Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

24/04/2013

J’y vais, j’y vais plus…

Déjà en 2012, elle a occupé le devant de la scène médiatique parisienne en menaçant de se présenter dans SA circonscription face à François Fillon, alors même qu’elle est déjà, rappelons le, maire d’arrondissement, conseiller de Paris et député européen. Et rappelons aussi qu’en 2008, elle a été elle-même parachutée dans cet arrondissement si difficile à conserver par la droite qu’est le 7ème arrondissement de Paris, et que Michel Dumont, l’ancien maire a ni plus ni moins été relayé derrière elle et tandis que d’autres étaient virés.

Puis, elle a abandonné.

2013, c’était l’année de sa candidature aux primaires UMP. Beaucoup de bruit pour rien. On a appris hier qu’elle se retirait.

Je peux comprendre qu’elle dise que les jeux sont déjà faits…. Les méthodes de l’UMP consistent à désigner des candidats, mais aussi à vouloir faire croire l’inverse. Sauf que plus personne n’est dupe.

Mais que maintenant elle se considère victime d’un « délit de sale gueule » et s’en prenne ainsi aux journalistes, qui ont pourtant, fut un temps, contribués à son ascension, fait preuve de peu de reconnaissance.

Mais quand elle dit aussi que pour gagner Paris, il faut aller chercher les voix notamment dans le nord et l'est et qu’elle affirme, concernant NKM, que cette dernière devra faire un geste politique fort vis-à-vis des Parisiens, vis-à-vis des électeurs, vis-à-vis des adhérents en allant se présenter et s'implanter dans un arrondissement qui est capital et essentiel à la victoire. , là je trouve qu’elle ne manque pas d’air.

Que ne quitte-t-elle pas le 7ème  pour contribuer comme elle le conseille à autrui à la reconquête de Paris. D’ailleurs, cela va peut-être lui arriver plus brutalement que prévu. En effet, Christian Leroux, ancien premier adjoint au maire du 7ème, viré en 2008, n’a pas dit son dernier mot.

A moins que le retrait de Rachida Dati puisse être, comme il l’expliquait dans la Parisien récemment, un petit arrangement entre amis pour qu’elle garde le 7ème.

Avec tout cela, on n’a pas encore gagné Paris. D’abord, il ne faut pas oublier que ce sont les parisiennes et les parisiens qui votent. Et eux, ont-ils vraiment fait le choix de NKM ? Pas sûr.

Tant que les partis ne modifieront pas leurs méthodes de fonctionnement, rien ne changera. Et les électeurs eux, loin d’être convaincus, risquent d’être un peu plus nombreux à s’abstenir. Que gagnera Paris. Rien.

Dominique Baud

03/02/2013

Bienvenue au club

Bienvenue au club de ceux qui, aujourd’hui plus nombreux qu’hier, manifestent activement contre le système établi parles partis politiques : commissions d’investiture opaques, parachutages au mépris des locaux déjà investis sur le terrain, préférer payer une amende plutôt que d’investir des femmes…..

J’ai appris hier que, Christian Leroux, ancien 1er adjoint au Maire du 7ème arrondissement (mandature 2001/2008), avait décidé de réagir, et vient d’ouvrir sa permanence en vue des prochaines élections municipales.

J’espère simplement que cette candidature qui conteste un ancien parachutage, n’est pas là pour en cacher un autre.

Mais, bienvenue au club des « candidats libres », libres des dictats des partis politiques, libres d’avoir des idées, libres de vouloir les faire valoir voire même les faire appliquer, dans un souci de renouveau des femmes et des hommes et de pratiques de nouvelles gouvernances.

Ne perdez pas de vue que si vous prenez les mêmes en validant leur élection par un changement de poste, rien ne changera. Au contraire, cela les confortera dans leurs choix, et demain où en seront nous ?

Au risque de me répéter, « Pour changer les choses, il faut aussi changer les gens ».

Dominique Baud

30/01/2012

J’ai une solution…

Pour ceux qui cherchent comment empêcher Rachida Dati de se présenter à Paris, j’ai une solution. A l’heure où le cumul des mandats est largement contesté, il suffirait de faire voter in extremis par le parlement, une loi qui interdirait à toute personne déjà titulaire de deux mandats de se présenter à une nouvelle élection, à moins d’avoir démissionné de l’un d’eux, au moins six mois avant.

Et l’affaire serait réglée et solderait de ce fait ces méthodes particulièrement méprisantes à l’égard des électeurs.

Car en effet, sur le plateau du « Grand journal » ce soir, elle continuait à déclarer que bien que non investie à ce jour par l’UMP, elle avait toujours l’ambition de se présenter à Paris, aux élections législatives et « chez elle » !!!

Elle dit même subir des faits assimilables à du harcèlement, contestant « l’image lisse et bien élevée du 1er ministre ». Une victime… pas tout à fait comme les autres.

Même s’il est certain qu’elle n’est pas la première à subir des pressions….

Rachida Dati oublie qu’elle n’a pas plus de légitimité que François Fillon dans la 2ème circonscription de Paris. Elle oublie qu’elle a été parachutée en 2008 à la tête de la Mairie du VIIème arrondissement. Difficile  pour elle d’être crédible sur ce terrain. Où étaient ses scrupules à l’époque ?

Rachida Dati oublierait-elle qu'elle est aussi, en plus, député Européen?

Rachida Dati oublie qu’elle a tout d’une enfant gâtée de la politique à qui on a permis une ascension vertigineuse au sommet de l’état. Et quand on voit le peu d’estime, le peu de respect des responsables de l’UMP pour ceux qui se sont investis sur le terrain pendant des années, qu’ils soient sympathisants, militants ou élus, on a le droit de se demander qu’est-ce qui lui permet d’exercer autant de pression jusqu’au Palais de l’Elysée.

Mais là où elle a raison c’est lorsqu’elle annonce qu’il se pourrait que demain, de trois  femmes députés de droite à Paris, il n’en reste aucune.

Sauf à ce qu’il y ait des surprises… Elles ne sont pas exclues, et pourquoi pas même dans plusieurs circonscriptions.

Dominique Baud

 

 

 

28/11/2011

Elle est partout et elle veut tout

Dimanche dernier, elle répondait à Anne-Sophie Lapix.  Sur Le plateau, elle a assuré qu’elle avait simplement remplacé Martine Aurillac… Qui se souvient ? Martine Aurillac, Maire du 7ème arrondissement, qui une fois élue député a choisi de se consacrer à son mandat de parlementaire et a démissionné de celui de Maire. C’est alors que Michel Dumont, son premier adjoint est devenu Maire de l’arrondissement. Et c’est là que dimanche, elle expliquait que ce dernier n’aurait pas eu l’investiture et réduit l’histoire en assurant avoir remplacé Martine Aurillac. Difficile d’en douter devant un tel aplomb  et quand on ignore l’histoire.

Par contre, bien sûr, elle ne fera aucune allusion à un quelconque parachutage de circonstance dont elle aurait bénéficié en tant qu’ancien ministre. Pourtant, c’est une habitude de recaser des anciens ministres dans des arrondissements déjà acquis.

En justifiant le parachutage de François Fillon, Roselyne Bachelot a pourtant bien décrit les méthodes. Selon elle, Rachida Dati, car c’est d’elle qu’il s’agit, vous l’aviez compris, doit laisser cette place au 1er ministre… « On lui trouvera autre chose ».

La boucle est bouclée. En 2008, c’est sans doute ainsi qu’on lui a trouvé la Mairie du 7ème.

Puis ce soir, sur BFMTV après avoir fait la une du Parisien la semaine dernière pour une condamnation pour diffamation, elle a expliqué que la place de député lui revenait, car la place de député revient toujours au Maire de l’arrondissement.

Mais il y a toute de même une chose qu’elle oublie, c’est qu’elle est aussi député Européen, mandat qu’elle a l’air d’assurer avec une assiduité et un enthousiasme débordant. Qu’elle démissionne, assure son choix, perde ses indemnités de mandat de député européen et alors, avec 6 mois de carence, elle pourrait se présenter aux législatives de 2012.

…Si j’étais député, je ferai proposerai une loi en ce sens….

Mais cela, elle ne le fera pas. On tente de tout cumuler et ensuite, on démissionne si nécessaire. Quel mépris pour les électeurs. Ils devraient s’en souvenir avant de revoter.

On connait bien ce genre de pratique dans le XVème arrondissement, une après l’autre, on nous les a toutes imposées, en 2006, en 2007 puis en 2008.

Par contre, il y a au moins une chose où elle a raison, c’est qu’à priori, Paris devrait se passer d’un député femme de droite en 2012, si on en juge par les prévisions en terme d’investiture.

Ce, sauf si plusieurs DVD venaient semer le trouble. Les cantonales de 2011 ont crée des surprises.

Dominique Baud

 

 

18/10/2011

Encore lui

On le savait déjà, la candidature de François Fillon à Paris ne fait pas l’unanimité. A gauche, cela n’a rien de surprenant. A droite, c’est plutôt embêtant. En fait, ces désaccords rejoignent ni plus, ni moins, le contenu d’un de mes derniers post.

Son annonce serait « un signe face aux attaques internes… » Pas mal.

Mais il est, soyons en sûr, un frein aux ambitions de Rachida Dati. Comme d’autres avant elle (exemple…Philippe Goujon, alors et toujours président fédération UMP de Paris… l’autre camp… 2004, élu sénateur, 2007, il démissionne une fois élu député…), en voulant se présenter aux législatives de 2012, elle fait l’impasse sur le fait qu’elle est député Européenne et devra démissionner en cours de mandat si elle était élue député.

Quel respect des électeurs. Cela devrait être interdit. Si j’étais élue député je proposerai une modification de la loi. Sauf à démissionner préalablement, on ne devrait pas pouvoir se présenter à une élection incompatible à un mandat préexistant.

Elle invite François Fillon à aller se battre dans l’Est Parisien. Là, je suis d’accord. Mais nos hommes politiques ont rarement ce courage….On l’a vu en 2007. Mais 2012 n’est pas 2007 !

Par contre, il est sidérant de noter à quel point la mémoire de Rachida Dati est courte. Elle aurait oublié son parachutage en 2008 à la Mairie du VIIème !!!

Il y a au moins une phrase qu’ils sont nombreux à pouvoir se partager : « Faites ce que je dites mais ne faites pas ce que je fais ».

Si j’étais élue député, je proposerai une modification de la loi pour interdire, à l’avenir tout parachutage et intégrer l’obligation du paiement d’impôts locaux depuis au moins 3 ans, avant de pouvoir présenter sa candidature quelque part.

Mais la meilleure phrase, c’est encore la sienne : il a salué la déclaration de François Fillon « qu’il pressait de mettre les mains dans le cambouis" (extrait des échos du 14 octobre 2011). Car selon Jean-François Cope, avoir annoncé sa candidature dans la 2ème circonscription de Paris, c’est mettre les mains dans le cambouis. Les habitants des arrondissements concernés apprécieront, sans parler de l’incohérence de tels propos.

Mais il y aurait eu un pacte…Encore un…

Et les électeurs dans tout çà !!!!

Dominique Baud