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11/04/2010

Le gagnant est…

Il semblerait que certains élus du groupe UMP au Conseil de Paris aient failli ne pas pouvoir participer au vote du nouveau président, faute de n’avoir, depuis plusieurs mois, payé leur cotisation au groupe…

Et voilà que sitôt après le vote ayant permis à l’ancien président du Groupe, de se faire réélire, ce dernier doit faire face au départ de deux élus sur les 54 que compte le groupe. Lynda Asmani, conseillère de Paris du X e arrondissement, et Eric Hélard, conseiller du XVI e , ont décidé de rejoindre les centristes du groupe Nouveau Centre.

On dit que d’autres devraient suivre. Mais le feront-ils sans crainte de tomber en disgrâce.

A suivre…Mais ce n’est pas ainsi que se construira une véritable opposition qui permettra d’envisager la reconquête de Paris.

Dominique Baud

30/10/2008

Sacrée Lynda…

Quand on ne la connaît pas, on pourrait-être surpris. Mais dans le cas contraire, on sourit…

Que n’a t - elle pas fait pout être remarquée : prises de position hardies et contraires à la ligne directive de l’UMP, mais elle n’est pas la seule, déménagement précipité dans le 10ème avant les élections législatives (on dit même que depuis qu’elle est élue Conseiller de Paris, elle serait revenue habiter le XVIème arrondissement : info ou intox !), déclarations intempestives dénoncées dans la foulée…Sans parler des soutiens dont elle se prévalait et qui publiaient un démenti par retour…

Et aujourd’hui, pas une semaine sans que la presse ne fasse état de ses déclarations.

Certains réclament son exclusion… Les mêmes sans doute, qui pour d’autres raisons, sont heureux de ne plus m’avoir dans leurs pattes au Conseil de Paris et ailleurs.

Je n’ai pas grand chose de commun avec Lynda ASMANI, pour autant, je reconnais qu’elle dit aujourd’hui quelques bonnes vieilles vérités. Mais, c’est un jeu dangereux, j’en sais quelque chose. Pour durer, il apparaît qu’un bon gros dosage d’hypocrisie est nécessaire.

"La capitale ne mérite pas ses élus, ils ne sont pas à la hauteur", déclarait-elle.

Là, je lui répondrais: mais qui es-tu et qu’as tu fais pour ainsi juger…

Mais, lorsqu’elle dit plus loin: "Contrairement à Jean-François Lamour, je ne suis pas une enfant gâtée de la politique. On ne m'a pas tout donné tout cuit, un ministère ou une circonscription facile

Je ne peux qu’approuver. Champion Olympique certes, puis conseiller à la Mairie de Paris… Certains s’en souviennent … puis Ministre… Les sportifs de droite louent souvent le travail de Marie-Georges BUFFET, un comble… Puis Conseiller Régional… Je n’ai pas encore trouvé trace d’une seule de ses interventions et pourtant, la droite au Conseil de Paris aurait eu besoin d’une opposition régionale forte du travail de tous ses membres… Et puis candidat investi dans la circonscription la plus difficile de Paris, la 13ème circonscription : un bon plan pour contribuer à regagner Paris !

Et en 2008, on a évincé des élus, certes moins dociles, mais qui avaient un bilan à présenter et connaissent bien l’arrondissement pour y vivre depuis de nombreuses années, pour parachuter, une, deux, dix, quinze personnes et peut-être plus qui ne risquent pas de faire de l’ombre à ces messieurs.

Alors oui, Lynda, sur ce point, je suis d’accord avec toi.

Elle tient à rappeler que "personne n'avait été sanctionné" quand Françoise de Panafieu avait comparé Jean Tiberi, alors maire de Paris, à un "nain de jardin".
C’est ce qu’on appelle : « Le fait du Prince »… Certains ont droit d’autres non. Je peux ajouter que Françoise de PANAFIEU a aussi été dissidente, mais n’a pas non plus été ni suspendue, ni exclue. Contre Bernard PONS, souvenez-vous…

Enfin, elle assure que "la plupart des maires d'arrondissement et des parlementaires, y compris Philippe Goujon [président de la fédération UMP de Paris], ont refusé l'exclusion.

Là je lui dis, méfie toi, on me l’a déjà fait.

Dominique BAUD