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07/03/2009

Juste mesure…

alcool-danger.jpgTout interdire n’est jamais la solution, et on ne peut permettre de prétendre ainsi servir la cause des jeunes et lutter notamment contre l’alcoolisme.

De plus, il était couru d’avance qu’aller trop loin aller faire réagir vivement les régions viticoles et automatiquement contraindre la ministre à faire marche arrière.

Interdire les dégustations dans les salons ou foires, c’était en interdire la participation aux viticulteurs, et ouvrir la porte à un vrai danger en terme économique.

Et puis comme tout, c’est l’abus qui est dangereux, pas la consommation en soi.

Par contre, pourquoi ne pas prévoir un alcootest obligatoire à la sortie des parkings lors de ces foires pour ceux qui prennent le volant ?

Quant à vouloir protéger les jeunes en interdisant les « open bar », non seulement je suis d’accord mais je regrette même qu’on ait laissé ce commerce se développer.

Mais attention aux effets d’annonce. Assurons-nous d’abord du respect des mesures déjà décidées.

« On a voulu interdire la vente d’alcool aux abords du champs de Mars. Certes les commerces de proximité ont respecté cette mesure. Mais, il faut être sur place pour constater qu’à chaque pas et encore aujourd’hui, la vente à la sauvette existe toujours, notamment à chaque gros rassemblement de jeunes… Ce qui de fait pourrait-être sanctionné … », parole d’un jeune qui préfèrerait qu’on applique les textes avant d’en mettre d’autres en place, car cela aurait plus d’effet.

Quant à vouloir interdire la publicité du vin sur internet, je doute que ce soit une bonne idée. Car à mon avis dans ce cas, il y en a d’autres choses et bien plus graves et fortes de conséquences qu’il faudrait interdire sur internet.

Et de plus, pour parler d’internet, comment aujourd’hui peut-on envisager de libéraliser certains jeux d’argent sur internet, en pleine crise économique et donc de fragilité financière potentielle de bon nombre de français.

Ouvrons les yeux, à qui cela profitera t-il à tous les coups ?

Dominique BAUD