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20/09/2012

L’initiative

L’initiative démocratique de ce début de mandat serait d’organiser deux référendums sur des sujets qui « fâchent » ou « fâcheront » tant ce sont des sujets de société qui ne peuvent qu’interpeller la population.

Mais oseront-ils ? Je n’en suis pas sûr, j’en doute même, mais je l’espère néanmoins.

L’erreur serait d’ignorer la population et de croire que d’avoir été élu suffit à cautionner de telles décisions.

Ce d’autant qu’il n’est pas besoin de beaucoup d’attention pour se rendre compte que même au sein de l’exécutif… Tout le monde n’est pas d’accord.

Et de plus, si l’on est convaincu d’avoir raison, on ne devrait pas craindre un référendum.

Je veux parler bien sûr des projets de légalisation du mariage homosexuel et de l’adoption par des couples de même sexe, et du vote des étrangers pour les élections municipales.

Après un référendum, qui ne pourrait être validé que sous réserve de l’expression de plus de70% de la population, qui pourrait s’insurger.

Osez, M. le Président

Dominique Baud

17/09/2012

Pathétique

 

Il m’arrive de temps à autre de regarder « On n’est pas couché ». Ce n’est pas pour l’animateur, c’est un peu pour écouter Natacha Polony dont j’apprécie le franc-parler, mais surtout en fonction des invités ou des sujets.

La semaine dernière j’y ai apprécié les interventions de nos champions de natation, Camille Muffat et Yannick Agnel. Des champions qui, je l’espère, resteront eux-mêmes, au-delà de leurs succès que je leur souhaite encore nombreux.

Mais ce samedi, nous avons eu l’intervention pathétique de la ministre « des familles », Mme Bertinotti. Elle devait s’exprimer sur la « promesse 31 », du candidat François Hollande: légaliser le mariage homosexuel et donner aux couples homosexuels la possibilité d’adopter. Ceux qui attendaient des arguments, des précisions…. Sur le contenu de la loi à venir resteront sur leur faim. Elle s’est cachée derrière des « consultations »… et uniquement d’associations a-t-elle affirmé, pour ne pas répondre aux questions posées et notamment aux arguments biologiques de toute logique exprimés avec beaucoup de bon sens par Natacha Polony.

Mais moi je sais que Mme Bertinotti considère que le Bon Sens n’a pas sa place en politique. En effet, à l’occasion d’une réunion commune sur la gestion de crise à laquelle nous participions toutes les deux il y a quelques années à la Mairie de Paris, j’avais osé affirmer que dans l’urgence, le traitement d’une crise pouvait trouver des solutions dans le Bon Sens, ce qu’elle avait à l’époque nié avec énergie devant des participants pourtant plutôt enclins dans l’ensemble à m’approuver.

Sa participation ne nous a donc pas permis d’en savoir plus… Soit elle ne savait rien…. Ce qui est regrettable pour un ministre, soit elle ne voulait rien dire…. Soit elle avait peur de dire…..

Pas de quoi être rassurés…

Dominique Baud

17/06/2011

Communiqué du collectif pour l'enfant qui réunit 76 associations...

www.collectifpourlenfant.fr -

« Le mariage demeure ce qu’il est :

L’engagement social d’un homme et d’une femme en vue de fonder une famille !

Le collectif pour l’enfant se réjouit de la décision de la majorité des députés qui ont rejeté la proposition de loi visant à ouvrir le mariage aux personnes de même sexe.

Le mariage demeure donc ce qu’il est, défini comme l’union d’un homme et d’une femme.

La condition d'altérité sexuelle des époux posée par la loi découle de la signification profonde du mariage. «Le mariage est une institution, dont le but n’est pas d’officialiser le couple, mais d’aménager un cadre stable et sécurisant pour la famille. Le mariage est ainsi l’institution fondatrice de la famille et non la reconnaissance sociale du couple », affirme Béatrice Bourges, porte parole du Collectif pour l’enfant.

C’est la dimension familiale du mariage qui justifie que ce dernier ne puisse concerner qu’un homme et une femme, car seule l’union d’un homme et d’une femme permet la procréation.

Le rejet de la proposition de loi refuse ainsi « le droit à l’enfant », car un « mariage » entre personnes de même sexe serait une étape vers l’adoption des enfants par les personnes de même sexe et, donc, une discrimination envers les enfants.

Les conclusions de dizaines d'années d'expérience de la psychanalyse affirment l'importance primordiale et essentielle pour un enfant d'être élevé par un couple composé d'un homme et d'une femme. C’est pourquoi le Collectif pour l’enfant tient à saluer les propos de Madame Nadine Morano, ministre de l’apprentissage et de la formation professionnelle, qui a affirmé sur un plateau de télévision, dans une émission récente, « qu'un enfant, pour se construire, a besoin de son père et de sa  mère ».

Quelles que soient les constructions idéologiques, la nature révèle deux identités, le sexe féminin et le sexe masculin, dont la complémentarité est source d'une richesse féconde.

Au nom de l'intérêt supérieur de l'enfant, le Collectif salue le bon sens et aussi le courage des députés qui ont su, face à la pression médiatique et lobbyiste, protéger le plus faible et l'avenir de la société.

« Cette décision de l’Assemblée nationale est bien  celle que nous attendions », conclut Béatrice Bourges."

 

Mes réserves néanmoins concernant la satisfaction du Collectif suite aux récents propos de Mme Nadine Morano. En effet, ces derniers, selon l’interprétation qui en est faite, seraient aux antipodes des déclarations auxquelles elle nous a habitués depuis des années. Un tel revirement de positionnement de sa part me laisse sceptique. Attendons la suite…

Dominique Baud

31/01/2011

Bonne nouvelle… Elle a évolué!

Nous avons appris la bonne nouvelle ce week-end!

 Martine Aubry « a évolué ». Elle approuve désormais la légalisation de l’adoption d’enfants par des couples homosexuels.

«J'ai hésité sur ces questions-là (...) J'ai évolué, je le dis. Au départ, je me disais un enfant a sans doute besoin d'un homme et d'une femme pour se construire», a déclaré la maire de Lille. «J'ai beaucoup écouté des médecins, des psychologues, des psychiatres et puis je me suis dit "quand je vois tout ce qui se passe, l'enfant, il a d'abord besoin d'être aimé"», a-t-elle ajouté.

Personne ne conteste que qui que ce soit puisse aimer un enfant et oui, un enfant a besoin avant tout d’être aimé.

Mais justifier la légalisation de l’homoparentalité au moyen d’un tel raccourci est simpliste.

La campagne des présidentielles a commencé.

Dominique Baud

17/11/2009

La Loi Française, les Juges, La Cour Européenne des Droits de l’Homme.

B Bourges.jpgLe 10 novembre dernier, le Tribunal Administratif de Besançon a accordé à une femme homosexuelle l’autorisation d’adopter. Les juges ont même exigé du Conseil Général du Jura de délivrer "dans un délai de 15 jours" et "sous astreinte de 100 euros par jour de retard" un agrément d'adoption à cette enseignante.

Un refus d’agrément en 1998, un premier jugement du Tribunal Administratif de Besançon qui annule cette décision, ce jugement cassé par la cour d’Appel de Nancy en décembre 2000… Quant au pourvoi en cassation pour obtenir cet agrément indispensable pour l’adoption, il est lui-même rejeté en juin 2002.

C’est finalement la Cour Européenne des droits de l'Homme qui en décembre 2002, a considéré qu’il y avait eu « un traitement discriminatoire fondé sur l’orientation sexuelle et portant atteinte à son droit au respect de la vie privée ». Les arguments du gouvernement français n’ont pas suffi : « Intérêt de l'enfant et absence de référent paternel et sur l'ambiguïté de l'investissement de la compagne de la requérante dans l'accueil de l'enfant"
Les juges européens ont condamné la France pour discrimination sexuelle dans un arrêt de janvier 2008. La Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde) a aussi été saisie aussi en octobre2009, devant le refus du Président du Conseil Général du Jura de se soumettre à l'arrêt de la CEDH.

CONCLUSION…En donnant son feu vert ce mardi à une adoption par une institutrice homosexuelle, le tribunal administratif de Besançon n'a fait qu'appliquer une décision de la Cour européenne des droits de l'Homme…

Cette décision a annulé totalement celle du Conseil Général du Jura…

La Cour européenne des Droits de l'homme a condamné la France.

Cette décision rouvre le débat qu’il serait bien de trancher afin d’aboutir enfin à une loi. Cela obligerait ainsi les responsables politiques français à prendre officiellement et fondamentalement position. Le pire serait de ne rien faire, de laisser s’installer une jurisprudence, et d’attendre de voir ce que fera la gauche, si elle revenait au pouvoir…

Il sera alors trop tard. Loi de la majorité oblige.

Dominique Baud

06/04/2009

Reculade calculée…

 

loi beau parents.jpgLe fait que ce texte divise le gouvernement et la majorité, les nombreuses actions et pétitions engagées, la proximité des élections européennes sont autant de raisons qui ont conduit au report du projet de loi sur le statut des « beaux parents.

Ce qui me dérange, vous le savez n’est certes pas ce recul momentané, encore que, à moins d’une révision importante de ce texte, c’est son abandon que nous souhaitons, c’est le fait que lorsque le parlement risque de ne pas adopter un projet, on le reporte pour le faire passer plus tard… Après les prochaines élections…de crainte qu’il augmente les votes hostiles ou encore plus d’abstention, un risque réel d’ailleurs du fait de la situation générale, du type d’élection dont il s’agit et ne l’oublions pas du vote négatif majoritaire au référendum sur la constitution européenne, ou à la rentrée de septembre et pourquoi pas un jour où il n’y aura que peu de députés présents, à moins qu’un remaniement ministériel dessaisisse Madame MORANO de ce dossier.

M. Jean-Paul Cluzel, président de Radio France, quant à lui, a assuré récemment que lors d’un entretien, Nicolas Sarkozy se serait engagé sur le mariage gay en mairie et sur l’homoparentalité, qu’il « tiendra ses promesses vis-à-vis de la communauté homosexuelles »

Mais de quelles promesses parle t-on ? Les promesses seraient elles différentes en fonction des interlocuteurs ? (20minutes.fr, 4 avril 2009 : cet article a été fermé aux contributions… Quid !)

 

 

Dominique BAUD

 

05/10/2008

Diner-Débat

Dominique BAUD,
Présidente de l'association AUDACE 15,
 
est heureuse de vous convier à un diner débat avec
 
Béatrice BOURGES,
Présidente de l'Association pour la Protection de l'Enfance,
 
et auteur du livre
"L'homoparentalité en question,  et l'enfant dans tout ça ?"
 
Le mardi 7 octobre à 20h00
 
à Pizza Romanella
81 avenue Félix Faure
75015 PARIS
M° BOUCICAUT - LOURMEL
 
Prix : 21 euros par personnes
Vous pouvez vous inscrire jusqu'au lundi 6 octobre, 12h00.

Contact : jerome.boucher.rp@gmail.com