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15/11/2012

C’est l’hôpital qui se moque de la charité

 

Combien gagne Audrey Pulvar ? C’est la question qu’on est en droit de se poser surtout après l’avoir entendu hier faire ses commentaires sur Direct 8 sur les salaires des médecins et donner des  conseils sur les efforts que ceux-ci devraient faire par temps de crise…

Hier, je trouvais que ses interventions pouvaient avoir un certain piquant …  Mais c’était hier !!!!

Il est certain que je n’approuve pas les dépassements discriminatoires de certains médecins ou chirurgiens. Mais on parle beaucoup de ces derniers et on oublie la majorité des autres.

 Pour autant, des contextes justifient largement certains dépassements d’honoraires. J’en veux pour preuve les charges de personnel ou de locaux, le montant des assurances, les risques de procès de plus en plus fréquents …. Et aussi les tarifs de sécurité sociale restés si bas qu’ils dévaluent les années d’étude (pas moins de 7 et plutôt 10 à 12) et le travail sans relâche pour y arriver.

Alors oui, Madame Pulvar face à ces professionnels qui gagnent peut-être  12.000 ou 15.000€  par mois pour sauver des vies, combien gagnez-vous, vous, sur direct 8 d’abord? Et ailleurs, ensuite.

Roselyne Bachelot se serait vantée de toucher 20.000€ par mois, mais vous, vous vous gardez bien de répondre. Pourquoi ? Il n’y a aucune honte à gagner de l’argent en travaillant. A moins que… « Faites ce que je dis, pas ce que je fais ».

 Alors combien, plus ou moins qu’un chirurgien qui a fait 15 ans d’études, se lève la nuit pour sauver des vies,  sacrifie ses week-ends pour assurer des gardes…..

Dominique Baud

09/02/2011

DES responsables…

J’ai écouté avec beaucoup d’attention, sur BFMTV, ce vendredi 4 février à 19h20, Philippe BILGER, Avocat Général près la cour d'appel de Paris.

D’emblée, il a regretté que règne « une présomption de culpabilité des magistrats et d’innocence des politiques ». Et confirme que, «le système politique a été alerté et n’a pas bougé ».

A la question de savoir si « les magistrats ne pourraient-ils pas avoir la culture de la responsabilité ? », il répond « Oui, mais encore faudrait-il que les politiques prennent leurs responsabilités, car c’est un dysfonctionnement à l’origine, qui est responsable des carences successives ». Et il a rappelé un constat, « celui de l’inertie de la chancellerie en 2010 ».

Il regrette que « 800 dossiers aient été mis de côté par les magistrats », mais considère que « les magistrats ne sont pas coupables, car ils n’ont pas à assurer le fardeau de l’inertie politique ».

Philippe BILGER a déclaré « qu’il ne participerait pas à ces mouvements et que les magistrats n’honoreraient en ne portant pas atteinte à l’intérêt des citoyens, même s’ils doivent répondre aux attaques dont ils ont fait l’objet sur l’affaire du meurtre de Laetitia ».

Il a rappelé « avoir souvent défendu le candidat SARKOZY, quand il présentait des démarches positives ». Mais là, il n’est pas d’accord « que le président croit jouer sur du velours en attaquant les magistrats à l’occasion d’une affaire aussi dramatique ».

Il défend les magistrats de Nantes accusés de fautes qu’ils n’ont pas commises, alors même « qu’aucune enquête n’est d’ailleurs parvenue à établir de telles conclusions ».

Il comprend que « cette désignation de coupables, bien au delà des syndicats, ait provoqué l’indignation des magistrats ».

 A son tour, Yves Charpenel s’est confié au Parisien, ce samedi 5 février 2011

Avocat général à la Cour de cassation et ancien directeur des affaires criminelles et des grâces, il n’est pas surpris par la réaction des magistrats, « car ce n’est pas la première fois qu’ils sont mis en cause par le chef de l’Etat ».
S’il trouve « normal de vouloir sanctionner quelqu’un qui a commis une faute », il considère néanmoins que « le discours du chef de l’Etat va bien au-delà de cette évidence et qu’une nouvelle fois, Nicolas Sarkozy s’est emparé d’un drame qui nous afflige tous, en tant que citoyens, pour en faire porter le chapeau aux magistrats et aux fonctionnaires et que ce n’est pas acceptable ».
S’il trouve « normal de rechercher les responsables », il regrette « que le président de la république ne les recherche pas, il les désigne d’emblée » ! « A entendre le président de la République, les magistrats et les fonctionnaires sont même les complices de Meilhon ! C’est oublier que, bien avant l’assassinat de Laëtitia, les responsables du suivi de cet homme avaient demandé de l’aide à leur ministère de tutelle, expliquant qu’ils manquaient de moyens pour faire correctement leur métier… »

Mais, il reconnait aussi que « même si des moyens supplémentaires avaient été donnés aux magistrats et fonctionnaires, il n’est pas sûr que ce drame aurait-il été évité. »
« Souvenez-vous de Michel Fourniret », cite t-il, « il était libre et respectait scrupuleusement son contrôle judiciaire. Cela ne l’empêchait pas, en sortant du bureau du juge, d’assassiner des petites filles. Une chose est sûre, cependant : quand les moyens manquent à ce point, le risque augmente considérablement »
L’ampleur de la réaction des magistrats ne le surprend pas car « ce n’est pas la première fois que Nicolas Sarkozy les met en cause ». Mais cette fois-ci, il qualifie l’attaque « particulièrement violente et absurde » et déclare que « la réaction de ses confrères est à la mesure de leur sentiment d’injustice. »
Il aurait été préférable, « avant de désigner des boucs émissaires, de vérifier si une faute a été effectivement commise »…. « Forcément, il va y avoir de la rancœur ».

Je m’en tiendrai à ces deux interventions majeures même si bien d’autres ont suivi depuis.

Je suis la première à réagir contre le mauvais fonctionnement de la justice, ses lenteurs, les erreurs qui conduisent à des décisions qui mettent en danger la vie d’autrui, et un certain laxisme. Mais, la justice est censée respecter les lois. Et les lois, elles sont votées par les parlementaires, la plupart sous l’impulsion et avec l’accord du gouvernement en place.

Mais dans cette affaire, il y a d’abord une jeune fille morte dans des violences extrêmes, une famille en deuil, un village meurtri. Il y a ensuite des alertes multiples adressées avec insistance, multiplicité aux plus hautes instances de l’état sans aucun retour de quiconque.

Alors oui, devant cette situation, il faut chercher les responsables. Et pour trouver les responsables, il ne suffit pas de se décharger sur autrui.

Dominique Baud

25/11/2010

On va le payer…

15 jours de grève en France, qui plus est en pleine crise économique et financière, c’est sûr, on va le payer.

QUI? Nous, les contribuables français, soit une bonne partie de ceux qui n’ont pas fait grève, le comble !

Sans doute cette réforme n’est-elle pas parfaite, sans doute la communication aurait-elle pu être meilleure, mais l’irresponsabilité des auteurs provoque aujourd’hui des pertes financières énormes. On parle de 3 à 4 milliards d’euros… 150 millions déclarés par la SNCF, 100 millions par Total… et toutes ces PME où patrons et salariés s’investissent sans compter et qui mettront combien de temps pour s’en remettre ou… combien de temps pour disparaitre.

 

Dominique Baud

07/09/2010

Récompensés…

 

Aujourd’hui, il y avait des grévistes, mais aussi bon nombre de salariés qui ont été travaillé malgré les difficultés réelles de transports.

Et, il y a ceux qui ont du prendre leur voiture avec de réelles difficultés pour circuler et pour se garer.

Et bien, pour les remercier de ne pas avoir contribué à grossir les files des manifestants, j’ai pu constater aujourd’hui, dès le matin, et tout au cours de la journée, une mobilisation importante des agents chargés de mettre des contraventions de stationnement.

Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais je trouve cela manque singulièrement d’indulgence, que c’est  même carrément abusif un jour comme aujourd’hui et même sur les places signalées payantes.

Dominique Baud

 

18/04/2010

Ils n’ont même pas honte…

Alors même que l’Europe subit contrainte et forcée une paralysie des transports aériens, la grève à la SNCF se poursuit et le syndicat Sud annonce même pour demain une amplification du mouvement.

Et ce sont les mêmes qui prétendent agir au nom d’une soi-disant solidarité.

Mais la solidarité, ce serait de suspendre immédiatement cette grève et au contraire, de proposer de faire des heures supplémentaires afin d’aider à l’acheminement des voyageurs français et étrangers.

On a laissé les syndicats prendre le pouvoir en France, on en constate aujourd’hui les conséquences et demain, on fera les comptes et dans la situation de crise économique et financière dans laquelle nous nous trouvons, soyons sûrs qu’ils risquent forts d’être dans le rouge. Drôle de solidarité !

Dominique Baud

04/12/2008

Le service minimum à l'école aurait-il vécu?

 

greve.1174378090.jpgHier, le Ministre de l’Education Nationale, M. DARCOS, annonçait l’arrêt des procédures engagées contre les maires de petites communes n’ayant pas pu mettre en place le service minimum d’accueil (SMA), lors de la grève des enseignants du 20 novembre.

Mais il a aussi ajouté que « seules les communes prêtes à faire tous les efforts pour appliquer la loi sont concernées et que l’Etat maintiendra les actions contentieuses pour les communes qui ont manifesté explicitement leur intention de la pas appliquer la loi républicaine »

C’est le triste constat d’une loi qui ne peut pas être appliquée.

Dommage, car à mon avis, le principe même de mettre en place un service minimum d’accueil à l’école en cas de grève des enseignants était une heureuses initiative.

Mais, dans un état de droit, un ministre ne peut avoir des exigences sélectives dans l’application de la loi.

La loi doit-être respectée par tous, et si ce n’est pas possible, elle doit-être modifiée.

Je me suis déjà exprimée sur ce sujet. Le service minimum d’accueil à l’école est nécessaire, mais il doit être assuré par les enseignants.

A qui viendrait-il à l’idée, par exemple, en cas de grève des infirmières, de les remplacer par du personnel du service d’accueil.

Les exigences du service minimum à l’école, doit s’appliquer comme celui dans les transports, c’est à dire assuré soit par du personnel non gréviste qualifié, soit réquisitionné pour la circonstance.

Dominique BAUD

20/11/2007

Fin du suspense…

0368082c050dbbc2cfbebb89529891a8.gifMardi 20 novembre 2007 : Journée Noire pour les usagers des transports en commun, les utilisateurs des services publics, les parents des enfants scolarisés dans les écoles publiques… mais Carnet Rose pour l’UMP.

Après avoir été maintenus en haleine pendant plusieurs semaines, nous devrions connaître les têtes de listes UMP dans les vingt arrondissements de Paris, pour les Elections Municipales de mars 2008.

 

On en trouvera pour tous les goûts et je vous laisse le soin de reconstituer le puzzle. Des récompenses à l’auto proclamation, des parachutages dorés à l’héritage familial, des échecs successifs aux victoires passées, les guerres d’influence ont manifestement marqué ces choix.

Plus personne, aujourd’hui, ne peut douter de la réalité du rôle de la commission d’investiture.

Sans parler du 12ème arrondissement, dont on ne sait encore si le candidat pressenti veut vraiment être élu de Paris ou s’il accepte après avoir négocié un poste de ministre pour le printemps prochain.

 

Quel sera l’engagement de présence et d’intervention pour leur arrondissement et pour Paris, de toux ces candidats s’ils se retrouvent dans l’opposition municipale.

C’est dès demain qu’ils devront se positionner pour la prochaine mandature.

 

Il sera intéressant ensuite de suivre avec attention la composition des listes par arrondissement. Et notamment, parmi les élus sortants, lesquels seront retenus, ceux qui bossent ou les absents, ceux qui s’expriment ou ceux qui se taisent, les dociles ou ceux qui se battent avec courage pour leurs convictions.

 

Il y aura des listes dissidentes.. La faute à qui ?

Et puis, il faut bien suivre l’exemple des chefs…

(Pour mémoire, Françoise de PANAFIEU, a été dissidente aux élections législatives de 2002 contre Bernard PONS et Philippe GOUJON, Président de la Fédération UMP de Paris a constitué une liste dissidente aux dernières élections sénatoriales, contre Roger ROMANI…)

 

 

Dominique BAUD

16/11/2007

RAS LE BOL !!!!

 

Ras le bol.pps

 

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Réforme des régimes spéciaux
On leur paye leurs privilèges
et ils osent nous prendre en otage !

 

 

Manif contre les grèves.pdf

 

 

Avec Sauvegarde Retraites, Réagissez !

Contre manifestation

Le dimanche 18 novembre

15 heures

RASSEMBLEMENT À PARIS :

PLACE DE LA RÉPUBLIQUE
DÉFILÉ JUSQU'À NATION

10/11/2007

Réforme des Universités, en quoi consiste-elle?

 

 

- Donner plus de souplesse pour la composition des conseils d’administration (20 à 30 personnes, dont 7 à 8 personnalités parmi lesquelles, 2 ou 3 représentants des collectivités territoriales, dont un du conseil régional et un chef d’entreprise ou cadre dirigeant d’entreprise)
- Renforcer le pouvoir des présidents d’université avec un droit de veto sur les recrutements et la possibilité de recruter des contractuels sur tous les postes.
- Autoriser un mécénat pour financer l’enseignement supérieur
- Créer un poste de vice-président étudiant, élu par le Conseil des études et de la vie universitaire et chargé des questions de vie étudiante.
Une vocation pour toutes les universités à devenir autonomes dans un délai de 5 ans, un investissement de 5 milliards d’euros, et un effort significatif en faveur des logements étudiants.

Les représentants de l’extrême gauche, et celui de l’UNEF contestent cette autonomie à venir, craignant de ce fait la fermeture des filières non rentables, et une tendance à la privatisation de l’université. Ils contestent aussi une diminution de la représentation des étudiants au sein du conseil d’administration.
Ils expriment leur désaccord sur la répartition des aides sociales, les bourses étant délivrées selon le mérite et pas seulement selon des critères sociaux.

Chacun appréciera et commentera arguments et contre arguments.

Pour autant les organisateurs des manifestations et mouvements de grève ont manifestement un peu de mal à vendre les raisons de leurs contestations, aux étudiants.
Et oui, il y a des étudiants qui veulent travailler et réussir.

b5d761a30d6438103c92b4d4b17cfe7b.jpgUne anecdote récente, à Paris, sur le fonctionnement des syndicats étudiants précités et les méthodes de certains de leurs représentants pour arriver à leurs fins.
   Il est d’usage, avant tout mouvement déclaré, de réunir une assemblée générale et de faire voter les participants. C’est ce qui a été tenté dans une faculté parisienne en début de semaine. Lors d’une réunion des étudiants, un vote pour soutenir la grève et les manifestations a été organisé. Mais… Au drame des organisateurs, une large majorité des étudiants ont préféré la poursuite des cours. Devant une telle résistance, l’annonce au micro fut de laisser tomber le vote et de décider arbitrairement la grève et les manifestations.
Quel bel exemple de démocratie.
Rien à envier aux méthodes de certains partis politiques : soit on obtient… Soit on impose.

Dominique BAUD
Conseiller de Paris