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25/03/2012

« Je ne suis pas une "héritière", je suis une conquérante! » GPG

Voilà l’article que je viens de découvrir….(http://generationproximite.blogspot.fr/2012/03/je-ne-suis-pas-une-heritiere-je-suis.)

Au risque de me répéter, je suis partagée entre ma satisfaction de découvrir la nouvelle lucidité de quelques élu(es) du XVème arrondissement et un certain pincement au souvenir de tout ce que j’ai du affronter comme sarcasmes en 2007, période au cours de laquelle, les mêmes ne m’ont rien épargné.

Alors je m’autorise à reprendre à mon compte bon nombre de ce qui est écrit sur cet article que je vous invite à lire sur le blog de son auteur, à moins que par curiosité, vous ne recherchiez ces mêmes propos, bien plus anciens, sur mon blog.

Oui, le 15ème arrondissement est plus que jamais est convoité par la gauche…

Oui, la gouvernance du maire actuel ne peut que contribuer à une prochaine bascule

Oui, pour l’empêcher, il faut « changer les méthodes » : souvenez-vous un de mes slogans…« Pour changer les choses, il faut aussi changer les gens… »

Oui, 2014, c’est demain, et après, il sera trop tard…

Oui, les termes utilisés par ces messieurs sont d’un autre siècle. Leur mépris pour les femmes qui revendiquent « une place » par leur travail, leur compétence, leur disponibilité est constant. Celui de considérer qu’elles ne valent que pour des places de suppléante aussi.

Oui, le terme « d’héritière » n’est pas digne de la république, oui, celui de « dissidente », n’est pas digne de la Démocratie, oui, celui d’  « Ambition » n’est pas un gros mot et surtout pas un mot réservé à la gente masculine.

Je suis contente de constater qu’aujourd’hui, d’autres que moi considèrent que les circonscriptions n’appartiennent à personne. Et je regrette que ma candidature en 2007 n’ait pas été soutenue avec autant de virulence et de bon sens. Mais il faut sans doute attendre son heure. 2012, pourquoi pas. Une nouvelle gouvernance dans le XVème arrondissement avec deux femmes de droite élues députés… Là où l’UMP a décidé qu’il n’y en aurait aucune, avouez que cela aurait de la G….

Alors oui, Géraldine, agissons, nous les femmes et laissons ces messieurs à leur vocabulaire et à leurs méthodes du moyen âge. Une fois en place, c’est toujours pareil, les femmes leur doivent tout et eux n’ont jamais eu besoin de personne….Mais ils n’en sont pas à une contradiction …

Les vérités que j’ai exprimées en 2007, sont toujours d’actualité aujourd’hui… Le Maire du XVème n’habite toujours pas l’arrondissement, alors même qu’il annonçait son prochain déménagement, sans doute pour gagner des voix en leurrant l’électeur lors d’un débat avec son adversaire socialiste aux dernières élections municipales,… « Les promesses n’engagent que ceux qui y croient… »

Et pour continuer dans le «  Faites ce que je dis et non ce que je fais », on le reconnaît à nouveau, lorsqu’il juge, condamne, exclu, ceux qui, finalement ne font que suivre son exemple, lorsqu’il a été dissident en 2004 car il voulait être Sénateur, mandat qu’il a pourtant abandonné en 2007, malgré ses promesses, pour devenir député.

J’approuve cet article, non pas parce que ces termes innovent mais parce qu’il a l’avantage de valider tout ce que j’ai dénoncé en 2007.

Alors Géraldine, candidate dans la 12ème circonscription de Paris contre Philippe Goujon ? Tu as tout mon soutien, même si ma vie est dans la 13ème….  mes amis indécis de ta circonscription seront heureux de suivre l’avis que je ne manquerai pas de leur donner pour leur vote en juin 2012.

Dominique BAUD

 

16/01/2012

Goujon dissident ? Et de deux… fois.

Le fait que la presse annonce l’intervention de Edouard Balladur au plus haut sommet de l’état, pour sauver le soldat Goujon, montre si besoin était, que les bruits qui circulent depuis plusieurs semaines sur l’éventualité qu’il ne soit plus à terme, réinvestit dans la 12ème circonscription de Paris, n’est pas sans fondement.

Et ce, quoiqu’en dise, un peu gênée ce soir, Nadine Morano sur LCI. Car selon elle, ce serait « fini »…La commission nationale d’investiture, dont elle fait partie, s’est tenue, et il n’est pas prévu d’en faire une nouvelle. Elle a même insisté sur le fait que l’UMP a des statuts… Même s’il ne semble pas que ces derniers ne soient pas toujours respectés… Alors.

En fait Rachida Dati se sert de la brèche que lui donne le redécoupage électoral. Car si ce dernier rend « meilleure » pour la droite, la 12ème circonscription de Paris, c’est au prix d’un empiètement sur le 7ème

Et malgré l’irritation qu’elle provoque, cette dernière bénéficie toujours d’une certaine popularité, dont le prochain candidat de l’UMP à l’élection présidentielle préférerait bénéficier plutôt que l’inverse. Nul doute qu’elle a des arguments…

Mais laissez-moi sourire lorsque je lis que Philippe Goujon refuse de « déménager » dans la 13ème circonscription. Que signifie déménager pour lui, car je ne crois pas qu’il habite même le 15ème arrondissement.

Et si c’est sans aucun regret que je verrais Jean-François Lamour quitter alors l’Assemblée Nationale, je n’ai pas envie pour autant de voir Philippe Goujon se présenter dans le 13ème circonscription de Paris. Ce qui fait que pour une fois et depuis longtemps, un point sur lequel nous sommes d’accord.

Et quant au fait que Philippe Goujon menacerait de partir en dissidence s’il n’obtenait pas gain de cause, là encore, il y a de quoi sourire. Ce ne sera que la 2ème fois. Sauf que la première fois ce n’était pas pour conserver sa place, mais pour prendre celle d’un autre. Et une fois qu’il a obtenu gain de cause, il a refusé qu’il soit dit qu’il avait été dissident, puisqu’avant l’élection, il avait été investi…

Elu sénateur, ayant pourtant affirmé pendant sa campagne, vouloir se consacrer à son poste, il n’a pourtant pas résisté à la tentation de devenir député. Elu, il a du démissionner de son mandat de sénateur, faisant perdre un siège de parlementaire au XVème, et ce au profit de Catherine Dumas, élue du XVIIème et dont on connait le sort qui lui a été réservé suite à la perte du sénat en septembre dernier.

Finalement, un parcours qui ressemble à ce que veut faire Mme Dati, et dont on peut apprécier, sur quelques années, les résultats électoraux.

Il leur sera difficile de nous faire croire qu’ils travaillent pour la France et les Français. Mais, la règle de l’UMP est de ne va pas fragiliser une équipe qui gagne et de reconduire les sortants… C’est ainsi que selon lui,  «  les hommes qui ont été investi dans les six circonscriptions de la droite à Paris sont les meilleurs. Il n’y avait pas de raison de les remplacer »

Quant à être « victime du redécoupage électoral ». Alors là, il y va un peu fort, car il appartient à la majorité qui a initié et voté ce redécoupage (JDD 12 janvier 2012).

 

Alors candidat investi… Oui, mais, pas encore réélu.

 

Dominique BAUD

 

16/10/2011

Cette fois, c’est dit

 

François Fillon a maintenant clairement annoncé la couleur. Il quitte la Sarthe, il veut Paris. En fait, il explique qu’après avoir occupé la place pendant 30 ans dans la Sarthe, il la laisse place à une nouvelle génération, pour « apporter sa compétence, son enthousiasme, sa fraîcheur à l'engagement politique »

C’est sa façon à lui de vendre son parachutage à Paris.

Pourtant, il ne vient pas à Paris pour gagner une circonscription de gauche et mettre sa longue expérience face à un défi qui aurait du panache et une réelle utilité. Non, comme d’autres avant lui, il s’installe dans une circonscription bien à droite, où il n’y aura aucun suspense.

Il est en train de décevoir même ceux qui l’appréciaient.

Arrêtons nous une seconde sur l’image peut donner son annonce : qu’il pense que les présidentielles sont perdues… qu’en juin prochain, il ne sera plus ministre…qu’il veut satisfaire une ambition personnelle et assurer son avenir… Alors même que la France va mal, que la dette s’accroit…que la crise financière dure…, que le chômage augmente…Et qu’à ce jour, il est toujours 1er ministre.

Paris va s’alourdir d’anciens ministres sans ministère, quel renouvellement.

Sans parler du fait qu’ainsi on peut s’interroger sur la réelle représentation de la population parisienne si toutes les places sont prises par des notables face auxquels il sera difficile de s’opposer.

Va-t-il falloir que les candidats parisiens s’expatrient si on veut une assemblée nationale riche d’autres talents que de celles d’anciens ministres ou d’élus cumulant tant les mandats que les années de mandat !!!

Sans parler bien sûr de la maigre représentation des 52% de femmes, électrices.

Car, et je ne le répèterai jamais assez, « Pour changer les choses, il faut changer les gens ».

Et maintenant, que va faire Rachida Dati, qui non contente d’être député Européen, Conseiller de Paris et Maire du 7ème arrondissement, déclare depuis des mois qu’elle sera candidate dans cette même circonscriptions, aux législatives de juin 2012. Va-t-elle mettre ses menaces à exécution et se présenter dans le XVème arrondissement, pour prendre à Philippe Goujon, la 12ème circonscription de Paris ?

Quant au président du groupe UMP au Conseil de Paris, il est normal qu’il approuve, puisque lui aussi est arrivé à Paris, après avoir été ministre, dans une circonscription où, en 2007, la droite avait toutes les raisons de gagner. Mais voilà, 2012… Ce n’est pas 2007 

Il ne suffira qu’il ouvre, enfin une permanence, pour gagner.

Dominique Baud

06/10/2011

Paris s’éveille

On dirait même que Paris se réveille. Mais cela va t-il durer ? En effet d’autres tentatives ont vu le jour mais se sont vite éteintes… Le spectre des promesses de s’en « souvenir » aux prochaines investitures en ont calmé plus d’un.

Mais là, c’est la garde rapprochée qui réagit, et ça, c’est nouveau ; Le « tous derrière Philipe.. ».a laissé sa place à une lassitude bien réelle, celle de perdre Paris un peu plus à chaque scrutin.

Je lis que Claude Goasguen en a marre des parachutages…Que ne m’a  t-il pas soutenue en 2007 ! Ce n’est pas faute de m’être investie auprès de lui pour la campagne des primaires à Paris. Il en a marre jusqu’où ? Qu’est-il prêt à faire concrètement ? A soutenir tous les candidatures dissidentes de personnalités locales à Paris face aux inévitables candidats parachutés ?

Je lis que Jean François Lamour est triste pour Catherine Dumas et qu’il dénonce les insultes dont elle a été victime… Mais qui d’autre que lui a été parachuté dans la 13ème circonscription de Paris aux législatives de 2007. Pourtant Valeurs Actuelles, sous la signature du  Président de la république actuel, affirmait que l’investiture serait donnée à une femme ou quelqu’un issu de la diversité.

Mais la circonscription était trop bonne pour la laisser à une femme, même à une femme de terrain et de convictions.  

Quant aux insultes, facile de les dénoncer chez les autres, car moi aussi, j’ai été servie…accusée de « faire une campagne au ras des caniveaux  », entendre mon équipe être traitée de « papous », moi de « sous-marque »…subir  des menaces … « Vous allez voir Madame, ce qui va vous arriver…. ».

Je lis que Philippe Goujon prétend qu’il y avait de la place pour d’autres candidats que lui à la présidence de la fédération UMP de Paris…, il oublie les pressions  exercées sur ceux qui ont pensé se présenter et sur ceux, peu nombreux,  qui ont été jusqu’au bout.

C’est le moment de vous faire une confidence: entre les deux tours des législatives de 2007, Philippe Goujon a demandé à me voir... Il souhaitait savoir ce que je voulais. Je ne savais quoi répondre puisque mon souhait était d’obtenir l’investiture de l’UMP.

En effet, pour moi, la politique ne peut se réduire à un marchandage de poste. Puis, devant son insistance, je lui ai finalement proposé de me laisser la Présidence de la Fédération UMP de Paris… Pour y mettre un peu d’ordre, de dynamisme, de démocratie, organiser des débats d’idée, créer des comités de rédaction,  bref installer un vraie équipe en ordre de marche, une équipe combative mais ouverte au débat. Inutile de vous dire qu’il a refusé. Cela lui était impossible, car c’était une élection !!!  Il m’a simplement proposé de réintégrer l’UMP sans condition.

Depuis lors, je ne suis plus à l’UMP, depuis lors, il est toujours Président de la fédération UMP de Paris, mais ce qui a changé, c’est la dissidence, puis la démission de sa suppléante. Qui l’eut cru. Surtout pas moi après tout ce que j’ai entendu.

Il a du lui en faire baver pour qu’elle en arrive là. Aujourd’hui, je ne peux que l’encourager à persévérer afin qu’on se retrouve nombreux en 2014, voire même avant.

Dominique Baud

Je me souviens

 

Lors de la première réforme des retraites proposée par François Fillon, alors élue de Paris, avec quelques collègues… très peu nombreux cependant, je manifestais dans la rue, témoin qu’il ne faut pas seulement manifester pour contester mais qu’on peut aussi manifester pour soutenir.

Les consignes de la direction, toujours la même, de la Fédération UMP de Paris était de rester chez soi… De peur d’être ridicule !!!

Le coup de fil que j’ai passé ce jour là au Président UMP de la Fédération de Paris, alors même que je défilais rue de Rivoli au milieu de milliers de personnes, l’a contraint de conclure que j’avais raison, qu’il aurait du mobiliser les sympathisants et militants, qu’il le ferait la prochaine fois ….

Il n’y aura pas de prochaine fois… Devoir de mémoire pour François Fillon  !!!

Aujourd’hui, avec les primaires organisées par les socialistes, j’ai l’impression de revivre un peu la même chose. Depuis des mois, j’entends, à mon grand drame, la droite contester ces primaires. Pourtant je ne vois pas quelle gloire elle va tirer d’une candidature unique sous prétexte d’un président sortant…Et j’ai peur du résultat de ce choix imposé.

Et même si je ne soutiens pas les programmes des candidats socialistes aux primaires, je reconnais que quelques propositions des uns et des autres me séduisent.

Et une fois de plus, je redis que la droite serait sortie grandie d’organiser elle aussi des primaires, quitte à y exprimer sa propre originalité.

Mais, c’est dit… on le fera la prochaine fois…S’il y a une prochaine fois…

Dominique Baud

30/01/2010

VIVEMENT DEMAIN!!!

Liste UMP de Paris : "Tout le monde est tendu"

"Ce sera au forceps. Et jusqu’au dernier moment. Jusqu’à la dernière minute même. Puisque la composition de la liste UMP de Paris pour les régionales sera validée demain matin, lors d’une réunion à 7 heures, soit 2 heures avant le début du conseil national où les listes doivent être annoncée…

« Tout le monde est tendu », reconnaît Philippe Goujon, député-maire du XVe arrondissement de Paris et patron de la fédération UMP de la capitale. Hier, la liste n’a pas été validée par la commission d’investiture. « J’ai poussé un coup de gueule parce que la représentation des parisiens était insuffisante. La discussion était un peu vive. Tout est une question d’équilibre », explique Philippe Goujon à publicsenat.fr.

Depuis ce matin, la situation évolue d’heure en heure. Dans « le bon sens », selon Philippe Gougon : « Il faut qu’il y des parisiens représentatifs de ceux qui sont sur le terrain, qui connaissent les dossiers ». Dans quelle proportion ? « Plus de la moitié. Nous serons largement entendu je pense. A la différence de la liste de 2004, où nous ne l’étions pas du tout. C’était une liste de technocrates… » Si les listes se font « sous l’œil de l’Elysée », explique-t-il, le château « n’a pas trop interféré ».

Paris n’est pas la seule fédération à poser problème. Les listes d’une trentaine de départements doivent être aussi entérinées demain matin à 7 heures. « Les compositions de listes sont toujours des moments de grande intensité », minimise Philippe Goujon. « On passe la journée, la soirée au téléphone avec les uns et les autres… » La nuit risque d’être courte."

François Vignal

Retrouvez toutes les vidéos de Public Sénat en accès gratuit et illimité sur www.publicsenat.fr.

23/01/2010

Bonne nouvelle : « Paris n'est pas une machine à recycler des anciens ministres ou secrétaires d'Etat »

INFO FIGARO.FR - Bernard Laporte met sa carrière politique entre parenthèses. Selon le porte-parole de Valérie Pécresse pour les régionales en Ile-de-France, Frédéric Valletoux, l’ancien secrétaire d’Etat aux sports ne sera pas candidat, préférant finalement ne pas s’engager dans cette élection.

Bernard Laporte faisait planer depuis plusieurs mois
le mystère sur son éventuelle candidature au scrutin, acceptant d’abord une place sur la liste UMP en Aquitaine, avant de se rétracter pour tenter de se rapprocher de l’Ile-de-France. «J'ai une maison à Arcachon, mais je vis à Paris. L'Ile-de-France, ce serait plus cohérent pour moi», s’était-il justifié. Depuis, l’ancien entraîneur de rugby refusait catégoriquement toute question sur le sujet.

Son parachutage sur une des listes franciliennes de la majorité n’était pas franchement souhaité par les responsables locaux du parti présidentiel. «Bernard Laporte n'a jamais traité des problèmes des Parisiens, jamais il ne nous a rencontrés, jamais il n'a participé aux réunions... avait lancé le patron de la fédération UMP de la capitale, Philippe Goujon. Je ne vois pas ce qu'il pourrait apporter. Paris n'est pas une machine à recycler des anciens ministres ou secrétaires d'Etat». Et une candidature en Seine-Saint-Denis ou dans les Hauts-de-Seine n’était pas davantage souhaitée.

Bastien Hugues (lefigaro.fr)
18/01/2010 |

17/01/2010

Régionales..... Un article révélateur!

Régionales : le casse-tête de Pécresse pour les listes UMP

icone des tagsUMP, Valérie Pécresse, Benjamin Lancar, Ile de France, Politique

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Par Public Sénat

le 15/01/2010 à 18:36, vu 257 fois, 1 nombre de réactions

Info d'un d’un média invité par la rédaction du Post.

Le plus difficile pour un parti n’est pas toujours de battre l’adversaire. Mais de se battre avec les siens. Car la composition des listes réserve toujours son lot de sueurs froides et de tensions. L’UMP ne coupe pas à la règle, notamment en Ile-de-France. « Il faut faire rentrer 200 millilitres dans 100 ! », résume à Public Sénat Philippe Goujon, président de la fédération UMP de Paris et député-maire du XV arrondissement.

C’est en Seine-Saint Denis que la situation est la plus conflictuelle. Le département est en proie aux « querelles intestines » entre la tête de liste départementale Patrick Toulmet et le patron local du parti majoritaire Eric Raoult, explique un élu UMP connaisseur des enjeux locaux. Conséquence de « ce jeu de pouvoir et de poste » : « les 10 premiers de la liste n’ont toujours pas été arrêtés », explique cet élu. « C’est du lourd. L’affrontement est total », renchérit un autre responsable UMP francilien.

A Paris, ce n’est guère plus facile. « Ce n’est pas un match de boxe », rassure le maire du XVe. Il ne nie pas des « discussions » et des « contraintes » variées à gérer. « Chacun à les siennes. Pour moi l’objectif est qu’il y ait un maximum d’UMP parisiens représentatifs. Valérie Pécresse (tête de liste régionale, ndlr) peut en avoir d’autres, comme trouver de la place pour les partis associés (MPF de Philippe de Villers, Parti chrétien démocrate de Christine Boutin, ndlr). Moi ce n’est pas mon affaire », tranche-t-il, tout en soulignant « travailler en confiance » avec la ministre : « On n’est pas borné ».

« Le truc le plus pénible dans une campagne, c’est de faire les listes ! »

Mardi dernier, la réunion de la commission d’investiture du parti, en présence du secrétaire général de l’UMP Xavier Bertrand, n’a pas permis de valider les listes départementales proposées. A Paris, la composition coince également sur le cas de Benjamin Lancar, président des jeunes pop (les jeunes de l’UMP). Xavier Bertrand verrait bien le jeune militant adepte de lip dub en position éligible. Tout le monde n’est pas aussi clairement de cet avis : « Actuellement il n’a pas de place sur la liste », explique Philippe Goujon. Il ajoute : « Ça fait partie des contraintes qui se posent à un autre niveau. C’est une contrainte de l’UMP ». Autrement dit, c’est le local contre le national.

Benjamin Lancar explique avoir « fait acte » de candidature « pour aider Valérie Pécresse ». Un peu trop tard peut-être ? « C’est vrai », lâche Philippe Goujon. Qui là aussi, se dit « ouvert » : « Tout est possible, il peut même être dans un autre département ». Benjamin Lancar souligne lui son enracinement parisien et sa présence sur les dernières listes des municipales et des européennes dans la capitale. «S’il est sur la liste, c’est forcément à la place d’un autre », fait valoir le patron parisien de l’UMP.

Tout devra être bouclé à la fin du mois. En cas de blocage, les protagonistes pourront toujours en référer à Nicolas Sarkozy, qui ne reste jamais loin des affaires de l’UMP. « Le Président ne l’a pas caché, il garde un œil attentif sur tout cela. Ce n’est pas lui qui fait les listes. Sur Paris il ne nous a rien demandé. Mais il aura son mot à dire », confirme Philippe Goujon. Qui ajoute : « Le truc le plus dur dans une campagne, l’épreuve la plus pénible, c’est de faire les listes ! ». Reste tout de même à gagner l’élection.

François Vignal

17/03/2009

Et l'enfant dans tout ça ?

Beatrice-Bourges.jpgPourquoi évoquer aujourd'hui un tel sujet, qui peut paraître loin des préoccupations des familles françaises dans cette période de crise financière, économique et sociale. C'est une question qui a été posée à l'occasion d'une réunion à laquelle j'ai assisté la semaine dernière, réunion présidée par Béatrice BOURGES, présidente de l'association "Pour la Protection de l'enfance", auteur de "L'homoparentalité, et l'enfant dans tout ça" et Stéphane DASSE représentant de GayLib, parti associé à l'UMP.
La réponse est simple. Et je retourne la question.
Pourquoi le Président de la République a t-il choisi de faire voter cette loi au printemps 2009?
Et c'est parce qu'il a pris cette décision, que crise ou pas, nous devons nous mobiliser. Et je vous avoue que d'entendre le représentant de gay lib, parler, entre autre chose, de la nécessité de cette loi, suite à la "fabrication artisanale des enfants" auquelle doivent nécessairement recourir les couples d'hommes homosexuels, ne peut que m'inciter contribuer à cette mobilisation, et à vous inciter à faire de même au moyen de la pétition en ligne ci-jointe.

Pétition en ligne "La loi sur les beaux-parents :Et l'enfant dans tout ça ?"

Lettre à Messieurs LAMOUR et GOUJON, Députés du 15ème arrondissement.pdf

Dominique BAUD
Ancien Conseiller de Paris
(élue du 15ème de 2001 à 2008)

 

16/12/2008

Extrait du «Monde.fr»

 

 

Environ un millier de militants UMP parisiens sont appelés à se rendre aux urnes, demain. Enjeu du scrutin : la présidence de la fédération de Paris. Sans surprise, le contrôle du parti présidentiel, dans la capitale, reviendra à Philippe Goujon, député et maire du 15e, candidat à un troisième mandat à la tête de la "fédé". L'édile avait pourtant promis de mettre un frein au cumul des mandats et de laisser la fédération à un(e) autre. Toutefois, le président de la République l'aurait "convaincu" de se présenter pour un nouveau mandat, le temps de mettre de l'ordre dans un parti ébranlé par une succession de défaites électorales. Et surtout de reporter à plus tard, les appétits discordants de Rachida Dati, Garde des sceaux, maire du 7e, et Christine Lagarde, ministre de l'économie et élue du 12e.

Déjà malmené dans son arrondissement lors des dernières municipales par Anne Hidalgo, adjointe PS au maire de Paris, le maire du 15e voulait un "plébiscite". Cela risque de rater. Un ancien lieutenant de Françoise de Panafieu, Jérôme Dubus, vice-président de l'UMP au Conseil de Paris et patron du Medef Île-de-France a posé sa candidature...contre le choix présidentiel. Goujon voit rouge : "Dubus ne représente personne d'autre que lui même", assure-t-il. Un point de vue, que ne partage pas complètement Thierry Coudert, président du comité de soutien de Philippe Goujon, qui voit dans la candidature Dubus un "coup" de Claude Goasguen, député et maire du 16e, avec le soutien d'élus du 17e, proches de Françoise de Panafieu. Inconnu des Parisiens comme des militants de son parti, le candidat Dubus se met en quête de publicité.

Le 21 novembre, dans un courrier adressé au président de la fédération UMP, il réclame, auprès de son adversaire et président, une égalité de traitement dans "les moyens financiers, matériels et humains" mis a la disposition des candidats. Réponse outrée de Philippe Goujon qui voit dans la lettre de Jérôme Dubus une suggestion "d'arrangements douteux", "notamment financiers" et transfère le courrier aux instances nationales. C'est à Patrick Devedjian, alors secrétaire général de l'UMP, et à Robert Pandraud, président de la commission d'Organisation et de contrôle des opérations électorales, de recadrer les ambitions de Dubus. La réponse de l'ancien bras droit de Charles Pasqua, lorsque ce dernier était ministre de l'intérieur, ne se fait pas attendre. Dans un courrier du 9 décembre, Robert Pandraud somme Jérôme Dubus, qui a envoyé plusieurs courriels aux militants UMP, de mettre fin à toute communication postale ou électronique sous peine d'"invalidation" de sa candidature. Au cas où le message ne serait pas parfaitement clair, il ajoute que "l'UMP se réserve le droit de poursuivre en justice toute personne utilisant abusivement ces fichiers."

Certains s'étonnent de l'emploi de cette artillerie lourde pour une candidature sans ambition de victoire. Ils y voient une certaines fébrilité de la droite parisienne. "Un poisson rouge ferait 25% contre Philippe Goujon", estime Thierry Coudert, "Dubus ne dépassera pas les 30, au dessus de 32, on peut s'inquiéter." Les résultats seront connus demain soir.

Eric Nunès

 

"Intéressant cet article.

 

Déjà, il s’inscrit dans un mépris total des promesses de la campagne municipale au cours de laquelle il assurait qu’il se consacrerait à ses mandats de député-maire, au service des habitants du XVème arrondissement, qu’il démissionnerait sitôt élu, de son poste de Président de la Fédération UMP de Paris, puis qu’il ne se représenterait pas… Et voilà qu’il est à nouveau candidat, pour mettre de l’ordre ! (3ème mandat)

 

Et parce qu’il n’est pas LE SEUL candidat, les injures fusent…"Dubus ne représente personne d'autre que lui même" (des propos que je connais bien)

 

Enfin, il serait intéressant de connaître les vrais moyens de chacun des candidats lors de sa campagne. Et je sais cela laisse peu de chance à celui qui n’est pas sortant ou choisi par le sortant.

 

Alors je souhaite bonne chance à Jérôme DUBUS, et espère que les électeurs, militants de l’UMP, membres du comité départemental, par leur vote, exprimeront la sortie d’un conditionnement particulièrement dangereux pour la démocratie."

 

Dominique BAUD

30/10/2008

Sacrée Lynda…

Quand on ne la connaît pas, on pourrait-être surpris. Mais dans le cas contraire, on sourit…

Que n’a t - elle pas fait pout être remarquée : prises de position hardies et contraires à la ligne directive de l’UMP, mais elle n’est pas la seule, déménagement précipité dans le 10ème avant les élections législatives (on dit même que depuis qu’elle est élue Conseiller de Paris, elle serait revenue habiter le XVIème arrondissement : info ou intox !), déclarations intempestives dénoncées dans la foulée…Sans parler des soutiens dont elle se prévalait et qui publiaient un démenti par retour…

Et aujourd’hui, pas une semaine sans que la presse ne fasse état de ses déclarations.

Certains réclament son exclusion… Les mêmes sans doute, qui pour d’autres raisons, sont heureux de ne plus m’avoir dans leurs pattes au Conseil de Paris et ailleurs.

Je n’ai pas grand chose de commun avec Lynda ASMANI, pour autant, je reconnais qu’elle dit aujourd’hui quelques bonnes vieilles vérités. Mais, c’est un jeu dangereux, j’en sais quelque chose. Pour durer, il apparaît qu’un bon gros dosage d’hypocrisie est nécessaire.

"La capitale ne mérite pas ses élus, ils ne sont pas à la hauteur", déclarait-elle.

Là, je lui répondrais: mais qui es-tu et qu’as tu fais pour ainsi juger…

Mais, lorsqu’elle dit plus loin: "Contrairement à Jean-François Lamour, je ne suis pas une enfant gâtée de la politique. On ne m'a pas tout donné tout cuit, un ministère ou une circonscription facile

Je ne peux qu’approuver. Champion Olympique certes, puis conseiller à la Mairie de Paris… Certains s’en souviennent … puis Ministre… Les sportifs de droite louent souvent le travail de Marie-Georges BUFFET, un comble… Puis Conseiller Régional… Je n’ai pas encore trouvé trace d’une seule de ses interventions et pourtant, la droite au Conseil de Paris aurait eu besoin d’une opposition régionale forte du travail de tous ses membres… Et puis candidat investi dans la circonscription la plus difficile de Paris, la 13ème circonscription : un bon plan pour contribuer à regagner Paris !

Et en 2008, on a évincé des élus, certes moins dociles, mais qui avaient un bilan à présenter et connaissent bien l’arrondissement pour y vivre depuis de nombreuses années, pour parachuter, une, deux, dix, quinze personnes et peut-être plus qui ne risquent pas de faire de l’ombre à ces messieurs.

Alors oui, Lynda, sur ce point, je suis d’accord avec toi.

Elle tient à rappeler que "personne n'avait été sanctionné" quand Françoise de Panafieu avait comparé Jean Tiberi, alors maire de Paris, à un "nain de jardin".
C’est ce qu’on appelle : « Le fait du Prince »… Certains ont droit d’autres non. Je peux ajouter que Françoise de PANAFIEU a aussi été dissidente, mais n’a pas non plus été ni suspendue, ni exclue. Contre Bernard PONS, souvenez-vous…

Enfin, elle assure que "la plupart des maires d'arrondissement et des parlementaires, y compris Philippe Goujon [président de la fédération UMP de Paris], ont refusé l'exclusion.

Là je lui dis, méfie toi, on me l’a déjà fait.

Dominique BAUD

23/10/2008

Des promesses, des promesses, toujours des promesses.

democratie.jpgLorsque je revendique un bilan d’action obligatoire, semblable à l’entretien d’appréciation annuelle que connaissent bien les salariés, pour tout élu sortant avant qu’il puisse prétendre à de nouvelles fonctions, je crois exprimer le fonds de la pensée de bon nombre des électeurs et notamment des 40% qui ne votent plus.

Seul moyen de rapprocher les promesses des réalisations.

 

Pendant la campagne des municipales de mars dernier, qui n’a pas entendu le candidat aujourd’hui élu Maire dans le 15ème, dire qu’il serait Maire à plein temps… Qu’il prônait une nouvelle gouvernance, refuserait l’opposition systématique, excellerait dans l’exercice de la démocratie… Et démissionnerait, une fois élu, de son poste de Président de la Fédération UMP de Paris, même si une fois élu, cette dernière promesse s’était déjà traduite par un…je ne me représenterai pas…

Je n’insisterai pas sur la nouvelle gouvernance,… Il suffit pour se faire une idée d’assister aux réunions organisées et notamment aux conseils d’arrondissement.

 

Ce 22 octobre, la presse du jour me conduit à deux commentaires :

- Tout d’abord sa candidature imminente à sa propre succession à la tête de la Fédération UMP de Paris. Il n’y aurait pas d’autre candidat... C’est bien triste, car c’est une fonction qui prend du temps et devrait pouvoir être confiée à quelqu’un de plus neutre et plus disponible qu’un élu déjà Député-Maire

- Mais aussi, son absence remarquée comme celle des élus de la majorité du 15ème, à la réunion de présentation du projet « Triangle »qui s’est tenue hier, Porte de Versailles. (je prépare d’ores et déjà une synthèse de cette réunion…)

 

On est en fait dans la continuité de la précédente mandature : ne pas aller à une réunion organisée par la Ville de Paris, « l’adversaire ». Comme si se rendre à une réunion était compromettant et valait caution. L’absence, la politique de la chaise vide, drôle de méthode pour assurer à nos concitoyens de son intérêt pour les projets qui concerne notre ville, voire dans la circonstance présente, notre arrondissement.

Et si le Maire du 15ème manque de temps aujourd’hui, qu’en sera t-il demain ?

Et oui, les promesses n’engagent que ceux qui y croient !

 

Dominique BAUD

 

09/02/2008

Bruits de trottoirs

Il y a 15 jours, j’apprenais que, sur le trottoir à l’angle de la rue Cambronne et la rue Lecourbe, j’avais refusé de rencontrer avant les élections législatives M. LAMOUR, candidat officiel de l’UMP. 76a797a3a736009a0a4fba9963cebb24.jpg

Aujourd’hui, j’apprends de la bouche même d’un journaliste que M. GOUJON, tête de liste UMP aux Municipales dans le 15è arrondissement, m’aurait proposé la 3ème place sur sa liste et que j’aurais refusé.

Il est difficile de lutter contre la désinformation et le mensonge, mais ce blog me le permet néanmoins. Et je peux toujours décider un jour, si cela continuait, de mettre des extraits papiers à la disposition des électeurs.

 

Pour répondre, je préciserai d’abord que j’ai sollicité à plusieurs reprises un rendez-vous avec le candidat investi par l’UMP pour les législatives et n’ai eu pour réponses que des accusés de réception, des promesses et annulations, consignés par écrit. Maintenant s’agissant des élections municipales, le mensonge est encore plus gros.

Il a été tout d’abords décidé, j’imagine de concert entre les 2 députés du 15è, que je devais disparaître de la scène politique et que le meilleur moyen était de m’éliminer de la liste officielle de l’UMP sur l’arrondissement. C’est réglé.

Ensuite, j’imagine toujours qu’ils ont sollicité mon exclusion de l’UMP. C’est chose faîte.

Et aujourd’hui pour expliquer le dérangement que cause ma candidature, ils n’ont rien trouvé d’autre à raconter. Premièrement, ils ne m’ont rien proposé. Deuxièmement c’est trop tard. J’ai une équipe avec moi, et je la respecte. Enfin, il est impossible que la 3ème place m’ait été proposée,sauf à ce que Philippe GOUJON ait décidé de céder sa propre place à une femme.

 

C’et ainsi que je conduirai la liste « Renouvellement e& Proximité à  droite » soucieuse de lutter contre les méthodes du parti politique qui était le mien et pour lequel j’ai usé mes chaussures pour contribuer à l’élection de ceux qui 30 ans après m’en ont exclue.

Décembre 1978 - Janvier 2008

Dominique BAUD 

29/09/2007

Mercredi 26 septembre 2007, j’ai démissionné du Groupe UMP au Conseil de Paris

La meilleure des explications, vous la trouverez en lisant la lettre que j’ai adressé à Mme Françoise de PANAFIEU, Présidente de ce Groupe.

Mon appartenance à ce Groupe ne se résumait plus qu’à un nom de plus sur une feuille ou dans un tableau. C’est pour moi plus qu’insuffisant et c’est donc autrement que j’ai décidé de pouvoir continuer à m’exprimer librement.

 

 

 

Dominique Baud

 Conseiller de Paris

 Elue du 15è arrondissement

 

 

COPIE      Madame Françoise de PANAFIEU

Présidente du Groupe UMP-Conseil de Paris

4 rue de Lobau

75004 PARIS

 

                                  Paris, le 26 septembre 2007

 

Madame la Présidente,

 

 

Début juin dernier, j’ai été suspendue de l’UMP, avec l’interdiction d’utiliser de quelque manière que ce soit le sigle de l’UMP et de me prévaloir de l’appartenance à notre mouvement. Ma faute consistait à avoir maintenu ma candidature aux élections législatives, dans la 13ème circonscription de Paris.

 

En juillet 2007, vous m’expliquez que ma suspension de l’UMP n’avait pas de lien avec mon appartenance au Groupe UMP au Conseil de Paris et que cela justifiait le prélèvement de ma cotisation mensuelle.

Mais pour autant, vous ne m’avez pas conviée au séminaire que vous avez organisé le 5 juillet dernier, ni même aux réunions de préparation du Conseil de Paris de ce même mois.

En septembre, l’histoire se répète. Vous ne m’avez pas davantage invitée à participer, comme l’ensemble des élus de Paris à vos séminaires, celui du 20 septembre… annulé, ni de celui de ce jour. De même, aucune convocation ne m’est parvenue, pour participer à la réunion de préparation du Conseil de Paris qui s’est tenue lundi dernier.

 

Mes courriers et mails sont restés sans réponse, de même que ceux adressés dans le même temps à Philippe GOUJON, Président de la Fédération UMP de Paris.

 

Suspendue de l’U.M.P… sans doute jusqu’après les élections municipales, mais selon vous, toujours membre du groupe U.M.P au Conseil de Paris, je ne suis pourtant plus conviée aux manifestations et réunions de travail de ce groupe auquel j’appartiens toujours.

Par contre, vous acceptez toujours que je valorise le groupe que vous représentez, par ma présence (séances du Conseil, commissions, jury, CA….) mon travail et mes cotisations.

 

Vous comprendrez donc, Madame la Présidente, que je ne saurais rester plus longtemps dans cette ambiguïté.

 

C’est pourquoi, devant un tel déni de démocratie, je vous informe par la présente de ma démission de votre groupe à compter de ce jour.

 

 

Je vous prie d’agréer l’assurance de mes sentiments distingués.

 

 

Dominique BAUD