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01/11/2008

Faire un choix

Nicolas SARKOZY a voulu être Président de la République. Il l’est. Et à mon avis, il a largement de quoi faire avec la crise actuelle et la nécessité de maintenir une certaine cohérence avec ses promesses, son gouvernement et les déclarations et le comportement de chacun de ses membres

On en finit pas de parler des méthodes dictatoriales de Mme DATI, on s’interroge des contradictions de Mme BACHELOT, on se demande quel est le rôle de M. LAPORTE, on minimise le camouflet de Mme BOUTIN avec le sénat…

« l’UMP est sous tutelle de l’Elysée » contestent certains. Quant à d’autres, ils souhaitent que Nicolas SARKOZY reprenne officiellement la tête de l’UMP…

On comprend l’avidité de Patrick DEVEDJIAN à devenir ministre, mais tout de même, une telle prosternation manque de sérieux. Sans parler de l’incohérence qui consisterait à ce que le Président de tous les Français soit un chef de parti.

Le pays se présidentialise à outrance alors même qu’il se prévaut d’une réforme des institutions, qui en fait, donne dans la réalité de moins de moins de pouvoir et d’autonomie aux élus du peuple.

A force de vouloir faire croire que certains sont irremplaçables, on ne cherche pas de remplaçant, pire même on décourage, on menace, on suspend voire même on exclut les gêneurs et on s’enlise, vous avez qu’à voir l’UMP Paris.

Et oui, je le redis avec regrets, L’UMP est devenue une machine à exclure, notamment ceux qui veulent vraiment changer les méthodes, au profit de ceux qui s’assurent une rente de situation, mais au prix d’une docilité sans égale.

Et ce sont les mêmes qui parlent des parachutes dorés. Ils oublient vite leur propre cursus.

Déçus aujourd’hui, les Français radicalisent leur position ou rejoignent le camp de ceux qui ne veulent plus voter. Certes, la crise économique actuelle ne favorise le travail de personne, mais n’oublions pas que le malaise existait déjà avant.

 

Dominique BAUD

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