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18/11/2013

Toujours plus

Le Toujours plus… d’impôt qui caractérise notre société depuis quelques années et encore plus depuis plusieurs mois explique si besoin est Le Ras le Bol des Français dont je parlais récemment.

L’écotaxe en rajoute, alors même que sur le fond, l’idée semble bonne, notamment s’il s’agit de faire participer les gros poids lourds internationaux qui traversent notre pays, à l’entretien de nos routes et autoroutes et au respect de notre environnement.

Mais trop, c’est trop. Si on peut saluer l’imagination de ceux qui nous gouvernent pour trouver de l’argent, il n’en demeure pas moins qu’on a atteint l’insupportable.

Alors, que ceux qui nous gouvernent, que ceux qui votent les lois montrent d’abord l’exemple, et ensuite seulement ils pourront demander aux français des efforts supplémentaires..

Dominique Baud

 

16/05/2013

Ils sont tous responsables

Hier j’écoutais la chronique financière et économique d’un journaliste qui tient la plupart du temps des propos objectifs et non partisans pour un « camp » plutôt que pour un autre ».

Et bien oui, je suis d’accord avec lui. « Ils sont tous responsables ».

Ceux qui nos « dirigent » aujourd’hui bien sûr. Car, lorsqu’on se présente à une élection, qu’on la gagne et qu’on prend « le pouvoir », on est obligatoirement responsable.

Mais aussi, ceux qui nous ont dirigés depuis des années et des années, et qui ont laissé se creuser le déficit et tout le reste.

Car personne n’est dupe. La situation d’aujourd’hui n’est pas résultat d’une politique exercée depuis un an, mais depuis bien trop longtemps.

Et bien sûr on a pu voter pour ce que l’on considérait comme les « moins pires », mais aujourd’hui, la situation est trop grave pour pouvoir s’en contenter. L’abstention est là pour le prouver si besoin était.

Car regardez bien, ce sont toujours les mêmes. Ils passent de la majorité à l’opposition, mais reviennent ou veulent revenir, expliquant combien ils regrettent de ne pas avoir fait cela, de n’avoir pas bien compris ou pas bien analysé la situation….Et d’expliquer combien ils feront mieux la prochaine fois.

Bon nombre d’entre eux ne sont que de piètres dirigeants.

C’est pourquoi il faut en changer, changer les gens pour changer les méthodes. Le seul moyen d’une réelle alternative pour redonner à notre pays le blason qu’il mérite et aux français l’espoir dont ils ont besoin.

Au moins, vous m’accorderez que cela fait bien longtemps que je le dis.

Dominique BAUD

01/03/2011

Question de crédibilité

Un premier ministre, Président d’une communauté de communes, qui reproche à son ministre des affaires étrangères de rester Maire d’une des plus grandes villes de France.
Cela commence bien !!!


Un premier ministre qui, revenu en force lors du précédent remaniement gouvernemental, apparait affaibli par les raisons réelles du départ de son ministre des affaires étrangères à qui il trouve des excuses, lui-même s’étant fait surprendre. ..


Bref, une France qui va mal mais dont bon nombre de responsables continuent à faire comme si de rien était ou presque et à faire des promesses qu’ils ne tiennent pas.
Car, cela vaut pour tout le monde, être ministre est une fonction à plein temps et personne ne devrait pourvoir se soustraire à cette contrainte de temps car il y va automatiquement de son efficacité. Question de crédibilité…


Et j’attends la gauche au tournant, si d’aventure, faute d’un réel ressaisissement de la droite, elle revenait aux affaires.


Dominique Baud

07/11/2010

Remaniera, remaniera pas…

Depuis la fin du mois de juin dernier, l’annonce d’un remaniement a entraîné des paris, des craintes, des espoirs…

Mais ce n’est rien à côté de ce qui se passe aujourd’hui, parce que le temps a passé, que le mois d’octobre est fini, que les vacances de Toussaint sont terminées… Et que l’on ne voit venir toujours aucun remaniement. Des noms qui circulent, des ambitions attisées ou contrariées provoquent des « scènes de ménage » à la tête de l’état… Et voilà que le favori d’hier serait aujourd’hui recalé et que celui que tout le monde donnait partant, retrouverait les faveurs.

Qui parle maintenant du 15 novembre ?

Car enfin, il va falloir faire quelque chose : arrêter d’en parler et annoncer finalement un statut quo, ou remanier et le faire vite et bien, afin que comme prévu, un gouvernement réduit et efficace soit en marche à la veille des prochaines élections présidentielles.

Car si « tout le monde s’en fout » comme disent certains, ou si « les français oublieront vite » selon d’autres, il n’en demeure pas moins que l’image donnée est déplorable et que les français ne sont plus aussi insensibles à ce désordre surtout dans une période où on leur demande à eux, d’être sérieux, solidaires, économes et plus encore…

 

Dominique Baud

31/08/2010

Mais qu’il démissionne !

Pourquoi une telle hésitation, pourquoi ne pas aller jusqu’au bout de ses convictions… Sans doute parce que finalement, être ministre, qu’on soit d’accord ou pas, c’est bien confortable.

Avoir le courage de quitter un tel poste n’est pas donné à tout le monde et encore moins sans doute quelqu’un qui, à priori, n’aurait jamais du être ministre de ce gouvernement. Dans ce schéma, M. Kouchner, vous rejoignez Mme Fadela Amara.

Au moins, tous les deux, vous osez encore vous exprimer. Mais à moins de deux ans de la prochaine échéance présidentielle, il est clair que tout cela fait de plus en plus désordre, et en France bien sûr mais aussi en dehors de nos frontières.

Mais voilà, ce n’était pas pour un gouvernement de cohabitation, qu’ont voté les français en 2007. Il serait temps de s’en souvenir.

Dominique Baud

 

 

19/10/2009

Réduire la dette, l’affaire de tous… ou presque.

Début janvier 2009, avant même la mise en application du texte de financement du RSA, le gouvernement a décidé de majorer préventivement de 1,1%, les prélèvements sociaux sur les revenus des contrats d’assurance vie (soit 12,1% au total).

Cette nouvelle taxe est intervenue dans une conjoncture difficile et a défavorisé l'épargne longue, qui contribue pourtant largement au financement de l'économie productive et à l'emploi. Elle a pénalisé des millions de Français, environ la moitié des ménages de toutes catégories socio professionnelles, alors même que cette épargne sert au financement des retraites, objectif principal de souscription d’un tel contrat .

L’autre objectif de souscription d’un contrat d’assurance vie est la transmission successorale. Et bien là, c’est pour 2010.

En effet, l’assurance vie est à nouveau la cible du gouvernement. A partir du 1er janvier 2010, les plus-values de contrats multi-supports versés aux bénéficiaires après le décès du souscripteur, seront soumises aux prélèvements sociaux à 12,1%.

Et cette taxation s’appliquera à tous les contrats, quelle que soit leur date de souscription.

Une nouvelle récompense pour celui qui est prévoyant envers les siens et qui, ayant souscrit un contrat sous une loi, se voit imposer une nouvelle loi au dénouement de son contrat.

D’autres solutions ont été rejetées et c’est bien regrettable.

Quelques chiffres :

Moins de 14.000 foyers sur 35.000.000 ont bénéficié en 2008 du bouclier fiscal.

La moyenne de remboursement, en 2008 était de 33.000 euros contre 16.000 euros en 2007.

Je vous laisse apprécier le coût global pour l'Etat!

Mais  ce sont 10% des familles les plus riches de France qui ont bénéficié de plus de 83% de la restitution au titre du bouclier fiscal !

Et pourtant….

Même l’amendement proposé par un rapport parlementaire, composé d’autant d’élus de droite que de gauche, visant à retirer la Contribution au Remboursement de la Dette Sociale (CRDS) des impositions prises en compte dans le bouclier fiscal ne trouve pas grâce devant le gouvernement.

« ...Lutter contre cette dette est une cause nationale qui suppose la solidarité de tous... »PS.png

Une évidence pourtant !

Dominique Baud

24/07/2009

Hadopi, nouveau revers

Décidément, les remous autour de l’adoption de cette loi sont nombreux.

Un premier revers lorsque les députés de droite, en désaccord avec la loi, mais pas très courageux pour autant, absents en séance, ont permis aux députés présents dont une majorité étaient socialistes, de rejeter la loi.

Un deuxième revers, lorsque le conseil constitutionnel saisi, a censuré le texte.

Un troisième revers aujourd’hui, malgré le show de Frédéric Mitterand. Les « bancs de la droite dégarnis », des amendements en grand nombre déposés par l’opposition… ont fait que Bernard Accoyer à décidé de reporter le vote en septembre.

Il est certain qu’une « remontée de bretelles » aura lieu et que ceux qui n’ont qu’un objectif c’est d’obtenir l’investiture UMP aux prochaines législatives, seront présents et voteront pour la loi en septembre.

Vive la démocratie.

Oh, si je pouvais me tromper…

 

Dominique BAUD

06/04/2009

Reculade calculée…

 

loi beau parents.jpgLe fait que ce texte divise le gouvernement et la majorité, les nombreuses actions et pétitions engagées, la proximité des élections européennes sont autant de raisons qui ont conduit au report du projet de loi sur le statut des « beaux parents.

Ce qui me dérange, vous le savez n’est certes pas ce recul momentané, encore que, à moins d’une révision importante de ce texte, c’est son abandon que nous souhaitons, c’est le fait que lorsque le parlement risque de ne pas adopter un projet, on le reporte pour le faire passer plus tard… Après les prochaines élections…de crainte qu’il augmente les votes hostiles ou encore plus d’abstention, un risque réel d’ailleurs du fait de la situation générale, du type d’élection dont il s’agit et ne l’oublions pas du vote négatif majoritaire au référendum sur la constitution européenne, ou à la rentrée de septembre et pourquoi pas un jour où il n’y aura que peu de députés présents, à moins qu’un remaniement ministériel dessaisisse Madame MORANO de ce dossier.

M. Jean-Paul Cluzel, président de Radio France, quant à lui, a assuré récemment que lors d’un entretien, Nicolas Sarkozy se serait engagé sur le mariage gay en mairie et sur l’homoparentalité, qu’il « tiendra ses promesses vis-à-vis de la communauté homosexuelles »

Mais de quelles promesses parle t-on ? Les promesses seraient elles différentes en fonction des interlocuteurs ? (20minutes.fr, 4 avril 2009 : cet article a été fermé aux contributions… Quid !)

 

 

Dominique BAUD

 

06/01/2009

«Il faut se serrer les coudes»

 

Telle est l’invitation de Claude Guéant, dans le Figaro d’aujourd’hui.

«Le plan de relance (26 milliards) que nous avons lancé est puissant», affirme le secrétaire général de l'Elysée. Et d'argumenter : «Tout compris ça fait à peu près 3% PIB, soit 60 à 70 milliards», c'est pourquoi, «sur quelques semaines ça peut produire des effets importants». Mais «il faut se serrer les coudes», considère Claude Guéant, «ce qui signifie mettre en place des moyens de solidarité qui permettent à nos compatriotes de passer cette phase dans les conditions les moins difficiles possible»…

Pour 2009, on prévoit un déficit de 79 milliards euros, soit bien au-dessus des 3% du PIB fixé par le Pacte européen de stabilité. Est-ce grave ? «Le choix politique» a été de ne «pas alourdir les prélèvements obligatoires» et de «faire de la dépense en faveur de la relance», explique Claude Guéant. «Ca se traduit par un déficit supérieur à ce qui était envisagé». Mais, ajoute-t-il, «cela n'empêche pas que nous sommes très rigoureux dans la dépense».

Dommage qu’il oublie de donner des exemples de « bonne conduite ». En effet, se serrer les coudes ne doit pas s’adresser aux seuls citoyens que nous sommes.

Le premier, c'est Eric WOERTH, qui, en décembre dernier, sur RMC a annoncé que bien que cela lui semble un moindre effort, il se devait de réduire les dépenses de son ministère. C'est ainsi qu'il a annoncé qu'il enverrait beaucoup moins de cartes de vœux par courrier et utiliserait davantage internet. Un discours pertinent.

Mais voilà, il a annoncé le montant de l’économie : 92.000 euros !!!

Comment peut décemment réagir le salarié qui entend cela et qui, même en temps normal, met plus de 2 ans, 3 ans, 4 ans, voire même davantage pour gagner cette somme en travaillant.

deficit_public.jpgMais je tiens aussi à souligner le courage de sa déclaration pendant que d’autres ne diront rien et dépenseront sans compter.

J’en appelle aux administrations ou collectivités locales de toute couleur politique d’oser annoncer leurs intentions d’économie sur 2009, notamment en ce début d’année et d’en publier les résultats réels.

Dominique BAUD

01/11/2008

Faire un choix

Nicolas SARKOZY a voulu être Président de la République. Il l’est. Et à mon avis, il a largement de quoi faire avec la crise actuelle et la nécessité de maintenir une certaine cohérence avec ses promesses, son gouvernement et les déclarations et le comportement de chacun de ses membres

On en finit pas de parler des méthodes dictatoriales de Mme DATI, on s’interroge des contradictions de Mme BACHELOT, on se demande quel est le rôle de M. LAPORTE, on minimise le camouflet de Mme BOUTIN avec le sénat…

« l’UMP est sous tutelle de l’Elysée » contestent certains. Quant à d’autres, ils souhaitent que Nicolas SARKOZY reprenne officiellement la tête de l’UMP…

On comprend l’avidité de Patrick DEVEDJIAN à devenir ministre, mais tout de même, une telle prosternation manque de sérieux. Sans parler de l’incohérence qui consisterait à ce que le Président de tous les Français soit un chef de parti.

Le pays se présidentialise à outrance alors même qu’il se prévaut d’une réforme des institutions, qui en fait, donne dans la réalité de moins de moins de pouvoir et d’autonomie aux élus du peuple.

A force de vouloir faire croire que certains sont irremplaçables, on ne cherche pas de remplaçant, pire même on décourage, on menace, on suspend voire même on exclut les gêneurs et on s’enlise, vous avez qu’à voir l’UMP Paris.

Et oui, je le redis avec regrets, L’UMP est devenue une machine à exclure, notamment ceux qui veulent vraiment changer les méthodes, au profit de ceux qui s’assurent une rente de situation, mais au prix d’une docilité sans égale.

Et ce sont les mêmes qui parlent des parachutes dorés. Ils oublient vite leur propre cursus.

Déçus aujourd’hui, les Français radicalisent leur position ou rejoignent le camp de ceux qui ne veulent plus voter. Certes, la crise économique actuelle ne favorise le travail de personne, mais n’oublions pas que le malaise existait déjà avant.

 

Dominique BAUD

22/09/2008

Le bon sens

Descartes.jpgJe me souviens, il n’y a pas si longtemps, à l’occasion d’une réunion de formation organisée par la municipalité, sur ce vaste sujet qu’est « la gestion d’une situation de crise », j’avais osé intervenir, disant qu’en cas d’impossibilité de pouvoir se référer à des soutiens logistiques ou techniques, la gestion d’une crise nécessitait déjà du bons sens. Le bon sens de la mère de famille qui doit réagir vite et bien à une situation qu’elle n’avait pas prévu et à laquelle elle n’était pas préparée.

Quel tollé sur les rangs des quelques élus  présents. Caricature immédiate, « on ne peut, en tant qu’élu réagir ainsi, tout est technique… le bon sens n’a rien à voir avec tout cela ». m’avait-on rétorqué.

 

Il apparaît, qu’en dehors de ces quelques personnes idéologiquement conditionnées, d’autres aient adhéré à mon intervention et avoué avoir du, souvent, mettre leur bon sens en action devant une situation de crise quand la technique se faisait attendre.

 

Le bon sens, au niveau de notre gouvernement, ce serait, entre autre, que les membres qui le composent cessent de se contredire sans cesse. Quand elle dit oui lundi…, il dit non mardi…

Sur le financement du RSA, le plafonnement des niches fiscales, la liste des produits touchés ou non par le principe du bonus-malus écologique, la taxe pique-nique….

 

Cacophonie peu compatible avec les conséquences des annonces  prises, et avec leur niveau de responsabilité.

 

Dans une famille, on privilégie la cohésion et le respect de ceux qui ont l’autorité. Ce n’est  pas toujours facile mais pour y arriver, les parents doivent éviter de se contredire devant les enfants.

 

Pensez-y !

 

Dominique BAUD

 

 

19/05/2007

Un gouvernement d'ouverture ?

Voici la composition du nouveau gouvernement:

Nouveau_Gouvernement_2007.pdf

Qu'en pensez-vous ?