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16/09/2013

Elu de Paris en ballade

On ne parlait ce week-end que de l’escale du plus grand bateau solaire sur les quais de la seine dans le XVème arrondissement de Paris.

On parlait aussi de son capitaine qui revenait ainsi de 5 mois d’une mission scientifique… Du sérieux.

Par contre ce qui l’est moins, c’est que ce même capitaine, Gérard d’Aboville, est aussi conseiller de Paris et qu’il apparait ainsi que depuis plus de 5 moins il semble être loin des bancs de l’hôtel de ville de Paris et de ceux du XVème arrondissement.

Et quand on apprend que Planet Solar est partie faire le tour du monde l’année dernière, on peut s’interroger sur la durée de cette absence.

Déjà cet été, nous apprenions dans le Parisien que quelques députés parisiens, dont le député de la 13ème circonscription de Paris, avaient été sanctionnés financièrement pour cause d’absentéisme.

Décidément, si nul doute que le XVème continue à être l’objet de toutes les convoitises à l’occasion des prochaines élections municipales et par bon nombre de prétendants qui ne connaissent pas plus l’arrondissement qu’ils n’y vivent, il apparait que le bon exemple ne viendra pas de certains élus actuellement en poste.

La notoriété qui justifie certaines investitures ne garantit en aucun cas l’assiduité que les parisiens attendent de leurs élus.

Une occasion de prévoir un renouvellement massif.

Dominique Baud

06/02/2013

Ils étaient où ?

Décidemment oui, nous avons du souci à nous faire. Ils étaient où ces députés qui ont tous fait des pieds et des mains pour siéger à l’Assemblée Nationale ?

Inutile de faire autant de cirque avant que la loi soit débattue à l’Assemblée Nationale, inutile de faire croire à un soutien aux manifestations, aujourd’hui on sait et bientôt on aura leurs noms, qu’ils n’étaient que 97 (sur 194) députés de l’opposition à voter contre l’article 1 du projet de loi du  « mariage pour tous ».

Et comme à gauche, ils n’étaient que 248 à voter pour dont 236 députés PS (sur 314), je vous laisse apprécier la mobilisation pour cette loi présentée comme la réforme de notre société.

229 manquaient et 2 se sont abstenus. Des noms…

Je vote pour la liberté de pouvoir se prononcer au plus près de ces convictions, je respecte celui qui a le courage de le faire mais conteste cet absentéisme trop souvent dénoncé et pas assez sanctionné.

Dominique BAUD

28/01/2011

Alloc infos

Le décret prévoyant l'interruption des prestations familiales pour cause d'absentéisme scolaire a été publié ce dimanche au «JO». 

« Les parents d'enfants absentéistes risquent d'être davantage frappés au porte-monnaie à partir de ce lundi. Le décret d'application permettant la suspension des allocations familiales pour absentéisme scolaire a été publié ce dimanche au Journal officiel. La proposition de loi du député UMP des Alpes-Maritimes Éric Ciotti avait été adoptée en juin par l'Assemblée nationale puis votée dans les mêmes termes en septembre par le Sénat. Un élève ayant été absent plus de quatre demi-journées par mois, sans justification, recevra un avertissement. Le directeur de l'établissement scolaire en informera l'inspecteur d'académie qui rencontrera les parents et saisira le président du conseil général afin que soit mis en place un contrat de «responsabilité parentale». Si, pendant la même année, l'élève est à nouveau absentéiste, l'inspecteur d'académie aura «l'obligation» de saisir la caisse des allocations familiales qui suspendra le versement des allocations.

Ce texte répond à un vœu répété à plusieurs reprises par Nicolas Sarkozy, qui a qualifié de «priorité absolue » la lutte contre ce «cancer» qui concerne 7% des élèves. Il a suscité des réactions négatives des syndicats des chefs d'établissement, en passant par ceux des enseignants, des associations de parents ou de la Cnaf. Pour eux, la mesure est injuste car elle aura surtout un impact sur les familles les plus modestes. Luc Chatel, le ministre de l'Éducation, a quant à lui assuré ce dimanche qu'il s'agissait d'une simple amélioration d'une mesure existant depuis 1966. Jusqu'en 2004, les allocations familiales pouvaient déjà être suspendues ou supprimées en raison d'une «non-assiduité scolaire » à la demande de l'inspecteur d'académie. En 2001-2002, 6700 familles avaient été sanctionnées. Ce chiffre, resté stable année après année, concernerait souvent les gens du voyage.

Après les émeutes de 2005, le dispositif avait été modifié, confiant le soin aux présidents des conseils généraux de demander, après concertation avec les inspecteurs, la suspension des allocations. Mais les élus hésitaient visiblement à prendre des mesures impopulaires et préféraient utiliser ces dispositions comme «arme de dissuasion». Les inspecteurs d'académie, à nouveau sur le devant de la scène, seront-ils plus exigeants? Leur syndicat s'insurge contre «l'automaticité de la sanction » prévue par la loi et certains, interrogés par Le Figaro, affirment qu'ils continueront à appliquer la loi selon les «situations individuelles». Le figaro.fr

Encore une loi dont on peut douter qu’elle sera appliquée.

On finira par se demander à quoi cela sert de voter des lois dans ce pays tant les exemples de leur non application, de leur contournement voire de leur détournement sont de plus en plus nombreux et deviennent la risée de leurs adversaires.

Dominique Baud

17/07/2010

Remercié pour abandon de poste…

  

J’invite tous ceux qui s’intéressent encore à la Politique avec un grand P à lire cet article.

Je rêve que d’autres « cas » identiques à droite comme à gauche subissent le même sort… et sans indemnité de licenciement bien sûr.

J’espère même qu’il en soit de même pour les élus quel que soient leurs responsabilités par ailleurs, lorsque ces derniers brillent par leurs absences répétées aux assemblées au sein desquelles ils ont été élus et dans les nombreuses assemblées où ils sont sensés représentés les citoyens que nous sommes.

 

Un bon moyen de faire des économies plutôt que par exemple sanctionner les familles, alors même que les engagements qu’elles ont pris (achat d’une résidence principale, location d’un appartement pour leurs enfants étudiants) les ont été au vu d’une loi qu’on veut maintenant supprimer sans se préoccuper des conséquences immédiates.

 

La Politique, c’est oser. Oser réformer les retraites, je suis d’accord. Mais aussi oser sanctionner ses pairs plutôt que les innocentes victimes que deviennent aujourd’hui les familles françaises. Trop facile !!!

 

Dominique Baud

 

« Le jeune conseiller régional de Villiers-le-Bel, qui a été remercié pour «abandon de poste», agace encore les socialistes.

Du rififi à Sarcelles. François Pupponi, le député maire socialiste de la ville, vient de se séparer de l'un de ses plus emblématiques collaborateurs : Ali Soumaré. Le jeune conseiller régional PS de Villiers-le-Bel a été remercié pour «abandon de poste», a révélé L'Express vendredi. Il était employé au cabinet de François Pupponi. Mais les deux hommes ne se sont pas entendus. «Je ne pouvais pas me permettre de garder un collaborateur fantôme. Ali Soumaré doit assumer ses conneries», s'est justifié François Pupponi vendredi auprès des Inrockuptibles. Ali Soumaré reste néanmoins militant socialiste. «C'est François Pupponi qui n'a pas payé sa cotisation», persifle un élu départemental. Ambiance.

Tête de liste dans le Val-d'Oise lors des dernières élections, Ali Soumaré avait été pris au cœur d'une polémique sur son passé judiciaire, lancée par ses adversaires de droite, qui l'accusaient d'être un «délinquant multirécidiviste». Les faits étant inexacts pour la plupart, l'histoire s'était retournée contre ses instigateurs.

«Il doit encore apprendre»

Connu aussi pour avoir été le porte-parole des familles des jeunes tués dans l'accident à l'origine des émeutes de Villiers-le-Bel, Ali Soumaré a témoigné en faveur de l'un des accusés lors du procès, fin juin. «J'espère qu'il l'a fait en connaissance de cause», soupire-t-on au PS.

Fulgurante pour un jeune homme de 29 ans, son ascension politique en a agacé plus d'un. Finalement, il n'a pas intégré l'exécutif de la région. «C'est mieux, explique un élu de premier plan à la région. Il doit encore apprendre.»

Son éviction de la mairie de Sarcelles n'a échappé ni à la droite ni aux défenseurs des minorités. Militant UMP à La Courneuve, Kamel Hamza a ainsi déploré dans un communiqué le sort réservé aux représentants de la diversité au sein du PS. Il a demandé des «explications» à Martine Aubry. La première secrétaire aura-t-elle envie de se mêler de cette histoire ?

Par Nicolas Barotte
16/07/2010 Le Figaro.fr »

 

15/06/2010

Pour être crédible, une idée simple: savoir donner l’exemple

J’ai toujours réagi contre l’absentéisme des élus que j’ai vécu pendant 7 ans, notamment au Conseil de Paris. Je suis donc avec attention les propositions de M. Huchon, Président de Conseil Régional d’Ile de France et de B. Delanoë, de sanctionner financièrement les élus absents.

J’ai aussi répondu sur le blog d’un élu UMP, qui a soutenu ce projet :

« Relisez ce que j'ai pu dire ou écrire pendant mes 7 ans de mandat de conseiller de Paris, et vous retrouverez cette proposition à maintes reprises: exiger une présence réelle et active des élus en séances plénières, en commissions, dans les conseils d'administration, conseils d'écoles, jury.... A défaut, mettre en place des sanctions financières.... voire même davantage. Une enquête du perroquet de l'époque était révélatrice.
Comment marcheraient les entreprises s'il suffisait pour être considéré comme présent, de signer un registre et de rester les 5 minutes avant et les 5 après, comme je l'ai vu pendant 7 ans de mandat.
Aujourd'hui, on est d'abord ministre. Puis, on vous donne un mandat local ou national, lorsque vous ne l'êtes plus ou au cas où vous ne le seriez plus. Dans un cas comme dans l'autre, on fonctionne à l'envers et il ne faut pas s'étonner des résultats. Et qu'on essaie pas de nous faire croire que ce cumul est le fait du manque de candidatures ou du manque de personnes potentiellement compétentes.
Mais il est risqué de tenir et soutenir de telles thèses "non politiquement correctes", je sais combien en politique, la solidarité est un mot faible quand son propre avenir est en jeu.
Bon courage David

Amicalement

Dominique Baud
Conseiller de Paris
Elue du XVème 2001 à 2008

Et j’ai aussi choisi de publier cette information, car je crois en effet qu’il est temps que ceux qui ne tiennent pas leurs promesses soient sanctionnés mais surtout, qu’on interdise à un ministre de se présenter dans une instance locale, en occupant une place de façon inutile du fait de ses absences répétées voire permanentes.

En l’occurrence, les électeurs, les parisiens méritaient mieux, sans que je ne remette en cause les compétences personnelles de Mme Lagarde.

A lire…REUTERS/RICHARD CLEMENT

De la part d’Alexis Corbière, conseiller de Paris, élu du XIIème arrondissement, Front de Gauche, majorité municipale de Paris…

« Je suis un rustre. Une brute épaisse. Un australopithèque, sorte de chainon manquant entre le singe et l’homme, au front fuyant et à la visière osseuse. Bref, un type mal élevé. Et bien sûr, cela s’entend aussi quand je m’exprime. Fort heureusement mardi 11 mai, lors de la séance du Conseil de Paris, M. Jean-François Lamour, le Président du Groupe UMP, m’a remis à ma place. « Que de bassesses et de petit esprit politicien dans votre intervention M. Corbière » m’a-t-il dit.

Et toc, toujours fine lame ce Lamour, ça c’est envoyé.

C’est vrai quoi, j’exagère. J’avais osé, durant mon intervention lors d’un débat sur l’absentéisme des élus, évoquer (une nouvelle fois) la situation de Mme Christine Lagarde, notre toujours souriante Ministre des Finances. Elue du 12e depuis mars 2008, elle n’est jamais venue à la moindre séance du Conseil d’arrondissement. Pas une seule fois. Concernant le Conseil de Paris, elle n’y est passée que deux fois moins d’une heure en plus de deux ans. Je précise pour être définitivement mal élevé, que pour « accomplir » ainsi son mandat de Conseillère de Paris (l’équivalent de Conseiller général) Mme Lagarde perçoit tous les mois 3200 euros nets.

Dans mon intervention j’ai donc dit que, la concernant, à ce stade on ne pouvait plus parler d’absentéisme, mais de « vacance, ou même d’abandon de poste ». Et j’ai considéré qu’elle devrait démissionner. Scandale. Pour mes collègues UMP indignés, il semble que j’ai osé brûler une sainte.

Et pourtant j’insiste. Durant la campagne municipale, déjà Ministre, Mme Lagarde avait indiqué plusieurs fois dans la presse ou en réunion publique qu’elle siègerait, même si elle était battue, car elle était, disait-elle avec émotion : "très attachée à cet arrondissement dans lequel je travaille" (Bercy est dans le 12e).

Mais plus fondamentalement, comme Ministre, elle ne cesse de tenir les propos les plus durs contre la grande majorité de la population active de notre pays, qui, selon elle, est trop absente ou ne travaille pas assez. Dès son arrivée, le 10 juillet 2007 à l’Assemblée nationale, elle avait assené ceci : « il faut que le travail paye. Mais c’est une vieille habitude nationale : la France est un pays qui pense. Il n’y a guère une idéologie dont nous n’avons fait la théorie. Nous possédons dans nos bibliothèques de quoi discuter pour les siècles à venir. C’est pourquoi j’aimerais vous dire : assez pensé maintenant. Retroussons nos manches. »

Il y a quelques jours, à l’Assemblée nationale encore, aux parlementaires du PC et du PG qui s’indignaient que la France s’enrichisse sur le dos de la crise grecque grâce aux taux d’intérêts, elle répondait qu’il est normal que « le taux d’intérêt rémunère le risque ». Qu’importe les conséquences pour le peuple Grec. Selon Mme la Ministre, il est hors de question de prêter de l’argent « à des conditions super attrayantes qui rémunèrent le vice ». Car, c’est bien connu, le petit peuple grec, peuple vicieux, est responsable. Les grandes fortunes grecques, et l’Eglise orthodoxe, principale propriétaire foncière du pays, vertueuses, sont quant à elles épargnées.

Je l’avoue, ce discours permanent, concernant la France ou les autres pays d’Europe, toujours si dur avec les faibles et si faible devant les forts, m’indigne et m’insupporte. Mme Lagarde est à présent l’incarnation vivante de l’injustice sociale et de la violence libérale de la politique de ce gouvernement qui vient encore, petite mesure mesquine, par la voix de François Fillon de supprimer la petite prime de 150 euros qu’il avait attribué aux 3 millions de ménages les plus modestes. Chacun est en train de le constater, la crise de leur système économique va être l’occasion de réduire encore plus les dépenses sociales.

Voilà pourquoi je m’en prends à Christine Lagarde, classée 16e personne la plus influente au monde, par le magazine « Time ». Une politique économique injuste au service des principales fortunes privées, un comportement vis-à-vis de ses électeurs qui n’honore pas notre démocratie et notre République, et disons le, un certain mépris quand des mal élevés et plein des bassesses dans mon genre veulent la mettre devant ses responsabilités.

Si Mme Christine Lagarde venait siéger parmi nous, modestes petits élus d’arrondissement, nous pourrions débattre des conséquences concrètes de sa politique à Paris. Des menaces qui pèsent sur les hôpitaux Trousseau et Saint-Antoine, des suppressions de postes dans certains lycées, du financement du tramway dans lequel l’Etat ne met pas un centime, des licenciements abusifs dans les commerces du 12e et de bien d’autres sujets encore…

Alors, que faire pour qu’elle vienne, entendu qu’elle répète qu’elle ne démissionnera pas ? J’ai lu qu’après avoir participé à un Conseil des Ministres allemand, elle avait déclaré, en toute modestie, que là-bas, à la différence de notre petite France : « le lieu est assez spacieux, il donne le sentiment de volume et de lumière. On ne se sent pas à l’étroit dans son siège… »

Message reçu. Mme Lagarde, si l’on agrandit les sièges, pour en proposer enfin un à votre réelle dimension, vous venez ? »

REUTERS/RICHARD CLEMENT

http://pubs.lemonde.fr/5/LEMONDE-POLITIQUE/articles/308053361/Middle/OasDefault/lm_rbs_livretasicav_pib05_m/rbs_livretasicav_pib05_m.html/35383739333237373462646537343430?&_RM_EMPTY_

05/10/2009

Communiqué de Presse

Jacques Myard.jpgRémunérer les élèves qui vont en classe, c’est se mettre la pyramide sur la tête

L’incitation financière à l’assiduité scolaire que met en place l’Académie de Créteil est une aberration sans précédent dans un système qui marche sur la tête.

Il convient en premier lieu de rappeler que la gratuité et l’universalité de l’éducation fait partie des grands principes républicains acquis de haute lutte il y a à peine plus d’un siècle en France, et que des millions d’enfants à travers le monde en sont toujours privés. Dans ces conditions, vouloir résoudre l’absentéisme scolaire par une incitation financière a quelque chose d’indécent.

En second lieu, cette mesure entérine le désengagement total des parents qui n’assument pas la responsabilité d’envoyer leurs enfants à l’école. Ainsi, si la suppression des allocations familiales aux familles qui n’assument pas leurs obligations est pleinement justifiée, l’incitation financière envers les élèves est totalement anormale. l’école en France est non seulement universelle et gratuite, mais elle est aussi obligatoire. La règle est que le non respect de l’obligation scolaire est assorti d’une sanction ; il n’y a pas lieu de récompenser ceux qui s’acquittent d’une obligation !

A l’heure où la crise contraint les finances publiques à des déficits records, il est particulièrement choquant pour les Français que leurs impôts servent à financer des mesures de ce type.

Communiqué de Presse de Jacques Myard,

Député UMP, Président du Cercle Nation et République

Le 2 octobre 2009

 

03/10/2009

Pour une trouvaille, c’est une trouvaille…

« Payer » des jeunes afin qu’ils honorent de leur présence les cours qui leur sont dispensés gratuitement dans un lycée professionnel, pour une trouvaille, c’est une trouvaille…A ce rythme, jusqu’où ira-t-on ?

Franchir le pas sur une telle pente me semble dangereux pour les jeunes et leur avenir.

Par ailleurs cela dévalorise les études qui leur sont proposées.

Et surtout c’est pour moi une insulte à ceux qui sont assidus et qui manifestent avec une vraie volonté pour y arriver.

Demain, salariés dans un entreprise, faudra t-il leur donner une prime s’ils arrivent à l’heure ?

Dominique BAUD

10/04/2009

C’est pas moi, c’est lui…

Absentéisme.jpgMon bref propos de ce soir n’a pas pour objet de porter un avis sur la loi incriminée mais sur l’image désastreuse, indécente même, que donnent nos parlementaires. Ils sont normalement 577 et l’UMP a une majorité écrasante… Et bien voilà qu’aujourd’hui, ils étaient 15 en séance. Leurs adversaires, certes dans un jeu digne d’enfants de maternelle, se sont concertés et ont fait une intrusion en nombre au moment du vote. Ils étaient 21.

Suffisant pour rejeter le projet de loi contre le piratage sur internet.

Deux leçons à en tirer : sanctionner l’absentéisme et en expliquer les raisons… Je suis sûre que vous avez, comme moi, des idées sur ces questions.

Dominique BAUD

11/08/2007

Réforme des institutions…

c07284e4d404ada5bc212f5004a94de0.jpgLa réforme des institutions est en marche. Du moins, une commission de 13 membres, chargée d'y réfléchir et de proposer les bonnes décisions est constituée.

Des personnalités d’expérience…, des compétences juridiques évidentes (… pas moins de 6 professeurs de droit…), mais… une seule femme, et aucun représentant de la société civile, un « candide » en quelque sorte.

Il est aussi urgent, de faire valoir le travail des élus qui travaillent vraiment avec conviction, que de trouver des solutions pour combattre l’inactivité de certains, et mes propos font suite aux différents échanges médiatiques autour de la proposition de Guy CARCASSONNE, "infliger des pénalités financières aux députés trop absents".

Mon expérience d'élue de Paris me le permet.

Salariée du privé, j'ai du négocier avec mon entreprise pour obtenir 2 jours de congés sans solde afin de siéger régulièrement au Conseil de Paris, ce qui est simplement normal.

Je suis fermement convaincue que la présence et les interventions sont primordiales, par respect pour notre électorat, notre pays, notre fonction et nos responsabilités. Je suis tout aussi convaincue que le rôle de l’opposition est essentiel au sein d’une assemblée.

Alors, dire que le rôle du député ne se réduit pas à la présence en séance est évident pour tous. Pour autant, cela n'est pas suffisant pour justifier les absences régulières, voire quasi-permanentes de certains et refuser de leur faire supporter des sanctions financières.

En effet, ceux qui sont en séance sont souvent aussi ceux qui participent aux travaux des commissions et travaillent sur le terrain. D'autres jouent de leur notoriété pour faire la une des journaux les rares fois où ils sont présents et d'autres trop âgés ou blasés d'avoir eu le pouvoir et de ne plus l’avoir, ne daignent même pas se présenter.

C'est le cas au Conseil de Paris, je le constate tous les mois depuis mars 2001, c'est le cas au Conseil Régional et c'est bien entendu le cas à l'Assemblée Nationale, sinon le débat d'aujourd'hui n'aurait pas lieu.

A l'heure où l'on parle enfin d'une loi sur le service minimum dans les transports publics, voire même à l'école, il n'est pas décent d'absoudre les députés de sanctions financières en cas d'absentéisme, voire même tous les élus recevant une indemnité.

Cette mesure contribuerait à rendre les Français un peu plus respectueux de leurs représentants politiques et les élus plus assidus aux fonctions qu'ils ont voulu.

Aucun candidat ne devrait avoir l'investiture de son parti, si préalablement élu dans une assemblée, il n'a pas un bilan de présence et d'action à fournir.

C'est ainsi que j'approuve, comme 87% des Français les propositions de Guy CARCASSONNE et de Laurent VAUQUIEZ, ayant pu apprécier à plusieurs reprises la sincérité et le dynamisme de ce dernier.

Alors pourquoi François FILLON n'est-il pas d'accord?

Sans doute pour les mêmes raisons qu'il voulait, sénateur diminuer le nombre des députés.

Et pourtant, à peine 1er ministre, et toujours sénateur, il se représentait à la députation, démissionnait une fois élu, tant de son poste de sénateur que de celui de député. La place de député est revenue alors à sa suppléante, qui démissionnera quand il ne sera plus ministre…

Je suis une des rares élues de paris à être descendue dans la rue pour soutenir le Ministre François FILLON, lors de sa réforme sur les retraites, et à avoir salué son courage.

Mais, je suis là, très déçue de ses prises de position.

Pour faire les réformes qui s'imposent, il faudra encore plus de courage, un vrai altruisme au service de la France, sans démagogie.

Je compte sur les travaux de cette commission.

Je compte sur les propositions des Français : le site de l’UMP est ouvert à vos propositions et j’en serai le relais si vous le souhaitez.

Et enfin sur nos dirigeants pour mettre en place les réformes souhaitées par les Français y compris celles-ci.

"Pour changer les CHOSES… Il faut aussi changer les GENS…"

 

 

Dominique BAUD,

Conseiller de Paris , élue du 15ème arrondissement