affaires Etrangères) rachète, pour 325 millions d’euros.
Et pendant ce temps, les Français souffrent et en ce début de semaine, 7 enfants sont décédés à l’occasion d’un accident sur un passage à niveau, passages à niveau dont régulièrement on dénonce la vétusté ou la dangerosité.

Vous vous demandez le lien avec cet horrible accident ?

Et bien, ces jeunes seraient peut-être encore en vie si les investissements nécessaires avaient été réalisés par l’état pour supprimer la plupart des passages à niveaux de notre pays, tous plus ou moins considérés comme dangereux.

On évoque le prix de 6 millions d’euros pour rénover un passage à niveau dangereux. Et bien, avec l’argent du « gâchis » financier lié à la vente et au rachat de l’imprimerie nationale, le réaménagement de plus de 35 d’entre eux sur les 354 jugés « préoccupants » par réseau ferré de France, aurait déjà été financé.

Que d’argent « jeté par la fenêtre » au détriment de la sécurité.

Je suis sûre que si tout le monde s’y met, sans priver personne et simplement en réfléchissant un peu plus et un peu mieux à une meilleure utilisation des finances publiques, en un rien de temps, on pourrait trouver d’autres millions…

Et j’ai surtout ce soir une pensée profondément émue et triste pour toutes ces familles endeuillées et ces jeunes disparus bien trop tôt.

Dominique BAUD

04/03/2008

Economie et Sécurité

Le 15ème, pôle économique

Le commerce de proximité est un facteur essentiel de lien social. Pour autant les difficultés sont réelles et les charges administratives trop contraignantes.
Il faut créer un guichet unique sous la responsabilité d’un animateur municipal chargé de fédérer les associations de commerçants et d’organiser des actions locales.
Les entreprises sont sources d’emploi, tant pour les jeunes que pour les seniors. La Mairie doit être partenaire et organiser un forum annuel des entreprises pour fédérer l’offre et la demande en relation avec les organismes de recrutement privés et publics, les conseillers d’orientation et les associations liées à l’aide à l’emploi ou à la création d’entreprise.

La création d’un pôle des métiers

Du fait de l’implantation des grandes chaînes de télévision dans le 15ème et à proximité, de nombreuses entreprises de l’audiovisuel se sont installées dans notre arrondissement.
Nous proposons la création d’un pôle des métiers de l’audiovisuel pour favoriser l’implantation de nouvelles entreprises et de centres de formation pour l’apprentissage des nouvelles technologies (informatique, internet, multimédia).


Sécurité

La sécurité dans notre arrondissement a besoin d’être améliorée, notamment dans certains quartiers plus sensibles qui nécessitent une surveillance accrue et un besoin d’intervention rapide. La taille de notre arrondissement rend nécessaire la création de plusieurs antennes de police de proximité.
Le sentiment d’insécurité touche plus particulièrement les personnes les plus vulnérables et donc souvent plus âgées. Notre devoir est de les rassurer en créant un système d’appel d’urgence.

La sécurité dans la rue relève aussi de l’instruction et de l’éducation. C’est pourquoi, les initiations au respect de la rue, à l’apprentissage du vélo et des rollers proposées par les inspecteurs de la Préfecture de police doivent être généralisées auprès des écoles maternelles et élémentaires.
La sécurité des enfants doit être une priorité : une surveillance aux abords de toutes les écoles de l’arrondissement doit être assurée, les ralentisseurs généralisés et l’entretien du marquage au sol assuré.
Les rassemblements sur les places en présence de chiens dangereux se multiplient. Il convient de veiller avant tout à la sécurité et à la tranquillité des riverains en les interdisant.
Les nuisances sonores et olfactives doivent être prises en compte. La Mairie d’arrondissement s’engage à assurer à ses concitoyens un strict respect des règlementations (qualité des revêtements de voirie, protection de l’environnement, gestion de l’héliport…).

30/12/2007

Travaux de Porte de Vanves

Intervention au Conseil de Paris des 17 et 18 décembre 2007

Direction de la Voirie et des Déplacements
DVD-2007-215 : Approbation du principe et des modalités de lancement d’une consultation par voie d’appel d’offres ouvert pour l’attribution d’un marché de services pour la maintenance des équipements et des installations de sécurité de la couverture du secteur de la Porte de Vanves à Paris 14ème-15ème.


Monsieur le Maire, Chers collègues,

C’est bientôt Noël et je voudrai profiter de ce projet de délibération pour demander une faveur au Maire de Paris au profit des résidents de l’avenue de la Porte de Brancion.

En effet, ces derniers ont subi et subissent peut-être encore de lourds désagréments du fait des travaux de couverture du périphérique, Porte de Vanves, avec toutes sortes de nuisances sonores et olfactives très importantes, de nuit comme de jour.

J’ai soutenu, d’ailleurs, en son temps et vous le savez, une pétition des habitants, afin que les entreprises décalent les horaires de leurs interventions qui se situaient souvent entre 21h30 et 4 heures du matin. Je n’ai pas besoin de vous rappeler les difficultés des riverains et conséquences pour leur sommeil et leur santé.

C’est pourquoi, je vous renouvèle pour 2008, une demande d’exonération totale voire partielle de la taxe d’habitation des riverains confrontés pendant des mois à de telles nuisances.
Un geste de votre part, dans ce quartier parfois oublié serait, je le sais très apprécié, avec bien peu de conséquences financières, j’en suis sûre, pour la ville.


Réponse de M. BAUPIN, adjoint au Maire de Paris, chargé de la Voirie et des déplacements

Il m’accuse de ne pas faire cette intervention car c’est Noël, mais plutôt pour des raisons électorales.
Il refuse bien sûr cette demande…

Même avec cette mise en cause personnelle sur mes intentions, selon M. BAUPIN, la présidente de séance ne me permet d’intervenir à nouveau pour lui répondre.

Je tiens donc à préciser par écrit que si le Maire de Paris et M. BAUPIN m’avaient répondu à cette demande pour 2007, dans un courrier que je leur ai adressé il y a plusieurs mois
, je ne serais pas intervenue sur ce sujet en séance aujourd’hui.

 

28/12/2007

Logements et Insalubrité

Intervention au Conseil de Paris du 17 et 18 décembre 2007

Direction du Logement et de l’Habitat
2007-DLH 400 : SIEMP : Convention publique d’aménagement d’éradication de l’insalubrité du 30 mai 2002. Approbation des éléments financiers au 31 décembre 2006.


Monsieur le Maire, Chers collègues,

La ville de Paris a pour objectif d’éradiquer l’insalubrité dans l’habitat.
Il est clair qu’il y a urgence, et que certains secteurs sont particulièrement touchés et qu’il est donc particulièrement urgent d’agir.
En effet, les choses s’aggravent à Paris, et le froid de l’hiver accentue ce grave problème. Nous vivons régulièrement des exemples au travers de nos permanences.

Si je veux bien reconnaître ici, une vraie volonté de la ville d’améliorer la situation, pour autant, il serait tout aussi important que les interventions de la ville soient aussi percutantes même si moins publicitaires, lorsqu’un particulier demande, un simple respect des règlements sanitaires par ses voisins et une aide de la ville pour exiger des récalcitrants, le respect des règlements.
Il semblerait en effet que vos services ne soient pas toujours vigilants pour statuer d’une situation évidente d’insalubrité, résultats de laboratoire à l’appui, et pour exiger de certains propriétaires privés, les travaux nécessaires pour faire stopper les nuisances occasionnées par des installations illégales au regard du règlement sanitaire départemental de Paris, et ce tout simplement pour être en conformité avec les règlements.

Pouvez-vous donc prendre l’engagement que, compte-tenu de votre souci de réduire de façon importante l’insalubrité dans certains logements parisiens, vous vous appliquerez à répondre à tous les parisiens, tant ceux qui vous ont déjà interpellés ou ceux qui le feraient dans l’avenir, et prendrez toutes les mesures nécessaires pour les aider, dans le respect de la réglementation sanitaire et au delà des dossiers de la SIEMP.

Réponse de M.MANO, adjoint au Maire de Paris, chargé du logement et de l’habitat
Bien évidemment si un parisien fait une telle démarche auprès des services compétents, la ville fait le nécessaire.
Il peut bien sûr y avoir des difficultés avec certains propriétaires.
Il n’y a pas d’engagement nouveau à prendre par la ville,car le nécessaire est déjà fait.

28/11/2007

Pour une Police Municipale à Paris

65d380a901809ce78e659f148852ff06.jpgLes émeutes de 2005, l’accident de Villiers-Le-Bel, les affrontements réguliers entre groupes de jeunes et forces de l’ordre, me confortent dans l’idée que Paris a besoin d’une vraie Police Municipale, sous l’autorité conjointe du Maire de Paris et du Préfet de Police, avec délégation auprès des Maires et Commissaires d’arrondissement.

Des policiers de proximité formés et accompagnés psychologiquement, encadrés et soutenus afin que l’ordre règne et qu’on arrête l’amalgame entre cette minorité de jeunes qui nuisent pour nuire et tous les autres qui veulent travailler et être heureux. Et ce sans distinction d’origine sociale, de race, de religion et de formation scolaire, universitaire et professionnelle.

A Villiers-Le-Bel c’était un accident, mais on eu de cesse de chercher la responsabilité des policiers dans cette affaire.
Les affrontements qui ont suivi contribuent à favoriser ces espaces de non-droit où ceux qui souhaitent s’en sortir n’y arrivent pas, déstabilisés et par la violence et la haine des autres. Leurs difficultés à s’intégrer dans le monde professionnel en sont les conséquences immédiates.

J’ai peur pour Paris. Dans certains quartiers c’est déjà difficile et peu d’arrondissements sont épargnés.
Alors ne disons plus comme les titres de journaux : « C’était un dimanche, c’était des petits, ils s‘amusaient » car le problème n’est pas là.
Ces 2 jeunes adolescents n’auraient pas du mourir, mais pour ce faire il aurait fallu simplement mais impérativement qu’ils respectent le code de la route.

Le problème des banlieues est à prendre à bras le corps, pour autant il faut être suffisamment fort pour refuser l’amalgame.

Dominique BAUD
Conseiller de Paris

 

24/11/2007

Sécurité dans la rue

228973f73ec0431af258c2a648d31e36.jpgVous ne pouvez ignorer combien la sécurité routière est pour moi essentielle. C’est dans cet esprit, appelant toujours à une meilleur cohabitation des piétons des cyclistes et des automobilistes que je suis intervenue à nouveau au Conseil de Paris le 12 et 13 novembre dernier.

Novembre 2007 - Sécurité dans la rue.pdf

Pour autant je ne peux que déplorer le peu d’indulgence des services de police envers les parisiens victimes des grèves, qui ont pris pendant ces 15 derniers jours contraventions sur contraventions et même vu leur véhicule mis en fourrière.

Un peu de clémence aurait été la bienvenue. Il n’est peut-être pas trop tard.

Dominique BAUD
Conseiller de Paris

 

28/03/2007

Qui provoque qui ? ou la sécurité en question

C'est en voulant séparer 2 jeunes qui se battaient sur le parvis de la Mairie du XVème, qu'un élu de l'arrondissement s'est fait agresser en fin de journée.

S'interposant entre l'agresseur et le jeune maintenu à plat ventre sur le sol, pleurant qu'on l'étranglait, l'élu s'est d'abord fait traiter de “bâtard” avant de prendre son premier coup de poing. Tentant d'écarter son agresseur d'environ 14 ans, devant témoins, il en a reçu d'autres provenant d'individus se trouvant derrière lui,tout en se faisant traiter de “fils de p...”. Et ce, jusqu'à ce qu'un individu plus âgé d'environ 1,90 m pour 110 kg, conclut devant l'arrivée des forces de police “qu'un jour il tomberait sur un os”.

Les témoins ont été surpis de cette provocation manifeste à l'égard de la police appelée sur les lieux. Les voisins ont manifesté leur désaprobation devant cet évènement qui semble-t-il n'est pas unique.

Ces faits ne font que conforter l'analyse que j'ai faîte récemment au travers d'un article paru sur mon blog, insistant sur la dégradation de la sécurité dans notre arrondissement.

Dominique BAUD
Conseiller de Paris

22/03/2007

Réponse à Mme HIDALGO :

Les évènement récents qui se sont passés angle Modigliani / St Charles à l'occasion du goûter de quartier organisé par Mme HIDALGO ce samedi 17 mars dernier, dans le cadre de sa campagne Législative, me conduisent une fois de plus à regrettrer la démagogie et l'électoralisme  mis en oeuvre par la candidate. Des problèmes de sécurité graves sont vécus par les habitants du quartier qui régulièrement démunis devant les agressions verbales et physiques appellent de plus en plus souvent les forces de police. Il est facile de considérer dans ce  contexte que la présence des forces de police ce samedi là n'était qu'une attaque de policiers "pro-sarkozistes" contre des jeunes "pro-socialistes". Je vous renvois donc d'une part à mon article d'hier sur l'insécurité dans l'arrondissement et à la réponse ci-après, que j'ai faite par ailleurs sur le blog des jeunes socialistes du 15ème arrondissement.

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21/03/2007

Non assistance à personnes en danger!

medium_00170afb.jpegQuand va t-on accepter de voir les choses en face, y compris en période électorale ?
Quand comprendra t-on que mettre la tête dans le sable pour ne rien voir et ne rien entendre est tout aussi insultant pour les victimes que contre-productif ?
Oui, il y a de la violence et de l’insécurité dans le 15ème arrondissement. Bien sûr, elle est peut-être moindre qu’ailleurs, mais pour autant, elle ne peut-être contestée.

Ce lundi, nous apprenons par la presse, l’agression particulièrement violente dont ont été victimes deux professeurs qui sortaient vendredi dernier vers 20h, d’un lycée du 15ème arrondissement, rue de Vaugirard.
Mercredi dernier, au cours d’une réunion organisée sur «la sécurité dans le quartier André Citroën», à la Mairie du 15ème, nous apprenions qu’une heure avant, un jeune lycéen avait été agressé par des individus munis de barres de fer, et qu’hospitalisé à l’HEGP, il devait son salut au courage de deux vieilles dames qui s’étaient interposées. Permettez-moi mesdames de saluer votre civisme et votre courage.
Les lycées et collégiens de Saint Elisabeth se sont fait rackettés et menacés à l’arme blanche, les deux semaines qui ont précédé les dernières vacances scolaires.
Des évènements identiques se sont produits à proximité du lycée Buffon.
Nous connaissons à nouveau devant le Gymnase des Cévennes et la MJC , les mêmes agressions verbales et physiques que nous avons connu il y a une dizaine d’années, les rodéos de voiture continuent de jour et de nuit, les voitures, deux roues et poubelles sont brûlées, les trafics de drogue ne sont plus un secret pour personne…
La rue Modigliani est un couloir de délinquance où, de nuit, plus personne n’ose s’aventurer.
Ma fille aînée, ceinture noire de judo, s’est fait agressée à 20h un soir, en rentrant du sport. Merci mille fois à l’automobiliste qui s’est arrêté et a fait fuir l’agresseur.
Des chiens très agressifs, que l’on fait boire et qui ne sont jamais tenus en laisse (mais protégés par la fondation Brigitte Bardot) inquiètent de plus en plus la population tant du quartier Balard que celui de la Convention. Comment les accidents qui ont déjà eu lieu n’ont-ils pas permis de prendre des mesures efficaces?
Témoigner, porter plainte devient aujourd’hui une source d’angoisse supplémentaire. Aucun des quartiers du 15ème n’est aujourd’hui épargné.
Le quartier du square Georges Brassens, l’avenue Bartholomé et de la Porte Brancion sont tour à tour touchés par une délinquance grandissante, les femmes seules et les personnes âgées de ce quartier hésitent de plus en plus avant de sortir.

La colère gronde, il y a les chiffres… et les témoignages du quotidien, ne nous y trompons pas.
J’ai écrit au Commissaire du 15ème arrondissement et à M. le Préfet de Police de Paris. En début de semaine prochaine, c’est devant le Conseil de Paris que je m’exprimerai.
Et ne vous en déplaise Mme HIDALGO, votre article sur le blog des jeunes socialistes du 15ème arrondissement sera aussi lourd de conséquences qu’il est lourd de mépris envers la population du quartier qui vit au quotidien cette insécurité latente et grandissante.

Dominique BAUD
Conseiller de Paris

 

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14/01/2007

« Alertes enlèvements… » Bravo!

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Cette semaine , nous avons pu apprécier l’efficacité sans conteste de ce nouveau dispositif.

Dans ce monde où la violence, le désarroi, le déséquilibre mental et les difficultés quotidiennes entraînent certains à des actes terroristes, et bien sûr toujours envers les plus faibles et donc très souvent envers les enfants, je tiens à saluer cette initiative, sans laquelle sans doute, le pire aurait pu arriver à l’un des enfants disparu cette semaine.

L’enlèvement d’un enfant, son viol, son assassinat sont les délits et crimes les plus odieux qui soient.

Il est heureux que l’efficacité de cette nouvelle mesure, sa rapidité de mise en place et d’exécution et la solidarité nationale aient ainsi permis de sauver trois jeunes enfants du pire.

Dominique BAUD
Conseiller de Paris

04/12/2006

Délit de faciès…

C’est ainsi que j’appellerai la violence des propos dont j’ai été victime, devant témoin et devant mes deux plus jeunes enfants, ce samedi 2 décembre, boulevard de Grenelle, dans le 15ème arrondissement.

Je reprenais ma voiture et m’apprêtais à quitter mon emplacement lorsqu’une voiture a voulu se garer devant moi. Je lui ai fait signe que je partais, afin qu’elle stoppe son créneau, me laisse sortir avant de se garer.

Rien ni a fait, coûte que coûte cette personne tenait à se garer sans tarder. Et pour se faire, elle cogna mon véhicule, et fit manifestement de même avec le véhicule placé devant elle, au vu du mécontentement du propriétaire.

La conductrice fut interpellée par l’automobiliste ayant subi le même sort que moi, lui demandant pourquoi elle n’avait pas attendu que nos véhicules sortent de leur emplacement avant de se garer, plutôt que de les cogner l’un après l’autre.

Devant la grossièreté de cette dame et de sa fille, j’ai préféré me taire, écoutant, fenêtre ouverte ce flot d’agressivité.

A ma grande surprise, mon silence a déchaîné encore plus d’agressivité et j’ai eu droit à mon lot d’insultes : « Je me demande où vous avez appris à conduire… Evidemment, vous êtes une de ces bourgeoises au foyer qui ne fait rien et c’est certainement votre mari qui vous a payé une voiture. Mais vous feriez bien d’apprendre à conduire… J’ai le droit, moi, de vous parler comme cela… Moi, je suis une femme qui travaille… » Et je passe les grossièretés…

Et comme si cela ne suffisait pas, sa « fille », a continué… « C’est à cause de femmes comme vous que les femmes en sont encore là aujourd’hui… »

Les passants interloqués… continuaient néanmoins leur chemin…

L’autre conducteur était ahuri devant de tels propos grossiers et injustifiés.

Si je raconte cela aujourd’hui, c’est pour exprimer à nouveau mon indignation devant toute cette violence et tout ce mépris sans fondement.

J’ai vu dans les expressions haineuses et méprisantes de cette femme, toute l’expression du racisme qu’elle avait en elle.

Le comble…. Si vous voyez ce que je veux dire…

Je n’ose imaginer le monde dans lequel vivrons nos enfants si nous ne réagissons pas à tout cela.

Dominique BAUD

Conseiller de Paris

24/11/2006

Je n’en peux plus de cette violence….

De la violence routière : personne ne respectant personne et chacun régressant les règles, ce sont souvent les innocents qui payent de leurs vies.

De la violence familiale : des femmes battues (on nous en annonce une tous les 3 jours en 2006), blessées, meurtries à vie, tuées… On s’en indigne mais que fait-on ?  des films, des estimations de coût, je doute que cela soit suffisant pour les protéger et leur permettre simplement de vivre. Des enfants tués car ils sont devenus la proie facile d’un violeur récidiviste ou aux prises, comme ce petit Nicolas auquel je pense aujourd’hui, qui a fait les frais d’une querelle conjugale entre deux adultes, des règlements de compte dans les quartiers.

Des chiens dangereux, qu’on continue à tolérer impunément, sans muselière et qui déchiquettent allègrement femmes et enfants

De la violence dans le sport, mais aussi en dehors. Ce nouveau drame à Paris, aux abords du PSG n’aurait-il pas pu être évité? Certainement que si….

De la violence religieuse, avec ce nouvel incendie criminel d’une église à Lyon, avec les agressions que subissent nos médecins hommes qui prétendent examiner une femme musulmane…

De la violence à l’école… Il faut dire que les enfants ne bénéficient pas toujours des meilleurs exemples autour d’eux.

Notre ville, notre pays, notre monde vit aujourd’hui au gré des attentats, des règlements de compte, des drames familiaux, du vandalisme.

L’arme à feu  a remplacé le poing.

Tout cela n’est pas nouveau, mais il est plus qu’urgent de penser aux victimes et de légiférer pour elles.

C’est tout le sens de mon engagement d’aujourd’hui. 

Dominique BAUD
Conseiller de Paris
Candidate aux législatives  2007
13ème circonscription de Paris
15ème arrondissement

13/09/2006

Chiens dangereux

CONSEIL DE PARIS

Séance des 10 et 11 juillet 2006

medium_chiens.jpgQuestion de Mme Dominique BAUD, Conseiller de Paris et des membres du groupe UMP, à M. le Maire de Paris et à M. le préfet de police , concernant la mise en place d’une réglementation stricte à imposer aux propriétaires de chiens, notamment ceux présumés particulièrement dangereux, et notamment sur la voie publique et à proximité des squares, parcs et jardins et sorties des écoles.

Des accidents dramatiques se sont produits à plusieurs reprises ces dernières semaines, provoquant décès ou graves blessures, notamment à des enfants ou personnes âgées et provoquées par des chiens dangereux, non muselés et mal dressés.

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27/07/2006

Séance des 12 et 13 juin 2006 : Sécurité du stade Suzanne Lenglen

medium_lenglen.jpgQuestion de Mme Dominique BAUD, Conseiller de Paris et des membres du groupe UMP, à M. le Maire de Paris et M. le Préfet de Police concernant la sécurité des stades et notamment du stade Suzanne Lenglen, situé dans le 15ème arrondissement

Cet équipement sportif, sis 2 rue Louis Armand dans le 15ème arrondissement de Paris est essentiel notamment pour les jeunes de l’arrondissement et des alentours.

Par contre je tiens à insister sur les violences subies par certains dans ce stade et donc pratiquées par d’autres, afin qu’elles soient enrayées au plus vite.

En effet, au mois d’octobre dernier, j’ai été saisie par des familles du 15ème arrondissement, suite à des agressions subies par des jeunes, tranquillement en train de jouer au football.

 

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