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03/10/2009

Pour une trouvaille, c’est une trouvaille…

« Payer » des jeunes afin qu’ils honorent de leur présence les cours qui leur sont dispensés gratuitement dans un lycée professionnel, pour une trouvaille, c’est une trouvaille…A ce rythme, jusqu’où ira-t-on ?

Franchir le pas sur une telle pente me semble dangereux pour les jeunes et leur avenir.

Par ailleurs cela dévalorise les études qui leur sont proposées.

Et surtout c’est pour moi une insulte à ceux qui sont assidus et qui manifestent avec une vraie volonté pour y arriver.

Demain, salariés dans un entreprise, faudra t-il leur donner une prime s’ils arrivent à l’heure ?

Dominique BAUD

Commentaires

@ Dominique Baud

Une prime pour ceux qui arrivent à l'heure ou qui sont "normalement" assidus ? mais vous ne croyez pas si bien dire ! Dans l'entreprise où travaille une de mes amies cela se pratique déjà depuis un certain temps...

En ce qui concerne les enfants, je préconiserais une autre pratique : celle des coups de pieds où je pense, mais évidemment ce sont des pratiques d'un autre temps qui pourtant on fait leurs preuves ; aujourd'hui cela n'est pas très tendance et il ne faut surtout pas traumatiser nos charmants chérubins.

Mais trêve de plaisanterie, encore que... je partage tout à fait votre analyse.

Écrit par : Sidonie | 05/10/2009

Comme vous y allez Sidonie...

Le monde tourne à l'envers.
Ici on va donner de l'argent, ailleurs on dépense tout autant pour donner des places dans les stades.
Ai-je besoin de le rappeler, tout cela pour récompenser un jeune à qui on donne gratuitement la possibilité de poursuivre ses études, et qui daigne venir aux cours....

Il serait plus intelligent d'aider plus efficacement ceux qui se donnent du mal et qui sont normalement assidus, faire la différence entre un élève courageux qui a des difficultés et son voisin qui ne fait aucun effort à commencer par celui de venir suivre les cours.
Mais c'est vrai qu'il faut se lever le matin, écouter, se tenir bien, participer et travailler le soir...

Je me souviens avoir accompagné plusieurs jeunes qui voulaient s'en sortir . Ils étaient tellement reconnaissants et fiers d'avoir pu ainsi réintégrer un cursus scolaire, que tous les trimestres, ils m'envoyaient leurs bulletins de note.
C'étaient autrement plus valorisant pour eux.
Ces jeunes là sont d'ailleurs aujourd'hui outrés de telles propositions.

On l'a pourtant dit depuis longtemps. Tout ne peut se régler simplement en faisant un chèque.

Et pour ceux qui brûlent des voitures, qu'est-ce qu'on fera demain? On leur en donnera une.

Dominique BAUD

Écrit par : Dominique BAUD | 05/10/2009

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