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11/10/2013

C’est loin d’être dérisoire

Né en 1968, 45 ans !!!!, ingénieur, cadre bancaire, élu municipal, conseiller général, député depuis 2012…. Voilà qui est le député dont on parle depuis hier, remarqué pour son attitude inqualifiable et qui heureusement le ridiculise lui, en premier.

Il serait intéressant que M. Le Ray explique le message qu’il a voulu faire passer en caquetant au sein de l’Assemblée Nationale. Ses intentions avouées justifieraient sans doute une sanction bien plus forte que la privation d’un quart de son indemnité parlementaire pendant un mois.

Imaginons qu’un enfant fasse de même à l’école et se moque ainsi de l’un de ses professeurs femme, il risquerait une colle, un blâme, voire même une exclusion. Ses parents seraient convoqués…

Peut-être devrait-on demander aux parents de M. Le Ray ce qu’ils pensent de l’attitude de leurs fils. Se comporte t-il ainsi avec sa mère, sa femme, ses sœurs … Et quel image donne t-il à ses filles….S’il en a

A ce niveau de responsabilité et de rémunération, la seule sanction possible est l’exclusion. Car son attitude est loin d’être un acte dérisoire. C’est un manque de respect flagrant tant à l’égard de la femme député à laquelle il s’adressait, qu’à l’égard de la fonction qu’il exerce. Il ne mérite pas de représenter la république française,  de voter de nos lois.

Repas arrosé au pas, ce monsieur n’a pas d’excuse. Car s’il était ivre, comme on le lit dans la presse, loin d’être une excuse, c’est un fait aggravant. Et que ceux ou celles qui veulent minimiser une telle attitude fassent attention, car indirectement ils la cautionneraient.

Mais sans doute considère t-il que parce qu’il est homme, il peut ainsi se moquer de ce que dit une femme même élue comme lui. Le poste de cette dernière ne vaudrait-il pas le sien ? Les propos de cette dernière ne valeraient-ils pas les siens? Et si on reprenait chacun de ses interventions pour voir !!!  Ce nonobstant bien sûr qu’on puisse ne pas être d’accord sur le fonds, mais avoir le droit de l’exprimer,  un exercice de la démocratie bien mis à mal. Quelle honte.

Dominique Baud

24/09/2013

Les limites du système

Le non cumul des mandats : une bonne chose pour plusieurs raisons.

D’abord pour une meilleure efficacité du titulaire qui sera centré sur sa tâche et non éparpillé sur plusieurs, ensuite pour une limitation de la rémunération dans des fonctions où on est payé quoiqu’on fasse et même si on ne fait rien ou pas grand chose, enfin, pour un renouvellement de la classe politique qui doit aussi passer par une  féminisation bien utile.

Mais voilà, on constate chaque jour davantage  les  limites du système.

Ce sont ceux qui en profitent qui doivent en voter la suppression, Résultat, si l’Assemblée Nationale sous la pression de l’exécutif a voté la loi contre le cumul des mandats, le sénat a lui aussi adopté le projet de loi, mais en s’en excluant.

Vous avez bien compris, une fois de plus on est dans le « faîtes ce que je dis et non ce que je fais », mais ici c’est poussé à l’extrême.

Les sénateurs ont osé. Ils ont voté une version du projet de loi, où est interdit le cumul des mandats sauf pour eux-mêmes. Ils s’autorisent à continuer à cumuler un mandat national avec un mandat exécutif local.

Heureusement, l’assemblée nationale, en dernière lecture, adoptera sans nul doute le projet gouvernemental et l’imposera aux sénateurs.

Espérons aussi qu’aucune amende ne sera prévue pour pouvoir s’exonérer de la loi. Souvenez-vous c’est ainsi que les partis politiques contournent la loi sur la parité. On paye une amende contre femme.

Mais j’ai peu d’espoir que cela s’arrange lorsque l’on lit que ce même sénat a adopté un texte doublant les pénalités contre les partis qui ne respecteraient pas légalité hommes-femmes aux élections. C’est prévu pour 2017.

Autoriser ainsi qu’on s’exonère du respect de la loi contre une amende est inadmissible. Mais j’y reviendrai.

Dominique Baud 

17/04/2013

Les grandes déclarations de la porte Parole du Gouvernement

Elle parle « d’une liste de métiers problématiques » qui justifieraient une « suspicion légitime » s’ils sont exercés « en même temps qu’un mandat ».

Mais de quel droit ? Qui est-elle pour jeter ainsi le discrédit sur certaines professions ? Une preuve supplémentaire que notre démocratie est en grand danger. Presque de la diffamation.

Et voilà comment à partir d’abus qui n’ont pas su ou n’ont pas voulu être gérés, on met tout le monde dans le même panier.
De l’égalitarisme par le bas à la socialiste….

Et elle découvre et nous déclare que « on peut-être de gauche et riche et de droite et pauvre ».
Serai-ce là une tentative de se justifier au lendemain de la déclaration des patrimoines ? Ridicule, car qui peut croire à la plupart des déclarations faites ? Faudrait-il maintenant exiger, non seulement les déclarations de revenus, mais aussi la liste des donations faites aux enfants et au conjoint pour avoir la vérité ?

Comment les français peuvent-ils réagir, à la veille de remplir leur déclarations de revenus et leurs feuilles d’ISF ?
Dominique Baud

14/06/2012

La faute à qui ?

François Hollande a été élu président de la république… La faute à qui ? Tout le monde s’accorde à dire qu’il n’a pas vraiment gagné mais que c’est plutôt la droite qui a perdu….


Mais voilà, il est là pour 5 ans. C’est trop tard pour se lamenter et pas trop tard pour en tirer les leçons pour l’avenir. Mais pour cela, il faudra savoir s’élever au-delà de ses propres intérêts personnels et de la conservation de sa place.


Alors à la veille des élections législatives et même si, comme moi, vous ne votez pas à gauche, que préférez vous ? Que François Hollande qui représente malgré tout une gauche plus modérée, ait la majorité absolue ou qu’il doive pendant 5 ans, faire des compromis avec les verts et le Front de Gauche. Imaginez une seconde les amendements proposés par Cécile Duflot (on a pas eu à attendre longtemps pour avoir des exemples de ses premiers délires gouvernementaux) ou par les amis de Mélenchon et les conséquences sur la gestion de notre pays.


Quoiqu’il arrive soyez sûrs que nous ne sommes pas au bout de nos peines.

Dominique Baud

07/01/2012

Sans aucun scrupule

D’un parachutage à un autre, pourvu qu’il garde son siège de député, voilà le slogan de campagne  qui pourrait revenir à Jack Lang.

La retraite à 60 ans, c’est pour les autres,  les scrupules, c’est pour les autres,

Il fallait lui trouver une place. Il semble que tout parachutage lui aurait convenu, pourvu qu’il trouve un terrain d’atterrissage. Pas de chance pour les Vosges, il revient. Car, du Pas de Calais où on peut se demander pourquoi il aurait refusé de se soumettre au vote des militants, et après avoir été battu à Blois, on avait aussi évoqué la Haute-Garonne, la Somme ou encore l'Aisne.

Finalement ce sera les Vosges, son département de naissance, comme si le fait qu’il y soit né justifie d’un tel retour… Rappelez-moi, à bientôt 73 ans ? Mais ne devrait-il pas être à la retraite depuis longtemps ?

Apparemment champion de l’absentéisme dans le Pas de Calais, que peuvent espérer les Vosgiens de ce candidat parachuté pour son seul intérêt personnel et qui habite Paris.Et quel investissement va-t-il avoir dans cette circonscription ?

C’est du mépris vis-à-vis des électeurs, mépris aggravé du fait qu’il risque pourtant d’être élu, en opposition à toutes les règles qu’il défend…

Et soyez sûrs, je le dis pour Jack Lang, mais je tiens des propos identiques, et depuis longtemps, pour ceux qui, à droite, font de même. Et malheureusement ils sont encore très nombreux.

Ce sont eux qui ont mis la France dans cet état. Ce sont eux qui vont contraindre les générations à venir à subir avant de trouver des solutions pour survivre et ce seraient encore eux qui siègeraient à l’assemblée nationale pour les 5ans à venir.

NON

Nous devons, nous élecrices et électeurs, forts de notre droit de vote, refuser de voter pour qui que ce soit à droite ou à gauche,

- Qui soit parachuté,

- Qui soit « député sortant » sans un vrai bilan à présenter (bilan d’intervention et d’action au sein de l’assemblée nationale, mais aussi dans sa circonscription où il devrait habiter et avoir une permanence pour y accueillir ses administrés, même et surtout en dehors des campagnes électorales),

- Qui fasse de la politique un métier à plein temps et de fait ait refoulé ses convictions dans un tiroir pour garder son mandat,

-  Qui ait déjà à son actif (ou à son passif) plus de 3 mandat législatifs successifs,

-  Et qui ait plus de 70 ans…

Le renouvellement est à ce prix, cher à payer sans doute pour eux, mais au combien profitable pour notre pays, la seule chose qui compte.

Dominique Baud

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

07/09/2011

La nouvelle taxation des plus values mobilières agite la classe politique

 

Philippe Bouvard a dit : « L’assemblée nationale est une réunion de parlementaires auxquels le gouvernement ne demande plus leur avis que s’ils sont majoritairement d’accord »…

N’aurait-il plus raison ? Du moins jusqu’à juin 2012, l’heure du renouvellement !!!! ».

Jusqu’à présent, lors de la vente d’une résidence secondaire, la plus value était réduite de 10% par année de détention au-delà de la cinquième, pour aboutir à une exonération totale au bout de 15 ans.

Après l’annonce de la suppression de cette mesure à effet immédiat le 24 août dernier, les réactions qui ont suivi et les débats à l’assemblée nationale, ont conduit le gouvernement à revoir sa copie.

C’est ainsi que nous pourrions avoir aujourd’hui la version définitive du texte.

Ainsi, le projet prévoit dorénavant que la plus value immobilière en cas de vente d’une résidence secondaire, d’un logement vide, d’un terrain…soit taxée au taux de 32,5% (taxe de 19% à laquelle il faut ajouter les prélèvements sociaux relevés à 13,5%°) mais intègre un abattement lié à la durée de détention du bien pour aboutir à une exonération totale de l’impôt sur la plus value après 30 ans de détention de l’immeuble,

Soit

2% d’abattement entre la 6è et la 17è année de détention

4% d’abattement de la 18ème à la 24ème

Et 8% de la 25ème à la 30ème année

Par ailleurs, cette réforme ne sera applicable qu’à compter du 1er février 2012.

Certes, on peut noter de grands changements par rapport au projet initial.

Il n’en demeure pas moins que je continue à plaider pour plus d’équité, à savoir

-Considérer que ne pas être propriétaire de sa résidence principale n’est pas un choix, surtout dans une grande ville ou pour les familles nombreuses, et qu’il est injuste de taxer ainsi une opportunité d’acquisition puis de vente d’une résidence secondaire, même à celui qui n’aurait que cela.

-Affirmer que, taxer de la même manière, qui plus est en situation de crise, une vente de 3.000.000€ et de 150.000€ n’est pas juste.

-Contester que ne soit pas prévu une pondération du montant de la plus value du fait des travaux qui ont pu y être faits.

 Dominique Baud

17/06/2011

Communiqué du collectif pour l'enfant qui réunit 76 associations...

www.collectifpourlenfant.fr -

« Le mariage demeure ce qu’il est :

L’engagement social d’un homme et d’une femme en vue de fonder une famille !

Le collectif pour l’enfant se réjouit de la décision de la majorité des députés qui ont rejeté la proposition de loi visant à ouvrir le mariage aux personnes de même sexe.

Le mariage demeure donc ce qu’il est, défini comme l’union d’un homme et d’une femme.

La condition d'altérité sexuelle des époux posée par la loi découle de la signification profonde du mariage. «Le mariage est une institution, dont le but n’est pas d’officialiser le couple, mais d’aménager un cadre stable et sécurisant pour la famille. Le mariage est ainsi l’institution fondatrice de la famille et non la reconnaissance sociale du couple », affirme Béatrice Bourges, porte parole du Collectif pour l’enfant.

C’est la dimension familiale du mariage qui justifie que ce dernier ne puisse concerner qu’un homme et une femme, car seule l’union d’un homme et d’une femme permet la procréation.

Le rejet de la proposition de loi refuse ainsi « le droit à l’enfant », car un « mariage » entre personnes de même sexe serait une étape vers l’adoption des enfants par les personnes de même sexe et, donc, une discrimination envers les enfants.

Les conclusions de dizaines d'années d'expérience de la psychanalyse affirment l'importance primordiale et essentielle pour un enfant d'être élevé par un couple composé d'un homme et d'une femme. C’est pourquoi le Collectif pour l’enfant tient à saluer les propos de Madame Nadine Morano, ministre de l’apprentissage et de la formation professionnelle, qui a affirmé sur un plateau de télévision, dans une émission récente, « qu'un enfant, pour se construire, a besoin de son père et de sa  mère ».

Quelles que soient les constructions idéologiques, la nature révèle deux identités, le sexe féminin et le sexe masculin, dont la complémentarité est source d'une richesse féconde.

Au nom de l'intérêt supérieur de l'enfant, le Collectif salue le bon sens et aussi le courage des députés qui ont su, face à la pression médiatique et lobbyiste, protéger le plus faible et l'avenir de la société.

« Cette décision de l’Assemblée nationale est bien  celle que nous attendions », conclut Béatrice Bourges."

 

Mes réserves néanmoins concernant la satisfaction du Collectif suite aux récents propos de Mme Nadine Morano. En effet, ces derniers, selon l’interprétation qui en est faite, seraient aux antipodes des déclarations auxquelles elle nous a habitués depuis des années. Un tel revirement de positionnement de sa part me laisse sceptique. Attendons la suite…

Dominique Baud

21/07/2010

Coup de Gueule…

Coup de gueule du député Tardy et il a raison. Comment qualifier une assemblée, dont les membres sont élus au suffrage universel, et qui débattrait ainsi d’un projet de loi essentiel, en catimini ?

On reproche aux journalistes de fouiller pour avoir l’info, mais là, on le cherche. Et ce n’est pas sain, dans un pays qui se dit démocratique.

Qu'en pensez-vous ?

Dominique Baud

Le député Lionel Tardy, UMP, s’insurge ce lundi sur son blog contre l’examen, à huis-clos, du texte de loi sur les retraites. Mardi, la commission des affaires sociales va en effet se pencher sur les amendements au projet de loi.

Une décision de huis-clos que le député considère «scandaleuse et antidémocratique», s’interrogeant sur «la transparence du travail parlementaire». «L'examen des amendements en commission fait partie du processus officiel d'élaboration de la loi, et depuis la réforme du règlement de l'Assemblée nationale, c'est même devenu une étape essentielle puisque c'est le texte de la commission qui est examiné dans l'hémicycle. Des décisions importantes y sont prises: la preuve, c'est que dorénavant les ministres sont présents en commission, alors qu'ils ne l'étaient pas auparavant», explique-t-il.

Il n’y aura donc pas de vidéo en direct des débats. «Nous ne sommes que des représentants, nous devons des comptes à nos concitoyens qui doivent pouvoir contrôler nos prises de positions, quand nous intervenons en tant que députés», estime Lionel Tardy.

O.R. Extrait du Figaro.fr le 19 juillet 2010

 

15/05/2008

Couac à l’Assemblée Nationale,qu’en penser?

325303429.jpgLorsque je prends position, je m’applique à le faire sur des sujets que je connais et que je maîtrise quelque peu. Personne ne peut avoir un avis sur tout au risque de manquer rapidement de crédibilité.
C’est pourquoi en aucun cas je ne me risquerai à quelque commentaire que ce soit sur le fonds s’agissant de la proposition de loi sur les OGM. Interpellée néanmoins par les nombreuses divergences de point de vue des scientifiques sur le sujet, je reste persuadée que les conséquences, dans un sens ou un autre, ne seront visibles que dans le temps.
Rester très vigilant et ce dans la durée me semble la vraie conduite à tenir.

Par contre, à l’occasion de ce débat, ce « couac » pour la majorité présidentielle met à nouveau en avant l’absentéisme en séance des députés. Certes, ce n’est pas un fait nouveau, mais j’en profite pour regretter que la proposition de Laurent VAUQIEZ, au début de l’été ait subi une fin de non recevoir.
Loin de moi d’affirmer qu’ils ne travaillaient pas au moment de ce vote, mais pourquoi n’étaient-ils pas plus nombreux en séance ?

Ont-ils préféré être absents plutôt que d’affirmer leur désaccord avec un texte qui ne semble pas faire l’unanimité.
Ils auraient pu être présents et s’abstenir comme l’ont fait deux députés de la majorité présidentielle. C’est cela l’expression de la démocratie.
Et c’est surtout cela l’ouverture. Savoir voter un bon projet présenté par ses adversaires, voire même rejeter un projet présenté sans vrai consensus par sa propre majorité.

Craignaient-ils une réprobation, voire une sanction ?
Si c’est le cas et je le crois pour certains, c’est un manque réel de courage.
Se font-ils élire pour nous défendre et nous représenter ou pour défendre leur statut dans le temps et la pérennité de leur mandat.

Il est vrai que c’est prendre un risque.
J’ai vécu cela au Conseil de Paris, lors de la dernière mandature.
Alors que nous avions pu obtenir « liberté » de vote sur le projet Beaugrenelle pendant des années, lors du dernier vote au Conseil de Paris, la Présidente du Groupe Politique auquel j’appartenais a voulu faire voter tout son groupe de la même manière, c’est à dire contre.
Apprenant que j’étais la seule présente en séance à avoir voté pour ce projet depuis le début de la mandature, on m’a demandé de sortir de l’hémicycle pendant le vote. Ce que j’ai refusé de faire…

Cette liberté et cette indépendance a un prix.
Mais je ne regrette en aucune façon d’être restée libre et crédible.

Dominique BAUD

11/08/2007

Réforme des institutions…

c07284e4d404ada5bc212f5004a94de0.jpgLa réforme des institutions est en marche. Du moins, une commission de 13 membres, chargée d'y réfléchir et de proposer les bonnes décisions est constituée.

Des personnalités d’expérience…, des compétences juridiques évidentes (… pas moins de 6 professeurs de droit…), mais… une seule femme, et aucun représentant de la société civile, un « candide » en quelque sorte.

Il est aussi urgent, de faire valoir le travail des élus qui travaillent vraiment avec conviction, que de trouver des solutions pour combattre l’inactivité de certains, et mes propos font suite aux différents échanges médiatiques autour de la proposition de Guy CARCASSONNE, "infliger des pénalités financières aux députés trop absents".

Mon expérience d'élue de Paris me le permet.

Salariée du privé, j'ai du négocier avec mon entreprise pour obtenir 2 jours de congés sans solde afin de siéger régulièrement au Conseil de Paris, ce qui est simplement normal.

Je suis fermement convaincue que la présence et les interventions sont primordiales, par respect pour notre électorat, notre pays, notre fonction et nos responsabilités. Je suis tout aussi convaincue que le rôle de l’opposition est essentiel au sein d’une assemblée.

Alors, dire que le rôle du député ne se réduit pas à la présence en séance est évident pour tous. Pour autant, cela n'est pas suffisant pour justifier les absences régulières, voire quasi-permanentes de certains et refuser de leur faire supporter des sanctions financières.

En effet, ceux qui sont en séance sont souvent aussi ceux qui participent aux travaux des commissions et travaillent sur le terrain. D'autres jouent de leur notoriété pour faire la une des journaux les rares fois où ils sont présents et d'autres trop âgés ou blasés d'avoir eu le pouvoir et de ne plus l’avoir, ne daignent même pas se présenter.

C'est le cas au Conseil de Paris, je le constate tous les mois depuis mars 2001, c'est le cas au Conseil Régional et c'est bien entendu le cas à l'Assemblée Nationale, sinon le débat d'aujourd'hui n'aurait pas lieu.

A l'heure où l'on parle enfin d'une loi sur le service minimum dans les transports publics, voire même à l'école, il n'est pas décent d'absoudre les députés de sanctions financières en cas d'absentéisme, voire même tous les élus recevant une indemnité.

Cette mesure contribuerait à rendre les Français un peu plus respectueux de leurs représentants politiques et les élus plus assidus aux fonctions qu'ils ont voulu.

Aucun candidat ne devrait avoir l'investiture de son parti, si préalablement élu dans une assemblée, il n'a pas un bilan de présence et d'action à fournir.

C'est ainsi que j'approuve, comme 87% des Français les propositions de Guy CARCASSONNE et de Laurent VAUQUIEZ, ayant pu apprécier à plusieurs reprises la sincérité et le dynamisme de ce dernier.

Alors pourquoi François FILLON n'est-il pas d'accord?

Sans doute pour les mêmes raisons qu'il voulait, sénateur diminuer le nombre des députés.

Et pourtant, à peine 1er ministre, et toujours sénateur, il se représentait à la députation, démissionnait une fois élu, tant de son poste de sénateur que de celui de député. La place de député est revenue alors à sa suppléante, qui démissionnera quand il ne sera plus ministre…

Je suis une des rares élues de paris à être descendue dans la rue pour soutenir le Ministre François FILLON, lors de sa réforme sur les retraites, et à avoir salué son courage.

Mais, je suis là, très déçue de ses prises de position.

Pour faire les réformes qui s'imposent, il faudra encore plus de courage, un vrai altruisme au service de la France, sans démagogie.

Je compte sur les travaux de cette commission.

Je compte sur les propositions des Français : le site de l’UMP est ouvert à vos propositions et j’en serai le relais si vous le souhaitez.

Et enfin sur nos dirigeants pour mettre en place les réformes souhaitées par les Français y compris celles-ci.

"Pour changer les CHOSES… Il faut aussi changer les GENS…"

 

 

Dominique BAUD,

Conseiller de Paris , élue du 15ème arrondissement