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19/03/2014

Programme de Paris Libéré pour le 6ème

Télécharger la profession de  foi de Paris Libéré en cliquant sur le lien ci-dessous

Profession de foi Paris Libéré 6ème arrondissement.pdf

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17/06/2013

Reculer pour mieux revenir à la charge

Comme quoi, c’est possible…

Comme quoi, lorsqu’on croit fort à quelque chose, il ne faut pas renoncer…Mais pas non plus se réjouir trop vite.

Barbara Pompili, député verte à l’assemblée Nationale (souvenez-vous, ancienne tête de liste verte dans notre XVème arrondissement… Elle a fait du chemin) a déposé récemment un amendement visant à réintroduire la théorie du genre à l’école, qui plus est pour tous les enfants, et dès 6 ans.

Il est vrai qu’il semblerait qu’en commission, un tel amendement avait été adopté. D’aucun disent « en catimini »… Mais que cela signifie t-il ? Il y a bien des élus de tous bords et de toutes opinions en commission… A moins qu’ils brillent par leur absence…Il serait opportun de le vérifier si la transparence des travaux des commissions nous le permet.

Selon une député socialiste, il faut déconstruire les stéréotypes sexués. Selon elle, le concept du genre vaut car il montre que les différences entre les hommes et les femmes ne sont pas fondées sur la nature, mais sont historiquement construites et socialement.

Les sénateurs auraient retiré cet amendement, mais ne nous réjouissons pas trop vite, Mme Pompili vient de confirmer son adhésion à de telles affirmations et  revient à la charge…

Recherchons les députés sensés être présent en commission et surveillons leurs travaux. C’est plus que nécessaire. Où va-t-on ?

Dominique Baud

10/10/2012

Que des bonnes nouvelles…

 

Hier, on constatait avec inquiétude que bon nombre des élèves arrivant en 6ème ne savaient pas lire…

Que va-t-on bien pouvoir constater demain lorsque les préconisations du président de la république seront appliquées, le tout sous les applaudissements de nombreux enseignants… du moins de certains…

Plus de redoublements… Ou du moins le moins possible et ce serait aux parents de décider !!!Cela va sans doute tirer le niveau des classes vers le haut !

Plus de notes… uniquement des appréciations, du genre… Acquis, à acquérir…. Appréciations qui frustreront très vite tout le monde, à commencer les élèves.

Plus de devoirs à la maison… A la rigueur, une leçon… On en parle depuis des années et pourtant et heureusement cela ne semble pas respecté par la majorité…

Demain, on interdira la vente des cahiers de vacances pour l’été et les cours legendre, acadomia, et autres devront se recycler…

Mais où va-t-on, quand on s’intéresse aux jeunes et à leur avenir, on veut les emmener vers le haut et non niveler vers le bas.

Dominique Baud

05/06/2012

Agir en faveur des Familles

 législatives 2012,programme,famille,mode de garde,education,budget,scolarité,paris 15,dominique baud,pld,france écologie,alliance centristeQui peut nier que l’équilibre d’une famille se trouve notamment dans la liberté de pouvoir faire des choix et ainsi organiser sa vie en conséquence.

C’est ainsi qu’en matière de petite enfance, il est primordial d’innover, de proposer et d’élargir une réelle offre de choix sur tout le territoire, avec un souci de souplesse, de qualité et de sécurité, en parallèle à une adaptation du temps de travail choisi en réel partenariat avec l’entreprise.

 

Qui ne s’interroge pas sur le système scolaire, son efficacité, son adaptation aux élèves, ses résultats. Il est nécessaire de promouvoir le rôle du chef d’établissement, de lui donner plus d’autonomie, une plus grande liberté de gestion, adaptée à son environnement, pour empêcher tout nivellement et encourager l’effort, le progrès et la reconnaissance.

Il est nécessaire de comprendre enfin que l’égalité des chances ce n’est pas donner la même chose à chacun, mais donner à chacun, les moyens d’arriver à l’objectif qu’il s’est fixé ou de l’aider à trouver son chemin.

 

Qui ne rêve pas au retour d’enseignements fondamentaux, à l’adaptation réfléchie et durable des rythmes scolaires, à la prévention de toutes les formes de violence sans exclusion, à savoir, celle de certains jeunes comme celle de certains adultes.

Qui n’a pas objectivement conscience de la nécessité de passerelles automatiques entre le public et le privé et l’importance d’assurer le libre choix, par l’instauration pour chaque enfant, d’un budget d’éducation identique.

Qui n’a pas compris que la confiance en l’avenir doit gagner nos jeunes pour qu’ils se donnent les moyens de réussir avec une formation variée et adaptée, une recherche d’emploi productive à tous niveaux bien au-delà des multiples stages imposés, proposés qui sont souvent un leurre en terme de reconnaissance face à l’investissement de ceux qui veulent réussir.

Un pays qui gagne est un pays tourné vers sa jeunesse et qui n’oublie pas ses anciens.

Dominique BAUD

27/11/2011

Tout çà pour çà

Souvenez-vous, en juin dernier, l’affaire des fuites concernant un exercice de  l’épreuve de mathématiques du bac S. Sur 165.000 lycéens, une très grande majorité seront punis, ils vont perdre jusqu’à 36 points. Et oui, car il s’agissait de la suppression de l’épreuve de probabilité, notée sur 4, coefficient 9, l’épreuve à laquelle bon nombre devait avoir la note entière.

Malgré l’importance suscitée par cette polémique, les multiples interventions du corps enseignant, des parents, des lycéens, les pétitions, le ministre a décidé de supprimer cet exercice, refusant tout autant de maintenir l’épreuve en l’état (ce qui sans doute aurait été la plus juste décision), que de l’annuler et de la remplacer.

Une façon indirecte de donner raison aux fraudeurs, quoiqu’on veuille nous faire croire.

Les conséquences en ont été nombreuses et variées, du lycéen qui n’a pas eu la mention Bien, impérative pour lui permettre de rentrer dans l’école de son choix, à celui qui a du repasser l’oral…voire même à celui qui n’a pas eu son examen et a du redoubler.

Et bien voilà le fin mot de l’histoire : c’était une « blague de potache… ».

Ce 21 novembre, le juge a levé la mise en examen pour fraude au bac et le contrôle judiciaire à l’encontre dudit lycéen. Il a considéré que ce dernier ne pouvait être certain d’être en possession du vrai sujet. Et, pour sa part, il a eu son bac avec mention, 14/20 en maths et blanchi par l’enquête disciplinaire de l’université où il était inscrit, il va donc pouvoir poursuivre ses études

A l’époque le ministre de l’Education nationale avait porté plainte et déclaré qu’il serait implacable, parlant même d’un plan  « tolérance  zéro ».

Le ministre avait lancé une enquête administrative, mais sur laquelle il refuse de communiquer, et dont la seule consigne serait d’obliger à l’avenir les techniciens de maintenance (impression des épreuves) à  signer un engagement de confidentialité.

Mais il aurait déclaré ne pas exclure de faire appel à la décision du juge. Ne pas exclure de faire…!!!! C’est tout pour l’instant à priori

Heureusement le parquet, lui  a déjà fait appel, les non coupables ont déjà été punis, il serait tant que le vrai, le soit aussi. Et à défaut, quelle grave erreur d’analyse envers ces jeunes lycéens, bel exemple !!!!

Dominique Baud

 

03/09/2011

La morale qui vient à point

 

Que de bonnes intentions pour contribuer à faire des hommes et des femmes de demain, des citoyens responsables, respectueux des autres, des lois …

Je cite : «À l'école primaire, le développement moral de l'enfant doit faire l'objet d'une attention aussi soutenue que son développement intellectuel ou physique. Il s'agit d'aider chaque élève à renforcer sa conscience morale, à placer le respect d'autrui au sommet de ses valeurs, respect de soi, de la vie sociale, respect des personnes et des biens, à distinguer le bien du mal, à s’interroger sur la loyauté, la franchise, la solidarité, la tolérance et les droits et les devoirs ».

Tels sont les termes de la circulaire du Ministère de l’Education Nationale.

Mais, ceux qui l’instaurent ont certainement, eux aussi, connu le matin, à l’école, la phrase de morale inscrite sur le tableau noir.

Et qu’en ont-ils fait ?

On ne peut pas, ne pas se poser la question avec inquiétude, au vu des récents et nombreux scandales de la classe politique qui bafouent allègrement cette morale qu’ils prétendent pourtant enseigner.

Dominique Baud

31/08/2011

Devenir Homme ou Femme, là est la question !!!

 

 

80 députés se réveillent…Car ils auraient pu réagir bien plus tôt. En effet, dès le mois de juin, je participai à des réunions précisément sur ce sujet, dont les intervenants, certes caricaturés, mettaient en garde les autorités.

Mais rien. Pas plus que le ministre n’a encore réagi aujourd’hui à cette pétition, il n’a réagi à l’époque.

Aura-t-il le même comportement empreint de courage et d’équité que lorsqu’à l’occasion du BAC S 2011, il a sanctionné les élèves ayant travaillé, au profit des tricheurs, en annulant de façon arbitraire et particulièrement injuste une épreuve.

De quoi s’agit-il aujourd’hui, puisque cela semble relever du scoop pour bon nombre de personnes. Il s’agit pour ces députés de demander le retrait d’ouvrages scolaires de Sciences et Vie de la Terre des classes de 1er L et ES qui reprennent la théorie du genre dans leur chapitre sur Devenir homme ou femme, une partie imposée par la Direction générale de l'enseignement scolaire et annoncée au Bulletin Officiel du 30 septembre 2010. 

Cela relève de la théorie du gender de Judith Butler, pour laquelle la distinction entre homme et femme, ainsi que l'hétérosexualité, est avant tout une construction sociale et culturelle.

Je vous laisse apprécier quelques extraits desdits manuels :

…"Le sexe biologique nous identifie mâle ou femelle, mais ce n’est pas pour autant que nous pouvons nous qualifier de masculin ou de féminin»…

… «L'identité sexuelle est le fait de se sentir totalement homme ou femme. Et ce n'est pas si simple que cela peut en avoir l'air! Cette identité dépend d'une part du genre conféré à la naissance, d'autre part du “conditionnement social”…

…«Chacun apprend à devenir homme ou femme selon son environnement et l'éducation reçue, car on ne s'occupe pas d'un petit garçon comme d'une petite fille, on ne les habille pas de la même façon, on ne leur donne pas les mêmes jouets»…

Ces députés expliquent que, selon cette théorie, les personnes ne sont plus définies comme hommes et femmes, mais comme pratiquants de certaines formes de sexualités : homosexuels, hétérosexuels, bisexuels, transsexuels.

Ils contestent que cette déclaration philosophique et sociologique parmi d’autres, soit présentée à des adolescents comme une explication scientifique, qui affirme que l’identité sexuelle est une construction culturelle.

Ils déclarent en outre que l’Education Nationale sort ainsi de son rôle mais oublie son devoir de contrôle du contenu des manuels scolaires.

Inutile de vous préciser que je les soutiens.

Merci à ceux qui n’auraient d’autres réactions que la caricature de s’abstenir.

Dominique Baud

 

26/06/2011

Du Grand n’importe quoi,

 

 

Avant d’écrire, j’attendais, j’espérais du Ministre de l’Education Nationale, un sursaut de réalisme et d’équité et donc une nouvelle décision plus juste et plus respectueuse des jeunes qui ont travaillé toute l’année et méritent d’avoir leur bac. Devant la situation, suite à la pétition signée en un temps record par plus de 15.000 personnes (j’en suis. n° 350), à la veille d’une manifestation… sans qu’aucune nouvelle décision ne soit annoncée, je publie ce cri de colère, car cri d’injustice pour nos jeunes.

3 personnes à priori se sont crues malignes, et ont publié des infos sur un exercice noté sur 4 points, en Bac S, en maths.

Mais, combien de jeunes ont pris connaissance de cette information, personne ne le sait. Se pose t-on d’ailleurs la question ?

L’exercice concerné était le premier de la liste. Les élèves ont donc pour la plupart commencé par celui-là et y ont donc passé un certain temps. C’était de l’avis général, l’exercice auquel bon nombre pouvait avoir 4 points. Le fait de le supprimer pénalise donc la plupart d’entre eux, et ce à double titre. Du fait même de l’exercice  concerné et du fait que le temps passé à cet exercice,  a certainement empêché certains de finir d’autres questions de l’épreuve.

Supprimer cet exercice crée  donc une double injustice, et ne génère en aucun cas la meilleure décision pour l’intérêt des jeunes.

Le ministre a-t-il oublié ? A-t-on oublié de lui rappeler qu’en S, les maths sont coefficient 7, voire même 9 pour ceux qui ont cette matière en spécialité. C’est donc de 24 jusqu’à 36 points que certains risquent de perdre.

Et c’est donc le risque, parce qu’un examen a toujours un caractère aléatoire, que certains puissent rater leur bac, voire rater l’entrée d’une école à laquelle ils ont réussi le concours faute d’avoir une mention.

Et alors, comment remboursera t-il à l’élève l’année perdue. Juridiquement, cela s’appelle « la perte d’une chance ». Cela se plaide et peut coûter cher… 165.000 candidats…

Comment remboursera t-il les frais engagés par les familles, pour visiter une école (transport, hébergement), pour passer les concours (inscription, déplacement…), pour le redoublement…

A défaut de refaire passer l’épreuve, sans doute pour des raisons de coût et de disponibilité des professeurs, surveillants et correcteurs, le minimum serait de décider de confirmer la notation sur l’ensemble des questions, y compris la première.

Quant à l’idée de permettre d’avoir le Bac à 9/20, cela dévaloriserait cet examen et jetterai la suspicion sur ceux qui l’obtiendraient ainsi, sans parler du fait que ce ne serait  pas automatique mais une décision prise au cas le cas, en fonction du dossier de chaque élève. Sans parler du fait qu’on ne connait pas le sort qui serait celui des mentions.

Et, on ne parle pas non plus des conséquences de ces annonces sur les élèves qui le lendemain, avaient deux autres épreuves très importantes, la physique le matin, et celle de SVT, l’après-midi. Cette affaire dont ils ont eu connaissance au moment du déjeuner a obligatoirement perturbé leur concentration pour l’après-midi.

Alors, Monsieur le Ministre, révisez votre appréciation de la situation pour l’intérêt de tous et ensuite faites en sorte que les coupables, les vrais soient punis.

Dominique Baud

 

 

12/12/2010

Ma provoc à moi…

…Que tous les parents qui ont fait le choix de scolariser leurs enfants dans le privé, décident, à la rentrée prochaine, de les inscrire dans le public.

Que ferait l’état, comment pourrait-il répondre à l’école obligatoire entre 6 et 16 ans ?

Aujourd’hui, il a bonne conscience. Quand cela se passe mal à l’école publique, les parents inscrivent leurs enfants dans le privé, et ce, comme le disent certaines de mes amies « pas pour les bonnes raisons» !!!

Si demain souffle un vent de révolte devant cette discrimination financière qui se justifie de moins en moins, cela permettra peut-être de reconsidérer le tout gratuit d’un côté et le tout payant de l’autre. Car finalement, ce choix que font aujourd’hui les parents, pour plus de 20% des enfants scolarisés, arrange tout le monde.

Une petite enquête consisterait d’ailleurs à interroger nos ministres, nos élus, sur les écoles dans lesquelles sont inscrits leurs enfants.

Le meilleur exemple du passé restera François Mitterrand qui tout en ayant un (ou plusieurs) enfant scolarisé dans le privé a voulu supprimer l’école libre.

Ce serait sans doute pris pour de la provocation, mais cela conduirait aussi obligatoirement à une réflexion en profondeur sur ce malaise qui crée aujourd’hui une école à deux, trois, quatre vitesses.

On a lu, ces derniers jours dans la presse, des informations qui justifieraient de réagir vite. Avec regrets, nous ne pouvons que constater que le niveau des petits élèves français est majoritairement insuffisant.

Dominique Baud

27/02/2010

Une solution... contre la violence scolaire!!!!

Cet article mérite d’être lu devant l’absurdité, le manque de discernement, la légèreté avec laquelle une décision est prise contre un jeune subissant des violences scolaires.

« Retour à la case collège! Un lycéen de seconde dans le Val-de-Marne, qui avait demandé à changer d'établissement après avoir subi des violences répétées sur le chemin du lycée, s'est vu affecter par l'académie dans un collège, en classe de troisième.

A la fin du collège, brevet en poche après une scolarité sans accroc, Florent*, 15 ans, demande à entrer en seconde technologique et choisit la filière climatisation. Le jeune habitant de Villeneuve-le-Roi est affecté au lycée professionnel Maximilien-Perret d'Alfortville. Mais à la rentrée de septembre, les choses se gâtent. Florent est régulièrement pris à partie à la sortie du lycée, victime de menaces et d'injures. De guerre lasse, il finit par déposer une main courante au commissariat, avant de demander un changement d'établissement. Fin décembre, il reçoit de la part de l'académie du Val-de-Marne une notification d'affectation… en classe de troisième ! Depuis la rentrée de janvier, Florent se retrouve donc à nouveau sur les bancs du collège.

«Il est révolté par cette décision, qui l'empêche de mener à bien sa scolarité, alors que c'est un élève sérieux qui avait un projet», décrit l'avocat de la famille, Me Romain Sabon, qui réclame une réaffectation en seconde et des moyens supplémentaires pour que le jeune homme puisse terminer l'année scolaire dans de bonnes conditions. «Il faut qu'il retourne à la place qui est la sienne, en seconde, mais il faut aussi faire en sorte qu'il ne la redouble pas», insiste l'avocat, qui réclame une solution «inspirée et créative».

«C'est une opération qui a raté»

Du côté de l'académie, on reconnaît l'erreur. «C'est une opération qui a raté», avoue d'emblée Didier Jouault, inspecteur d'académie du Val-de-Marne, joint par lefigaro.fr. «En principe, on n'accepte jamais les demandes de changement de lycée en cours d'année, pour éviter les caprices, explique-t-il. Mais dans cette situation, nous avions donné notre accord». Cette situation, c'est une petite guerre de bandes qui crée depuis quelques mois un sentiment d'insécurité à Alfortville, dans le nord du département. «Il s'agit de groupes de jeunes qui traînent» précise Didier Jouault, et qui s'en prennent notamment aux jeunes d'autres villes comme Florent. «Nous avions dans ces conditions accepté la demande du jeune Florent mais une erreur a été faite par un de nos fonctionnaires, qui n'aurait pas dû avoir lieu». La famille, désemparée, ayant tardé à réagir, la situation s'est prolongée durant deux mois.

«Nous allons rencontrer ce jeune, avec sa famille, en début de semaine prochaine afin de trouver une solution», promet l'inspecteur d'académie, qui assure que Florent pourra réintégrer une seconde dès la rentrée de mars. «On verra alors avec le proviseur de son lycée comment on peut l'aider, pour qu'il ne se retrouve pas en difficulté scolaire à cause d'une erreur de l'administration», ajoute-t-il. Reste pour Florent à se trouver un autre projet d'avenir, puisque la seule filière climatisation de son département est celle d'Alfortville. »

* le prénom a été modifié

Par Thomas Vampouille, 26 février 2010, Figaro.fr

14/01/2010

Une proposition de bon sens.

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Un parlementaire UMP, Edouard Courtial a déposé une proposition de loi pour que l'allocation de rentrée scolaire versée à plus de trois millions de familles ne soit utilisable que pour des achats liés à l'école. Le secrétariat d'Etat à la Famille y semble favorable…

Cette initiative n’est pas nouvelle, elle a déjà été souvent proposée, mais tout aussi vite oubliée.

Souhaitons que cette fois, elle soit entendue au titre de son efficacité et du bien des enfants car « Pour bien travailler, il est toujours mieux d’avoir du bon matériel ».

Pour mémoire, en 2009, l'allocation de rentrée scolaire a été versée à près de trois millions de familles modestes. L'ARS est attribuée sous condition de ressources, et modulée en fonction de l'âge de l'enfant scolarisé. Les revenus du foyer ne doivent pas excéder 22.321 euros par an pour un enfant à charge, 27.472 euros pour deux enfants, 32.623 euros pour trois enfants et 5.151 euros par enfant supplémentaire. A taux plein, le montant de l'ARS s'élève à 280,76 euros pour les enfants de 6 à 10 ans, à 296,22 euros pour ceux de 11 à 14 ans, et à 306,51 euros de 15 à 18 ans.

Dominique Baud

03/10/2009

Pour une trouvaille, c’est une trouvaille…

« Payer » des jeunes afin qu’ils honorent de leur présence les cours qui leur sont dispensés gratuitement dans un lycée professionnel, pour une trouvaille, c’est une trouvaille…A ce rythme, jusqu’où ira-t-on ?

Franchir le pas sur une telle pente me semble dangereux pour les jeunes et leur avenir.

Par ailleurs cela dévalorise les études qui leur sont proposées.

Et surtout c’est pour moi une insulte à ceux qui sont assidus et qui manifestent avec une vraie volonté pour y arriver.

Demain, salariés dans un entreprise, faudra t-il leur donner une prime s’ils arrivent à l’heure ?

Dominique BAUD

04/12/2008

Le service minimum à l'école aurait-il vécu?

 

greve.1174378090.jpgHier, le Ministre de l’Education Nationale, M. DARCOS, annonçait l’arrêt des procédures engagées contre les maires de petites communes n’ayant pas pu mettre en place le service minimum d’accueil (SMA), lors de la grève des enseignants du 20 novembre.

Mais il a aussi ajouté que « seules les communes prêtes à faire tous les efforts pour appliquer la loi sont concernées et que l’Etat maintiendra les actions contentieuses pour les communes qui ont manifesté explicitement leur intention de la pas appliquer la loi républicaine »

C’est le triste constat d’une loi qui ne peut pas être appliquée.

Dommage, car à mon avis, le principe même de mettre en place un service minimum d’accueil à l’école en cas de grève des enseignants était une heureuses initiative.

Mais, dans un état de droit, un ministre ne peut avoir des exigences sélectives dans l’application de la loi.

La loi doit-être respectée par tous, et si ce n’est pas possible, elle doit-être modifiée.

Je me suis déjà exprimée sur ce sujet. Le service minimum d’accueil à l’école est nécessaire, mais il doit être assuré par les enseignants.

A qui viendrait-il à l’idée, par exemple, en cas de grève des infirmières, de les remplacer par du personnel du service d’accueil.

Les exigences du service minimum à l’école, doit s’appliquer comme celui dans les transports, c’est à dire assuré soit par du personnel non gréviste qualifié, soit réquisitionné pour la circonstance.

Dominique BAUD

05/05/2008

Rentrée des classes : de l’école au Service Minimum.

80177147.jpgOui, il faut réformer l’école, et arrêter de reculer chaque fois qu’il y a des contestations et de ce fait valider autant de mesurettes qu’il y a un nouveau ministre de l’Education Nationale.

Pour autant, et sans que je défende en aucun cas, ni les enseignants, ni les syndicats, il faut arrêter de parler de concertation, de dialogue et refuser l’une et l’autre. Si pour une fois, les uns et les autres acceptaient visiblement et honnêtement de se mettre autour d’une table et d’accepter de dialoguer sans tabous, sans non dit, je suis sûre qu’on avancerait. Là, on joue à celui qui sera le plus fort. Le gouvernement dit qu’il y a dialogue, les syndicats disent le chercher… Les syndicats annoncent une grève et le gouvernement menace d’imposer avec une loi.

Résultat, il y aura grève et les victimes, ce seront une fois de plus, les élèves et leurs parents.

Mais voilà qu’une nouvelle mesure s’annonce. Un service minimum.

Sur le fonds et sur le principe, j’applaudis des deux mains. Mais attention, revenons à la définition du Service Minimum.

« Le service minimum désigne l'obligation faite aux salariés …d'assurer un service, minimum, en temps de grève »

Alors, je dis OUI, au Service Minimum, mais il doit être assuré par des professeurs, et non par des fonctionnaires municipaux, chargés pour la circonstance d’assurer une garderie.

Et alors là, on pourra parler d’un VRAI service minimum à l’école.


Dominique BAUD

10/11/2007

Réforme des Universités, en quoi consiste-elle?

 

 

- Donner plus de souplesse pour la composition des conseils d’administration (20 à 30 personnes, dont 7 à 8 personnalités parmi lesquelles, 2 ou 3 représentants des collectivités territoriales, dont un du conseil régional et un chef d’entreprise ou cadre dirigeant d’entreprise)
- Renforcer le pouvoir des présidents d’université avec un droit de veto sur les recrutements et la possibilité de recruter des contractuels sur tous les postes.
- Autoriser un mécénat pour financer l’enseignement supérieur
- Créer un poste de vice-président étudiant, élu par le Conseil des études et de la vie universitaire et chargé des questions de vie étudiante.
Une vocation pour toutes les universités à devenir autonomes dans un délai de 5 ans, un investissement de 5 milliards d’euros, et un effort significatif en faveur des logements étudiants.

Les représentants de l’extrême gauche, et celui de l’UNEF contestent cette autonomie à venir, craignant de ce fait la fermeture des filières non rentables, et une tendance à la privatisation de l’université. Ils contestent aussi une diminution de la représentation des étudiants au sein du conseil d’administration.
Ils expriment leur désaccord sur la répartition des aides sociales, les bourses étant délivrées selon le mérite et pas seulement selon des critères sociaux.

Chacun appréciera et commentera arguments et contre arguments.

Pour autant les organisateurs des manifestations et mouvements de grève ont manifestement un peu de mal à vendre les raisons de leurs contestations, aux étudiants.
Et oui, il y a des étudiants qui veulent travailler et réussir.

b5d761a30d6438103c92b4d4b17cfe7b.jpgUne anecdote récente, à Paris, sur le fonctionnement des syndicats étudiants précités et les méthodes de certains de leurs représentants pour arriver à leurs fins.
   Il est d’usage, avant tout mouvement déclaré, de réunir une assemblée générale et de faire voter les participants. C’est ce qui a été tenté dans une faculté parisienne en début de semaine. Lors d’une réunion des étudiants, un vote pour soutenir la grève et les manifestations a été organisé. Mais… Au drame des organisateurs, une large majorité des étudiants ont préféré la poursuite des cours. Devant une telle résistance, l’annonce au micro fut de laisser tomber le vote et de décider arbitrairement la grève et les manifestations.
Quel bel exemple de démocratie.
Rien à envier aux méthodes de certains partis politiques : soit on obtient… Soit on impose.

Dominique BAUD
Conseiller de Paris

20/10/2007

Polémique autour de la lettre de Guy Môquet

Qu'en pensez-vous ?

 Certains enseignants se refusent à lire les derniers mots du jeune communiste fusillé le 22 octobre 1941. L'Élysée a rappelé lundi que la lecture de cette lettre était obligatoire, mais que les professeurs récalcitrants ne seraient pas sanctionnés.

 

Lettre de Guy Moquet :

" Ma petite maman chérie,
mon tout petit frère adoré,
mon petit papa aimé,
 
Je vais mourir ! Ce que je vous demande, toi, en particulier ma petite maman, c'est d'être courageuse. Je le suis et je veux l'être autant que ceux qui sont passés avant moi.
Certes, j'aurais voulu vivre. Mais ce que je souhaite de tout mon cœur, c'est que ma mort serve à quelque chose. Je n'ai pas eu le temps d'embrasser Jean. J'ai embrassé mes deux frères Roger et Rino. Quant au véritable je ne peux le faire hélas !
J'espère que toutes mes affaires te seront renvoyées elles pourront servir à Serge, qui, je l'escompte, sera fier de les porter un jour. A toi petit papa, si je t'ai fait ainsi qu'à ma petite maman, bien des peines, je te salue une dernière fois. Sache que j'ai fait de mon mieux pour suivre la voie que tu m'as tracée.
Un dernier adieu à tous mes amis, à mon frère que j'aime beaucoup. Qu'il étudie bien pour être plus tard un homme.
17 ans et demi, ma vie a été courte, je n'ai aucun regret, si ce n'est de vous quitter tous. Je vais mourir avec Tintin, Michels. Maman, ce que je te demande, ce que je veux que tu me promettes, c'est d'être courageuse et de surmonter ta peine.
Je ne peux pas en mettre davantage. Je vous quitte tous, toutes, toi maman, Serge, papa, je vous embrasse de tout mon cœur d'enfant. Courage !
Votre Guy qui vous aime."

 ********

Complément : Pour illustrer son commentaire que vous pourrez lire à la suite de cette note, Sylvain nous a adressé une photo que nous avons accepté de publier.

Dominique BAUD

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09/10/2007

Passer le bac dans un gymnase, ou dans une salle des fêtes : je dis oui

 

6436c9d03bb60572881c4df72269f41d.gifNotre système éducatif s’avère, depuis quelques années, plein de contradictions.
Il en est une qui pourrait prochainement avoir une solution et c’est heureux pour nos jeunes lycéens, voire même collégiens.
En effet, à l’heure où la sortie des classes est normalement début juillet, ces derniers, parfois dès la 4ème quittent les cours, dans le meilleur des cas vers le 20 juin, dans le pire des cas dès les premiers jours de juin.
Ce mois de cours en moins a des conséquences majeures : un troisième trimestre inexistant, des conseils de classe très avancés, un mois de cours, des difficultés scolaires qui peuvent s’accroître, une impossibilité de rattraper un mauvais devoir, une perte de confiance des élèves.

C’est pourquoi, c’est avec beaucoup de satisfaction que je découvre la proposition de M. Xavier DARCOS, Ministre de l’éducation nationale, d’envisager un test dans 5 académies pilotes qui organiseront ainsi les épreuves du bac dans d’autres locaux et permettront ainsi aux élèves de terminer normalement leur année scolaire.

Après peut-être une première réaction de regret dans leurs projets de vacances prématurées, je suis convaincue qu’ils comprendront tous et apprécieront les bienfaits de cette mesure.

Dominique BAUD
Conseiller de Paris

Intervention au Conseil de Paris de Dominique BAUD sur la rentrée scolaire 2007.pdf

10/11/2006

Subvention de la restauration des écoles du 15ème arrondissement

Conseil de Paris 16 et 17 octobre 2006

2006 DASCO 153 : Autorisation à M. le Maire de Paris de signer une convention avec la caisse des écoles du 15ème arrondissement portant sur le versement par la ville d’une subvention contractuelle pour la restauration de 21.220 euros.

Je ne reviendrai pas sur les chiffres globaux, partageant tout à fait les propos de mon collègue, Michel DUMONT, Maire du 7ème arrondissement. Je voudrai ici insister sur le faible montant, de ce fait très contestable, de la subvention contractuelle de la ville proposée à la caisse des écoles du 15ème arrondissement, pour la restauration des élèves. Ce montant est autant contestable du fait de la taille de l’arrondissement que du fait par ricochet du nombre des élèves déjeunant à la cantine. De plus, il est important de préciser que si la caisse des écoles du 15ème arrondissement maintient une tarification différente de celle de la CAF , comme d’ailleurs les caisses des 3ème et 19ème arrondissements, c’est afin de maintenir une meilleure justice dans les tarifs pratiqués, notamment en incluant le montant du loyer comme élément modérateur. Ce qui est plus juste à Paris, vous en conviendrez, compte tenu du montant des loyers pratiqués. Le tarif le plus bas portant d’ailleurs le prix du repas à 0,15 centimes d’euros.

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09/11/2006

Carte scolaire : dialogue et de communication

Conseil de Paris 16 et 17 octobre 2006

2006 DASCO 194 : Ressort des écoles publiques préélémentaires et élémentaires de Paris pour l’année scolaire 2007-2008

Certains sujets nécessitent des efforts de dialogue et de communication encore plus importants que d’autres et c’est le cas des décisions qui touchent à la carte scolaire et donc à l’affectation des familles et de leurs enfants dans un établissement plutôt qu’un autre, en fonction du lieu de leur domicile. Or cette concertation doit se faire en Amont et non comme d’habitude être bafouée et qu’une délibération soit ainsi imposée. Il serait d’ailleurs opportun de connaître les critères de sélection des intervenants sur ce sujet. Je pense que certains acteurs de terrain pourraient judicieusement éclairer ce travail. Ce défaut de communication et de dialogue crée un malaise, difficile ensuite à enrayer. Il est toujours préférable d’avoir la volonté, sans crainte, d’analyser une situation avec les bons interlocuteurs, plutôt que de devoir ensuite affronter une crise, qui souvent s’avère justifiée.

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27/07/2006

Séance des 12 et 13 juin 2006 : deuxième conservatoire dans le 15ème arrondissement

Question de Mme Dominique BAUD, Conseiller de Paris et des membres du groupe UMP, à M. le Maire de Paris, concernant le Projet d’un deuxième conservatoire dans le 15ème arrondissement

Depuis de nombreuses années, on évoque la possibilité de créer un nouveau conservatoire dans le 15ème arrondissement de Paris. Les municipalités qui se sont succédées, en ont parlé mais aucune ne l’a fait. Et pourtant le besoin s’en fait toujours autant sentir.

Le 15ème arrondissement est le plus peuplé de Paris, avec plus de 225.000 habitants. De nombreuses familles, de nombreux enfants, dont certains sont attirés par une activité musicale, par la pratique du chant ou d’un instrument.

D’autres structures existent mais sont vite saturées, ou hors de prix pour les familles moyennes qui souhaitent offrir à chacun de leurs enfants la possibilité de pratiquer une activité extrascolaire.

La mise sous conditions de ressources de la carte Paris Famille, qui prive maintenant bon nombre de familles parisiennes de plus de trois enfants de leurs 300 euro de crédit annuel augmente cette difficulté.medium_cnr.gif

Récemment la réunion d’un conseil de quartier qui a réuni deux quartiers du 15ème arrondissement sur le sujet du «  Bien vivre ensemble », a ravivé le sujet. En effet, si le conservatoire municipal se trouve en effet géographiquement dans ce quartier, il n’en demeure pas moins que les inscriptions se partagent entre tous les habitants de l’arrondissement et que de ce fait nombreux sont ceux qui ne peuvent y accéder. La nécessité d’en ouvrir un dans le sud de l’arrondissement devient cruciale. C’est pourquoi Mme Dominique BAUD et les membres groupe UMP sollicitent de M. le Maire de Paris que la création d’un deuxième conservatoire ou autre école de musique municipale soit décidée dans les meilleurs délais pour le 15ème arrondissement.