10/11/2007
Réforme des Universités, en quoi consiste-elle?
- Donner plus de souplesse pour la composition des conseils d’administration (20 à 30 personnes, dont 7 à 8 personnalités parmi lesquelles, 2 ou 3 représentants des collectivités territoriales, dont un du conseil régional et un chef d’entreprise ou cadre dirigeant d’entreprise)
- Renforcer le pouvoir des présidents d’université avec un droit de veto sur les recrutements et la possibilité de recruter des contractuels sur tous les postes.
- Autoriser un mécénat pour financer l’enseignement supérieur
- Créer un poste de vice-président étudiant, élu par le Conseil des études et de la vie universitaire et chargé des questions de vie étudiante.
Une vocation pour toutes les universités à devenir autonomes dans un délai de 5 ans, un investissement de 5 milliards d’euros, et un effort significatif en faveur des logements étudiants.
Les représentants de l’extrême gauche, et celui de l’UNEF contestent cette autonomie à venir, craignant de ce fait la fermeture des filières non rentables, et une tendance à la privatisation de l’université. Ils contestent aussi une diminution de la représentation des étudiants au sein du conseil d’administration.
Ils expriment leur désaccord sur la répartition des aides sociales, les bourses étant délivrées selon le mérite et pas seulement selon des critères sociaux.
Chacun appréciera et commentera arguments et contre arguments.
Pour autant les organisateurs des manifestations et mouvements de grève ont manifestement un peu de mal à vendre les raisons de leurs contestations, aux étudiants.
Et oui, il y a des étudiants qui veulent travailler et réussir.
Une anecdote récente, à Paris, sur le fonctionnement des syndicats étudiants précités et les méthodes de certains de leurs représentants pour arriver à leurs fins.
Il est d’usage, avant tout mouvement déclaré, de réunir une assemblée générale et de faire voter les participants. C’est ce qui a été tenté dans une faculté parisienne en début de semaine. Lors d’une réunion des étudiants, un vote pour soutenir la grève et les manifestations a été organisé. Mais… Au drame des organisateurs, une large majorité des étudiants ont préféré la poursuite des cours. Devant une telle résistance, l’annonce au micro fut de laisser tomber le vote et de décider arbitrairement la grève et les manifestations.
Quel bel exemple de démocratie.
Rien à envier aux méthodes de certains partis politiques : soit on obtient… Soit on impose.
Dominique BAUD
Conseiller de Paris
13:37 Publié dans Actualité, Enseignement, Jeunesse, Politique | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : université, réforme, grève, dominique baud
Commentaires
personnellement je trouve scandaleuses les méthodes d'une minorité qui essaye par le blocage des facultés de contesteri pécresse.N'ayant pas encore eu le temps de la lire, je n'ai pas encore une idée précise dessus, mais j'éspère bien que le débat sera de meilleure qualité que des blocages ridicules!
Écrit par : Cyril | 10/11/2007
Plus qu'une anecdote, hier à Rennes 2, le résultat d'un vote à bulletin secret était sans appel; trés forte majorité contre le blocage (près de 75% tout de même).
Aussitôt une ag est provoquée par une poignée d'étudiants qui vote à main levée,..............la poursuite du mouvement.
Encore un bel exemple de démocratie.
Écrit par : sylvain | 13/11/2007
Les commentaires sont fermés.