Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

28/11/2007

Pour une Police Municipale à Paris

65d380a901809ce78e659f148852ff06.jpgLes émeutes de 2005, l’accident de Villiers-Le-Bel, les affrontements réguliers entre groupes de jeunes et forces de l’ordre, me confortent dans l’idée que Paris a besoin d’une vraie Police Municipale, sous l’autorité conjointe du Maire de Paris et du Préfet de Police, avec délégation auprès des Maires et Commissaires d’arrondissement.

Des policiers de proximité formés et accompagnés psychologiquement, encadrés et soutenus afin que l’ordre règne et qu’on arrête l’amalgame entre cette minorité de jeunes qui nuisent pour nuire et tous les autres qui veulent travailler et être heureux. Et ce sans distinction d’origine sociale, de race, de religion et de formation scolaire, universitaire et professionnelle.

A Villiers-Le-Bel c’était un accident, mais on eu de cesse de chercher la responsabilité des policiers dans cette affaire.
Les affrontements qui ont suivi contribuent à favoriser ces espaces de non-droit où ceux qui souhaitent s’en sortir n’y arrivent pas, déstabilisés et par la violence et la haine des autres. Leurs difficultés à s’intégrer dans le monde professionnel en sont les conséquences immédiates.

J’ai peur pour Paris. Dans certains quartiers c’est déjà difficile et peu d’arrondissements sont épargnés.
Alors ne disons plus comme les titres de journaux : « C’était un dimanche, c’était des petits, ils s‘amusaient » car le problème n’est pas là.
Ces 2 jeunes adolescents n’auraient pas du mourir, mais pour ce faire il aurait fallu simplement mais impérativement qu’ils respectent le code de la route.

Le problème des banlieues est à prendre à bras le corps, pour autant il faut être suffisamment fort pour refuser l’amalgame.

Dominique BAUD
Conseiller de Paris