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10/05/2011

Un autre vrai danger sur la route

 

On a beaucoup parlé ces derniers jours, des mauvais chiffres de la sécurité routière.

On a évoqué l’alcool… Un fléau, même s’il y a tout de même de nos jours une réelle prise de conscience, elle n’est pas suffisante. Preuves en sont ces résultats accablants. Mais réduire le taux d’alcool autorisé dans le sang uniquement pour les jeunes de 18 à 25 ans ne me semble pas être une solution. Je veux bien croire les statistiques de jeunes, trop nombreux, qui se tuent. Mais n’oublions pas d’autres plus vieux sont aussi dangereux, pour les mêmes raisons et depuis plus longtemps…

Par ailleurs on a récemment parlé de discrimination s’agissant des tarifs des assurances, moindre pour les jeunes conductrices que pour les jeunes conducteurs. Cette nouvelle mesure serait une nouvelle discrimination, non plus en fonction du sexe, mais en fonction de l’âge.

Je propose une règle absolue, celui qui conduit ne boit pas…ce soir là !

On a évoqué aujourd’hui, le portable qu’on veut interdire, même en kit mains libres. Mais, est-ce plus dangereux que quelqu’un qui vous parle assis à côté ou derrière vous, avec la tendance de bon nombre de conducteurs de se tourner vers celui qui vous parle, est-ce plus dangereux qu’un chien non attaché ou qui aboie,  est-ce plus dangereux qu’un enfant qui pleure ?

Mais ce dont on ne parle jamais, c’est l’inconséquence des panneaux de limitation de vitesse qui jalonnent routes et autoroutes. Aujourd’hui, j’avais un déplacement en province… 50…70…50…90…70…110…90…la limitation de vitesse change sans cesse. Et, sur l’autoroute, on ne sait jamais si on a droit à 130 ou si on est dans une courte zone à 110, tout juste signalée.

Le danger est là, une fixation sur les panneaux pour éviter la contravention, plus dangereuse qu’une attention soutenue à vitesse constante.

Et comprenez bien que mon intervention d’aujourd’hui, n’est surtout pas un plaidoyer du laisser faire n’importe quoi sur les routes. Je suis pour la vigilance extrême.

 Pour autant je profite de cette occasion pour dénoncer l’arnaque qui consiste à infliger des contraventions très lourdes même pour un dépassement de moins de 5Km/heure. Et, le temps de chercher à prouver la validité ou non de ce dépassement,  la contravention risque de doubler voire de tripler, donc celui qui a compris que c’est perdu d’avance, abandonne.

Dominique Baud

13/01/2011

Le scandale des stages

La période de soldes qui commence, remet à l’ordre du jour le scandale des stages.

Je ne sais si ce que certains dénoncent est vrai, à savoir, selon le collectif Génération Précaire, que «les enseignes préfèreraient opter pour cette solution durant les périodes de rush comme les fêtes de fin d'année ou les soldes, plutôt que de recruter des intérimaires ou des CDD qui, eux, restent sur les bancs de Pôle emploi, payant les stagiaires six fois moins qu’un salarié ».

Par contre, je suis moi aussi scandalisée par l’exploitation que certains font des stagiaires

Plusieurs constats :

-De plus en plus tôt, les jeunes doivent faire des stages durant leurs études.

-Ces stages exigés de plus en plus souvent, conditionnent aussi les passages en année supérieure

-D’autres jeunes ont besoin de travailler pour contribuer au financement de leurs études et recherchent des emplois durant l’été.

-Sans oublier ceux qui, sans formation, recherchent un emploi et sont ceux sans doute les plus concernés par le scandale dénoncé durant les soldes.

Aujourd’hui l’utilisation de ce système de stage dépasse largement le cadre initial.

En guise d’emploi d’été, pour remplacer les salariés en vacances, un nombre de plus en plus important d’entreprises ne recrutent plus que des stagiaires. C’est ainsi que pour à peine plus de 400 euros par mois, elles s’offrent des jeunes dévoués, courageux et compétents et je n’ai pas peur de le dire exploités par le système.

En effet, et malgré un certain encadrement légal des stages en entreprise, et le fait qu’en 2009 ait été établi le principe d'une indemnité obligatoire et minimale aux stages d'une durée supérieure ou égale à deux mois, au lieu des trois mois prévus précédemment par le décret du 31 janvier 2008, il n’en demeure pas moins qu’à défaut d’un accord plus favorable, le stagiaire recevra au minimum 12,5% du plafond horaire de la sécurité sociale, fixé à 22 euros en 2010, soit 417,09 euros par mois pour 35 heures hebdomadaires de présence du stagiaire dans l'entreprise.

Je veux bien admettre qu’un stage est un bon moyen pour apprendre et apporte quelques contraintes à l’entreprise qui prend cette responsabilité au sérieux.

Pour autant, ce système ainsi utilisé devient abusif et de fait ne prépare pas automatiquement à un bon état d’esprit des jeunes qui seront pourtant les actifs de demain, donc les cotisants pour nos retraites.

Dominique Baud

Le scandale des stages

La période de soldes qui commence, remet à l’ordre du jour le scandale des stages.

Je ne sais si ce que certains dénoncent est vrai, à savoir, selon le collectif Génération Précaire, que «les enseignes préfèreraient opter pour cette solution durant les périodes de rush comme les fêtes de fin d'année ou les soldes, plutôt que de recruter des intérimaires ou des CDD qui, eux, restent sur les bancs de Pôle emploi, payant les stagiaires six fois moins qu’un salarié ».

Par contre, je suis moi aussi scandalisée par l’exploitation que certains font des stagiaires

Plusieurs constats :

-De plus en plus tôt, les jeunes doivent faire des stages durant leurs études.

-Ces stages exigés de plus en plus souvent, conditionnent aussi les passages en année supérieure

-D’autres jeunes ont besoin de travailler pour contribuer au financement de leurs études et recherchent des emplois durant l’été.

-Sans oublier ceux qui, sans formation, recherchent un emploi et sont ceux sans doute les plus concernés par le scandale dénoncé durant les soldes.

Aujourd’hui l’utilisation de ce système de stage dépasse largement le cadre initial.

En guise d’emploi d’été, pour remplacer les salariés en vacances, un nombre de plus en plus important d’entreprises ne recrutent plus que des stagiaires. C’est ainsi que pour à peine plus de 400 euros par mois, elles s’offrent des jeunes dévoués, courageux et compétents et je n’ai pas peur de le dire exploités par le système.

En effet, et malgré un certain encadrement légal des stages en entreprise, et le fait qu’en 2009 ait été établi le principe d'une indemnité obligatoire et minimale aux stages d'une durée supérieure ou égale à deux mois, au lieu des trois mois prévus précédemment par le décret du 31 janvier 2008, il n’en demeure pas moins qu’à défaut d’un accord plus favorable, le stagiaire recevra au minimum 12,5% du plafond horaire de la sécurité sociale, fixé à 22 euros en 2010, soit 417,09 euros par mois pour 35 heures hebdomadaires de présence du stagiaire dans l'entreprise.

Je veux bien admettre qu’un stage est un bon moyen pour apprendre et apporte quelques contraintes à l’entreprise qui prend cette responsabilité au sérieux.

Pour autant, ce système ainsi utilisé devient abusif et de fait ne prépare pas automatiquement à un bon état d’esprit des jeunes qui seront pourtant les actifs de demain, donc les cotisants pour nos retraites.

Dominique Baud

13/10/2010

De la manipulation à l’invitation…

Je fais partie de ceux qui pensent que les récentes manifestations de lycéens et d’étudiants et leur présence dans la rue, ce mardi 12 octobre, journée de contestation contre le projet de réforme sur les retraites, sont le fruit de manipulations.

Ces jeunes là seront à la retraite dans 40 ans, 45 ans… Ils n’ont même pas encore commencé à travaillé. Cela ne veut pas dire qu’ils n’ont pas à se sentir concernés. Cela veut dire qu’ils ont certainement mieux à faire avant d’amorcer une carrière professionnelle pour prétendre à une retraite.

Mais depuis hier, on est passé au stade supérieur. Ils sont « invités » à manifester. Je cite Ségolène Royal, au journal de TF1, ce mardi 12 octobre 2010 : …les jeunes de 15/16 ans sont responsables… « Je leur demande de descendre dans la rue mais de façon pacifique ». Il est regrettable que Laurence Ferrari ait manqué de réactivité suite à cette déclaration. En effet, elle a voulu revenir sur les propos de son invitée, ce que cette dernière a esquivé, peut-être après s’être rendue compte de l’inconséquence de ses déclarations.

Aujourd’hui encore, elle a voulu expliqué l’inexplicable.

Cette invitation publique à la manifestation qui s’adresse à des mineurs, est irresponsable de la part d’un dirigeant politique quel qu’il soit. Celle qui parlait des conséquences de la mobilisation si elle n’était pas entendue, devrait aujourd’hui s’interroger sur les suites et conséquences que ses propos auront sur certains jeunes plus influençables que d’autres.

Elle parlait du bon sens des « mères de familles »… On en est loin, ou, ce que je crois, nous n’avons pas la même définition du mot « bon sens », ni peut-être même du rôle d’une « mère de famille ».

Quelle alternative !!!

Dominique Baud

07/03/2009

Juste mesure…

alcool-danger.jpgTout interdire n’est jamais la solution, et on ne peut permettre de prétendre ainsi servir la cause des jeunes et lutter notamment contre l’alcoolisme.

De plus, il était couru d’avance qu’aller trop loin aller faire réagir vivement les régions viticoles et automatiquement contraindre la ministre à faire marche arrière.

Interdire les dégustations dans les salons ou foires, c’était en interdire la participation aux viticulteurs, et ouvrir la porte à un vrai danger en terme économique.

Et puis comme tout, c’est l’abus qui est dangereux, pas la consommation en soi.

Par contre, pourquoi ne pas prévoir un alcootest obligatoire à la sortie des parkings lors de ces foires pour ceux qui prennent le volant ?

Quant à vouloir protéger les jeunes en interdisant les « open bar », non seulement je suis d’accord mais je regrette même qu’on ait laissé ce commerce se développer.

Mais attention aux effets d’annonce. Assurons-nous d’abord du respect des mesures déjà décidées.

« On a voulu interdire la vente d’alcool aux abords du champs de Mars. Certes les commerces de proximité ont respecté cette mesure. Mais, il faut être sur place pour constater qu’à chaque pas et encore aujourd’hui, la vente à la sauvette existe toujours, notamment à chaque gros rassemblement de jeunes… Ce qui de fait pourrait-être sanctionné … », parole d’un jeune qui préfèrerait qu’on applique les textes avant d’en mettre d’autres en place, car cela aurait plus d’effet.

Quant à vouloir interdire la publicité du vin sur internet, je doute que ce soit une bonne idée. Car à mon avis dans ce cas, il y en a d’autres choses et bien plus graves et fortes de conséquences qu’il faudrait interdire sur internet.

Et de plus, pour parler d’internet, comment aujourd’hui peut-on envisager de libéraliser certains jeux d’argent sur internet, en pleine crise économique et donc de fragilité financière potentielle de bon nombre de français.

Ouvrons les yeux, à qui cela profitera t-il à tous les coups ?

Dominique BAUD

16/09/2008

Une médaille pour le bac!

image bac.gifN’a-t-on pas aujourd’hui d’autres sujets à débattre et d’autres mesures à prendre pour valoriser le travail de nos jeunes, la réussite et la poursuite de leurs études.

On parle de restreindre les budgets et on veut distribuer des médailles…Avec tout l’enrobage coûteux qui ira avec…

Mais nos bacheliers de 18 ans et plus, se préoccupent de leur avenir autrement que par l’obtention d’une médaille.

Des priorités, il y en a d’autres et je vais en proposer quelques unes :

Que chaque élève sache lire bien avant de rentrer en 6ème, que tous les professeurs soient présents dès le jour de la rentrée, qu’en cas d’absence leur remplacement soit immédiatement assuré, surtout dans une classe d’examen, que tous les collégiens qui n’ont pas d’examen ne soient pas mis en vacances début juin, que les notes obtenues au BEPC soient remises en même temps que les résultats (le rectorat les promet pour fin octobre…), que des outils soient mis en place pour favoriser la connaissance et la pratique des langues étrangères, qu’enfin, après le bac, les jeunes puissent s’inscrire aux écoles de leur choix, sans être « baladés » pendant des semaines entre listes d’attente, défaut voire refus de réponse, menace de radiation, comme c’est le cas actuellement.

 

Pour illustrer, une anecdote… à multiplier…

Un jeune titulaire du bac en juin 2008 a passé des concours. C’est un élève moyen, qui veut poursuivre ses études et devenir ingénieur. Ses notes moyennes lui ont barré la porte des prépa publiques. Il a passé des concours et se retrouve pris dans certaines écoles et en liste d’attente sur d’autres.

On pourrait penser que tout va se décanter dans les 15 jours de l’obtention du diplôme. Et bien non. Là où il était en liste d’attente, il y reste. Puis, fermeture des établissements pour congés laissant le jeune dans l’inquiétude de sa rentrée, entre les établissements qui ne répondront jamais, ceux qui annoncent au bout d’un mois d’attente qu’ils répondront qu’à partir du 25 Août et qui le radient entre temps, et ceux qui menacent de supprimer son inscription pour faute de réponse définitive.

 

Vous voyez avant et après le bac, il y a de quoi faire.

Et s’il y a de l’argent à dépenser, alors oublions les médailles et valorisons leur diplômes en les aidant soit à trouver une formation professionnelle et un emploi, soit à s’inscrire dans de bonnes conditions pour suivre des études supérieures.

 

Sans parler de la discrimination liée au coût des études…

 

Dominique BAUD