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30/05/2013

Pour qui voter maintenant ?

Partout, à la radio, à la télé, dans les journaux, dans la rue, on entend les gens se poser cette question.

Quelque soient leurs opinions politiques, les français s’interrogent de plus en plus. Ce sont les mêmes qui ont le pouvoir à tour de rôle  et qui tiennent des promesses qu’ils ne tiennent jamais.

Aujourd’hui, les socialistes, les gens de gauche, sont dans l’attente de l’exécution des promesses faites pendant la campagne présidentielle.

Mais aujourd’hui aussi, les électeurs de droite se demandent pourquoi ils croiraient ceux qui ont fait des promesses pendant des années, ne les ont pas tenues et une fois dans l’opposition, réitèrent leurs promesses. J’en veux pour exemple l’abolition des 35h, le pacte d’union civile (qui aurait évité la loi du mariage pour tous et ses suites à venir)….

Alors oui, pendant longtemps, une partie des électeurs a voté pour ce qu’ils considéraient comme «  les moins pires ». Mais j’ai l’impression qu’ils ne sont plus dans cet état d’esprit aujourd’hui.

Les risques sont clairs et ils s’appellent les extrêmes ou l’abstention.

Soyons donc nombreux à proposer une alternative sur la base d’une nouvelle gouvernance. Cela

semble se réveiller à Paris dans quelques arrondissements.  A suivre, cela promet d’être intéressant.

Dominique Baud

06/02/2013

Ils étaient où ?

Décidemment oui, nous avons du souci à nous faire. Ils étaient où ces députés qui ont tous fait des pieds et des mains pour siéger à l’Assemblée Nationale ?

Inutile de faire autant de cirque avant que la loi soit débattue à l’Assemblée Nationale, inutile de faire croire à un soutien aux manifestations, aujourd’hui on sait et bientôt on aura leurs noms, qu’ils n’étaient que 97 (sur 194) députés de l’opposition à voter contre l’article 1 du projet de loi du  « mariage pour tous ».

Et comme à gauche, ils n’étaient que 248 à voter pour dont 236 députés PS (sur 314), je vous laisse apprécier la mobilisation pour cette loi présentée comme la réforme de notre société.

229 manquaient et 2 se sont abstenus. Des noms…

Je vote pour la liberté de pouvoir se prononcer au plus près de ces convictions, je respecte celui qui a le courage de le faire mais conteste cet absentéisme trop souvent dénoncé et pas assez sanctionné.

Dominique BAUD

09/12/2012

Ils ne se ré-aiment plus

Xavier Bertrand lui-même, sans doute en colère, surtout pas résigné et espérant peut-être en tirer profit semble en avoir plus qu’assez.

Sue BFMTV, il a demandé « solennellement » à ce que François Fillon et Jean-François Copé trouvent dans les jours qui viennent des solutions de sortie de crise.

Les portes paroles apparaissaient somme toute très embarrassés ces derniers jours et de moins en moins loquaces au fil du temps.

Trêve du week-end le temps des législatives partielles, opportune excuse. Mais aujourd’hui plus personne n’y croit et si les candidats socialistes n’ont pas tiré leur épingle du jeu à l’occasion des trois législatives partielles de ce dimanche, c’est aussi parce que rien ne va plus de leur côté non plus.

C’est certainement l’abstention qui une fois de plus va gagner. On verra dimanche prochain avec combien de votants les trois députés concernés sont élus.

Espérons au moins que personne n’aura le mauvais goût de crier victoire.

Dominique Baud

17/03/2012

On y arrive

Ils devraient-être 10. 10 à se présenter aux suffrages des français pour devenir le prochain président de la république française. Lundi, le conseil constitutionnel devrait confirmer la liste

Par ordre alphabétique :

Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière),

François Bayrou (MoDem),

Jacques Cheminade (Solidarité et Progrès

Nicolas Dupont-Aignan (Debout la République).

François Hollande (PS), 

Eva Joly (EELV )

Marine Le Pen (Front national), 

Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche),

Philippe Poutou (Nouveau parti anticapitaliste)

Nicolas Sarkozy (UMP)

Que vont décider Corinne Lepage et Dominique de Villepin, qui, à quelques dizaines de signatures près, ne peuvent se présenter ?

Comment vont se déterminer leurs électeurs potentiels ?

Quelle foi accorder aux sondages qui se multiplient ?

Quelle est la proportion des vrais indécis, des déçus, des écœurés, des encore enthousiastes ?

Une chose est sûre, personne ne devrait pouvoir être élu sans une quantité substantielle de voix sur son nom. Et il y a pourtant peu de chance que ce soit le cas entre les abstentions et les votes blancs.

Mais, on modifiera sans doute un jour les règles, mais seulement… la prochaine fois.

Dominique Baud

 

28/12/2011

Attention aux conclusions hâtives

Il y a affluence dans les mairies pour les inscriptions sur les listes électorales, oui, comme d’habitude en fin d’année lorsque des échéances principales sont prévues l’année suivante, mais bien moins qu’en 2006.
Il est vrai que je n’ai pas vu, à ma grande surprise, de vraie campagne, notamment télévisée, comme nous en avons déjà connues, pour rappeler les retardataires à leur devoir. On nous parle de dépenses de dépliants et d’affiches d’information auprès des communes, mais rien ne vaut une campagne télévisée si on veut toucher tout le monde.


Car il s’agit bien là d’un devoir. Le devoir de voter, pour avoir le droit de se plaindre. Même si, et je ne le dirai jamais assez, une des conséquences de l’abstention est la non reconnaissance du vote blanc.
On ne va pas voter car aucun candidat n’est à son choix mais aussi car voter blanc apparait ne servir à rien. Il ne sera pas comptabilisé, notamment pour remettre en cause le résultat et c’est ainsi que sont portés au pouvoir des candidats ayant seulement acquis 30% des suffrages exprimés.

Mairies ouvertes le samedi, site internet accessible à tous, voilà ce qui pourrait faciliter les inscriptions. Mais, on est loin de cette optimisation de services, même pour ce mois de décembre, décisif en la matière.


Dans le XVe arrondissement de Paris, parle de 500 à 600 inscriptions par jour, contre 1000 en 2006. Et quant on sait le nombre de déménagements, c’est bien peu…
Gare donc aux conclusions hâtives d’intox et de circonstances.


Français, inscrivez-vous sur les listes électorales, allez voter librement vous qui avez cette chance, donnez vous les moyens de connaître vos candidats, et n’hésitez pas à essayer le renouvellement et à primer le travail, la conviction, la persévérance plutôt que l’étiquette d’un parti, la nonchalance et les promesses réitérées jamais tenues.


Dominique Baud

24/09/2011

Qu’est-ce que cela va donner dans les urnes ?

 

 

 

Qu’est-ce que cela va donner dans les urnes ?

Les évènements de ces derniers mois qui touchent la classe politique ne donneront rien de bon dans les urnes. Et la proximité d’élections capitales, que sont les présidentielles et les législatives font craindre le pire.

On risque d’en voir plusieurs manifestations, d’une abstention massive à un report sur les extrêmes, les rares choix alternatifs proposés à ceux qui votent.

Car il est un domaine sur lequel on n’a pas avancé, celui de la reconnaissance du vote blanc. On ne fait toujours pas de différence entre un électeur abstentionniste qui ne prend pas la peine de se déplacer et celui qui remplit son devoir, mais qui ne cautionne aucun des choix proposés, et vote blanc.

Et, c’est quoi voter blanc. C’est vouloir exprimer que des choses ne vont pas, mais que les solutions proposées par ceux qui se présentent, ne conviennent pas.

Voter blanc, c’est aussi exprimer le souhait de donner sa voix à quelqu’un d’autre, quelqu’un qui ne se présente pas ou quelqu’un dont on n’a pas eu connaissance de la candidature. Car Il faut rappeler aussi que si on donnait aux électeurs le temps de lire toutes les professions de foi, les votes seraient peut-être différents. Mais les électeurs dont les communes ont opté pour le vote électronique ne reçoivent plus rien et les autres, ont leur enveloppe souvent la veille, voire même le lendemain du scrutin.

Belle représentation de la démocratie. Alors, une majorité de ceux qui votent, votent pour des partis alors même qu’il faudrait voter des personnes et pour des idées.

« Si un homme politique a peur d’être désavoué par un vote blanc, il ne mérite pas son mandat ».

Dominique Baud

 

Qu’est-ce que cela va donner dans les urnes ?

 

 

Les évènements de ces derniers mois qui touchent la classe politique ne donneront rien de bon dans les urnes. Et la proximité d’élections capitales, que sont les présidentielles et les législatives font craindre le pire.

On risque d’en voir plusieurs manifestations, d’une abstention massive à un report sur les extrêmes, les rares choix alternatifs proposés à ceux qui votent.

Car il est un domaine sur lequel on n’a pas avancé, celui de la reconnaissance du vote blanc. On ne fait toujours pas de différence entre un électeur abstentionniste qui ne prend pas la peine de se déplacer et celui qui remplit son devoir, mais qui ne cautionne aucun des choix proposés, et vote blanc.

Et, c’est quoi voter blanc. C’est vouloir exprimer que des choses ne vont pas, mais que les solutions proposées par ceux qui se présentent, ne conviennent pas.

Voter blanc, c’est aussi exprimer le souhait de donner sa voix à quelqu’un d’autre, quelqu’un qui ne se présente pas ou quelqu’un dont on n’a pas eu connaissance de la candidature. Car Il faut rappeler aussi que si on donnait aux électeurs le temps de lire toutes les professions de foi, les votes seraient peut-être différents. Mais les électeurs dont les communes ont opté pour le vote électronique ne reçoivent plus rien et les autres, ont leur enveloppe souvent la veille, voire même le lendemain du scrutin.

Belle représentation de la démocratie. Alors, une majorité de ceux qui votent, votent pour des partis alors même qu’il faudrait voter des personnes et pour des idées.

« Si un homme politique a peur d’être désavoué par un vote blanc, il ne mérite pas son mandat ».

Dominique Baud

Les évènements de ces derniers mois qui touchent la classe politique ne donneront rien de bon dans les urnes. Et la proximité d’élections capitales, que sont les présidentielles et les législatives font craindre le pire.

On risque d’en voir plusieurs manifestations, d’une abstention massive à un report sur les extrêmes, les rares choix alternatifs proposés à ceux qui votent.

Car il est un domaine sur lequel on n’a pas avancé, celui de la reconnaissance du vote blanc. On ne fait toujours pas de différence entre un électeur abstentionniste qui ne prend pas la peine de se déplacer et celui qui remplit son devoir, mais qui ne cautionne aucun des choix proposés, et vote blanc.

Et, c’est quoi voter blanc. C’est vouloir exprimer que des choses ne vont pas, mais que les solutions proposées par ceux qui se présentent, ne conviennent pas.

Voter blanc, c’est aussi exprimer le souhait de donner sa voix à quelqu’un d’autre, quelqu’un qui ne se présente pas ou quelqu’un dont on n’a pas eu connaissance de la candidature. Car Il faut rappeler aussi que si on donnait aux électeurs le temps de lire toutes les professions de foi, les votes seraient peut-être différents. Mais les électeurs dont les communes ont opté pour le vote électronique ne reçoivent plus rien et les autres, ont leur enveloppe souvent la veille, voire même le lendemain du scrutin.

Belle représentation de la démocratie. Alors, une majorité de ceux qui votent, votent pour des partis alors même qu’il faudrait voter des personnes et pour des idées.

« Si un homme politique a peur d’être désavoué par un vote blanc, il ne mérite pas son mandat ».

Dominique Baud

28/03/2011

Nouvelle ère !

 

Il n’y a pas si longtemps, on mettait une pancarte UMP autour du cou d’un âne, l’âne était élu.

Hier, c’était un Handicap, des candidats investis par l’UMP, des sortants, des notables, des anciens ministres, ont été battus : Isabelle Balkany, investie par l’UMP (44% des voix) battue par Atnaud de Courson, DVD, Marie-Cécile Ménard, candidate UMP sortante battue par Jean Christophe Fromantin, (70%des voix) maire DVD de Neuilly sur Seine, Dominique Perben, ancien ministre, battu à Lyon face au candidat DVD Jean-Jacques David (54,06%), maire du 6ème arrondissement. Que ce dernier n’a-t-il pas entendu, j’imagine très bien, pour avoir assumé ses choix et gardé son indépendance….

Un espoir pour les candidats DVD des prochaines législatives de juin 2012…

Le PS a recueilli 36,2% des voix soit 625 sièges.

Avec 18,6% des voix,  l'UMP a 241 sièges.

 Le Front national en a eu 11,56% des voix et seulement 2 sièges.

 

Qu’on soit d’accord ou non avec le Front National, avouez qu’en terme de représentation, c’est faible dans une démocratie qui se veut être la représentation de l’expression des français.

Car en fait qu’est ce qui est plus « dangereux » ? Permettre au Front National d’obtenir quelques sièges en nombre significatif en proportion des voix obtenues… ou l’aider en essayant de l’écarter avec de mauvais arguments, à se retrouver au 2ème tour des élections présidentielles.

 Quel Mea Culpa…Tout pour alimenter les ambitions de ses adversaires

« … Ce n’est pas une victoire pour les socialistes, il faut relativiser car les cantonales restent un scrutin local, les résultats du Front National sont le fruit de la crise et des inqui études des français, ni le Front National, ni le Parti socialiste n’ont de projet et encore moins de solutions, l’espoir de la gauche a été enrayé puisqu’elle n’a pas gagné les 8 à 10 départements qu’elle envisageait … ».

 

Dominique Baud

23:58 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cantonales, abstention, fn, ump, ps, dvd

26/03/2011

A qui profite « le crime » ?

 

Jean de la Fontaine

« La ruse la mieux ourdie
Peut nuire à son inventeur ;
Et souvent la perfidie
Retourne sur son auteur ».

Le 1er enseignement du premier tour des cantonales est qu’avoir changé les règles électorales, en catimini, pour éliminer ses adversaires, n’a pas été du goût des électeurs dont plus de 50% ont préféré s’abstenir.

Car en effet, si une telle règle avait pour projet de limiter les triangulaires, pour ces dernières élections le « crime » n’a pas profité à ceux à qui il était destiné.

Rappel des faits :

 « Les élections cantonales se déroulent dans chaque canton. Elles sont organisées sur deux tours, sauf si l'un des candidats en présence obtient, dès le premier tour, la majorité absolue des suffrages exprimés et 25% des électeurs inscrits sur les listes électorales.12,5% des électeurs inscrits sont nécessaires pour qu'un candidat accède au second tour. Si un seul candidat franchit cette barre, le candidat arrivé en seconde position participe également au second tour. Dans le cas où aucun des candidats ne franchit ce seuil, les deux candidats arrivés en tête s'affrontent au second tour ».

La loi n°2010-1563 du 16 décembre 2010 - article 2, a modifié l'article L210-1 du Code électoral. En conséquence, le seuil de maintien au second tour passe de 10,0% des inscrits à 12,5% des inscrits.

J’ai écrit un post sur ce blog le 23 janvier 2011 qui se terminait par :

 

« Un jour, qui n’est peut-être pas si loin, ce genre de méthodes qui déshonore la Politique avec un grand P, se retourneront contre ceux qui les auront décidées et votées mais aussi contre ceux qui ne les auraient pas combattues.

A ce titre, je ne me souviens pas avoir entendu les socialistes contester cette mesure. Et pour cause ».

 

Qui osera, aujourd’hui, me donner tort ?

Dominique Baud

 

22/03/2011

Un vœu pieux…

Ah, si le vote blanc était reconnu…

Ah, si le vote blanc était comptabilisé voire même s’il imposait en cas de score important (par exemple supérieur à 30%), de refaire l’élection…,

On ne vivrait pas les tergiversations de certains, les contradictions des autres, en ce lendemain du 1er tour des élections cantonales qui ont donné les résultats que l’on connaît.

Car,

Certains électeurs peuvent ne pas souhaiter voter Front National

D’autres ont aussi le droit de ne pas reconnaître dans un candidat PS, les valeurs qu’ils souhaitent voir représentées. N’oubliez pas, et je le répèterai tant que je ne verrai pas cette vérité faire la une de la presse, un candidat PS au 2ème tour, c’est la plupart du temps la représentation d’une union des socialistes, communistes, verts et représentants de l’extrême gauche.

Mais surtout, ne pas voter, c’est augmenter le score du camp des abstentionnistes, ce qui est tout, sauf le comportement que doit conseiller un élu de la république.

Car, s’il existe une valeur républicaine, s’il existe un droit républicain, c’est bien celui de pouvoir voter.

Mais qui oserait enfin faire une telle proposition de loi, et qui seraient ceux qui la soutiendraient ?

Dominique Baud

 

20/03/2011

L’abstention … est un enseignement

On ne se refait pas. Evidemment ce soir, j’étais toute ouïe pour entendre les résultats des élections cantonales, les commentaires des uns et des autres, voire les contradictions dans les discours. Et bien, une fois de plus, on n’a pas été déçu. Tout y était.

Dès 20 heures, Jean François Copé déclarait ne pouvoir tirer aucun enseignement à cause de l’abstention, dont le taux est un record puisque supérieur à 55%.

Ce commentaire est déjà une première  erreur d’appréciation. Les combats que mènent aujourd’hui bon nombre de peuples pour pouvoir s’exprimer ne peuvent que conduire à une désapprobation encore plus importante envers ceux qui ne votent pas. Sans parler de ceux, hommes et femmes, qui se sont battus dans notre pays pour obtenir ce droit.

C’est pourquoi une abstention aussi  forte en de pareilles circonstances  devrait conduire tous les représentants politiques à se remettre en cause et à fortiori le parti de gouvernement.

Quant aux résultats des votes des électeurs qui se sont déplacés, ils ont provoqué la confusion.

On a  entendu la voix de François Hollande appeler à voter pour un candidat UMP plutôt  que pour un candidat FN. On a entendu Valérie Pécresse dire qu’elle voterait pour un candidat PS plutôt que pour un candidat FN .

 Mais on entend aussi Jean-François Copé, Dominique Paillé dire que dans les cantons où l’UMP ne pourrait se maintenir, ils laisseront chaque électeur libre de leur  choix !!!!  sachant que « nous ne voterons pas Front National »… « Que nous serions très tristes s’ils votaient Front National ».

J’ai même entendu un élu de Seine et Marne déclarer qu’il fallait laisser le choix aux électeurs sous réserve qu’ils ne votent pas FN au 2ème tour…. Qu’en conclure s’il ne reste qu’un PS contre un FN.

Si  ce n’est pas de la langue de bois !

Pour ne pas voter FN, ils devraient voter Front de Gauche…

Dominique Baud

15/01/2011

Marine, une élection sans surprise

Pour des raisons obscures, Marine Le Pen refusait il y a quelques semaines, de donner sur RMC, le nombre des adhérents de son parti.

Pour des raisons tout aussi surprenantes, les résultats officiels de son élection à la tête du FN ne devraient être connus que demain, alors même que depuis hier, la presse annonce que 2/3 des voix des votants se sont portés sur son nom.

Elle est, selon son père, « le deuxième étage de la fusée Le Pen, pour mettre en oeuvre le programme salvateur pour la France ".

 Il serait utile que les responsables de droite en tiennent compte. Car, si déjà hier, le vote du front National était grossi des déçus de la mollesse de la droite, des interrogations sur les chiffres (immigration, naturalisation, sécurité, pouvoir d’achat…), il ne faut pas oublier que la majorité des français qui votent ainsi, le font plus par désespoir que parce qu’ils défendent des idées d’extrême droite.

Et sincèrement, qui d’entre nous, un jour, n’a pas donné raison aux propos d’un responsable du FN, sur un point ou sur un autre, même de façon ponctuelle et isolée.

Quant à Marine Le Pen, elle s’est employée depuis des années à dédiaboliser le FN, à lui donner une image plus moderne, un semblant de modération. C’est adroit et donc d’autant plus dangereux pour ses adversaires.

Et il y en a des déçus. Des déçus à gauche bien sûr, mais aussi des déçus à droite où les responsables nationaux et locaux rejettent leur amis pour s’ouvrir à leurs adversaires …

Est-ce que les Français peuvent toujours y croire, je n’en sais rien.

Ce que je sais c’est que tant que les vraies convictions ne seront pas défendues en pensée et en action, et au quotidien, il ne faudra pas s’étonner de l’abstention des français, voire même du changement radical de leur vote.

Dominique Baud

 

27/03/2010

Régionales : il manque un parti conservateur

23 Mars 2010 | Roland Hureaux

www.libertepolitique.com

La baisse sans précédent du taux de participation aux élections régionales de 2010, surtout au premier tour, n’exprime pas seulement le recul du civisme ou le dégoût des urnes. Il résulte aussi, pensons-nous, de l’insuffisance de l’offre politique. Bien qu’une bonne dizaine de listes se soient proposées au suffrage dans chacune des régions, un des principaux courants politiques français, voire le principal, n’était pas présent dans la compétition et cela seul suffit peut-être à expliquer l’abstention.

Le grand absent est le courant que l’on qualifiera de conservateur mais qu’on pourrait aussi bien appeler la droite modérée ou la droite « calme », voire les modérés tout court, avec tout ce que ce mot signifie de pondération, de mesure, de prudence, mais aussi de tenue et, pourquoi ne pas le dire ? de « force tranquille ».

Pourquoi ce courant est-il important ?

Parce que sous différentes formes, légitimisme, orléanisme, bonapartisme, républicanisme modéré (« La République sera conservatrice ou ne sera pas » – Gambetta), radicalisme apaisé, « indépendants et paysans » et même gaullisme, en particulier dans la version pompidolienne, ce courant gouverne le plus souvent la France depuis deux siècles.

Ensuite parce qu’on ne fait pas la révolution tous les jours. La plupart des révolutionnaires s’assagissent et l’esprit conservateur finit par imprégner tous les partis de gouvernement, même issus de la gauche. La vocation immémoriale du gouvernement n’est-elle pas de maintenir les institutions ? « Je maintiendrai » n’est pas seulement la devise du royaume des Pays-Bas, elle est la première mission de tous les pouvoirs. Être « calme » est un attribut antique de la souveraineté : ne parle-t-on pas de « calme olympien » ?

Or le courant conservateur, osons le dire, était absent des dernières élections ! La gauche a proposé une offre très diversifiée, celle de la droite s’est résumée pour l’essentiel à l’UMP et au Front national — deux formes de droite dont aucune n’incarne aujourd’hui la modération : d’un côté la droite excitée, ultra-réformatrice, qu’incarne Sarkozy et de l’autre cette autre forme de droite excitée qu’est l’extrême-droite.

En d’autres temps, la modération eut pu être représentée par le MoDem mais celui-ci a tant donné l’impression de rejoindre la gauche que les modérés ne se sont plus reconnus en lui. D’autant que la mouvance centriste est largement identifiée à la construction européenne, laquelle s’est transformée au fil des ans en une machine à produire sans cesse des réformes qui déstabilisent des institutions fondamentales, pas seulement les services publics.

Faute de trouver une option qui lui corresponde, une partie du bloc modéré, lequel représente sans doute bien plus que les 15 % d’abstentionnistes du premier tour, est restée chez elle.

Peu de réformes, mais des bonnes

On objectera que si la droite officielle, celle qui gouverne aujourd’hui, faisait droit à cette tendance conservatrice, la France s’enfoncerait dans la sclérose, se laisserait distancer dans l’« impitoyable » compétition internationale à laquelle notre pays est confrontée.

Cela n’est pas certain du tout. Les réformes vraiment nécessaires pour accroître la compétitivité internationale de la France sont en nombre limité : un encouragement intelligent à la création d’entreprise et à la recherche, un meilleur financement bancaire des PME (qui passe par une réforme des banques) et aussi la « TVA sociale », seul substitut à une sortie de l’euro.

Cette adaptation n’implique nullement de s’attaquer à la Constitution, à la commune, au département, au baccalauréat, aux grandes écoles, à la gendarmerie, aux grands corps de l’État, au juge d’instruction, au dimanche, soit à la plupart des repères fondamentaux des Français. Pas même non plus au statut de la fonction publique à condition qu’on sache contrôler les effectifs de fonctionnaires : quinze ans de « modernisation de l’État » n’ont rien fait pour empêcher la grave dérive des finances publiques, au contraire. La sécurité est certes un objectif difficile mais elle ne passe sûrement pas par le réforme de la carte judiciaire, ni l’amélioration de l’enseignement par le « lycée à la carte ».

Les vrais conservateurs savent qu’une bicyclette ne marche bien que si la partie mobile s’appuie sur un cadre fixe. Plus le cadre fixe est stable, plus il est possible de pédaler vite.

Pour améliorer la marche du pays, peu de réformes bien ciblées et allant au fond des choses suffisent. Elles ne doivent pas tout chambouler, seulement améliorer à la marge une société où tout n’est pas aussi mauvais et inefficace qu’on le dit, conforter et non saper les institutions.

Le rythme des réformes de la première partie du quinquennat et surtout leur caractère brouillon voire inutile ont donné le tournis aux conservateurs, nombreux dans ce pays, d’autant que le but de ce réformisme à l’accéléré semblait être moins l’amélioration des choses qu’une forme de communication sur le thème « nous avons un gouvernement volontaire », voire de fuite en avant.

Cette opinion modérée qui ne se reconnaît ni dans la gauche, ni dans l’extrême-droite ne s’est pas reconnue non plus, cette fois, dans le parti du Président : elle s’est retirée sur l’Aventin. Il est probable qu’elle y restera si, par-delà le réajustement ministériel, les méthodes de gouvernement, contraires non seulement aux traditions de la droite mais à la volonté de la majorité des Français et en définitive à la véritable efficacité, ne sont pas entièrement révisées.

20/03/2010

Avant…Entre deux tours…En attendant après…

RMC, 18 mars 2010, Eric Besson : «  Répondre aux attentes du peuple, c’est ce qu’est sensé faire, quelqu’un qui aime la politique… »

18 mars 2010, "Les Français retrouvent le bulletin de vote socialiste quand nous sommes enfin unis, et non pas retournés vers notre nombril, de façon individualiste : Martine Aubry.

RMC, 17 mars 2010 : Xavier Darcos : « …Les élections n’auraient été un échec que si 55% des français n’avaient pas voté… »

RTL, 16 mars 2010, Christine Lagarde : « Ses deux fils n’ont pas voté… » … « on n’y comprend rien aux régions ».

France Info, 15 mars 2010 : Xavier Darcos : « Quand on veut sanctionner, on vote contre, on ne reste pas chez soi…»

12 mars 2010 : "Il n'y a pas de pause pour les Français qui souffrent" :François Hollande.


8 mars 2010 : Les "divisions que l'opposition va connaître pour faire les listes [en vue du second tour, ndlr] en 48 heures feront des dégâts, il n'y aura pas de reports de voix car un plus un, ça ne fait pas deux". Dominique Paillé, porte-parole adjoint de l'UMP.

"Il y a des gestes qui ne sont pas loyaux". François Bayrou (Mouvement démocrate) a propos de la participation de sa vice-présidente Corinne Lepage (Cap 21), à un meeting de Daniel Cohn-Bendit (Europe-Ecologie).

"Les Verts et le Parti socialiste font preuve d'une indécence sans bornes à se partager les présidences de régions, avant même que les électeurs n'aient voté". Frédéric Lefebvre (UMP), à propos des sondages favorables à la gauche.


"Si grand chelem il y a, je crois qu'on le devra surtout aux candidats dans les régions plutôt qu'à Martine Aubry! Ce ne sera pas sa victoire". Gérard Collomb, sénateur-maire socialiste de Lyon.

"Cette campagne, c'est la mienne, l'équipe c'est la mienne, le projet c'est le mien et le résultat sera le mien" : Valérie Pécresse.


"Vous serez le plus beau des présidents" (Une visiteuse du Salon de l'agriculture en direction de Dominique de Villepin)

16 février 2010 : "Si les déchets nucléaires disparaissaient aussi rapidement que le MoDem arrive à se faire disparaître, le problème du nucléaire trouverait des solutions assez rapides" (Daniel Cohn-Bendit)

8 février 2010 : "Je pense que les électeurs vont réserver des surprises à Mme Aubry" (François Fillon, Premier ministre, répondant au Premier secrétaire du PS quant à son rêve de voir "une carte des régions toute rose")

24/02/2010

Le plus grand ennemi de la politique

Le désintérêt voire même le dégoût des français pour la vie politique est une regrettable évidence aujourd’hui.

On peut trouver de nombreuses raisons à cela : le défaut de crédibilité de nos gouvernants quels qu’ils soient qui passent leur temps à promettre quelque chose et à faire exactement l’inverse, les réformes qui sont entreprises, les lois qui sont votées mais dont on ne publie pas les décrets d’application, sont deux exemples qui me viennent à l’esprit.

Nous vivons une crise de confiance où l’appel du pouvoir et du gain prime sur les convictions et la sincérité.

Le résultat, un sondage qui indique qu’aux prochaines élections régionales, seuls 54% des français ont l’intention d’aller voter.

Un remède à cela, changer les politiques… Oui, mais pas facile. Tout est noyauté par de grands partis qui monopolisent la place et dans un système où la représentation des partis plus petits est un vrai problème.

J’en ai un autre, mais qui osera le proposer et surtout, qui oseront le voter : reconnaître une fois pour toutes le vote BLANC, comme un vote comptabilisé.

Et, ne valider les résultats d’une élection que si les votes blancs restent inférieurs à 30%. Le vote blanc remplacerait ainsi plus efficacement l’abstention car il adresserait un message ayant de vraies conséquences.

A suivre…

Dominique Baud

16/06/2009

L’ami de tout le monde !

Aujourd’hui on en sourit, demain on risque d’en pleurer.

Au soir des élections Européennes, nombreux ceux, qui voulant aller dans le sens du vent, se prétendaient l’ami de Daniel Cohn-Bendit, un proche de Daniel Cohn-Bendit, un futur allié de Daniel Cohn-Bendit…

Mais qui a ainsi voté. Des français qui partagent ses opinions ou des Français frappés par un simple rejet de la politique telle quelle est pratiquée aujourd’hui. Quel qu’il soit, ce vote sera lourd de conséquence pour demain.

Il est clair et mathématique que le résultat de dimanche ne représente que le vote de moins de 8% des français. Mais il est prévisible aussi qu’il sera lourd de conséquences, à un point que ceux qui ont favorisé ainsi ce détournement, s’ils aimaient vraiment la France, devraient s’en mordre les doigts demain.

Alors Dany le Rouge ou Dany le Vert… Faîtes votre choix. Rien que 8 pages sur lui dans le Parisien d’aujourd’hui !

Dominique BAUD

09/06/2009

C’était hier.

C’était hier.

 

Hier les Français votaient… Du moins, une minorité d’entre eux puisque seulement 40% se sont déplacés.

Les explications entendues depuis plusieurs semaines et encore aujourd’hui, expliqueraient ce désintérêt ou cette manifestation de désaccord ou de colère.

 

« Cela ne sert à rien… On a voté contre la constitution, et on s’est moqué de nous…. », « Cela ne nous intéresse pas… », «  Il n’y a pas eu de campagne, nous n’avons pas de réelle information nous permettant de faire un choix… », « Nous n’avons reçu les enveloppes  du ministère que hier, 24 heures avant le scrutin, c’est une honte… », « Nous n’avons rien reçu… », « Les médias étaient manipulés, on entendait toujours les mêmes… », « Il n’y a pas eu de vrai débat… »

 

Jusqu’au dernier moment, nous étions sur le terrain, seuls, sauf les derniers jours. Nos adversaires avaient trouvé des arguments. Les nôtres.

Non à la Turquie, Oui au protectionnisme Européen.

 

Et bien, comme l’a dit hier Philippe de Villiers, réélu, nous vivons « une déception tranquille ». « Tranquille » car nous avons dit la vérité, même si nous n’avons pas été suffisamment entendus.

Et bien que non élus, nous, candidats sur l’Ile de France, rendrons compte de tout ce qui va se passer dans les semaines qui viennent et de réalité des engagements pris, par ceux qui ont été élus.

 

Et puis, un peu de lucidité. Cette élection est l’échec de la démocratie.

Car 60% d’abstention, c’est une honte.

C’est l’échec de ceux qui nous dirigent, car tout a été fait pour empêcher qu’il y ait une vraie campagne.

Croire que l’on a gagné, lorsqu’on est seulement validé par à peine plus de 10% des Français, c’est un leurre.

 

Et ainsi que je l’avais proposé lors de ma campagne législative, une vraie nouvelle gouvernance, ce serait d’abord de valider le vote blanc et ensuite d’annuler les élections si ce vote blanc comptait plus de 30% de vote et à défaut, d’annuler le scrutin à plus de 30% d’abstention.

 

Dominique BAUD