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02/06/2013

Ils ne peuvent pas s’en empêcher

Qui pouvait en douter ?

Il y a eu récemment les débats houleux sur l’élection du président de l’UMP. Mais avant on en a connu d’autres. Et dans le XVème, les irrégularités aux élections internes ont même fait l’objet de procédures judiciaires.

Et pas que les élections internes, car aux municipales de 2008, souvenez-vous, la liste du Maire actuel du XVème a fait l’objet d’un recours auprès du tribunal administratif puis du Conseil d’état. Souvenez-vous de l’exemple qui a fait la une…. Une élue, candidate sur la liste, qui allait chercher les personnes âgées… et arrivées dans le bureau de vote, donnait des consignes… « celui-là (le bulletin) vous le mettez à la poubelle et l’autre… vous le mettez dans l’urne »…

Et bien à l’époque on a entendu les mêmes excuses…. Même s’il y a eu en effet des irrégularités… ces dernières n’ont pas entachées la sincérité du scrutin. Car c’est quoi la sincérité du scrutin ? C’est constater que l’écart de voix est tel, que malgré les tricheries, les irrégularités, ces dernières n’auraient pas changé le résultat final.

Avec de tels arguments et toujours les mêmes acteurs, pas étonnant qu’on retrouve les mêmes « problèmes ».

En effet, les acteurs de l’époque, sont les mêmes qui, aujourd’hui, organisent le scrutin de la primaire UMP sur Paris. Les mêmes qui s’exonèrent de toute faute, car finalement, selon eux, les erreurs sont inévitables. Les mêmes qui refusent d’entendre les dysfonctionnements d’où qu’ils viennent.

Ces derniers  ont commencé par le changement des règles au cours de la campagne (prolongation des inscriptions pendant le vote). Peu importait alors que tous les candidats ne soient pas d’accord avec  cette modification de circonstance (multiplier les électeurs).

Puis on a appris depuis jeudi, les difficultés rencontrées pour voter (un monsieur, ingénieur pourtant et certes persévérant, m’a raconté avoir eu besoin de 3 heures pour finaliser son vote). Et ce sans compter qu’on a appris ensuite l’existence de  permanences de soutien pour un des candidats ou plus précisément pour la candidate en lice. A qui voudra t-on faire croire que ces bureaux d’information ne délivraient que de l’information et non des conseils pour orienter le vote.

Et ce ne sont pas les propos de Bernard Debré du BFMTV sur « le petit Bournazel » qui peut nous conduire à penser autrement, au contraire.

 

C’est toujours ainsi. On fait semblant de vouloir jouer la règle de la démocratie, et on commence les manipulations dès lors que le résultat semble inquiéter.

Une fois de plus, la droite se ridiculise et se sont toujours les mêmes. Mais quand va-t-on les changer ? Dans une entreprise, il y aurait longtemps qu’ils seraient remerciés. Il serait temps qu’en politique on fasse de même.

Dominique BAUD

30/05/2013

Pour qui voter maintenant ?

Partout, à la radio, à la télé, dans les journaux, dans la rue, on entend les gens se poser cette question.

Quelque soient leurs opinions politiques, les français s’interrogent de plus en plus. Ce sont les mêmes qui ont le pouvoir à tour de rôle  et qui tiennent des promesses qu’ils ne tiennent jamais.

Aujourd’hui, les socialistes, les gens de gauche, sont dans l’attente de l’exécution des promesses faites pendant la campagne présidentielle.

Mais aujourd’hui aussi, les électeurs de droite se demandent pourquoi ils croiraient ceux qui ont fait des promesses pendant des années, ne les ont pas tenues et une fois dans l’opposition, réitèrent leurs promesses. J’en veux pour exemple l’abolition des 35h, le pacte d’union civile (qui aurait évité la loi du mariage pour tous et ses suites à venir)….

Alors oui, pendant longtemps, une partie des électeurs a voté pour ce qu’ils considéraient comme «  les moins pires ». Mais j’ai l’impression qu’ils ne sont plus dans cet état d’esprit aujourd’hui.

Les risques sont clairs et ils s’appellent les extrêmes ou l’abstention.

Soyons donc nombreux à proposer une alternative sur la base d’une nouvelle gouvernance. Cela

semble se réveiller à Paris dans quelques arrondissements.  A suivre, cela promet d’être intéressant.

Dominique Baud

22/05/2013

Prolongation

Et voilà, on se rend compte à la fédération UMP de Paris que les primaires intéressent tellement peu que des 50.000€ électeurs attendus on n’a pas encore atteint les 10.000 incrits.

Les raisons sont sans doute nombreuses et variées, parmi lesquelles on peut citer le désintérêt des parisiens, qui plus est même des adhérents et sympathisants de l’UMP, un résultat qui serait déjà acquis, une communication zéro, l’état critique de l’UMP après ces permanentes querelles de chef et le spectacle donné en novembre dernier…

Mais voilà, après avoir accusé Rachida Dati de créer des divisions en présentant sa candidature, on dit maintenant que son désistement serait la raison de ce désintérêt des électeurs potentiels.

Que faire ? Le président UMP de la fédération de Paris a tranché. A quelques jours du scrutin, on en change les règles. On va allonger le délai pour permettre aux retardataires de s’inscrire pour voter et de ce faire, le vote aura commencé que les inscriptions pour voter continuerons.

De quoi jeter encore du trouble dans le vote, son organisation, son résultat…

Car en fait, si LA candidate avait si peu de voix, comment pourrait-elle demain revendiquer sa légitimité à se présenter à Paris? Sans compter que pendant la campagne, elle promettra sans doute de se consacrer à Paris, comme elle avait promis en son temps à ses électeurs de Longjumeau et à ceux de sa circonscription de ne plus penser qu’à eux !!!

Et sans oublier son refus de prendre clairement partie pour ou contre le mariage pour tous. Son abstention risque de lui coûter cher.

 

Et puis voilà, même si je ne me suis pas encore inscrite pour voter, je pense que le meilleur candidat pour Paris est Jean-François Legaret, car il connait très bien le fonctionnement de Paris et notamment son fonctionnement budgétaire et économique et que lui, au moins est un élu présent, assidu et actif au Conseil de Paris.

 

Dominique Baud

24/04/2013

J’y vais, j’y vais plus…

Déjà en 2012, elle a occupé le devant de la scène médiatique parisienne en menaçant de se présenter dans SA circonscription face à François Fillon, alors même qu’elle est déjà, rappelons le, maire d’arrondissement, conseiller de Paris et député européen. Et rappelons aussi qu’en 2008, elle a été elle-même parachutée dans cet arrondissement si difficile à conserver par la droite qu’est le 7ème arrondissement de Paris, et que Michel Dumont, l’ancien maire a ni plus ni moins été relayé derrière elle et tandis que d’autres étaient virés.

Puis, elle a abandonné.

2013, c’était l’année de sa candidature aux primaires UMP. Beaucoup de bruit pour rien. On a appris hier qu’elle se retirait.

Je peux comprendre qu’elle dise que les jeux sont déjà faits…. Les méthodes de l’UMP consistent à désigner des candidats, mais aussi à vouloir faire croire l’inverse. Sauf que plus personne n’est dupe.

Mais que maintenant elle se considère victime d’un « délit de sale gueule » et s’en prenne ainsi aux journalistes, qui ont pourtant, fut un temps, contribués à son ascension, fait preuve de peu de reconnaissance.

Mais quand elle dit aussi que pour gagner Paris, il faut aller chercher les voix notamment dans le nord et l'est et qu’elle affirme, concernant NKM, que cette dernière devra faire un geste politique fort vis-à-vis des Parisiens, vis-à-vis des électeurs, vis-à-vis des adhérents en allant se présenter et s'implanter dans un arrondissement qui est capital et essentiel à la victoire. , là je trouve qu’elle ne manque pas d’air.

Que ne quitte-t-elle pas le 7ème  pour contribuer comme elle le conseille à autrui à la reconquête de Paris. D’ailleurs, cela va peut-être lui arriver plus brutalement que prévu. En effet, Christian Leroux, ancien premier adjoint au maire du 7ème, viré en 2008, n’a pas dit son dernier mot.

A moins que le retrait de Rachida Dati puisse être, comme il l’expliquait dans la Parisien récemment, un petit arrangement entre amis pour qu’elle garde le 7ème.

Avec tout cela, on n’a pas encore gagné Paris. D’abord, il ne faut pas oublier que ce sont les parisiennes et les parisiens qui votent. Et eux, ont-ils vraiment fait le choix de NKM ? Pas sûr.

Tant que les partis ne modifieront pas leurs méthodes de fonctionnement, rien ne changera. Et les électeurs eux, loin d’être convaincus, risquent d’être un peu plus nombreux à s’abstenir. Que gagnera Paris. Rien.

Dominique Baud

22/04/2011

Ils seraient inquiets…

 

Qui ? Les députés UMP…

 Pourquoi ? Peur de perdre leur siège,si, comme le disent aujourd’hui les sondages, Nicolas Sarkozy  se représentait et perdait les présidentielles de 2012.

 Et alors, que vont-ils faire ?

 Certains quittent l’UMP… Pas très courageux de faire cela aujourd’hui. Pour être honorable, cette décision aurait du intervenir plus tôt et qui plus est précédée de déclarations publiques et officielles, notamment en intervenant ouvertement sur certains sujets lors des débats à l’assemblée nationale, voire même en refusant de voter comme un troupeau.

Je sais, cela s’appelle avoir de vraies convictions, s’investir pour les défendre, en s’attachant plus à respecter ses électeurs qu’à garder son poste… Mais voilà, c’est risqué donc difficile. Les menaces étaient là. 

D’autres réfléchissent à une terre d’asile… Borloo… De Villepin… Marine Le Pen…

Mais la plupart, déclarent être inquiets mais ne bougent pas. Des fois que ce soit la meilleure solution pour garder son poste. Car l’essentiel n’est-il pas d’avoir l’investiture ?

Pourtant les victoires de nombreux DVD aux dernières élections cantonales devraient faire réfléchir. Oui, mais de vraies DVD, pas des UMP qui refusent de se présenter sous leur étiquette mais qui en coulisse, pour avoir  le champ libre (à savoir pas d’UMP en face) donnent leurs voix audit parti pour enrichir ses caisses pendant 5 ans et retrouveront ledit groupe parlementaire dès l’élection passée si le résultat est là.

Des DVD libres, dès leur candidature et tout le long de leur mandat, pour défendre les intérêts des français et de la France.

La démocratie gagnerait du terrain dans notre pays. Notre assemblée nationale retrouverait son pouvoir de légiférer et non d’obéir au pouvoir exécutif.

C’est ainsi qu’aujourd’hui, des voix s’élèvent pour reparler de primaires au sein de l’UMP. Pourquoi pas, je serai alors prête à reprendre ma carte pour l’occasion (et je ne serai surement pas la seule),  histoire de voter pour mon candidat, Alain Juppé.

Dominique Baud