Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

06/02/2012

Qu’est ce qu’elle nous réserve ?

Qu’est ce qu’elle nous réserve ?

Ce dimanche soir, Rachida Dati était sur le plateau de France 2. J’avoue qu’en décidant de l’écouter, j’attendais une déclaration d’intention claire de sa part. Et bien, rien de tout cela. Des affirmations décevantes, des questions sans réponses, des réponses sans question, des évidences niées… elle a posé…

Elle a parlé de la portée forte de sa nomination, en 2007, par son nom, surtout son prénom, ses origines sociales, ses parents…

Elle a même osé dire qu’elle n’était « pas habitée par la conquête du pouvoir ».

Lorsqu’on lui demande ce qu’elle pense de la dernière déclaration de Claude Guéant, elle répond être « choquée par le parti socialiste et les socialistes…qui rechercheraient la polémique permanente…., et d’expliquer, sur l’insistance du journaliste… que Claude Guéant est pour une société qui soutient « l’égalité Hommes/Femmes » (certainement en politique, on le voit avec les investitures UMP aux législatives), qui « défend la démocratie »…. Puis elle reconnait tout de même qu’il faut faire attention « aux mots »…

Elle nie aussi qu’elle ait pu « alimenter sa surexposition »…

Elle n’a jamais cherché à jouer de son nom, de son prénom !!! (elle a du oublier… c’était 5mn plus tôt !!!°

Elle considère qu’il y a une « petite élite sectaire à l’UMP qui n’a pas vu que la France avait changé »…. Comprenez qu’elle, représente cette France qui a changé.

« S’incliner »… Non, elle sera candidate à Paris, car d’ailleurs c’est qui était prévu lorsqu’elle s’est présentée en 2008, dans le 7ème arrondissement.

Quel respect pour ceux qui ont voté pour elle aux élections européennes. Finalement, ce n’était qu’un mandat alimentaire, …en attendant !!!

Donc ce soir, on n’en sait pas beaucoup plus. Que va-t-il se passer ? A-t-elle encore des cartes secrètes pour obtenir qu’un candidat investi, décide finalement de s’effacer, va-t-elle vraiment rentrer en dissidence et alors où ? Dans la 2ème circonscription, contre François Fillon, ou dans la 12ème, contre Philippe Goujon ?

Il est vrai qu’elle avait sans doute pris un coup, lorsqu’en décembre dernier, un sondage donnait 39% des suffrages pour François Fillon, contre 8% pour elle-même, à égalité avec le candidat d’Europe Écologie-Les Verts, dans la 2ème circonscription de Paris.

Mais, bien que ce sondage ait été réalisé avant la désignation du candidat socialiste, on donnait à ce dernier 29% des voix et donc 41% en ajoutant les scores des candidats de gauche. C’est beaucoup pour une circonscription si bien ancrée à droite.

Et maintenant que nous savons que le candidat socialiste qui va affronter François Fillon, n’est autre qu’ Axel Kahn, l’écart pourrait se réduire…

Rachida Dati aurait eu du mal à affronter ce résultat et aurait riposté par son absence au Conseil de Paris de décembre et par un long article contre François Fillon.

C’est alors qu’on a entendu tour à tour Nadine Morano l’inviter à se présenter en Saône et Loire, Laurent Wauquiez, parler de son exclusion de l’UMP et Bernard Debré, la qualifier « d’enfant gâtée ». Cette fronde n’a fait qu’attiser ses intentions, semble t-il.

Mon sentiment, même si je n’habite pas cette circonscription et ne suit cette saga qu’en voisine, c’est que ni l’un ni l’autre ne sont légitimes dans cette circonscription. François Fillon, par un parachutage encore moins acceptable qu’il ne permet même pas de tenter de conquérir une circonscription difficile à gagner, et Rachida Dati, car elle a déjà été parachutée en 2008, et que surtout, elle est aussi député européen.

La gauche n’ayant aucune leçon à donner. Jugez, avec l’intention de Cécile Duflot de prendre, à Paris, la place de Danièle-Hoffman-Rispal (député PS). Et c’était LA circonscription à reprendre par la droite en cas de double candidature à gauche….

Dominique BAUD

 

 

 

 

 

16/01/2012

Goujon dissident ? Et de deux… fois.

Le fait que la presse annonce l’intervention de Edouard Balladur au plus haut sommet de l’état, pour sauver le soldat Goujon, montre si besoin était, que les bruits qui circulent depuis plusieurs semaines sur l’éventualité qu’il ne soit plus à terme, réinvestit dans la 12ème circonscription de Paris, n’est pas sans fondement.

Et ce, quoiqu’en dise, un peu gênée ce soir, Nadine Morano sur LCI. Car selon elle, ce serait « fini »…La commission nationale d’investiture, dont elle fait partie, s’est tenue, et il n’est pas prévu d’en faire une nouvelle. Elle a même insisté sur le fait que l’UMP a des statuts… Même s’il ne semble pas que ces derniers ne soient pas toujours respectés… Alors.

En fait Rachida Dati se sert de la brèche que lui donne le redécoupage électoral. Car si ce dernier rend « meilleure » pour la droite, la 12ème circonscription de Paris, c’est au prix d’un empiètement sur le 7ème

Et malgré l’irritation qu’elle provoque, cette dernière bénéficie toujours d’une certaine popularité, dont le prochain candidat de l’UMP à l’élection présidentielle préférerait bénéficier plutôt que l’inverse. Nul doute qu’elle a des arguments…

Mais laissez-moi sourire lorsque je lis que Philippe Goujon refuse de « déménager » dans la 13ème circonscription. Que signifie déménager pour lui, car je ne crois pas qu’il habite même le 15ème arrondissement.

Et si c’est sans aucun regret que je verrais Jean-François Lamour quitter alors l’Assemblée Nationale, je n’ai pas envie pour autant de voir Philippe Goujon se présenter dans le 13ème circonscription de Paris. Ce qui fait que pour une fois et depuis longtemps, un point sur lequel nous sommes d’accord.

Et quant au fait que Philippe Goujon menacerait de partir en dissidence s’il n’obtenait pas gain de cause, là encore, il y a de quoi sourire. Ce ne sera que la 2ème fois. Sauf que la première fois ce n’était pas pour conserver sa place, mais pour prendre celle d’un autre. Et une fois qu’il a obtenu gain de cause, il a refusé qu’il soit dit qu’il avait été dissident, puisqu’avant l’élection, il avait été investi…

Elu sénateur, ayant pourtant affirmé pendant sa campagne, vouloir se consacrer à son poste, il n’a pourtant pas résisté à la tentation de devenir député. Elu, il a du démissionner de son mandat de sénateur, faisant perdre un siège de parlementaire au XVème, et ce au profit de Catherine Dumas, élue du XVIIème et dont on connait le sort qui lui a été réservé suite à la perte du sénat en septembre dernier.

Finalement, un parcours qui ressemble à ce que veut faire Mme Dati, et dont on peut apprécier, sur quelques années, les résultats électoraux.

Il leur sera difficile de nous faire croire qu’ils travaillent pour la France et les Français. Mais, la règle de l’UMP est de ne va pas fragiliser une équipe qui gagne et de reconduire les sortants… C’est ainsi que selon lui,  «  les hommes qui ont été investi dans les six circonscriptions de la droite à Paris sont les meilleurs. Il n’y avait pas de raison de les remplacer »

Quant à être « victime du redécoupage électoral ». Alors là, il y va un peu fort, car il appartient à la majorité qui a initié et voté ce redécoupage (JDD 12 janvier 2012).

 

Alors candidat investi… Oui, mais, pas encore réélu.

 

Dominique BAUD

 

14/01/2012

Ce matin, on m’a entendu sur France info…

Voilà ce que qui m’a été affirmé ce matin, à plusieurs reprises, dans le XVème arrondissement.

En fait, c’était Brigitte Kuster qui avait parlé. Mais bon nombre d’habitants du XVème, qui finalement me connaissent bien et reconnaissent aujourd’hui la réalité de mes combats, ont retrouvé en sa prestation, les termes de mes  propres discours. Comme quoi ils sont toujours autant d’actualité, plus de 5 ans après.

Souvenez-vous, élue de Paris pendant 7 ans, très active, très présente, face au départ prévisible de René Galy-Dejean, après avoir appris officiellement que la 13ème circonscription de Paris serait « réservée à une femme… et ne serait en aucun cas donnée à un ancien ministre, notamment pas à Jean-François Lamour… » (Valeurs actuelles…), je n’ai pourtant jamais été reçue par la commission d’investiture, et celle-ci sera donnée à un ancien ministre, parachuté, en mal de se recaser et de gagner sans effort une circonscription acquise à la droite.

Devinez…. Qui ?

« Candidature de pantouflage », dirait Rachida Dati.

A l’époque, tout le monde contestait ma « dissidence »…. Les temps changent.

Je suis contente de voir aujourd’hui, mes anciennes collègues décidées à se battre. Je suis sûre que seule une telle détermination, dans les mots et dans les actes, permettra d’avancer.

Car pour ma part, et vous le savez, car je me suis souvent exprimée sur ce sujet, payer pour ne pas mettre de femmes devrait être interdit. En 2007, ce sont « 4 126 899,9 d'euros de pénalité qui ont été payés par l'UMP en 2007 » (source, observatoire de la parité).

 Je citerai en appui les propos de Brigitte Kuster… Vous comprendrez mieux comment on a pu croire sans difficulté que ces propos pouvaient être les miens, à peu de choses près : « …Les deux tiers de la 4e circonscription sont dans le 17e, arrondissement dont je suis élue depuis 10 ans, maire depuis 3 ans et où je vis depuis 30 ans. J’ai toute la légitimité pour me présenter, d’autant plus quand l’UMP prône le renouvellement, la féminisation et le rajeunissement pour les législatives. Il faut arrêter de définir des règles et de ne pas se les appliquer à soi-même …».

 « …De façon générale, les femmes ne sont pas encouragées à se lancer en politique. Mais lorsque des femmes décident de se présenter, qu’elles ont la légitimité et les compétences, et que le parti ne les choisit pas excepté dans les circonscriptions perdues d’avance, cela est vraiment désespérant …».

Géraldine Poirault-Gauvin en rajoute. Je souscris, mais comprenez que cela me fasse un peu sourire, aujourd’hui, après tout ce que j’ai entendu et subi il y a 5 ans. Mais je suis bien décidée à aller de l’avant et heureuse de voir qu’il se passe quelque chose avec sa pétition, "les Parisiennes en colère"…, en représailles devant ce scandale …".

Mais tout de même, qu’on n’accorde pas à Rachida Dati, maire du VIe, d’être celle qui aurait « lancé la première la fronde sur le sujet, il y a quelques mois ».

D’autres ont réagi avant elle, même si elles ne bénéficiaient pas d’une même notoriété.

Et, n’oublions pas le parachutage de cette dernière, ex-ministre, dans le 7ème arrondissement de Paris, en 2008 et le fait qu’elle soit tout de même aussi député européen !!!

Il y va de la crédibilité  des femmes

Pour autant, je soutiens son expression de se présenter pour " tous ceux qui ne sont pas des héritiers de la politique ou ne bénéficient pas d'un système de cooptation politique ".

J’aime bien aussi les propos de Chantal Jouanneau, même si je les aurais d’autant plus appréciés en 2007 : " …On avait des femmes formidables à Paris qui ont été écartées…. J'ai toujours dit qu'il fallait leur faire une place, c'est dommage … ».

Aujourd’hui, allons de l’avant, servons-nous du passé pour avancer et saluons ces prémices de solidarité féminine auxquelles devraient se rallier, toutes les femmes, y compris celles investies… dans des circonscriptions difficiles à reconquérir.

Dominique BAUD

 

 

 

 

 

 

19/12/2011

Une circonscription à succès

Décidemment, la 2ème circonscription de Paris n’a pas fini de faire parler d’elle.

Après Rachida Dati, François Fillon, Alain Lambert, voilà que le parti socialiste vient d’annoncer le nom de son candidat. Et ce n’est pas n’importe qui, puisqu’il s’agit d’Axel Kahn.

Un candidat qui pourrait par son expérience, son charisme, sa stature nationale, rogner des voix auprès des indisposés des parachutages.

Des débats qui devraient au moins gagner en qualité. Une circonscription si convoitée le mérite bien.

Dominique Baud

 

16/12/2011

Et le gagnant sera...

François Fillon veut la 2ème circonscription de Paris et François Fillon a déjà l’investiture de l’UMP avant même que la commission ne se réunisse. Parachutage encore et toujours, mais pas pour gagner une nouvelle circonscription, pour assurer son élection.

Jean-François Copé ne veut pas exclure Rachida Dati…. On en connaîtra peut-être jamais les vraies raisons, mais si elle était exclue, que se passerait-il ? Auprès de qui se tournerait-elle ? Et l’UMP y gagnerait-elle ? Pas sûr…Et qui a contribué à la construction du personnage et à son ascension fulgurante… Aucun scrupule pour prendre la place des autres, mais pas question de laisser qui que ce soit s’installer sur ce qu’elle considère son territoire. J’avais raison il y a 5 ans, lorsque je disais aux élus locaux du 7ème  présents sur le terrain depuis des années,  de se méfier, de résister….

Le président de la fédération UMP de Paris le somme pourtant de régler « le problème »… et pour cause.

Aujourd’hui, il n’y a pas grand monde pour trancher. Pourtant, il semble que ce n’est pas faute que de nombreuses propositions lui aient été faites.

Mais voilà qu’un scenario revient de plus de plus souvent…. Rachida Dati pourrait récupérer la 12ème circonscription de Paris, et le député de la 12ème, la 13ème. Jeux de chaises musicales dans notre arrondissement. Exit du député de la 13ème, parachuté, en juin 2007. Tout le monde nie. Mais dans le passé, on a nié aussi, Rachida Dati, Maire du 7ème….

Alors, qui peut dire aujourd’hui… le nom des gagnants.

Dominique Baud

 

28/11/2011

Elle est partout et elle veut tout

Dimanche dernier, elle répondait à Anne-Sophie Lapix.  Sur Le plateau, elle a assuré qu’elle avait simplement remplacé Martine Aurillac… Qui se souvient ? Martine Aurillac, Maire du 7ème arrondissement, qui une fois élue député a choisi de se consacrer à son mandat de parlementaire et a démissionné de celui de Maire. C’est alors que Michel Dumont, son premier adjoint est devenu Maire de l’arrondissement. Et c’est là que dimanche, elle expliquait que ce dernier n’aurait pas eu l’investiture et réduit l’histoire en assurant avoir remplacé Martine Aurillac. Difficile d’en douter devant un tel aplomb  et quand on ignore l’histoire.

Par contre, bien sûr, elle ne fera aucune allusion à un quelconque parachutage de circonstance dont elle aurait bénéficié en tant qu’ancien ministre. Pourtant, c’est une habitude de recaser des anciens ministres dans des arrondissements déjà acquis.

En justifiant le parachutage de François Fillon, Roselyne Bachelot a pourtant bien décrit les méthodes. Selon elle, Rachida Dati, car c’est d’elle qu’il s’agit, vous l’aviez compris, doit laisser cette place au 1er ministre… « On lui trouvera autre chose ».

La boucle est bouclée. En 2008, c’est sans doute ainsi qu’on lui a trouvé la Mairie du 7ème.

Puis ce soir, sur BFMTV après avoir fait la une du Parisien la semaine dernière pour une condamnation pour diffamation, elle a expliqué que la place de député lui revenait, car la place de député revient toujours au Maire de l’arrondissement.

Mais il y a toute de même une chose qu’elle oublie, c’est qu’elle est aussi député Européen, mandat qu’elle a l’air d’assurer avec une assiduité et un enthousiasme débordant. Qu’elle démissionne, assure son choix, perde ses indemnités de mandat de député européen et alors, avec 6 mois de carence, elle pourrait se présenter aux législatives de 2012.

…Si j’étais député, je ferai proposerai une loi en ce sens….

Mais cela, elle ne le fera pas. On tente de tout cumuler et ensuite, on démissionne si nécessaire. Quel mépris pour les électeurs. Ils devraient s’en souvenir avant de revoter.

On connait bien ce genre de pratique dans le XVème arrondissement, une après l’autre, on nous les a toutes imposées, en 2006, en 2007 puis en 2008.

Par contre, il y a au moins une chose où elle a raison, c’est qu’à priori, Paris devrait se passer d’un député femme de droite en 2012, si on en juge par les prévisions en terme d’investiture.

Ce, sauf si plusieurs DVD venaient semer le trouble. Les cantonales de 2011 ont crée des surprises.

Dominique Baud

 

 

20/11/2011

Çà promet

Au-delà même de l’élection présidentielle dont quiconque serait bien prétentieux, voire ridicule, de prétendre en connaître aujourd’hui le résultat, il risque d’y avoir du sport au niveau des législatives.

Tout cela est navrant car cela montre combien on continue à se moquer des électeurs.

Je ne doute pas de trouver de nombreuses situations similaires en province, mais  déjà  à Paris, on a de quoi faire…

A droite, le parachutage d’un 1er ministre toujours en place est prévu, mais pas n’importe où… Dans le 7ème arrondissement de Paris. Parachutage contesté, entre autres, par une autre parachutée, à qui on a donné la mairie d’arrondissement en 2008, sans oublier l’année suivante la certitude d’être élue  au poste de député européen : même pas le temps d’exercer un mandat, qu’au mépris des électeurs, on en veut un autre. Cela devrait être interdit par la loi.

« Si j’étais député, je ferai une proposition de loi en ce sens : l’obligation d’un ancrage réel depuis quelques années  dans la circonscription où l’on souhaite être candidat et l’interdiction de se présenter à un poste si l’élection prévisible obligeait à démissionner d’un autre mandat, récemment acquis par l’élection… ». Et attention, ce n’est pas un discours de circonstance. En 2007, je m’exprimai de la même manière sur le sujet.

Vous me direz qu’on a l’habitude… Parachutés, ils veulent bien « assumer »… Mais uniquement s’ils sont sûrs de gagner. Mais attention, les temps changent et malgré le redécoupage de circonstance, certains sortants, parachutés d’hier, pourraient bien trembler. 

Et le cas Panafieu /Debré, comment va-t-il se régler ?

Plus tous ceux dont on ne parle pas encore aujourd’hui….

A gauche, c’est le cas Duflot qui fâche. Elle a décidé d’investir une circonscription de gauche, qui plus est détenue par une femme. De quoi mettre en colère le maire de Paris et Anne Hidalgo, et pourtant, cette décision semble avoir été prise en accord avec Martine Aubry…

Le candidat Hollande a du souci à se faire…

Mais heureusement, il semble qu’il doive affronter aux présidentielles, une candidature qui est loin, et chaque jour davantage, de faire l’unanimité… Les paris sont engagés, Eva Joly fera t-elle plutôt bien moins de 10% comme je le crois, ou entre  13 et 15% comme l’affirment certains ?

L’avenir nous le dira. Une chose est sûre, aucun français n’est indifférent à ce qui se passe. Je le redis, 2012 n’est pas 2007, ne pas en prendre réellement et pratiquement conscience serait fatal.

Dominique Baud

 

16/10/2011

Cette fois, c’est dit

 

François Fillon a maintenant clairement annoncé la couleur. Il quitte la Sarthe, il veut Paris. En fait, il explique qu’après avoir occupé la place pendant 30 ans dans la Sarthe, il la laisse place à une nouvelle génération, pour « apporter sa compétence, son enthousiasme, sa fraîcheur à l'engagement politique »

C’est sa façon à lui de vendre son parachutage à Paris.

Pourtant, il ne vient pas à Paris pour gagner une circonscription de gauche et mettre sa longue expérience face à un défi qui aurait du panache et une réelle utilité. Non, comme d’autres avant lui, il s’installe dans une circonscription bien à droite, où il n’y aura aucun suspense.

Il est en train de décevoir même ceux qui l’appréciaient.

Arrêtons nous une seconde sur l’image peut donner son annonce : qu’il pense que les présidentielles sont perdues… qu’en juin prochain, il ne sera plus ministre…qu’il veut satisfaire une ambition personnelle et assurer son avenir… Alors même que la France va mal, que la dette s’accroit…que la crise financière dure…, que le chômage augmente…Et qu’à ce jour, il est toujours 1er ministre.

Paris va s’alourdir d’anciens ministres sans ministère, quel renouvellement.

Sans parler du fait qu’ainsi on peut s’interroger sur la réelle représentation de la population parisienne si toutes les places sont prises par des notables face auxquels il sera difficile de s’opposer.

Va-t-il falloir que les candidats parisiens s’expatrient si on veut une assemblée nationale riche d’autres talents que de celles d’anciens ministres ou d’élus cumulant tant les mandats que les années de mandat !!!

Sans parler bien sûr de la maigre représentation des 52% de femmes, électrices.

Car, et je ne le répèterai jamais assez, « Pour changer les choses, il faut changer les gens ».

Et maintenant, que va faire Rachida Dati, qui non contente d’être député Européen, Conseiller de Paris et Maire du 7ème arrondissement, déclare depuis des mois qu’elle sera candidate dans cette même circonscriptions, aux législatives de juin 2012. Va-t-elle mettre ses menaces à exécution et se présenter dans le XVème arrondissement, pour prendre à Philippe Goujon, la 12ème circonscription de Paris ?

Quant au président du groupe UMP au Conseil de Paris, il est normal qu’il approuve, puisque lui aussi est arrivé à Paris, après avoir été ministre, dans une circonscription où, en 2007, la droite avait toutes les raisons de gagner. Mais voilà, 2012… Ce n’est pas 2007 

Il ne suffira qu’il ouvre, enfin une permanence, pour gagner.

Dominique Baud

19/01/2009

DIVERSITE...

Ceux qui me connaissent le savent, cette mode démagogique qui consiste à mettre la diversité à toutes les sauces m'insupporte.

Il est clair, qu'au-delà de ses compétences, Rama YADE a été nommée secrétaire d'état pour servir les intérêts de la diversité.

Mais voilà qu'elle se démarque avec une vraie personnalité, de vraies ambitions pour notre pays. C'est ainsi, qu'elle a refusé d'être le chef de file de l'UMP pour les prochaines échéances européennes et qu'elle a même du rendre ses déclarations publiques afin d'être prise au sérieux.

Elle serait donc en disgrâce. On chercherait d'autres représentants de la diversité, plus dociles, plus obéissants…

Notre démocratie va vraiment mal.

Alain JUPPE, qu'on ne peut accuser d'être trop souvent flatteur, dit lui-même de Rama YADE, qu' « elle a déjà beaucoup de maturité ». rama-yade_90.jpgComme lui, j'espère qu'elle gardera sa personnalité, que seules ses convictions la conduiront à prendre demain les bonnes décisions .

Et voilà que Rachida DATI, à son tour déclare que conduire une liste aux élections européennes ne l’intéresse pas.

De quoi se poser beaucoup de questions voire de faire grandir de sérieuses inquiétudes du côté de l’UMP si les électeurs sont aussi enthousiastes que les ministres !

Dominique BAUD

18/06/2008

Fédération UMP de Paris : Une présidence convoitée

Déjà une candidate déclarée en la personne de Lynda ASMANI, tête de liste UMP dans le 10ème arrondissement de Paris aux dernières élections municipales, candidate investie aux législatives de 2007, pourtant très contestée pour cause de parachutage par les militants de l’arrondissement.

Asmani.jpg  Dati.jpg


D’autres noms circulent : Rachida DATI (qui, si on juge par l’article joint –Le Point.fr 17/06/2008-, aimerait bien être seule candidate…), Christine LAGARDE (qui, si on en juge par l’article joint –Le Journal du Dimanche 17/06/2008-, aurait les faveurs du président du groupe UMP au Conseil de Paris), Danièle GIAZZI, 1er adjoint au Maire du 16ème Claude GOASGUEN (qui, si on en juge par l’article joint –Libération 16/06/08-, entretient des relations houleuses avec le président du groupe UMP au Conseil de Paris), Françoise de PANAFIEU ( Le retour….), Daniel-Georges COURTOIS, actuellement Conseiller de Paris dans le 15ème (après avoir été Conseiller de Paris dans le 16ème, lors de la dernière mandature) Conseiller Maître à la Cour des Comptes , Conseiller Régional, chargé de mission auprès du 1er Ministre ).

lagarde.jpg  Giazzi.jpg  courtois.jpg

Vous pouvez le constater avec moi : que des personnes qui disposent de beaucoup de temps.

Or, s’il est vrai que je ne suis plus à l’UMP (exclue depuis janvier 2008…), j’en connais bien le mécanisme pour y avoir milité pendant plus de 30ans et je ne vois pas comment on peut prétendre remettre de l’ordre dans cette fédération sauf à confier cette mission à quelqu’un de particulièrement disponible.

A titre d’exemple, comme je l’ai écrit récemment, un jour, je suis Mme Dominique BAUD, 3 mois après, on m’écrit à Monsieur… à une adresse erronée…
En janvier 2008, je suis exclue, en avril, on me suspend pour 3 ans.

Un dernier exemple de bonne organisation. Ce soir, dans notre circonscription, et sans doute pour fêter Sa première année de mandat, le député de la 13ème circonscription fait sa première réunion.
Des adhérents à jour de cotisation 2008 ne sont pas conviés, d’autres qui n’ont pas renouvelé leur cotisation depuis plusieurs années voire même qui ont spécifiquement rendu leur carte ont reçu une lettre.

Il est clair qu’il faudra au prochain président une grande volonté pour tout réorganiser Et croyez moi, les méthodes qui consistent à déguiser une élection et à donner des titres à des gens connus, pour que ce soit d’autres, des inconnus qui fassent le boulot… pourraient enfin rencontrer de vraies contestations.

Dominique BAUD

 

03/06/2008

Un couac, puis un autre couac… et après…

928477434.jpg

Je n’ai jamais tellement cru à la solidarité féminine et Mme Rachida DATI me donne malheureusement raison dans ses récentes déclarations, mais ce sont surtout ses contradictions qui m’interpellent aujourd’hui.

Il y a quelques jours lors d’une intervention à l’Assemblée Nationale, elle veut s’opposer à l’amendement UMP de Marie-Jo ZIMMERMANN, visant à inscrire dans la constitution, la parité professionnelle hommes-femmes. Un texte préparé par la délégation parlementaire aux droits des femmes, ayant pourtant obtenu un large consensus gauche-droite et devant être adopté sans difficulté. Et on connaît le travail assidu de Marie-Jo ZIMMERMANN sur le sujet.
Les députés ont tenu bon, peu impressionnés par cette tentative d’intimidation. Ouf !

Depuis quelques jours, on parle beaucoup de ce jugement du Tribunal de Lille, début avril 2008, qui a annulé un mariage pour cause de « non-virginité » de la jeune mariée, Et voilà alors qu’unanimement, tout le monde s’insurge (pour des raisons parfois différentes) contre cette décision, Mme Rachida DATI déclare elle que « cette annulation serait un moyen de protéger la personne ».
Revirement aujourd’hui cette dernière a demandé au parquet de faire appel de cette décision…
Difficile de comprendre, difficile de la comprendre, peut-être aussi difficile pour elle de nous comprendre.
Et pourtant, cet après-midi, elle a déclaré aux députés de gauche à l’assemblée nationale qu’elle était « l’exemple de l’intégration réussie… » Quid.

Toute cette histoire m’a remis en mémoire le dernier roman de Jean-Louis DEBRE…

Je voudrai rappeler, que nous sommes en 2008 et que nous sommes en France. Attention, ne vous méprenez pas sur mes propos. Je me garderai bien de tout commentaire d’ordre moral ou religieux qui relève de la vie privée de chacun.

Mais, que dans notre pays, un tribunal républicain prononce l’annulation d’un mariage pour non respect d’un principe religieux est tout à fait inacceptable.
Cette décision crée un précédent et donc une jurisprudence.
Tout autant d’ailleurs que je dénonce les créneaux horaires de piscine réservés aux femmes… ou, le refus, toujours pour des questions religieuses que des femmes souffrantes et prêtes à accoucher refusent dans notre pays un médecin homme.

Malheureusement, aujourd’hui on découvre les suites et conséquences d’avoir cédé à de telles pressions ou exigences.

Dominique BAUD