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24/11/2012

Puisque ce ne peut être moi, ce ne sera pas lui

Voilà comment on peut à mon avis résumer la saga des élections internes de l’UMP.

Une chose est sûre, cela a révélé pour de nombreux adhérents la triste réalité de la démocratie interne des partis politiques.

Une autre chose est sûre, cela a révélé la vraie personnalité de certaines personnes…. On peut à ce titre sérieusement se demander si le vote des militants serait le même aujourd’hui après tout ce déballage.

Cela me rappelle de bien tristes précédents, rien que dans notre XVème arrondissement, que ce soit les élections internes de la 13ème circonscription de Paris…. Ou carrément les élections municipales de mars 2008. Normal finalement qu’avec les mêmes on retrouve les mêmes dérives.

Et  lorsque je lis certains commentaires, qui plus est de ceux qui recommandent de rester prudent face à la presse…. Question de réputation…. Je rêve :

…L’UMP n’aurait pas l’expérience de tels scrutins »… Dur Dur, organiser un vote pour un parti politique qui revendique 300.000 adhérents et dépouiller 150.000 votes !!!

…Finalement, ce ne serait pas si grave parce qu’on est loin des échéances... Les militants et sympathisants vont oublier !!!

Un parti travaille avec des bénévoles. Ce n’est pas du tout la même organisation que pour les municipales et les législatives… Mépris pour les bénévoles… Grande naïveté voire manque notoire de lucidité sur le reste : cf toujours dans le XVème,  municipales 2008 !!!

Et toujours le même discours, rien de nouveau à la COCOE….On passe sur de nombreuses irrégularités parce qu’elles ne remettent pas en cause la sincérité du scrutin. Et la sincérité du scrutin  ce ne signifie pas l’honnêteté du scrutin, mais un écart de voix suffisant pour qu’il ne soit pas remis en cause. cf toujours dans le XVème,  municipales 2008 !!!

C’est drôle qu’ils trouvent cela moins drôle aujourd’hui si ce n’était pas si pathétique.

Dominique Baud

27/06/2012

Alerte retraits frauduleux en chaine... Du 15ème à la Banlieue...

Et un...

« Mon amie M m'a informée hier d'arnaques au distributeur automatique de billets en cours dans tout le 15e. S'étant déplacée au commissariat de Vaugirard (je crois ?) elle était la 25e "victime" de la journée samedi dernier...

Visiblement (ou pas justement c'est bien le problème), les "malfaiteurs" opéreraient via une sorte de filtre transparent (???) posé sur l'appareil qui agirait comme  un scan, mémorisant nos cartes bancaires de A à Z...

Aussi il semblerait judicieux de ne plus retirer dans les distributeurs environnants et si vous constatez une opération inattendue sur vos relevés et après vérification, un retrait frauduleux, il faut communiquer et se rassembler pour agir ensuite collectivement auprès des banques, associations  de consommateurs… »
.

L'union fait la force !

Et deux...

« …Je vous informe que cela concerne tous les distributeurs de Paris et sa banlieue ! Je l'ai appris aujourd'hui. Je vous conseille donc d'être très prudent et de retirer plutôt votre argent à l'intérieur de votre agence.

Jeudi dernier, je suis bien allée au commissariat du 15e et la police m'a dit qu'ils en étaient à plus de 50 plaintes depuis le week-end d'avant ! Apparemment les malfaiteurs opèrent depuis janvier 2012 et n'ont toujours pas été arrêtés ! Même si j'ai fait opposition, on m'a quand "volé" une certaine somme et je ne serai remboursée que dans 4 à 8 semaines !
 »

N'hésitez pas à en parler autour de vous.

Et trois....

Témoignage en sus...

En ce qui me concerne, c'est en avril dernier que j’ai subi 3 retraits au distributeur, très tôt le matin, un le premier jour et deux le lendemain, rue Balard, alors que ma CB était toujours dans mon sac et que PERSONNE n'a mon code....on m'a volé 900€ en tout. J’ai souscrit une assurance, ....J'ai porté plainte... Remboursement  refusé....On m’a prétexté « une infraction impossible ». J’ai seulement mais heureusement bénéficié d’un "geste commercial" de mon agence, sur la moitié!!!!

Il faut à mon avis faire pression sur les banques... Demander à quoi servent les assurances souscrites, obtenir des caméras au dessus de chaque distributeur et la possibilité de les visionner hors d'une procédure judiciaire. Car même dans ce cas, seule une instruction peut ordonner à une banque de donner ses films....Le responsable de la poste me l’a assuré.

Dominique BAUD

 

 

 

18/04/2012

Soyez vigilants

Vigilants, car même encore en possession de votre carte bleue, on peut prélever abusivement et frauduleusement votre compte.

Que vous reste t-il ensuite ?

Faire opposition, porter plainte et attendre que votre banque gère le dossier et vous rembourse.

Tout en gérant, le cas échéant votre découvert…

Le comble, c’est que cela ne surprend plus personne.

Au commissariat, il ne s’agit plus de raconter votre histoire tapée scrupuleusement par un inspecteur… On vous donne une feuille préimprimée sur laquelle on rajoute votre nom, le tampon du commissariat et la date du jour (plainte à remettre à votre banque).

 A la banque, c’est pareil. Il faut retirer le bon imprimé (carte toujours en votre possession ou carte perdue ou volée), le compléter et le signer.

Une infraction semble t-il rentrée dans les mœurs… Pourquoi voulez-vous que les coupables se gênent?

Une astuce : collez un petit collant sur les 3 numéros au dos de votre carte…Ceux sans lesquels personne ne pourra faire un achat à votre insu et notamment par internet…Une astuce préventive.

Dominique BAUD

 

27/11/2011

Tout çà pour çà

Souvenez-vous, en juin dernier, l’affaire des fuites concernant un exercice de  l’épreuve de mathématiques du bac S. Sur 165.000 lycéens, une très grande majorité seront punis, ils vont perdre jusqu’à 36 points. Et oui, car il s’agissait de la suppression de l’épreuve de probabilité, notée sur 4, coefficient 9, l’épreuve à laquelle bon nombre devait avoir la note entière.

Malgré l’importance suscitée par cette polémique, les multiples interventions du corps enseignant, des parents, des lycéens, les pétitions, le ministre a décidé de supprimer cet exercice, refusant tout autant de maintenir l’épreuve en l’état (ce qui sans doute aurait été la plus juste décision), que de l’annuler et de la remplacer.

Une façon indirecte de donner raison aux fraudeurs, quoiqu’on veuille nous faire croire.

Les conséquences en ont été nombreuses et variées, du lycéen qui n’a pas eu la mention Bien, impérative pour lui permettre de rentrer dans l’école de son choix, à celui qui a du repasser l’oral…voire même à celui qui n’a pas eu son examen et a du redoubler.

Et bien voilà le fin mot de l’histoire : c’était une « blague de potache… ».

Ce 21 novembre, le juge a levé la mise en examen pour fraude au bac et le contrôle judiciaire à l’encontre dudit lycéen. Il a considéré que ce dernier ne pouvait être certain d’être en possession du vrai sujet. Et, pour sa part, il a eu son bac avec mention, 14/20 en maths et blanchi par l’enquête disciplinaire de l’université où il était inscrit, il va donc pouvoir poursuivre ses études

A l’époque le ministre de l’Education nationale avait porté plainte et déclaré qu’il serait implacable, parlant même d’un plan  « tolérance  zéro ».

Le ministre avait lancé une enquête administrative, mais sur laquelle il refuse de communiquer, et dont la seule consigne serait d’obliger à l’avenir les techniciens de maintenance (impression des épreuves) à  signer un engagement de confidentialité.

Mais il aurait déclaré ne pas exclure de faire appel à la décision du juge. Ne pas exclure de faire…!!!! C’est tout pour l’instant à priori

Heureusement le parquet, lui  a déjà fait appel, les non coupables ont déjà été punis, il serait tant que le vrai, le soit aussi. Et à défaut, quelle grave erreur d’analyse envers ces jeunes lycéens, bel exemple !!!!

Dominique Baud

 

02/07/2011

Perte d’une chance…Jurisprudence

 

Nous avons appris ce soir que le tribunal administratif de Paris avait rejeté les recours de parents d'élèves contre la décision du Ministre de l’éducation nationale de supprimer l’exercice de probabilité du bac S. Cet exercice où tous les étudiants ont passé du temps car ils pouvaient espérer légitimement obtenir 4 points, soit sur le total du bac, entre 28 et 36 points, et qui plus est, était le premier dans l’ordre de ladite épreuve.

De quoi perdre l’examen ou une précieuse mention, si ces points venaient à manquer.

Le juge des référés aurait, pour justifier sa décision, rejeté les arguments des candidats prétendant que cela puisse baisser leur note, et assuré que cela relevait d’une appréciation « purement hypothétique ».

Mais surtout, le juge a approuvé la décision du ministre car il craignait qu’une autre décision désorganise le système éducatif : Selon lui, un nouveau barème obligerait à une nouvelle correction, cela entrainerait une désorganisation des modalités d’inscription des bacheliers dans l’enseignement supérieur, sans parler du fait que matériellement et financièrement, l’organisation d’une nouvelle épreuve serait très compliquée.

Certes, le ministre ne peut-être tenu pour responsable de ces fraudes, et la société toute entière ne saurait financer ces désordres, pour autant les très nombreux jeunes qui ont travaillé toute l’année et se sont présentés au bac sans avoir connaissance de cette fraude, sont les SEULS qui aujourd’hui, risquent d’être pénalisés.

Et si le ministre avait simplement décidé de maintenir la correction initialement prévue de l’épreuve de maths tout en recherchant les coupables et faisant en sorte qu’ils soient punis de façon significative. On en serait pas là.

Le temps qui a passé, rend aujourd’hui les choses encore plus compliquées et la décision toujours aussi injuste.

Et quand le juge parle d’une « désorganisation potentielle des modalités d’inscription des bacheliers dans l’enseignement supérieur », il pense au système en général et oublie les individus en particulier. Il oublie les jeunes qui, faute d’avoir une mention, (36 points de moins peuvent être déterminants), pourraient être contraints de n’être plus acceptés dans une école, voire de redoubler ou de devoir changer d’orientation.

Et à eux, qui leur remboursera cette année ainsi que tous les frais engagés pour visiter les écoles, s’inscrire aux examens, se déplacer pour passer les écrits, les oraux…

Qui prendra en charge ce qui s’appelle « la perte d’une chance ». La jurisprudence est importante sur le sujet.

Il s’agira de démontrer que les évènements ont privé un étudiant d’avoir son bac, d’avoir une mention…. Et si toutes les victimes de mardi prochain se manifestaient !!!

Le ministre, puis le juge administratif en ont--ils envisagé le coût ?

Car, si  la chance était sérieuse et réelle, la victime pourra obtenir réparation.

Et dans cette situation,  cette chance est appréciable comptablement : plus 36 ou moins 36 points, pour les spécialistes, plus 28, moins 28 points, pour les autres concurrents au bac S.

Dominique Baud

19/06/2009

Le score s’est inversé dans la nuit….

plantu_sanstitre.jpgC’est un titre que j’ai lu après l’annonce des résultats en Iran.

Dans la nuit de vendredi dernier, la commission électorale aurait informé Mir Hossein Moussavi de son succès.

Et voilà que l’annonce officielle des résultats est tout autre. Mahmoud Ahmadinejad a eu plus de 63% des voix.

Difficile à croire pour les analystes. Ce d’autant plus que même dans leurs régions d’origine ses opposants seraient annoncés perdants, alors même que les solidarités ethniques l’emportent souvent, et que par contre, il serait donné gagnant dans la capitale, alors même que les tendances progressistes sont plus importantes.

De nombreux facteurs de fraude  sont révélés: pas d’isoloirs, des bulletins de vote manquants dans certaines grandes villes, des fermetures anticipées de certaines urnes, l’interdiction de contrôle des opérations de dépouillement… sans parler du fait que les voix des femmes et des jeunes, qui étaient absents des urnes en 2005 auraient du profiter à Moussavi.

Bref, le score s’est inversé dans la nuit…

 

C’est en Iran …. Tout cela est très lourd de conséquences, on le constate aujourd’hui où on compte les morts et les blessés.

Mais se battre pour la liberté et la probité des élections est à l’honneur de ceux qui osent et à l’honneur de la politique.

 

Et bien sachez qu’en France , les fraudes existent aussi, de manière bien plus insidieuse, il y aurait aussi beaucoup à dire.

Mais en France, et en matière électorale, on ne sanctionne les coupables que s’ils ont suffisamment triché, et si cette triche , bien entendu prouvée et consignée, est de nature à changer le résultat du vote…

 

D’ailleurs les paroles prononcées par le président de la république française en attestent. Il ne dénonce pas la fraude, mais « l’ampleur de la fraude »…

 

Ce titre m’a rappelé une semaine de juin 2007, juste avant le premier tour des élections législatives, dans la 13ème circonscription de Paris. Comme vous le savez, ignorée par l’UMP et sa commission d’investiture qui en fait ne reçoit pas les candidats et en désaccord avec le parachutage d’un ancien ministre en mal de se trouver une circonscription à acquérir sans trop de difficultés, j’ai décidé de présenter tout de même ma candidature. Tous les médias m’ont ignoré pendant la campagne, seul mon bilan de conseiller de Paris, la force de mes convictions et le soutien de mes amis, m’ont permis de faire une campagne dynamique de qualité.

Et voilà que moins de 8 jours avant le premier tour, un sondage « secret » estimait que je pourrais me retrouver devant le candidat officiel. A un point tel qu’un mode opératoire était déjà envisagé pour le dimanche soir en fonction de celui qui serait devant l’autre…

Pour corroborer cela, le jeudi, 3 jours avant le premier tour, FR3 me conviait sur le plateau de télévision, ce même dimanche soir.

Qui convie t-on sur un plateau, le soir du 1er tour des élections législatives ?

Quelqu’un qu’on a ignoré pendant de nombreux mois ? Non.

On convie les personnalités ou les surprises !!!

Et voilà que, le résultat est tombé le dimanche soir, j’avais obtenu 3,26%.

Que s’est-il passé ?

Il me faudra du temps pour reconstruire le puzzle, mais j’y arriverai et on verra bien alors qui se moquera de qui.

 

Dominique BAUD