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23/10/2010

Treizième mois !

L’annonce du Président de l’Assemblée Nationale, ce jeudi 21 octobre, en pleine période de contestation sur le vote de la loi sur la retraite, de baisser de 8% les retraites des députés a été reçue avec soulagement voire enthousiasme, comme un réajustement a minima en attendant de réformer à fonds ce système ultraprivilégié, et donc d’autant discriminatoire qu’il profite à ceux qui modifient les conditions de retraite des français.

J’ai personnellement pensé que c’était une goutte dans un verre d’eau et que cela ne pourrait remplacer une vraie réforme du système de retraite des parlementaires.

Mais je ne croyais pas avoir raison à ce point sauf lorsque j’ai appris aujourd’hui, qu’en fait cette réduction de 8% ne représentait que la suppression d’un 13ème mois que touchent les députés retraités.

Il n’y a pas de quoi être fier des députés de droite.

Mais que dire de ceux de gauche qui, la main sur le cœur, prônent le partage, à condition que cela ne leur enlève rien à eux. Un discrédit sans appel de leurs grands discours sur la justice, l’égalité, la suppression des privilèges… et de la sincérité de leur participation dans la rue, au milieu des manifestants…

Dominique Baud

16/10/2010

Retraites… Un point de vue pour le moins digne d’intérêt

Reçu de l’un de mes amis, je voulais vous le faire partager.

Dominique Baud

« Etonnante l’imposture des syndicats français, en charge de la gestion des retraites par les ordonnances de 1945 sur la Sécurité Sociale.

Malgré les lois Fillon d’août 2003 qui ont permis d'allonger la durée de cotisation et d'aligner les salariés du public sur ceux du privé, les finances des diverses caisses de retraite sont dans un état calamiteux, pour ne pas dire en faillite.

Sous perfusion depuis des années, la retraite par répartition  est moribonde sans que, pendant tout ce temps,  les Thibault, Chérèque ou autre Mailly n’aient avancé le début du commencement de la moindre solution pour tenter de rééquilibrer les comptes dont ils sont la charge.

Devant une telle situation de faillite, la moindre des choses aurait été pour eux de démissionner des organes de direction de la Sécu, le « mistigri » ayant depuis longtemps été refilé au gouvernement qui tente de sauver ce qui peut encore l’être de la retraite par répartition (où les actifs cotisent pour les retraités).

Quand au scénario proposé par président Sarkozy et à son gouvernement,  scénario laissant à penser que la réforme est  à prendre ou à laisser et qu’il « n’y a pas  d’autre solution » que de rallonger l’âge de départ à la retraite, là encore, nous sommes dans la supercherie.

Car bien sûr, il y a une autre solution qu’ils osent à peine nommer : la retraite par capitalisation (chacun épargne pour sa propre retraite).

Si cette alternative, telle un tabou,  a totalement  été passée sous silence lors du soi-disant débat sur les retraites, c’est d’abord et avant tout pour des raisons dogmatiques et idéologiques, nos élites françaises étant par avance tétanisées par tout ce qui n’est pas collectiviste, sous une forme ou sous une autre. (Ce qui est à toi est à moi et ce qui est à moi est à moi…)

Or, en passant sous silence une telle alternative et en privant les français d’un débat à la hauteur des enjeux, le gouvernement s’est sans doute privé du seul véritable argument qui lui aurait permis de passer en douceur sur la question de l’allongement des durées de cotisation.

En effet, aujourd’hui, le débat se focalise sur un départ à 62 ans  tandis que les syndicats (et d’une certaine manière une majorité de français) restent arc-boutés sur la retraite à 60 ans.

Alors que le véritable débat aurait dû être : Français, maintenant il nous faut choisir entre « retraite par répartition » et « retraite par capitalisation » !

Là, nous aurions eu un vrai débat de société. Avec en prime une bonne majorité de français qui auraient accepté un départ plus tardif pourvu que l’on conserve le paiement des retraites par répartition (C’est quand même mieux quand ce sont les autres qui cotisent pour moi, non ?)

Car nombreux sont les français à être viscéralement opposés au principe de la capitalisation, alors que, étonnamment,  la plupart d’entre eux épargnent et capitalisent en privé pour améliorer  le montant de leur propre retraite qui est en train de fondre comme neige au soleil (moins de 50% du dernier salaire dans le privé) sous les coups de boutoir  de la « solidarité »  et de l’immigration massive. »

01/11/2008

Faire un choix

Nicolas SARKOZY a voulu être Président de la République. Il l’est. Et à mon avis, il a largement de quoi faire avec la crise actuelle et la nécessité de maintenir une certaine cohérence avec ses promesses, son gouvernement et les déclarations et le comportement de chacun de ses membres

On en finit pas de parler des méthodes dictatoriales de Mme DATI, on s’interroge des contradictions de Mme BACHELOT, on se demande quel est le rôle de M. LAPORTE, on minimise le camouflet de Mme BOUTIN avec le sénat…

« l’UMP est sous tutelle de l’Elysée » contestent certains. Quant à d’autres, ils souhaitent que Nicolas SARKOZY reprenne officiellement la tête de l’UMP…

On comprend l’avidité de Patrick DEVEDJIAN à devenir ministre, mais tout de même, une telle prosternation manque de sérieux. Sans parler de l’incohérence qui consisterait à ce que le Président de tous les Français soit un chef de parti.

Le pays se présidentialise à outrance alors même qu’il se prévaut d’une réforme des institutions, qui en fait, donne dans la réalité de moins de moins de pouvoir et d’autonomie aux élus du peuple.

A force de vouloir faire croire que certains sont irremplaçables, on ne cherche pas de remplaçant, pire même on décourage, on menace, on suspend voire même on exclut les gêneurs et on s’enlise, vous avez qu’à voir l’UMP Paris.

Et oui, je le redis avec regrets, L’UMP est devenue une machine à exclure, notamment ceux qui veulent vraiment changer les méthodes, au profit de ceux qui s’assurent une rente de situation, mais au prix d’une docilité sans égale.

Et ce sont les mêmes qui parlent des parachutes dorés. Ils oublient vite leur propre cursus.

Déçus aujourd’hui, les Français radicalisent leur position ou rejoignent le camp de ceux qui ne veulent plus voter. Certes, la crise économique actuelle ne favorise le travail de personne, mais n’oublions pas que le malaise existait déjà avant.

 

Dominique BAUD

05/08/2008

Une pratique d’un autre temps : distribution de l'écrêtement des élus.

gain des élus.jpgJe suis déjà intervenue sur le sujet lors de la dernière mandature, découvrant cette pratique puisqu’elle faisait l’objet d’une délibération votée en conseil de Paris.

Un récent article du Parisien (copie jointe) a interpelé bon nombre de nos concitoyens…

De quoi s’agit-il ? C’est la loi qui fixe un plafond pour les indemnités des élus. Ce dernier est de 8.547 euros. Pour cause de cumul de mandats, certains élus, en cumulant les indemnités, dépassent ce plafond.

On pourrait imaginer que ce trop perçu retourne obligatoirement dans les caisses de l’état. Et bien non, les élus peuvent décider de reverser ce surplus au profit d’un ou de plusieurs élus de leur choix, sous réserve qu’ils perçoivent déjà une indemnité. C’est ainsi que bon nombre de Conseillers de Paris, qui sont aussi Maires d’arrondissement ou Parlementaires, reversent des sommes souvent non négligeables au profit des élus de leurs choix. Sur Paris, ce sont les conseillers de Paris et les adjoints aux Maires d’arrondissement qui peuvent en bénéficier.

Un bon moyen de s’assurer de la fidélité sans condition des heureux bénéficiaires qui deviennent ainsi redevables.

Encore une réforme qui serait sans nul doute plébiscitée par les électeurs s’ils étaient informés et qui n’est pourtant pas près de voir le jour.

 

Dominique BAUD

 

Petits cadeaux entre élus (Sébastien Ramnoux| lundi 07 juillet 2008 | Le Parisien )

Certains élus perçoivent trop de revenus et doivent en reverser une partie. Comment se fait la répartition ? A droite ou à gauche, les règles du jeu différent.

UNE FORMULE mystérieuse fait l’objet de plusieurs votes aujourd’hui au Conseil de Paris : l ‘« écrêtement » . Un mot complexe qui recouvre une pratique bien peu connue du grand public qui se déroule une seule fois en début de chaque mandat après les élections : « Ecrêter », cela consiste, pour un élu qui perçoit trop d’indemnités, à en céder une partie à un autre élu de son choix… Un ami de préférence.

« Sinon le trop-perçu est perdu »

La loi fixe un plafond pour les indemnités de nos élus à 8 547 € brut par mois. Mais certains dépassent ce plafond quand ils cumulent plusieurs mandats et donc plusieurs indemnités.

C’est le cas des députés ou sénateurs qui sont aussi conseiller de Paris ou maire d’arrondissement. Soit dix élus à droite et huit à gauche (lire encadré). « La loi oblige à reverser à d’autres élus, sinon le trop-perçu est perdu », explique François Dagnaud, adjoint (PS) de Delanoë chargé de la vie du Conseil de Paris.

Aujourd’hui, le Conseil va donc valider les propositions d’écrêtement de dix élus de l’UMP et du Nouveau Centre. La droite a préféré la solution « individuelle » : chaque parlementaire a choisi à qui il allait faire ce joli cadeau pour les six années à venir. Président du groupe UMP au Conseil de Paris, Jean-François Lamour avait suggéré à ses collègues de « reverser plutôt à des élus de droite présents dans des arrondissements de gauche, dans l’est de Paris ». Il n’a pas été très entendu : Jean Tiberi donne ainsi les 2 600 € mensuels qu’il perçoit en trop entièrement à une de ses fidèles dans le Ve , Chantal Bach. Idem pour Françoise de Panafieu, qui offre 1 300 € à son directeur de campagne, élu du XVII e, Richard Stein. Seuls le député Philippe Goujon et la sénatrice Catherine Dumas ont suivi la consigne en reversant à plusieurs élus d’arrondissement de gauche.

Situation cocasse : Jean-François Lamour a décidé de donner une partie de son écrêtement, 250 € par mois, à Lynda Asmani, la fougueuse jeune élue du X e qui n’a pas hésité récemment à le couvrir de reproches sur sa gestion du groupe UMP ! « J’avais décidé ça avant, s’en amuse l’ancien champion olympique de sabre. Je me voyais mal lui retirer maintenant, ça aurait fait mauvais joueur. »

10/11/2007

Réforme des Universités, en quoi consiste-elle?

 

 

- Donner plus de souplesse pour la composition des conseils d’administration (20 à 30 personnes, dont 7 à 8 personnalités parmi lesquelles, 2 ou 3 représentants des collectivités territoriales, dont un du conseil régional et un chef d’entreprise ou cadre dirigeant d’entreprise)
- Renforcer le pouvoir des présidents d’université avec un droit de veto sur les recrutements et la possibilité de recruter des contractuels sur tous les postes.
- Autoriser un mécénat pour financer l’enseignement supérieur
- Créer un poste de vice-président étudiant, élu par le Conseil des études et de la vie universitaire et chargé des questions de vie étudiante.
Une vocation pour toutes les universités à devenir autonomes dans un délai de 5 ans, un investissement de 5 milliards d’euros, et un effort significatif en faveur des logements étudiants.

Les représentants de l’extrême gauche, et celui de l’UNEF contestent cette autonomie à venir, craignant de ce fait la fermeture des filières non rentables, et une tendance à la privatisation de l’université. Ils contestent aussi une diminution de la représentation des étudiants au sein du conseil d’administration.
Ils expriment leur désaccord sur la répartition des aides sociales, les bourses étant délivrées selon le mérite et pas seulement selon des critères sociaux.

Chacun appréciera et commentera arguments et contre arguments.

Pour autant les organisateurs des manifestations et mouvements de grève ont manifestement un peu de mal à vendre les raisons de leurs contestations, aux étudiants.
Et oui, il y a des étudiants qui veulent travailler et réussir.

b5d761a30d6438103c92b4d4b17cfe7b.jpgUne anecdote récente, à Paris, sur le fonctionnement des syndicats étudiants précités et les méthodes de certains de leurs représentants pour arriver à leurs fins.
   Il est d’usage, avant tout mouvement déclaré, de réunir une assemblée générale et de faire voter les participants. C’est ce qui a été tenté dans une faculté parisienne en début de semaine. Lors d’une réunion des étudiants, un vote pour soutenir la grève et les manifestations a été organisé. Mais… Au drame des organisateurs, une large majorité des étudiants ont préféré la poursuite des cours. Devant une telle résistance, l’annonce au micro fut de laisser tomber le vote et de décider arbitrairement la grève et les manifestations.
Quel bel exemple de démocratie.
Rien à envier aux méthodes de certains partis politiques : soit on obtient… Soit on impose.

Dominique BAUD
Conseiller de Paris

24/09/2007

Réforme des Institutions… Des propositions

 

1bb53f7f70af789feffc4a52d86fdddb.jpg« Ce ne sont pas les bonnes intentions qui font une bonne politique, ce sont les bonnes institutions »

C’est ainsi que Gérard LONGUET a introduit ce mercredi 19 septembre, un débat organisé par le Nouveau Centre et les Réformateurs sur la réforme des institutions, animé par Arnaud ARDOUIN, et avec la participation de Philippe HOUILLON, Arnaud MONTEBOURG, Hervé MORIN, Patrice MAYNIAL, Pascal PERRINEAU, Jean-Christophe LAGARDE et Bastien FRANCOIS.

Il en ressort un certain nombre de constats :

- Le quinquennat sec déséquilibre les institutions. Les élections législatives sont alors anesthésiées par l’élection présidentielle.

- On constate une vraie faiblesse de la démocratie participative, de l’efficacité, de la représentativité du Parlement, et du droit du parlementaire de la majorité de pouvoir parler librement avec ses ministres.

- Le non cumul de mandat n’est pas suffisant, mais c’est indispensable. Mais, on peut aussi envisager deux mandats non exécutifs et des sanctions financières en cas d’absentéisme.

- Le mode de scrutin n’est pas représentatif sans une dose de proportionnelle.

- La société civile est sous représentée (en 2002, à l’assemblée Nationale, 40% de fonctionnaires, or, ils sont 11% de la population active)

Et une conclusion :

Ce n’est pas l’exécutif qui est trop fort, c’est le législatif qui est trop faible.

 

La conclusion de ce débat reviendra à Hervé MORIN, Président du Nouveau Centre :

Il faut dégager un courant parlementaire. L’objectif n’est pas d’affaiblir le pouvoir exécutif, mais de renforcer la démocratie et le rôle du parlement. Il propose donc :

- Plus de cumul des mandats

- Limitation du cumul des mandats dans le temps afin d’oxygéner la politique

- La politique comporte des risques, et ce doit être le cas même pour les fonctionnaires.

- Il faut modifier le mode du scrutin et introduire une dose de proportionnelle.

- Il faut un contrôle des nominations faites par le gouvernement.

- Il faut réfléchir à l’utilisation du 49-3

 

Personnellement, je pense qu’on pourrait aller au delà :

- Des sanctions financières pour les parlementaires absents en séance

- Une limitation d’âge avec interdiction de compenser par une amende

- Un respect de la parité, sans possibilité de compenser par une amende

- Revoir les règles du CSA, pour une équitable promotion de tous les candidats et pas seulement ceux choisis par les partis politiques

- Interdire à un élu de se présenter à une élection s’il a déjà deux mandats ou alors l’obliger à démissionner avant de l’un d’eux.

- Comptabiliser les votes blancs et en tirer les conséquences sur la validité du vote.

 

Et puis avec humour, mais aussi beaucoup de sérieux, Messieurs, avec 52% d’électrices vous serez plus crédibles lorsque vous associerez les femmes, y compris sur la tribune.

 

Dominique BAUD
Conseiller de Paris

11/08/2007

Réforme des institutions…

c07284e4d404ada5bc212f5004a94de0.jpgLa réforme des institutions est en marche. Du moins, une commission de 13 membres, chargée d'y réfléchir et de proposer les bonnes décisions est constituée.

Des personnalités d’expérience…, des compétences juridiques évidentes (… pas moins de 6 professeurs de droit…), mais… une seule femme, et aucun représentant de la société civile, un « candide » en quelque sorte.

Il est aussi urgent, de faire valoir le travail des élus qui travaillent vraiment avec conviction, que de trouver des solutions pour combattre l’inactivité de certains, et mes propos font suite aux différents échanges médiatiques autour de la proposition de Guy CARCASSONNE, "infliger des pénalités financières aux députés trop absents".

Mon expérience d'élue de Paris me le permet.

Salariée du privé, j'ai du négocier avec mon entreprise pour obtenir 2 jours de congés sans solde afin de siéger régulièrement au Conseil de Paris, ce qui est simplement normal.

Je suis fermement convaincue que la présence et les interventions sont primordiales, par respect pour notre électorat, notre pays, notre fonction et nos responsabilités. Je suis tout aussi convaincue que le rôle de l’opposition est essentiel au sein d’une assemblée.

Alors, dire que le rôle du député ne se réduit pas à la présence en séance est évident pour tous. Pour autant, cela n'est pas suffisant pour justifier les absences régulières, voire quasi-permanentes de certains et refuser de leur faire supporter des sanctions financières.

En effet, ceux qui sont en séance sont souvent aussi ceux qui participent aux travaux des commissions et travaillent sur le terrain. D'autres jouent de leur notoriété pour faire la une des journaux les rares fois où ils sont présents et d'autres trop âgés ou blasés d'avoir eu le pouvoir et de ne plus l’avoir, ne daignent même pas se présenter.

C'est le cas au Conseil de Paris, je le constate tous les mois depuis mars 2001, c'est le cas au Conseil Régional et c'est bien entendu le cas à l'Assemblée Nationale, sinon le débat d'aujourd'hui n'aurait pas lieu.

A l'heure où l'on parle enfin d'une loi sur le service minimum dans les transports publics, voire même à l'école, il n'est pas décent d'absoudre les députés de sanctions financières en cas d'absentéisme, voire même tous les élus recevant une indemnité.

Cette mesure contribuerait à rendre les Français un peu plus respectueux de leurs représentants politiques et les élus plus assidus aux fonctions qu'ils ont voulu.

Aucun candidat ne devrait avoir l'investiture de son parti, si préalablement élu dans une assemblée, il n'a pas un bilan de présence et d'action à fournir.

C'est ainsi que j'approuve, comme 87% des Français les propositions de Guy CARCASSONNE et de Laurent VAUQUIEZ, ayant pu apprécier à plusieurs reprises la sincérité et le dynamisme de ce dernier.

Alors pourquoi François FILLON n'est-il pas d'accord?

Sans doute pour les mêmes raisons qu'il voulait, sénateur diminuer le nombre des députés.

Et pourtant, à peine 1er ministre, et toujours sénateur, il se représentait à la députation, démissionnait une fois élu, tant de son poste de sénateur que de celui de député. La place de député est revenue alors à sa suppléante, qui démissionnera quand il ne sera plus ministre…

Je suis une des rares élues de paris à être descendue dans la rue pour soutenir le Ministre François FILLON, lors de sa réforme sur les retraites, et à avoir salué son courage.

Mais, je suis là, très déçue de ses prises de position.

Pour faire les réformes qui s'imposent, il faudra encore plus de courage, un vrai altruisme au service de la France, sans démagogie.

Je compte sur les travaux de cette commission.

Je compte sur les propositions des Français : le site de l’UMP est ouvert à vos propositions et j’en serai le relais si vous le souhaitez.

Et enfin sur nos dirigeants pour mettre en place les réformes souhaitées par les Français y compris celles-ci.

"Pour changer les CHOSES… Il faut aussi changer les GENS…"

 

 

Dominique BAUD,

Conseiller de Paris , élue du 15ème arrondissement