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22/10/2009

Ministre un emploi à mi-temps?

Réforme des Collectivités territoriales…. STOP

« … Nous avons beaucoup trop d’élus en France…

… Il s’agit de faire en sorte qu’ils soient moins nombreux et peut-être plus concentrés sur leur tâche… »

C’est Xavier Darcos, Ministre… et Conseiller Régional, (LCI, le 20 octobre 2009, en direct), qui l’a dit…

Dominique BAUD

04/12/2008

Le service minimum à l'école aurait-il vécu?

 

greve.1174378090.jpgHier, le Ministre de l’Education Nationale, M. DARCOS, annonçait l’arrêt des procédures engagées contre les maires de petites communes n’ayant pas pu mettre en place le service minimum d’accueil (SMA), lors de la grève des enseignants du 20 novembre.

Mais il a aussi ajouté que « seules les communes prêtes à faire tous les efforts pour appliquer la loi sont concernées et que l’Etat maintiendra les actions contentieuses pour les communes qui ont manifesté explicitement leur intention de la pas appliquer la loi républicaine »

C’est le triste constat d’une loi qui ne peut pas être appliquée.

Dommage, car à mon avis, le principe même de mettre en place un service minimum d’accueil à l’école en cas de grève des enseignants était une heureuses initiative.

Mais, dans un état de droit, un ministre ne peut avoir des exigences sélectives dans l’application de la loi.

La loi doit-être respectée par tous, et si ce n’est pas possible, elle doit-être modifiée.

Je me suis déjà exprimée sur ce sujet. Le service minimum d’accueil à l’école est nécessaire, mais il doit être assuré par les enseignants.

A qui viendrait-il à l’idée, par exemple, en cas de grève des infirmières, de les remplacer par du personnel du service d’accueil.

Les exigences du service minimum à l’école, doit s’appliquer comme celui dans les transports, c’est à dire assuré soit par du personnel non gréviste qualifié, soit réquisitionné pour la circonstance.

Dominique BAUD

16/09/2008

Une médaille pour le bac!

image bac.gifN’a-t-on pas aujourd’hui d’autres sujets à débattre et d’autres mesures à prendre pour valoriser le travail de nos jeunes, la réussite et la poursuite de leurs études.

On parle de restreindre les budgets et on veut distribuer des médailles…Avec tout l’enrobage coûteux qui ira avec…

Mais nos bacheliers de 18 ans et plus, se préoccupent de leur avenir autrement que par l’obtention d’une médaille.

Des priorités, il y en a d’autres et je vais en proposer quelques unes :

Que chaque élève sache lire bien avant de rentrer en 6ème, que tous les professeurs soient présents dès le jour de la rentrée, qu’en cas d’absence leur remplacement soit immédiatement assuré, surtout dans une classe d’examen, que tous les collégiens qui n’ont pas d’examen ne soient pas mis en vacances début juin, que les notes obtenues au BEPC soient remises en même temps que les résultats (le rectorat les promet pour fin octobre…), que des outils soient mis en place pour favoriser la connaissance et la pratique des langues étrangères, qu’enfin, après le bac, les jeunes puissent s’inscrire aux écoles de leur choix, sans être « baladés » pendant des semaines entre listes d’attente, défaut voire refus de réponse, menace de radiation, comme c’est le cas actuellement.

 

Pour illustrer, une anecdote… à multiplier…

Un jeune titulaire du bac en juin 2008 a passé des concours. C’est un élève moyen, qui veut poursuivre ses études et devenir ingénieur. Ses notes moyennes lui ont barré la porte des prépa publiques. Il a passé des concours et se retrouve pris dans certaines écoles et en liste d’attente sur d’autres.

On pourrait penser que tout va se décanter dans les 15 jours de l’obtention du diplôme. Et bien non. Là où il était en liste d’attente, il y reste. Puis, fermeture des établissements pour congés laissant le jeune dans l’inquiétude de sa rentrée, entre les établissements qui ne répondront jamais, ceux qui annoncent au bout d’un mois d’attente qu’ils répondront qu’à partir du 25 Août et qui le radient entre temps, et ceux qui menacent de supprimer son inscription pour faute de réponse définitive.

 

Vous voyez avant et après le bac, il y a de quoi faire.

Et s’il y a de l’argent à dépenser, alors oublions les médailles et valorisons leur diplômes en les aidant soit à trouver une formation professionnelle et un emploi, soit à s’inscrire dans de bonnes conditions pour suivre des études supérieures.

 

Sans parler de la discrimination liée au coût des études…

 

Dominique BAUD