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23/12/2013

Ca va mal !!!

La droite semble dans l’impasse s’agissant notamment des municipales à Paris.

Les primaires ont désigné une candidate qui a déclaré, plus qu’à son tour, combien, elle souhaitait « faire le ménage », combien c’était elle « qui décidait », combien elle incarnait « une nouvelle gouvernance ».

Mais voilà, on en est loin. Le « ménage » n’a pas été fait, pire, la candidate revient sur des engagements pris, sous la pression des « barons »… Ségolène Royal en son temps désignait les « éléphants »….

Finalement on se demande ce que la candidate décide vraiment….

Quant à la nouvelle gouvernance, on est loin du compte, elle ne répond même pas aux courriers qu’on lui envoie, ni même à ceux qui lui sont remis en main propre.

C’est ainsi que les dissidences s’ancrent voire même risquent de s’unir. Et croyez-moi, elles ne sont sans doute pas encore toutes dévoilées.

Il serait temps que l’UMP apprenne la démocratie et comprenne qu’on ne peut gagner sans renouvellement des gens et des méthodes.

Et le rififi se poursuit aussi avec les alliés de circonstances… Qui se plaignent que les accords n’ont pas été respectés.

Comment tout cela va-t-il finir, je ne sais pas, mais une fois de plus, je pense important de préciser que les fautifs ne sont pas les dissidents, mais les autres.

Dominique Baud

11/02/2012

Lettre à Géraldine,

Cela fait plusieurs mois que je suis les annonces, les déclarations, les actions de la « nouvelle Géraldine », impensable il y a 5 ans et pourtant bien réelle aujourd’hui, sous des allures de pionnière.

Que s’est-il passé exactement pour expliquer ta rupture si catégorique d’avec le Maire du 15ème arrondissement dont tu es pourtant le député suppléant et dont tu as été pendant des années un défenseur inconditionnel, même devant l’évidence ? Je ne sais pas. Mais cela a du être grave.

Aujourd’hui, peut-être penses-tu de temps en temps à ce que j’ai pu ressentir, à ce que j’ai vécu, à ce que j’ai du subir, lorsque j’ai décidé de présenter ma candidature en 2007 dans la 13ème circonscription de Paris, avec les agressions, les insultes… notamment de certains jeunes de l’UMP qui t’entouraient à l’époque, et peut-être encore aujourd’hui pour certains.

Car finalement, la situation était très peu différente. Il ne s’agissait pas des conséquences d’un redécoupage électoral, ni de la décision du député sortant de ne pas se représenter. Il s’agissait de remplacer René Galy-Dejean, car, âgé de 75 ans, nous pensions qu’il devait céder sa place.

Le principe annoncé par l’UMP était, comme l’a rappelé ce jeudi soir sur LCP, Camille Bedin, chargée, je crois, au sein de l’UMP de l’égalité des chances,  de « ne pas mettre une femme, pour une femme », mais de la choisir si elle avait fait ses preuves, « par le travail et sur le long terme ».

C’est bien de le dire, c’est mieux de le faire.

Militante active au RPR depuis 1978, ayant participé très assidument aux campagnes présidentielles (toutes) depuis 1981, et à toutes les campagnes législatives, régionales, municipales…(ayant contribué ainsi l’élection de bon nombre de ceux dont on parle aujourd’hui), très active aussi sur le terrain du 15ème arrondissement depuis 23 ans (en 2007), dans des associations, des conseils d’administration, des conseils d’écoles…, élue de Paris et du 15ème arrondissement de 2001 à 2008, et reconnue pour ma disponibilité, ma capacité de travail et d’investissement envers mon arrondissement et ses habitants…  la force de mes convictions et mon rejet des compromissions, je pensais, en plus d’être une femme, correspondre à ces critères.

A ce titre j’avais obtenu des centaines de signatures de militants et sympathisants UMP, Hommes et Femmes, d’habitants du 15ème arrondissement, d’élus, d’un ancien ministre… soutenant ma candidature aux élections législatives. Et, il avait été convenu et écrit en haut lieu, que la 13ème circonscription de Paris serait réservée à une femme et non, notamment, à un ancien ministre….

J’ai naïvement cru qu’avec tout cela l’UMP examinerait mon dossier de candidature, m’inviterait à le présenter devant « la commission d’investiture » et pourrait normalement me donner cette investiture…

Mais non, après de longs mois de « lâcheté du silence », comme tu l’as dit, ce jeudi soir, Géraldine, le verdict est tombé.

J’ai appris ensuite que seuls les ministres et députés sortants étaient reçus par la commission d’investiture. Et on a désigné un ancien ministre, pas assez sportif pour tenter de gagner une nouvelle circonscription, puisque parachutage il y avait.

Alors oui, Géraldine, tu  as raison, la méthode douce ne marche pas. Pas plus qu’elle ne marchait il y a 5 ans, même si à l’époque, tu ne voyais pas les choses ainsi.

C’est pourquoi aujourd’hui, face à cette révélation, tu menaces de te présenter en dissidence, « quitte à faire perdre ton camp », au nom de « l’application de la loi », et de « la juste représentation du peuple » qui compte 53% de femmes.

Tu veux que l’Assemblée Nationale « ressemble à la France » et tu veux croire que cela peut encore se faire avec l’UMP.

Peut-être cela arrivera t-il, si les femmes sont nombreuses et solidaires…

Mais quand on entend Camille Bedin, on peut en douter.

Déjà, cette dernière minimise le problème de la représentation des femmes en politique. Elle croit, sur 5 ans (sous-entendu dans les 5 ans à venir), à « des politiques » se cantonnant à des questions d’horaires de réunion pour les femmes, de places en crèches…Elle dit que c’est plus important que la parité en politique. Et redit qu’on ne peut imposer une femme pour une femme, mais que cette dernière doit s’imposer par son travail.

Elle est bien jeune et manque singulièrement d’expérience. Car seul le regard des femmes, leur expérience au quotidien, leur pragmatisme en politique, pourra réellement améliorer le quotidien de toutes les femmes de notre société.

Quant à s’imposer par son travail, personne ne le conteste, sauf que dans la réalité, cela ne suffit pas. Ce n’est pas envisageable lorsque ce sont des meutes d’hommes toujours et encore en place, qui décident.

Et voilà qu’elle se justifie avec la notion du « sortant »  qui n’a pas « démérité »

Je voudrais bien savoir ce que cela veut dire. Quant à moi, je l’assimile à « qui n’a pas fait de vague »… « qui ne dérange pas… ». Car, s’agissant du mérite du député sortant, rien ne serait mieux que de l’obliger à présenter officiellement un bilan de son action dans le cadre de son mandat et ce durant les 5 ans. On aurait ainsi, nous, les électeurs, de quoi juger.

Elle va même jusqu’à tenter de nous démontrer combien il est difficile d’être candidate femme à l’UMP, parti majoritaire depuis longtemps, et expliquer que sur les 220 circonscriptions à gauche, l’UMP a respecté la parité… « là, on a investi une femme sur deux ». Mais combien seront élues ?

Selon elle, c’est plus facile de se renouveler lorsqu’on est dans l’opposition, « la défaite renouvelle » !!!

Puis de conclure qu’être une femme n’étant pas un « argument électoral », et qu’on devrait alors aussi respecter des quotas dans le cadre de la diversité, du handicap…La leçon a été bien apprise. Les mêmes arguments masculins d’il y a 5 ans.

J’ai donc la même réponse : Il y a des électeurs, 53% de femmes et 47% d’hommes, il y a une loi sur la parité, et il y a des candidats. Cette jeune femme ne peut tout de même pas croire ou vouloir nous faire croire qu’il n’y a pas en France, 288 femmes de droite compétentes, volontaires dont 50% pourraient être candidates dans des circonscriptions « gagnables » et « 50% » dans celles à conquérir.

On doit pouvoir atteindre une juste représentation de la population, mais sur la seule base réelle, des HOMMES et des FEMMES, et non, des hommes pour 50% et des femmes, des handicapés, des représentants de la diversité… pour les 50% restant.

Au-delà de ces échanges, d’autres choses intéressantes ont été dites sur de ce plateau de LCP.

Mme Mariette Sineau, directrice de recherche CNRS au CEVIPOF, a expliqué que ce combat de la parité est aussi un combat pour le renouvellement. Par des chiffres, elle prouve combien la rotation des mandats ne se fait pas : 40% des députés en sont déjà au 3ème mandat, et plus d’un quart en sont au 4ème mandat.

C’est le cumul des mandats, dans le nombre et dans la durée.

Elle explique que dans un régime démocratique, les partis politiques, pour lesquels indirectement on paie, doivent organiser la formation et le renouvellement au lieu de laisser les fonctions politiques être accaparées toujours par les mêmes. Mais les partis préfèrent payer. Voilà à quoi sert l’argent qu’on leur donne, à bafouer la loi (4.000.000€ pour l’UMP et 500.000€ pour le parti socialiste).

Selon tes propres termes, Géraldine, « l’UMP est un délinquant électoral ».

En parlant de Rachida Dati, Mariette Sineau reconnait qu’elle peut avoir une certaine légitimité, car elle est Maire du 7ème arrondissement. Mais, qu’il ne faut pas oublier qu’elle vient d’un cabinet ministériel, que remarquée… elle a été nommée porte parole de la campagne présidentielle en 2007, et qu’ensuite elle a accédé à un poste ministériel au plus au niveau de l’état sans aucune légitimité. Pour avoir cette légitimité, il aurait fallu qu’elle soit élue localement ou député avant d’être ministre, plutôt que d’être nommée « par le prince ».

Je conclurai avec quelques propos de Ch Leiritz, journaliste à Marie Claire. Cette dernière reconnait que tout n’est pas lié à la politique mais que la politique permet de faire avancer et de mettre en œuvre des projets. Elle a aussi reconnu, que si la loi était respectée, ce genre d’article n’aurait plus lieu d’être.

Puis, sur le plateau, l’ensemble des intervenantes, mais aussi le journaliste animateur, se sont interrogés sur la nouvelle loi votée, et notamment sur les raisons pour lesquelles n’avait été retenu que le pourcentage de 40% de femmes (et non 50) quant à l’obligation de nommer des femmes au plus haut niveau des conseils d’administration des entreprises cotées, et pourquoi seulement en 2018.

Pour mémoire, je pense utile de rappeler que, selon l'Autorité des marchés financiers, les femmes ne représentent actuellement que 10 % des effectifs dans les conseils d'administration. Et pourtant en mars 2006, une loi sur l'égalité salariale prévoyait 20 % de femmes dans les conseils d'administration, dans les organisations syndicales, dans les candidatures aux élections prud'homales. Mais cette dernière ne pouvait pas s’appliquer, selon le conseil constitutionnel, qu’après une réforme de la constitution devant valider le principe de l'égalité d'accès des femmes et des hommes aux responsabilités professionnelles et sociales. La constitution a été modifiée et pourtant nous sommes toujours à 10% .

Alors 40% pour 2018, avec un palier de 20 % dans trois ans, et en cas de non-application de ces seuils, la sanction pour les entreprises de se voir s’imposer la nullité des nominations et des délibérations prises…c’est tout un programme. Attendons pour voir.

Voilà, Géraldine, j’ai attendu que tu m’appelles pour parler de tout cela, pensant avoir une certaine expérience et de légitimité sur le sujet…tant je retrouve chaque jour davantage mes propres discours….

Dommage, car ce sujet ne se règlera pas seulement « entre les femmes de l’UMP ».

Sans rancune et à bientôt.

Dominique Baud

 

 

 

 

 

01/02/2012

Ca y est, c’est publié

La liste des candidats investis par l’UMP aux prochaines législatives est publiée. J’ai lu partout que la proportion serait de 72% d’hommes pour 28% de femmes. Mais cela pourrait s’aggraver, car il y a aussi des circonscriptions dites «réservées », dont on ne sait pas encore ce qu’elles réservent.

Je n’ai pas encore eu le temps de pointer cette liste, mais je vais m’y attarder prochainement. En effet, bien au-delà des noms, je souhaite vous faire partager la tendance du résultat prévisible des élections, s’agissant bien sûr des circonscriptions où des femmes sont investies.

Bien sûr, aucune circonscription n’est perdue d’avance. C’est toujours le grand discours d’explication de ces messieurs, rejoints d’ailleurs par certaines femmes (Nadine Morano, l’expliquait récemment sur LCI sans aucun état d’âme). Mais tout de même, et s’ils ne comprennent pas eux, vous qui me lisez, vous comprenez…il y a des circonscriptions « acquises », d’autres « gagnables » et les autres…

En fait l’UMP n’est même plus un parti qui n’investit pas de femmes, c’est un parti que les élimine.

Les élues UMP se soutiendraient aujourd’hui pour entrer en résistance, puis en dissidence. Donc acte. En 2012, ce ne doit plus être un gros mot. Tant mieux.

D’ailleurs, et chaque jour davantage, j’apprends que mes discours d’il y a 5 ans sont non seulement de plus en plus d’actualité, mais en inspirent largement certains et certaines, qui vont même jusqu’à en citer des extraits (sans donner leurs sources) presque mot à mot.

Dominique Baud

 

26/01/2012

Elles menacent, elles menacent…

Elles menacent de se présenter en dissidence, elles ne décolèrent pas devant les choix imposées par la dictature masculine de l’UMP, planquée derrière une commission d’investiture qui n’a de commission d’investiture que le nom.

Mais iront-elles jusqu’au bout, se rendent-elles compte de ce que c’est que de braver le terrain seule, envers et contre tous ceux qui, bien rangés dans leur parti politique, les jugent, les condamnent, les insulteront, les accuseront, les menaceront.

Certaines savent en fait, car il y a 5 ans…

Aujourd’hui, quand Brigitte Kuster parle sur France info, on m’appelle de tous endroits du 15ème pour me féliciter, car on a reconnu dans ses interventions, la teneur de mes propos. A une nuance près, les mots sont les miens, mais ce n’était pas moi qui parlait.

De même aujourd’hui, lorsque Géraldine Poirault Gauvin s’exprime via la presse et son blog, on m’interpelle oralement et par écrit pour me dire combien toutes ces phrases sont semblables à celles que je prononçais… il y a 5 ans.

Alors oui, parce qu’il faut avancer, et que j’ai peut-être eu raison un peu trop tôt, soyez fortes Brigitte, Géraldine, Edith, Marie-Claire, et les autres…. tenez bon, allez jusqu’au bout, et gagnez. Ce serait une belle leçon de démocratie.

J’appelle de mes vœux que puisse ainsi se construire enfin une vraie solidarité féminine, où chacune trouvera sa place et pourra mettre son énergie, ses convictions, son pragmatisme et son courage au service d’une nouvelle gouvernance.

Dominique Baud

 

 

 

06/10/2011

Paris s’éveille

On dirait même que Paris se réveille. Mais cela va t-il durer ? En effet d’autres tentatives ont vu le jour mais se sont vite éteintes… Le spectre des promesses de s’en « souvenir » aux prochaines investitures en ont calmé plus d’un.

Mais là, c’est la garde rapprochée qui réagit, et ça, c’est nouveau ; Le « tous derrière Philipe.. ».a laissé sa place à une lassitude bien réelle, celle de perdre Paris un peu plus à chaque scrutin.

Je lis que Claude Goasguen en a marre des parachutages…Que ne m’a  t-il pas soutenue en 2007 ! Ce n’est pas faute de m’être investie auprès de lui pour la campagne des primaires à Paris. Il en a marre jusqu’où ? Qu’est-il prêt à faire concrètement ? A soutenir tous les candidatures dissidentes de personnalités locales à Paris face aux inévitables candidats parachutés ?

Je lis que Jean François Lamour est triste pour Catherine Dumas et qu’il dénonce les insultes dont elle a été victime… Mais qui d’autre que lui a été parachuté dans la 13ème circonscription de Paris aux législatives de 2007. Pourtant Valeurs Actuelles, sous la signature du  Président de la république actuel, affirmait que l’investiture serait donnée à une femme ou quelqu’un issu de la diversité.

Mais la circonscription était trop bonne pour la laisser à une femme, même à une femme de terrain et de convictions.  

Quant aux insultes, facile de les dénoncer chez les autres, car moi aussi, j’ai été servie…accusée de « faire une campagne au ras des caniveaux  », entendre mon équipe être traitée de « papous », moi de « sous-marque »…subir  des menaces … « Vous allez voir Madame, ce qui va vous arriver…. ».

Je lis que Philippe Goujon prétend qu’il y avait de la place pour d’autres candidats que lui à la présidence de la fédération UMP de Paris…, il oublie les pressions  exercées sur ceux qui ont pensé se présenter et sur ceux, peu nombreux,  qui ont été jusqu’au bout.

C’est le moment de vous faire une confidence: entre les deux tours des législatives de 2007, Philippe Goujon a demandé à me voir... Il souhaitait savoir ce que je voulais. Je ne savais quoi répondre puisque mon souhait était d’obtenir l’investiture de l’UMP.

En effet, pour moi, la politique ne peut se réduire à un marchandage de poste. Puis, devant son insistance, je lui ai finalement proposé de me laisser la Présidence de la Fédération UMP de Paris… Pour y mettre un peu d’ordre, de dynamisme, de démocratie, organiser des débats d’idée, créer des comités de rédaction,  bref installer un vraie équipe en ordre de marche, une équipe combative mais ouverte au débat. Inutile de vous dire qu’il a refusé. Cela lui était impossible, car c’était une élection !!!  Il m’a simplement proposé de réintégrer l’UMP sans condition.

Depuis lors, je ne suis plus à l’UMP, depuis lors, il est toujours Président de la fédération UMP de Paris, mais ce qui a changé, c’est la dissidence, puis la démission de sa suppléante. Qui l’eut cru. Surtout pas moi après tout ce que j’ai entendu.

Il a du lui en faire baver pour qu’elle en arrive là. Aujourd’hui, je ne peux que l’encourager à persévérer afin qu’on se retrouve nombreux en 2014, voire même avant.

Dominique Baud

05/10/2011

De plus en plus intéressant

 

Non contente d’être 2ème sur la liste de Pierre Charon, dissident UMP aux sénatoriales, Géraldine Poirault-Gauvin persiste et signe.

On dit qu’elle aurait  démissionné de son poste de suppléante du député maire du XVème, mais fait-elle toujours partie de l’UMP ou l’auraient-ils remerciée. Si ce n’est pas encore le cas et qu’elle continue sur ce ton, cela ne devrait pas tarder.

Finalement, aujourd’hui, elle tient les mêmes propos que moi il y a 5 ans, lorsqu’elle déclare qu’elle est opposée aux parachutages et cite notamment celui de François Fillon envisagé pour 2014. Elle réclame même des primaires pour qu’un candidat parisien soit alors désigné.

C’est ainsi qu’elle s’est exprimée ce mardi 4 octobre, sur la matinale de France Bleue.

Je ne peux que saluer ce discours, même s’il est très nouveau car en 2007 elle n’était pas la dernière à contester fortement ma candidature pourtant bien légitime, devenue une candidature dissidente que bien plus tard, lorsqu’il y a eu ce  parachutage imposé d’un ancien ministre par les instances du parti.

Que s’est-il donc passé ?

Je reste très attentive à ce nouveau discours que je n’ai pas besoin d’approuver puisqu’il y a bien longtemps que j’ai tenu des propos similaires, publiés sur ce blog.

Je ne doute donc pas, qu’à l’avenir, elle soutiendra les dissidents légitimes dont elle parle dans ses récents discours.

Dominique Baud

30/09/2011

Un jour, il faudra « payer »…et ce sera au tour des autres de récolter…

 

Il faut plus longtemps à certains qu’à d’autres pour réaliser, contester puis dénoncer certaines pratiques, sous prétexte qu’elles viennent de l’autorité, de celui qui veut vous faire croire que vous lui devez tout … ce qu’il appelle la loyauté, mais qu’il ne conçoit que dans un seul sens.

Mais le jour où cela ne va plus, les plus fidèles se lâchent et finalement bien plus fort que les autres.

Au lendemain des sénatoriales, les langues se délient… C’est drôle mais aussi un peu nostalgique pour moi, car si on m’avait écouté, on aurait gagné 5 ans !!!

 Chacun y est de ses petites phrases.

A mon tour, je vous donne rendez-vous les jours prochains au cours desquels je réserverai une petite phrase, pour chacun, en retour.

A bientôt

Dominique Baud

14/09/2011

« Il y a les élus et les nommés »

Une phrase juste de Pierre Charon, à côté d’une autre réflexion de macho tout à fait regrettable…et pourtant si fréquente dans le milieu politique. J’ai un catalogue d’exemples qui pourrait gêner ceux là même qui s’insurgent aujourd’hui.

Mais dire « qu’il y a les élus et les nommés», même si cela peut porter à sourire car Pierre Charon en a bien profité dans le passé, correspond chaque jour davantage à la réalité des investitures et donc à ceux qui ont les responsabilités politiques dans notre pays.

Car, comment sont décidées les investitures ? Non pas au travail, au mérite, à la disponibilité, à l’enthousiasme, à la proximité… mais à la récompense, à la compensation, à la soumission…en remerciement…à l’ombre des chambres d’investiture des partis politiques que ne sont autorisés à fréquenter que les parlementaires et les anciens ministres.

Je m’étonne que certains soient aujourd’hui choqués à l’écoute d’une telle phrase ou plutôt, je comprends que cette phrase les gêne, tant elle est vraie et tant sa réalité a permis la mise en place de bon nombre des députés, des sénateurs, des présidents de…d’aujourd’hui.

En 2007, on mettait « une étiquette au cou d’un âne, l’âne était élu » avais-je dis avec désespoir et réalisme. Mais les choses seront-elles similaires aujourd’hui et en 2012 ? Pas sûr. Souvenez-vous, les DVD ont régné aux dernières cantonales. Ils pourraient créer la surprise aux législatives de 2012.

Le seul discours des chefs de parti, des candidats investis, est la menace de perdre pour valider ainsi des listes nommées en haut lieu, ne laissant plus aucune place à personne d’autre. Et au nom de cette unité qu’ils ont eux-mêmes maltraitée et fragilisée en n’écoutant personne, il faudrait que tout le monde cède.

Je ne peux pas souhaiter que le sénat passe à gauche. Mais qu’est-ce qui est le plus important. Que notre pays piétine chaque jour davantage la démocratie au travers de l’autoritarisme des chefs de parti et de leur intérêt personnel ou qu’on en prenne le risque, rien que pour montrer que ce n’est pas un risque, sauf à qu’il faudra ensuite compter avec des élus d’une autre trempe.

Pierre Charon est-il l’homme de la situation ? Je ne sais pas. Je n’ai pas pu apprécier son efficacité au Conseil de Paris tant il était absent. Mais aujourd’hui, il a un certain cran, ne serait ce parce qu’il a démissionné de ses autres fonctions pour être libre de se consacrer à sa campagne.

Quant à certains qui sont sur sa liste, j’ose à peine me souvenir de leur virulence, de leur désapprobation, de leur violence lorsque j’avais présenté ma candidature aux législatives en 2007, dans un contexte somme tout très différent. Pour mémoire, un député sortant de 75 ans qui ne devait pas se représenter, un engagement écrit du Président de la République de « donner » l’investiture dans ma circonscription à une femme ou à quelqu’un issu de la diversité allant même jusqu’à donner le nom de ceux qui ne seraient pas retenus… et pourtant…, bref, une candidature d’élue de terrain, active, disponible… face au parachutage d’un ancien ministre.

Et enfin, pour la première fois aujourd’hui, je constate sur internet que tout le monde n’a pas oublié : des internautes avisés se souviennent de la candidature dissidente aux sénatoriales de 2004 de Philippe Goujon, président de la fédération UMP de Paris, … Et oui. Il voulait être tête de liste. A L’époque il dénonçait lui aussi, le « diktat »…, le manque de renouvellement…Force est de constater qu’il n’a eu de cesse de faire tomber le candidat pressenti pour prendre sa place et devenir in extremis, le candidat officiel. Puis, une fois sénateur, il y oublié ses promesses de candidat, n’a même pas terminé son mandat pour se faire élire député en 2007, passant ainsi d’une assemblée à l’autre au mépris des électeurs et faisant perdre au 15ème son 3ème parlementaire.

« Nemo auditur propriam turpitudinem allegans ».

Dominique Baud

 

 

04/08/2011

Dissidence... et oui!!!

Dissidence et oui

Cliquez, vous verrez

 

Dominique Baud


08/06/2007

La liberté d’expression, sans exception…

Un comportement citoyen


Comment être suspendu(e) officiellement de son mouvement politique et symboliser la dissidence républicaine en pleine élection législative ?

124586f8d01f78d9b4189f30ca50fb51.jpgC’est très simple, il suffit de s’appeler Madame Dominique BAUD, d’avoir des convictions, des tripes et du caractère et de recevoir, huit jours avant l’échéance des élections, sans élégance et avec la froideur qui s’impose, une lettre de suspension, signée par le vice-Président de l’UMP lui-même, Jean-Claude Gaudin. Etrange visage que celui de la politique française qui contraint ses élus, par lettre, à prouver le déni de leur existence politique  en marginalisant leurs actions.

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