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24/09/2013

Les limites du système

Le non cumul des mandats : une bonne chose pour plusieurs raisons.

D’abord pour une meilleure efficacité du titulaire qui sera centré sur sa tâche et non éparpillé sur plusieurs, ensuite pour une limitation de la rémunération dans des fonctions où on est payé quoiqu’on fasse et même si on ne fait rien ou pas grand chose, enfin, pour un renouvellement de la classe politique qui doit aussi passer par une  féminisation bien utile.

Mais voilà, on constate chaque jour davantage  les  limites du système.

Ce sont ceux qui en profitent qui doivent en voter la suppression, Résultat, si l’Assemblée Nationale sous la pression de l’exécutif a voté la loi contre le cumul des mandats, le sénat a lui aussi adopté le projet de loi, mais en s’en excluant.

Vous avez bien compris, une fois de plus on est dans le « faîtes ce que je dis et non ce que je fais », mais ici c’est poussé à l’extrême.

Les sénateurs ont osé. Ils ont voté une version du projet de loi, où est interdit le cumul des mandats sauf pour eux-mêmes. Ils s’autorisent à continuer à cumuler un mandat national avec un mandat exécutif local.

Heureusement, l’assemblée nationale, en dernière lecture, adoptera sans nul doute le projet gouvernemental et l’imposera aux sénateurs.

Espérons aussi qu’aucune amende ne sera prévue pour pouvoir s’exonérer de la loi. Souvenez-vous c’est ainsi que les partis politiques contournent la loi sur la parité. On paye une amende contre femme.

Mais j’ai peu d’espoir que cela s’arrange lorsque l’on lit que ce même sénat a adopté un texte doublant les pénalités contre les partis qui ne respecteraient pas légalité hommes-femmes aux élections. C’est prévu pour 2017.

Autoriser ainsi qu’on s’exonère du respect de la loi contre une amende est inadmissible. Mais j’y reviendrai.

Dominique Baud 

03/07/2013

Communication

Aujourd'hui, près de la moitié des députés et sénateurs occupent plusieurs mandats en même temps : ils cumulent leurs fonctions au parlement avec des responsabilités en tant que maire, président d'agglomération ou de conseil général.

Certains d'entre eux occupent jusqu'à 24 fonctions.

Pourtant, exercer ces missions demande du temps, et le cumul des mandats ne permet pas à nos élus de les remplir dans les meilleures conditions.

Cette classe politique qui ne se renouvelle pas, ne représente plus notre société dans sa diversité de sexe, de générations, d'origines et de classes sociales.

Mettre fin au cumul des mandats est donc un enjeu démocratique, d'une société moderne qui avance. Alors que la loi interdisant le cumul des mandats était une promesse de campagne de François Hollande, soutenue par la majorité, ce projet est peu à peu repoussé et pourrait n'être mise en application qu'en 2017.

Nos associations ont donc lancé une pétition demandant au Président de la République, au Premier Ministre et aux parlementaires de mettre en place cette réforme le plus rapidement possible.

 Alors que de nombreux députés demandent au gouvernement de respecter ses engagements, le projet de loi qui sera discuté aujourd'hui à l'Assemblée nationale ne prévoit pour le moment une mise en application qu'en 2017.

Plus de 60 000 personnes ont déjà signé notre pétition. C'est le moment d'amplifier la mobilisation citoyenne alors que les députés votent cette loi. Atteignons le chiffre symbolique de 100 000 signatures avant la fin des débats, ce vendredi.

Cliquez ici pour dire "La fin du cumul des mandats, c'est maintenant". Merci pour votre mobilisation,

10/06/2013

Faites-vous confiance…

J’aime.  C’est un slogan que j’ai trouvé dans le guide  de la Candidate des Elections Municipales 2014, édité par « Femmes et Pouvoirs »,  et dont « Féminin Politique «  est partenaire actif.

Un guide bien fait, complet, qui aidera toute femme hésitante à décomplexer tant elle y trouvera, au fur à mesure des pages, les éléments qui lui permettront tant de se convaincre qu’elle fera d’abord une très honorable candidate, puis qu’elle sera une élue  toute aussi  efficace

Comment se comporter,  constituer son équipe,  aborder les sujets locaux ?

Comment connaître le fonctionnement de sa Mairie, le rôle des élus,  les projets en cours, afin de faire une bonne campagne et d’être crédible aux yeux des électeurs ?

Comment apprendre les règles d’une campagne électorale, de ses comptes, de sa communication, et ce jusqu’au jour J et la tenue des bureaux de vote ?

Tout est dans ce guide, compagnon de tous les instants de votre prochaine campagne électorale

Et nul ne doute que chacune saura en apprécier le contenu, pour l’optimiser et gagner.

Car, rien ne vaut la détermination d’une femme convaincue de ce qu’elle fait et de pourquoi elle le fait.

Dominique baud

 www.femininpolitique.fr

www.femmesetpouvoir.fr/initiative/30-000-femmes-pour-2014/

07/06/2012

Tous les mêmes….

Voilà ce que j’ai entendu sur le marché ce matin, voilà ce que disent les électeurs lorsqu’ils parlent des politiques et notamment ceux de notre arrondissement.

« Ils font des promesses qu’ils ne tiennent pas » (qui n’a pas eu son logement ….), « ils affirment  des choses fausses » (notamment celle d’habiter l’arrondissement), ce qui n’est le cas d’aucun des deux députés de l’arrondissement, « ils s’en mettent plein les poches » (un test révélateur consisterait à compter les candidats toujours en lice si on réduisait leur indemnité de moitié, ou si ceux de plus de 65 ans étaient autorisés à se présenter mais uniquement à condition d’exercer leur mandat bénévolement!!!)….

Qu’ils  arrêtent  à ce titre d’essayer de se justifier en expliquant qu’il s’agit d’une élection nationale, car être le député d’une circonscription doit bien signifier bien quelque chose, sinon il suffirait de faire des listes et d’élire les 577 premiers.

Mais voilà, de façon rapide et non sélective, l’électeur juge la politique au travers des élus plus connus, et… Il semblerait  pourtant que ce ne soit pas les meilleurs, les plus sincères, les plus altruistes,  les plus disponibles…

J’engage donc dimanche les électeurs à voter pour un  ou une candidate (de préférence), constant dans ses convictions, disponible, proche des gens et près à s’investir pour eux et pour la circonscription où ce dernier ne doit pas simplement se présenter par souci de facilité, mais y vivre, par souci de proximité et d’efficacité pour ses concitoyens.

Dominique BAUD

Conseillère de Paris de 2001 à 2008

Elue du XVème arrondissement

Candidate aux élections législatives

13ème circonscription de Paris

 

Les femmes se réveillent

BFM TV, ce mardi 5 juin : on a vu et entendu Françoise de Panafieu, révoltée devant la caméra devant l’omniprésence des hommes, investis par l’UMP dans les circonscriptions de « droite » à Paris et de fait une quasi impossibilité pour les femmes investies, ailleurs, de gagner. Aujourd’hui, ayant renoncé à présenter sa candidature, elle soutient la candidature dissidente de Brigitte Kuster, Maire du 17ème arrondissement.

Mais ce vent de révolte n’est-il pas à ce jour un peu isolé ? De fait, il apparait que peu d’autres femmes ont ainsi osé bravé l’interdiction et pris de risque (que j’ai pris il y a 5 ans), de se faire exclure.

On dit que les parents doivent donner l’exemple devant leurs enfants, que les enseignants doivent être des modèles pour leurs élèves…

Mais en politique, ce sont « les gros », qui ayant de gros moyens, s’autorisent de fait (puisqu’ils votent les lois les autorisant à ne pas les respecter, en payant) à ne pas montrer l’exemple.

Député, je ferai une proposition de loi interdisant les partis politiques à se comporter ainsi comme « des délinquants électoraux » (cf terme utilisé récemment par Géraldine Poirault Gauvin très réactive sur ce sujet) en payant des amendes pour ne pas respecter la loi. Et comme ces amendes sont financées par des financements publics, je proposerai leur suppression lorsqu’ils sont acquis dans de telles circonstances.

Et si besoin était, rien qu’en entendant Bernard Debré se justifier…. On est convaincu du bien fondé de cette proposition et de l’obligation de ne pas voter pour lui.

Dominique Baud

Candidate dans la 13ème circonscription de Paris

XVème arrondissement

 

03/06/2012

Récidive anti démocratique

Angle Rue St Charles/ Rue de la Convention

 

31/05/2012 - Avant

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31/05/2012 - Après

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01/06/2012 - Au matin

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Rue da le convention

31/05/2012 - Avant

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31/05/2012 - Après

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01/06/2012 - Au matin

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31/05/2012

Dominique Baud candidate dans la 13ème circonscription de Paris

Les électeurs du XVème arrondissement ont soif de changement et d’une nouvelle gouvernance. Et, pour changer les choses, il faut aussi changer les gens.

C’est pourquoi, j’ai décidé de présenter à nouveau ma candidature dans la 13ème circonscription de Paris, où j’habite depuis bientôt 30 ans.

- Comment peut-on parler de Proximité quand on n’habite pas l’arrondissement dans lequel on est élu ?

- Comment peut-on parler de parler Démocratie lorsque son seul objectif est d’éliminer ses adversaires, voire même de tenter de les intimider pour qu’ils ne se présentent pas ?

- Comment peut-on parler de Nouvelle Gouvernance lorsqu’on est de fait, contre la parité, contre la proportionnelle, contre la reconnaissance du vote blanc, pour le cumul des mandats … ?

Un élu pour être crédible doit être cohérent en paroles et en actes. C’est pourquoi les électeurs de la 13ème circonscription de Paris feront le choix de mon bulletin de vote.

Je les assure de la détermination avec laquelle, Jérôme Boucher mon suppléant et moi-même, mettrons tout en œuvre pour respecter nos engagements.

Pour le XVème, dans le XVème et avec le XVème !

 Dominique Baud

Conseillère de Paris du 2001 à 2008

Elue de Paris et du XVème Arrondissement

27/05/2012

C’était trop espérer

Hier lorsque j’ai posté mon article, j’espérais que le sens démocratique animait chacun des candidats aux législatives de notre circonscription.

C’était je vous l’assure, tout sauf de la naïveté.

Aujourd’hui, je sais que le soin que nous avons pris à ne mettre des affiches qu’à côté de celles des autres candidats, même de ceux qui placardent les rares emplacements disponibles, n’a reçu que du mépris. 

Preuve en est. Au-delà des idées défendues, il y va du comportement, souvent révélateur.

Appréciez, cela vous  aidera à faire votre choix le 10 juin prochain.

 

Dominique Baud
Candidate aux élections législatives
13ème circonscription de Paris

 

 

1ier EMPLACEMENT

Le 26 mai au soir avant

A26-05-2012-Avant.jpg

Le 26 mai au soir après

A26-05-2012-Après.jpg

Le 27 mai début d'après-Midi

A27-05-2012.jpg

 

2ème EMPLACEMENT

Le 26 mai au soir avant

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Le 26 mai au soir après

B26-05-2012-Après.jpg

Le 27 mai  début d'après-Midi

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3ème EMPLACEMENT

Le 26 mai au soir avant

C26-05-2012-Avant.jpg

Le 26 mai au soir après

C26-05-2012-Après.jpg

Le 27 mai début d'après-Midi

C27-05-2012.jpg

 

 

25/05/2012

Toujours les mêmes excuses

On n’en a pas fini…. Les discours que j’entends, les articles que je lis à la veille des élections législatives, me convainquent si besoin était que ce n’est pas ainsi que le renouvellement de la classe politique se fera et ce malgré la loi.

On ne peut que regretter que dans un pays comme le nôtre, à priori qui se dit moderne et démocratique, on ait été obligé de légiférer sur la parité, alors même que les femmes représentent plus de 54% des électeurs.

Mais quand on entend, encore en 2012, certains propos, quand on regarde la représentativité féminine de certains partis aux prochaines élections législatives, et quand on sait qu’il suffit de payer une amende s’absoudre d’appliquer la loi, il est impossible de ne pas bouger et de ne pas vouloir remplacer ces députés qui s’exonèrent ainsi de respecter la loi. LE COMBLE !!!!

A qui voulez-vous faire croire que les femmes qui s’investissent en politique, que celles qui se présentent aux élections, ne veulent surtout pas gagner, car « elles ne veulent pas du pouvoir », et « choisissent » ainsi les circonscriptions « les moins faciles » ?

A qui voulez-vous faire croire que sur 54% d’électrices, on ne trouve pas de femmes volontaires, capables et compétentes ?

A qui voulez-vous faire croire que la reconnaissance de sa compétence, de son courage, de sa pugnacité, de ses convictions, n’est pas le seul argument d’une femme qui veut s’investir en politique ?

Vos discours, la démagogie de vos déclarations, ne nous enlèveront pas notre liberté de nous présenter à une élection pour offrir à nos concitoyens un autre modèle de gouvernance, soyez en convaincus, messieurs…

 Dominique Baud

Candidate aux élections législatives

13ème circonscription de Paris

 XVème arrondissement

 

08/05/2012

Mot d’ordre, ne rien changer

Au lendemain de la victoire de Françoise Hollande, il apparait que les déclarations du président de la fédération UMP de Paris soient résignées… Ne rien changer

Son analyse politique fait état qu’il n’y a eu aucun nouveau fossé électoral à Paris et il conclut donc à la seule solution, la seule bonne décision, ne pas remettre en cause les candidats désignés pour les législatives, rester calme et respecter « la discipline »…

Et de conclure… "Pas de guerre de chefs, pas de guerre de postes »…

Conclusion, tant que lui est investi, tout va bien, mais jusqu’à quand ? Car tout le monde ne semble pas d’accord et les campagnes dissidentes se poursuivre….

J’appelle de tous mes vœux une nouvelle gouvernance… A droite.

Mais « Pour changer les choses, il faut changer les gens ».

Dominique BAUD

 

 

 

25/03/2012

« Je ne suis pas une "héritière", je suis une conquérante! » GPG

Voilà l’article que je viens de découvrir….(http://generationproximite.blogspot.fr/2012/03/je-ne-suis-pas-une-heritiere-je-suis.)

Au risque de me répéter, je suis partagée entre ma satisfaction de découvrir la nouvelle lucidité de quelques élu(es) du XVème arrondissement et un certain pincement au souvenir de tout ce que j’ai du affronter comme sarcasmes en 2007, période au cours de laquelle, les mêmes ne m’ont rien épargné.

Alors je m’autorise à reprendre à mon compte bon nombre de ce qui est écrit sur cet article que je vous invite à lire sur le blog de son auteur, à moins que par curiosité, vous ne recherchiez ces mêmes propos, bien plus anciens, sur mon blog.

Oui, le 15ème arrondissement est plus que jamais est convoité par la gauche…

Oui, la gouvernance du maire actuel ne peut que contribuer à une prochaine bascule

Oui, pour l’empêcher, il faut « changer les méthodes » : souvenez-vous un de mes slogans…« Pour changer les choses, il faut aussi changer les gens… »

Oui, 2014, c’est demain, et après, il sera trop tard…

Oui, les termes utilisés par ces messieurs sont d’un autre siècle. Leur mépris pour les femmes qui revendiquent « une place » par leur travail, leur compétence, leur disponibilité est constant. Celui de considérer qu’elles ne valent que pour des places de suppléante aussi.

Oui, le terme « d’héritière » n’est pas digne de la république, oui, celui de « dissidente », n’est pas digne de la Démocratie, oui, celui d’  « Ambition » n’est pas un gros mot et surtout pas un mot réservé à la gente masculine.

Je suis contente de constater qu’aujourd’hui, d’autres que moi considèrent que les circonscriptions n’appartiennent à personne. Et je regrette que ma candidature en 2007 n’ait pas été soutenue avec autant de virulence et de bon sens. Mais il faut sans doute attendre son heure. 2012, pourquoi pas. Une nouvelle gouvernance dans le XVème arrondissement avec deux femmes de droite élues députés… Là où l’UMP a décidé qu’il n’y en aurait aucune, avouez que cela aurait de la G….

Alors oui, Géraldine, agissons, nous les femmes et laissons ces messieurs à leur vocabulaire et à leurs méthodes du moyen âge. Une fois en place, c’est toujours pareil, les femmes leur doivent tout et eux n’ont jamais eu besoin de personne….Mais ils n’en sont pas à une contradiction …

Les vérités que j’ai exprimées en 2007, sont toujours d’actualité aujourd’hui… Le Maire du XVème n’habite toujours pas l’arrondissement, alors même qu’il annonçait son prochain déménagement, sans doute pour gagner des voix en leurrant l’électeur lors d’un débat avec son adversaire socialiste aux dernières élections municipales,… « Les promesses n’engagent que ceux qui y croient… »

Et pour continuer dans le «  Faites ce que je dis et non ce que je fais », on le reconnaît à nouveau, lorsqu’il juge, condamne, exclu, ceux qui, finalement ne font que suivre son exemple, lorsqu’il a été dissident en 2004 car il voulait être Sénateur, mandat qu’il a pourtant abandonné en 2007, malgré ses promesses, pour devenir député.

J’approuve cet article, non pas parce que ces termes innovent mais parce qu’il a l’avantage de valider tout ce que j’ai dénoncé en 2007.

Alors Géraldine, candidate dans la 12ème circonscription de Paris contre Philippe Goujon ? Tu as tout mon soutien, même si ma vie est dans la 13ème….  mes amis indécis de ta circonscription seront heureux de suivre l’avis que je ne manquerai pas de leur donner pour leur vote en juin 2012.

Dominique BAUD

 

20/03/2012

Cela va finir comment ?

Il semblerait qu’elle soit bien décidée. Décidée à faire la campagne du président sortant mais aussi décidée à contrer l’UMP dans ses choix d’avoir donné l’investiture à Bernard Debré plutôt qu’à elle.

Ce n’est surtout pas moi qui vais contester sa détermination. Mais comment cela va-t-il finir Je n’imagine même pas que Bernard Debré puisse céder sa place. Et, j’espère que Brigitte Kuster va aller jusqu’au bout.

J’espère aussi que les électeurs iront jusqu’au bout de leurs convictions, de leurs déclarations, sachant reconnaître les qualités d’une élue de proximité, disponible et habitant au cœur de son arrondissement voire de sa circonscription

2012, ce n’est pas 2007. J’espère que les électeurs oublieront l’étiquette pour choisir un homme ou mieux une femme, là où ces dernières se présenteront. Que là où l’UMP les a balayées d’un revers de main, les électeurs les imposent par leur vote.

Et elles risquent d’être nombreuses à se manifester au lendemain des présidentielles. Vous l’aurez cherché.

Dominique Baud

 

13/03/2012

69ème rang mondial

Pas de quoi être fier. C’est le rang qu’occupe la France en terme de respect de la parité en politique.

Pays moderne, développé…

Mais tant que des hommes, élus depuis quand…des décennies sans doute, se justifieront en déclarant avec ironie que « La qualité n’est pas une question de sexe »… Il est certain que la situation ne progressera pas et que la représentation des 54% des électeurs, qui sont des femmes, ne s’améliorera pas.

Et bien oui, je suis d’accord pour que les partis qui ne respectent pas la parité ne puissent dorénavant plus obtenir de subventions publiques.

Honte à tout parti politique, dont les dirigeants sont parmi les plus hauts personnages de l’état…, sont députés, les mêmes qui font la loi… et qui ne la respectent pas…

Dominique Baud

 

 

26/02/2012

On verra bien,

Bien sûr tous les candidats qui pourraient gagner cette élection présidentielle en parlent….s’engagent même… Mais bien sûr pour l’avenir, car maintenant, il est trop tard… Combien de fois a-t-on entendu cela. Les catalogues de bonnes intentions arrivent toujours pendant les campagnes pour se faire élire, voire réélire…

A l’affiche, la réduction du nombre des parlementaires et notamment des députés. Dans les annonces, on oscille pour une réduction à 400 voire même à 300 députés.

Il semble qu’en effet une telle mesure aurait plus d’avantages que d’inconvénients, du moins pour l’économie de notre pays et la réduction des dépenses publiques. Mais il est clair que faire adopter une telle mesure aujourd’hui semble irréalisable tant l’hostilité des députés serait forte et rien ne nous dit d’ailleurs que dans le temps, ils seront d’accord, et soyons clairs, à gauche comme à droite.

Aurait-il sans doute mieux fallu faire adopter une telle mesure en même temps que le redécoupage décidé il y a peu, cela aussi aurait contribué à une réduction des coûts publics.

Et dans le cadre de cette réforme « promise » il faudrait inclure tant l’intégration de proportionnelle que la reconnaissance du vote blanc.

Un test pour tous les candidats, dont un seul sera élu le 6 mai.

Et, au cas où certains lecteurs considèreraient ce sujet comme marginal, pas d’inquiétude, d’ici au 6 mai, il y aura d’autres exemples.

Un test préalable serait aussi, déjà, de respecter les lois existantes. J’entends par là les lois sur la parité et le non cumul des mandats. En payant une amende, les partis politiques, représentés par les parlementaires, dont les députés, s’autorisent à ne pas respecter la loi. Un comble tout de même.

« l’UMP est un délinquant électoral » et cela, ce n’est pas moi qui le dit, mais Géraldine Poirault-Gauvin, élue UMP (LCP Février 2012)

Dominique Baud

 

 

 

On verra bien,

Bien sûr tous les candidats qui pourraient gagner cette élection présidentielle en parlent….s’engagent même… Mais bien sûr pour l’avenir, car maintenant, il est trop tard… Combien de fois a-t-on entendu cela. Les catalogues de bonnes intentions arrivent toujours pendant les campagnes pour se faire élire, voire réélire… A l’affiche, la réduction du nombre des parlementaires et notamment des députés. Dans les annonces, on oscille pour une réduction à 400 voire même à 300 députés. Il semble qu’en effet une telle mesure aurait plus d’avantages que d’inconvénients, du moins pour l’économie de notre pays et la réduction des dépenses publiques. Mais il est clair que faire adopter une telle mesure aujourd’hui semble irréalisable tant l’hostilité des députés serait forte et rien ne nous dit d’ailleurs que dans le temps, ils seront d’accord, et soyons clairs, à gauche comme à droite. Aurait-il sans doute mieux fallu faire adopter une telle mesure en même temps que le redécoupage décidé il y a peu, cela aussi aurait contribué à une réduction des coûts publics. Et dans le cadre de cette réforme « promise » il faudrait inclure tant l’intégration de proportionnelle que la reconnaissance du vote blanc. Un test pour tous les candidats, dont un seul sera élu le 6 mai. Et, au cas où certains lecteurs considèreraient ce sujet comme marginal, pas d’inquiétude, d’ici au 6 mai, il y aura d’autres exemples. Un teste préalable serait aussi, déjà, de respecter les lois existantes. J’entends par là les lois sur la parité et le non cumul des mandats. En payant une amende, les partis politiques, représentés par les parlementaires, dont les députés, s’autorisent à ne pas respecter la loi. Un comble tout de même. « l’UMP est un délinquant électoral » et cela, ce n’est pas moi qui le dit, mais Géraldine Poirault-Gauvin, élue UMP (LCP Février 2012) Dominique Baud

11/02/2012

Lettre à Géraldine,

Cela fait plusieurs mois que je suis les annonces, les déclarations, les actions de la « nouvelle Géraldine », impensable il y a 5 ans et pourtant bien réelle aujourd’hui, sous des allures de pionnière.

Que s’est-il passé exactement pour expliquer ta rupture si catégorique d’avec le Maire du 15ème arrondissement dont tu es pourtant le député suppléant et dont tu as été pendant des années un défenseur inconditionnel, même devant l’évidence ? Je ne sais pas. Mais cela a du être grave.

Aujourd’hui, peut-être penses-tu de temps en temps à ce que j’ai pu ressentir, à ce que j’ai vécu, à ce que j’ai du subir, lorsque j’ai décidé de présenter ma candidature en 2007 dans la 13ème circonscription de Paris, avec les agressions, les insultes… notamment de certains jeunes de l’UMP qui t’entouraient à l’époque, et peut-être encore aujourd’hui pour certains.

Car finalement, la situation était très peu différente. Il ne s’agissait pas des conséquences d’un redécoupage électoral, ni de la décision du député sortant de ne pas se représenter. Il s’agissait de remplacer René Galy-Dejean, car, âgé de 75 ans, nous pensions qu’il devait céder sa place.

Le principe annoncé par l’UMP était, comme l’a rappelé ce jeudi soir sur LCP, Camille Bedin, chargée, je crois, au sein de l’UMP de l’égalité des chances,  de « ne pas mettre une femme, pour une femme », mais de la choisir si elle avait fait ses preuves, « par le travail et sur le long terme ».

C’est bien de le dire, c’est mieux de le faire.

Militante active au RPR depuis 1978, ayant participé très assidument aux campagnes présidentielles (toutes) depuis 1981, et à toutes les campagnes législatives, régionales, municipales…(ayant contribué ainsi l’élection de bon nombre de ceux dont on parle aujourd’hui), très active aussi sur le terrain du 15ème arrondissement depuis 23 ans (en 2007), dans des associations, des conseils d’administration, des conseils d’écoles…, élue de Paris et du 15ème arrondissement de 2001 à 2008, et reconnue pour ma disponibilité, ma capacité de travail et d’investissement envers mon arrondissement et ses habitants…  la force de mes convictions et mon rejet des compromissions, je pensais, en plus d’être une femme, correspondre à ces critères.

A ce titre j’avais obtenu des centaines de signatures de militants et sympathisants UMP, Hommes et Femmes, d’habitants du 15ème arrondissement, d’élus, d’un ancien ministre… soutenant ma candidature aux élections législatives. Et, il avait été convenu et écrit en haut lieu, que la 13ème circonscription de Paris serait réservée à une femme et non, notamment, à un ancien ministre….

J’ai naïvement cru qu’avec tout cela l’UMP examinerait mon dossier de candidature, m’inviterait à le présenter devant « la commission d’investiture » et pourrait normalement me donner cette investiture…

Mais non, après de longs mois de « lâcheté du silence », comme tu l’as dit, ce jeudi soir, Géraldine, le verdict est tombé.

J’ai appris ensuite que seuls les ministres et députés sortants étaient reçus par la commission d’investiture. Et on a désigné un ancien ministre, pas assez sportif pour tenter de gagner une nouvelle circonscription, puisque parachutage il y avait.

Alors oui, Géraldine, tu  as raison, la méthode douce ne marche pas. Pas plus qu’elle ne marchait il y a 5 ans, même si à l’époque, tu ne voyais pas les choses ainsi.

C’est pourquoi aujourd’hui, face à cette révélation, tu menaces de te présenter en dissidence, « quitte à faire perdre ton camp », au nom de « l’application de la loi », et de « la juste représentation du peuple » qui compte 53% de femmes.

Tu veux que l’Assemblée Nationale « ressemble à la France » et tu veux croire que cela peut encore se faire avec l’UMP.

Peut-être cela arrivera t-il, si les femmes sont nombreuses et solidaires…

Mais quand on entend Camille Bedin, on peut en douter.

Déjà, cette dernière minimise le problème de la représentation des femmes en politique. Elle croit, sur 5 ans (sous-entendu dans les 5 ans à venir), à « des politiques » se cantonnant à des questions d’horaires de réunion pour les femmes, de places en crèches…Elle dit que c’est plus important que la parité en politique. Et redit qu’on ne peut imposer une femme pour une femme, mais que cette dernière doit s’imposer par son travail.

Elle est bien jeune et manque singulièrement d’expérience. Car seul le regard des femmes, leur expérience au quotidien, leur pragmatisme en politique, pourra réellement améliorer le quotidien de toutes les femmes de notre société.

Quant à s’imposer par son travail, personne ne le conteste, sauf que dans la réalité, cela ne suffit pas. Ce n’est pas envisageable lorsque ce sont des meutes d’hommes toujours et encore en place, qui décident.

Et voilà qu’elle se justifie avec la notion du « sortant »  qui n’a pas « démérité »

Je voudrais bien savoir ce que cela veut dire. Quant à moi, je l’assimile à « qui n’a pas fait de vague »… « qui ne dérange pas… ». Car, s’agissant du mérite du député sortant, rien ne serait mieux que de l’obliger à présenter officiellement un bilan de son action dans le cadre de son mandat et ce durant les 5 ans. On aurait ainsi, nous, les électeurs, de quoi juger.

Elle va même jusqu’à tenter de nous démontrer combien il est difficile d’être candidate femme à l’UMP, parti majoritaire depuis longtemps, et expliquer que sur les 220 circonscriptions à gauche, l’UMP a respecté la parité… « là, on a investi une femme sur deux ». Mais combien seront élues ?

Selon elle, c’est plus facile de se renouveler lorsqu’on est dans l’opposition, « la défaite renouvelle » !!!

Puis de conclure qu’être une femme n’étant pas un « argument électoral », et qu’on devrait alors aussi respecter des quotas dans le cadre de la diversité, du handicap…La leçon a été bien apprise. Les mêmes arguments masculins d’il y a 5 ans.

J’ai donc la même réponse : Il y a des électeurs, 53% de femmes et 47% d’hommes, il y a une loi sur la parité, et il y a des candidats. Cette jeune femme ne peut tout de même pas croire ou vouloir nous faire croire qu’il n’y a pas en France, 288 femmes de droite compétentes, volontaires dont 50% pourraient être candidates dans des circonscriptions « gagnables » et « 50% » dans celles à conquérir.

On doit pouvoir atteindre une juste représentation de la population, mais sur la seule base réelle, des HOMMES et des FEMMES, et non, des hommes pour 50% et des femmes, des handicapés, des représentants de la diversité… pour les 50% restant.

Au-delà de ces échanges, d’autres choses intéressantes ont été dites sur de ce plateau de LCP.

Mme Mariette Sineau, directrice de recherche CNRS au CEVIPOF, a expliqué que ce combat de la parité est aussi un combat pour le renouvellement. Par des chiffres, elle prouve combien la rotation des mandats ne se fait pas : 40% des députés en sont déjà au 3ème mandat, et plus d’un quart en sont au 4ème mandat.

C’est le cumul des mandats, dans le nombre et dans la durée.

Elle explique que dans un régime démocratique, les partis politiques, pour lesquels indirectement on paie, doivent organiser la formation et le renouvellement au lieu de laisser les fonctions politiques être accaparées toujours par les mêmes. Mais les partis préfèrent payer. Voilà à quoi sert l’argent qu’on leur donne, à bafouer la loi (4.000.000€ pour l’UMP et 500.000€ pour le parti socialiste).

Selon tes propres termes, Géraldine, « l’UMP est un délinquant électoral ».

En parlant de Rachida Dati, Mariette Sineau reconnait qu’elle peut avoir une certaine légitimité, car elle est Maire du 7ème arrondissement. Mais, qu’il ne faut pas oublier qu’elle vient d’un cabinet ministériel, que remarquée… elle a été nommée porte parole de la campagne présidentielle en 2007, et qu’ensuite elle a accédé à un poste ministériel au plus au niveau de l’état sans aucune légitimité. Pour avoir cette légitimité, il aurait fallu qu’elle soit élue localement ou député avant d’être ministre, plutôt que d’être nommée « par le prince ».

Je conclurai avec quelques propos de Ch Leiritz, journaliste à Marie Claire. Cette dernière reconnait que tout n’est pas lié à la politique mais que la politique permet de faire avancer et de mettre en œuvre des projets. Elle a aussi reconnu, que si la loi était respectée, ce genre d’article n’aurait plus lieu d’être.

Puis, sur le plateau, l’ensemble des intervenantes, mais aussi le journaliste animateur, se sont interrogés sur la nouvelle loi votée, et notamment sur les raisons pour lesquelles n’avait été retenu que le pourcentage de 40% de femmes (et non 50) quant à l’obligation de nommer des femmes au plus haut niveau des conseils d’administration des entreprises cotées, et pourquoi seulement en 2018.

Pour mémoire, je pense utile de rappeler que, selon l'Autorité des marchés financiers, les femmes ne représentent actuellement que 10 % des effectifs dans les conseils d'administration. Et pourtant en mars 2006, une loi sur l'égalité salariale prévoyait 20 % de femmes dans les conseils d'administration, dans les organisations syndicales, dans les candidatures aux élections prud'homales. Mais cette dernière ne pouvait pas s’appliquer, selon le conseil constitutionnel, qu’après une réforme de la constitution devant valider le principe de l'égalité d'accès des femmes et des hommes aux responsabilités professionnelles et sociales. La constitution a été modifiée et pourtant nous sommes toujours à 10% .

Alors 40% pour 2018, avec un palier de 20 % dans trois ans, et en cas de non-application de ces seuils, la sanction pour les entreprises de se voir s’imposer la nullité des nominations et des délibérations prises…c’est tout un programme. Attendons pour voir.

Voilà, Géraldine, j’ai attendu que tu m’appelles pour parler de tout cela, pensant avoir une certaine expérience et de légitimité sur le sujet…tant je retrouve chaque jour davantage mes propres discours….

Dommage, car ce sujet ne se règlera pas seulement « entre les femmes de l’UMP ».

Sans rancune et à bientôt.

Dominique Baud

 

 

 

 

 

01/02/2012

Ca y est, c’est publié

La liste des candidats investis par l’UMP aux prochaines législatives est publiée. J’ai lu partout que la proportion serait de 72% d’hommes pour 28% de femmes. Mais cela pourrait s’aggraver, car il y a aussi des circonscriptions dites «réservées », dont on ne sait pas encore ce qu’elles réservent.

Je n’ai pas encore eu le temps de pointer cette liste, mais je vais m’y attarder prochainement. En effet, bien au-delà des noms, je souhaite vous faire partager la tendance du résultat prévisible des élections, s’agissant bien sûr des circonscriptions où des femmes sont investies.

Bien sûr, aucune circonscription n’est perdue d’avance. C’est toujours le grand discours d’explication de ces messieurs, rejoints d’ailleurs par certaines femmes (Nadine Morano, l’expliquait récemment sur LCI sans aucun état d’âme). Mais tout de même, et s’ils ne comprennent pas eux, vous qui me lisez, vous comprenez…il y a des circonscriptions « acquises », d’autres « gagnables » et les autres…

En fait l’UMP n’est même plus un parti qui n’investit pas de femmes, c’est un parti que les élimine.

Les élues UMP se soutiendraient aujourd’hui pour entrer en résistance, puis en dissidence. Donc acte. En 2012, ce ne doit plus être un gros mot. Tant mieux.

D’ailleurs, et chaque jour davantage, j’apprends que mes discours d’il y a 5 ans sont non seulement de plus en plus d’actualité, mais en inspirent largement certains et certaines, qui vont même jusqu’à en citer des extraits (sans donner leurs sources) presque mot à mot.

Dominique Baud

 

31/01/2012

Post du 14.06.2008, toujours d’actualité

Ce soir, bis, un vieil article... mais toujours d'actualité

 

 « La calomnie est en politique moins gênante que la manifestation de la vérité. »

 Charles PEGUY (Ecrivain Français 1873-1914)

 

Le mois de Juin est propice aux rencontres : les jours sont plus longs, les gens plus détendus, les vacances approchent…

 

Goûters d’anniversaire, compétitions sportives, fêtes d’école, concerts, conseils d’administration autant de moments privilégiés où à l’heure du bilan, on parle du temps qui passe avec nostalgie et on dessine l’avenir avec espoir

 

Et à un moment donné ou à un autre, la politique entre dans la conversation

 

« Qu’allez-vous faire maintenant… C’est vraiment dommage que tu n’aies pas été réélue avec tout le travail que tu as fourni… Vous avez été bien mal récompensée du temps que vous avez passé pour nous… Je ne comprends ton score avec tous ceux qui m’ont assuré avoir voté pour toi, et … Si tu avais accepté d’être la suppléante de Jean-François LAMOUR, tu aurais la vraie place que tu mérites au sein de la Mairie du 15ème arrondissement… ».

On me dit souvent que toutes les vérités ne sont pas toujours bonnes à dire, mais laisser colporter et s’installer de telles fausses informations est contre nature.

J’ai été confortée dans mon désir de proposer ma candidature aux élections législatives dans la 13ème circonscription de Paris, tant par les nombreux soutiens reçus dès juin 2006 qu’en lisant les déclarations du Président de la République lui-même : « là où il y aura des successions à assurer, je privilégierai les femmes et les gens issus de l’immigration » (Le Nouvel Observateur, n° du 12 au 18 janvier 2006).

Pour autant, qui peut dire ce qui ce serait passé si le rendez-vous que j’ai souhaité et sollicité à maintes reprises auprès du candidat désigné avait eu lieu.

PERSONNE ne le sait.

 

Mais une chose est sûre, le rendez-vous que j’ai demandé au candidat n’a jamais eu lieu, pas davantage que la moindre rencontre avec les représentants de la commission d’investiture, malgré mes nombreux courriers

Et JAMAIS, le candidat désigné par l’UMP ne m’a proposé d’être sa suppléante.

 

Ce que, soit dit en passant, je n’aurais pas accepté, mais prime à l’homme et au parachutage. Rien n’a changé.

 

A ce titre d’ailleurs, si on investissait plus de femmes titulaires (et non toujours suppléantes) l’UMP n’aurait pas été sanctionnée par une amende de plus de 4.000.000 d’euros pour ne pas avoir respecté la parité.

 

De plus, si l’UMP n’investissait pas les quelques femmes candidates de préférence dans des circonscriptions de gauche, on aurait une représentation féminine supérieure au sein de l’Assemblée Nationale (à peine plus de 18% pour un peu plus de 52% d’électrices) et de fait une meilleure représentation de la population française.

Alors, chacun a le droit de bâtir son histoire et sa légitimité sur des faits erronés, mais à partir du moment où je suis concernée, je dois rétablir la vérité et le ferai aussi souvent que nécessaire.

Dominique BAUD

 

17/01/2012

LCI, dimanche 16 janvier 2012, en direct avec Nadine Morano

Quand elle parle de Marine Le Pen

« Elle est dangereuse » lui demande un journaliste…. « C’est pire que cela », répond t-elle » ….

Notamment « Aux ouvriers à qui elle s’exprime… »

Quand elle parle des investitures à l’UMP

« La commission d’investiture s’est tenue. Il n’est pas prévu de refaire une nouvelle commission d’investiture ». Il y a une organisation à l’UMP, des statuts. « C’est fini ».

On verra bien….

Quand elle parle de la place des femmes

« Aucune circonscription n’est imprenable ». Selon elle, ce serait  « réduire les femmes » que de prétendre ne leur donner que des circonscriptions gagnantes. Et surtout, il faut protéger les sortants.

Mais elle fera en sorte que les femmes gagnent et ira les soutenir avec Roselyne Bachelot (qui présente dans le public, commençait à s’assoupir…). Elle parlait notamment des seules femmes investies à Paris, et qui le sont uniquement dans des circonscriptions acquises à la gauche.

Quand elle parle de François Bayrou

« Sur le fonds, il n’y a pas grand-chose de différent »… Mais sur la forme… Elle n’a rien dit.

A SUIVRE

Dominique BAUD

 

28/11/2011

Elle est partout et elle veut tout

Dimanche dernier, elle répondait à Anne-Sophie Lapix.  Sur Le plateau, elle a assuré qu’elle avait simplement remplacé Martine Aurillac… Qui se souvient ? Martine Aurillac, Maire du 7ème arrondissement, qui une fois élue député a choisi de se consacrer à son mandat de parlementaire et a démissionné de celui de Maire. C’est alors que Michel Dumont, son premier adjoint est devenu Maire de l’arrondissement. Et c’est là que dimanche, elle expliquait que ce dernier n’aurait pas eu l’investiture et réduit l’histoire en assurant avoir remplacé Martine Aurillac. Difficile d’en douter devant un tel aplomb  et quand on ignore l’histoire.

Par contre, bien sûr, elle ne fera aucune allusion à un quelconque parachutage de circonstance dont elle aurait bénéficié en tant qu’ancien ministre. Pourtant, c’est une habitude de recaser des anciens ministres dans des arrondissements déjà acquis.

En justifiant le parachutage de François Fillon, Roselyne Bachelot a pourtant bien décrit les méthodes. Selon elle, Rachida Dati, car c’est d’elle qu’il s’agit, vous l’aviez compris, doit laisser cette place au 1er ministre… « On lui trouvera autre chose ».

La boucle est bouclée. En 2008, c’est sans doute ainsi qu’on lui a trouvé la Mairie du 7ème.

Puis ce soir, sur BFMTV après avoir fait la une du Parisien la semaine dernière pour une condamnation pour diffamation, elle a expliqué que la place de député lui revenait, car la place de député revient toujours au Maire de l’arrondissement.

Mais il y a toute de même une chose qu’elle oublie, c’est qu’elle est aussi député Européen, mandat qu’elle a l’air d’assurer avec une assiduité et un enthousiasme débordant. Qu’elle démissionne, assure son choix, perde ses indemnités de mandat de député européen et alors, avec 6 mois de carence, elle pourrait se présenter aux législatives de 2012.

…Si j’étais député, je ferai proposerai une loi en ce sens….

Mais cela, elle ne le fera pas. On tente de tout cumuler et ensuite, on démissionne si nécessaire. Quel mépris pour les électeurs. Ils devraient s’en souvenir avant de revoter.

On connait bien ce genre de pratique dans le XVème arrondissement, une après l’autre, on nous les a toutes imposées, en 2006, en 2007 puis en 2008.

Par contre, il y a au moins une chose où elle a raison, c’est qu’à priori, Paris devrait se passer d’un député femme de droite en 2012, si on en juge par les prévisions en terme d’investiture.

Ce, sauf si plusieurs DVD venaient semer le trouble. Les cantonales de 2011 ont crée des surprises.

Dominique Baud