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13/01/2011

Le scandale des stages

La période de soldes qui commence, remet à l’ordre du jour le scandale des stages.

Je ne sais si ce que certains dénoncent est vrai, à savoir, selon le collectif Génération Précaire, que «les enseignes préfèreraient opter pour cette solution durant les périodes de rush comme les fêtes de fin d'année ou les soldes, plutôt que de recruter des intérimaires ou des CDD qui, eux, restent sur les bancs de Pôle emploi, payant les stagiaires six fois moins qu’un salarié ».

Par contre, je suis moi aussi scandalisée par l’exploitation que certains font des stagiaires

Plusieurs constats :

-De plus en plus tôt, les jeunes doivent faire des stages durant leurs études.

-Ces stages exigés de plus en plus souvent, conditionnent aussi les passages en année supérieure

-D’autres jeunes ont besoin de travailler pour contribuer au financement de leurs études et recherchent des emplois durant l’été.

-Sans oublier ceux qui, sans formation, recherchent un emploi et sont ceux sans doute les plus concernés par le scandale dénoncé durant les soldes.

Aujourd’hui l’utilisation de ce système de stage dépasse largement le cadre initial.

En guise d’emploi d’été, pour remplacer les salariés en vacances, un nombre de plus en plus important d’entreprises ne recrutent plus que des stagiaires. C’est ainsi que pour à peine plus de 400 euros par mois, elles s’offrent des jeunes dévoués, courageux et compétents et je n’ai pas peur de le dire exploités par le système.

En effet, et malgré un certain encadrement légal des stages en entreprise, et le fait qu’en 2009 ait été établi le principe d'une indemnité obligatoire et minimale aux stages d'une durée supérieure ou égale à deux mois, au lieu des trois mois prévus précédemment par le décret du 31 janvier 2008, il n’en demeure pas moins qu’à défaut d’un accord plus favorable, le stagiaire recevra au minimum 12,5% du plafond horaire de la sécurité sociale, fixé à 22 euros en 2010, soit 417,09 euros par mois pour 35 heures hebdomadaires de présence du stagiaire dans l'entreprise.

Je veux bien admettre qu’un stage est un bon moyen pour apprendre et apporte quelques contraintes à l’entreprise qui prend cette responsabilité au sérieux.

Pour autant, ce système ainsi utilisé devient abusif et de fait ne prépare pas automatiquement à un bon état d’esprit des jeunes qui seront pourtant les actifs de demain, donc les cotisants pour nos retraites.

Dominique Baud

Le scandale des stages

La période de soldes qui commence, remet à l’ordre du jour le scandale des stages.

Je ne sais si ce que certains dénoncent est vrai, à savoir, selon le collectif Génération Précaire, que «les enseignes préfèreraient opter pour cette solution durant les périodes de rush comme les fêtes de fin d'année ou les soldes, plutôt que de recruter des intérimaires ou des CDD qui, eux, restent sur les bancs de Pôle emploi, payant les stagiaires six fois moins qu’un salarié ».

Par contre, je suis moi aussi scandalisée par l’exploitation que certains font des stagiaires

Plusieurs constats :

-De plus en plus tôt, les jeunes doivent faire des stages durant leurs études.

-Ces stages exigés de plus en plus souvent, conditionnent aussi les passages en année supérieure

-D’autres jeunes ont besoin de travailler pour contribuer au financement de leurs études et recherchent des emplois durant l’été.

-Sans oublier ceux qui, sans formation, recherchent un emploi et sont ceux sans doute les plus concernés par le scandale dénoncé durant les soldes.

Aujourd’hui l’utilisation de ce système de stage dépasse largement le cadre initial.

En guise d’emploi d’été, pour remplacer les salariés en vacances, un nombre de plus en plus important d’entreprises ne recrutent plus que des stagiaires. C’est ainsi que pour à peine plus de 400 euros par mois, elles s’offrent des jeunes dévoués, courageux et compétents et je n’ai pas peur de le dire exploités par le système.

En effet, et malgré un certain encadrement légal des stages en entreprise, et le fait qu’en 2009 ait été établi le principe d'une indemnité obligatoire et minimale aux stages d'une durée supérieure ou égale à deux mois, au lieu des trois mois prévus précédemment par le décret du 31 janvier 2008, il n’en demeure pas moins qu’à défaut d’un accord plus favorable, le stagiaire recevra au minimum 12,5% du plafond horaire de la sécurité sociale, fixé à 22 euros en 2010, soit 417,09 euros par mois pour 35 heures hebdomadaires de présence du stagiaire dans l'entreprise.

Je veux bien admettre qu’un stage est un bon moyen pour apprendre et apporte quelques contraintes à l’entreprise qui prend cette responsabilité au sérieux.

Pour autant, ce système ainsi utilisé devient abusif et de fait ne prépare pas automatiquement à un bon état d’esprit des jeunes qui seront pourtant les actifs de demain, donc les cotisants pour nos retraites.

Dominique Baud

27/02/2009

Combien ça coûte ?

Souvent, on demande aux aînés d’une famille de donner l’exemple.

On pourrait croire qu’en cas de crise, les grands puissent eux aussi donner l’exemple !!!

A chacun d’interpréter la bonne manière de donner de le faire.

9.200.000 euros !!!! Augmentation en catimini en décembre dernier du budget de l’Elysée

77.000 euros !!!!Augmentation du salaire de M. JOUYET, nommé à l’AMF, soit plus de 228.000 euros par an, dont les 8.000 derniers euros compensent l’inflation (je croyais qu’il n’y en avait presque pas !) Même si c’est un réajustement…

Et Jack LANG, nouvel émissaire de Nicolas SARKOZY à Cuba … il y avait urgence. Pour combien a t-il accepté une telle mission, qui je le cite «  le maintient en harmonie avec lui-même » heureux homme !

Il sera difficile de demander aux cadres moyens, vous savez ceux qui n’arrivent même pas à 50.000 euros par an et qui sont pourtant diplômés, bosseurs.. et tout et tout, d’être solidaires en temps de crise.

Dominique BAUD

11/02/2009

Un exemple qui en dit long…

banque.gif

On renfloue aujourd’hui les banques et il est certain qu’un jour prochain, on le paiera d’une manière ou d’une autre.

Les patrons de ces entreprises se font tirer l’oreille lorsqu’on leur demande un peu de décence quant à leur propre rémunération soit, pour 2008, de ne toucher que la partie fixe de leur salaire soit seulement un million d’euros au lieu de deux !!!!

Et pendant ce temps là, on ose faire circuler des questionnaires, au sein de ces mêmes entreprises pour demander aux salariés s’ils accepteraient de voir baisser leur salaire en signe de solidarité, compte tenu de la crise et on donne à d’autres des objectifs tellement excessifs, qu’ils ont déjà compris l’incidence grave sur leur rémunération en 2010.

Mais une chose est sûre, les banques continueront à « plumer » leurs clients.

Pour voir demandez à votre banque de rechercher un document, pour attester d’une déclaration faite en décembre 2006.

Ensuite, ne soyez pas surpris si votre compte est débité de la modique somme de 125 euros !!!

Une manière, paraît-il, d’encourager les clients à conserver et à bien ranger leurs archives !

Dominique BAUD