Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

09/12/2012

Ils ne se ré-aiment plus

Xavier Bertrand lui-même, sans doute en colère, surtout pas résigné et espérant peut-être en tirer profit semble en avoir plus qu’assez.

Sue BFMTV, il a demandé « solennellement » à ce que François Fillon et Jean-François Copé trouvent dans les jours qui viennent des solutions de sortie de crise.

Les portes paroles apparaissaient somme toute très embarrassés ces derniers jours et de moins en moins loquaces au fil du temps.

Trêve du week-end le temps des législatives partielles, opportune excuse. Mais aujourd’hui plus personne n’y croit et si les candidats socialistes n’ont pas tiré leur épingle du jeu à l’occasion des trois législatives partielles de ce dimanche, c’est aussi parce que rien ne va plus de leur côté non plus.

C’est certainement l’abstention qui une fois de plus va gagner. On verra dimanche prochain avec combien de votants les trois députés concernés sont élus.

Espérons au moins que personne n’aura le mauvais goût de crier victoire.

Dominique Baud

30/01/2012

Enquête de solvabilité

La commission européenne qui déclare aujourd’hui vouloir renforcer le contrôle des finances publiques grecques arrive un peu tard.

On a distribué de l’argent à flots, sans contrainte, sans surveillance et aujourd’hui, on s’étonne de la situation. C’est bien peu responsable.

S’il est certain qu’une certaine solidarité est nécessaire et qu’aucun pays ne peut vivre seul dans son coin, a besoin des autres et que les autres ont besoin de lui, il n’en demeure pas moins que la situation de crise actuelle  ravive les tensions.

Mais est-ce la solution que de nommer un «commissaire au budget» investi du pouvoir «de veto sur toute décision budgétaire incompatible avec les objectifs», un de ceux-là même qui ont regardé ailleurs pendant des années.

Il faut obliger les dirigeants de la Grèce (et pas seulement eux) à être responsables, à rendre des comptes, à s’imposer une vraie discipline certes en remboursant ses dettes mais aussi et surtout, en s’engageant sur un autre mode de  gouvernance.

Une « mise sous tutelle » aurait l’effet de valider leur irresponsabilité. Il faut au contraire les obliger à être responsables.

Pour autant, il faut sanctionner les irresponsables. Et les irresponsables, ce n’est pas le peuple, ce sont les dirigeants.

Il n’est pas concevable qu’ils acceptent, voire qu’ils sollicitent notre argent, mais en refuse tout contrôle d’usage

Il n’y a pas de raison qu’il n’y ait que les citoyens contribuables qui doivent subir une enquête de solvabilité pour emprunter.

 Il y aurait en Grèce un nombre impressionnant de milliardaires (armateurs, propriétaires immobiliers…), non répertoriés, ne payant aucun impôt... Alors qu’est ce qu’ils attendent…Qu’on exige nous donne les preuves que des démarches ont été entreprises pour les retrouver et les faire payer.

Car sinon, demain, ils seront plus riches que ceux qui auraient largement contribué à ce qu’ils aient des jours meilleurs.

Dominique Baud

 

 

 

01/01/2012

2012 ….Le pari de l’audace et de l’espoir

Nous y sommes. J’ai envie de dire enfin. Oui enfin, quittons cette année 2011 dont, pour ma part,  je n’aurai qu’un souvenir très contrasté.

Je vous souhaite à vous toutes et à vous tous, une belle et heureuse année 2012.          

Je souhaite que 2012 soit pour tous une année d’espoir.

Espoir que la vie, la santé, le bonheur, le travail, la solidarité, l’amour soient omniprésents dans votre existence, tournent la page des mauvais jours et ouvrent celles de nouvelles histoires.

Espoir aussi que les consultations électorales des prochains mois permettent enfin l’arrivée d’une nouvelle gouvernance, vraiment sincère, efficace et réellement altruiste pour le bien de la communauté et non pour l’intérêt et le confort personnel des dirigeants ou autres élus professionnels.

Espoir que notre monde soit plus juste, plus humain et moins soumis à l’insatiable appétit des plus puissants. Un monde où règne le respect de l’être humain et de leurs cultures, des libertés individuelles, de la vraie démocratie et de la paix contre les idéologies sectaires quelles qu’elles soient.

C’est seulement avec une telle vision du monde que la vie pourra être meilleure pour tous.

Engagés que nous sommes et quelques soient nos fonctions, notre qualité, notre âge, nous avons tous un rôle à jouer. Nous ne devons pas avoir peur de l’avenir, garder l’espoir, avoir de l’audace.

Ne laissons personne nous bercer d’illusions, imposons la prise de conscience des réalités quotidiennes.

Restons debout, demeurons offensifs, actifs, responsables, agissons, prenons des décisions, allons de l’avant.

Ce n’est qu’avec de l’audace que nous pourrons contrer des années d’inertie, que bon nombre se croient autoriser à dénoncer aujourd’hui et qui nous ont conduits dans la situation où nous sommes.

Et, s’il est vrai que des responsables d’expérience sont nécessaires, il est tout aussi vrai que tous ceux qui nous dirigent étaient déjà là il y a 10 ans, 20, ans, 30 ans et sont donc tous responsables de cette situation.

Alors, osons aussi les changer. Notre audace devra engendrer la vôtre, pour que les choses changent.

Souvenez-vous, même si je me répète :

« Pour changer les choses, il faut aussi changer les gens » 

2012, c’est l’année où jamais…Le pari de l’audace et de l’espoir.

Dominique Baud

 

22/12/2011

« Difficilement assimilable pour le commun des mortels »

C’est ainsi qu’un député vient de s’exprimer sur le salaire de Beckam. A vous, qui êtes comme moi, simple commun des mortels, d’apprécier.

800.000€ brut par mois. Qui peut gagner autant ? Ne cherchez pas ? Certainement pas quelqu’un qui sauve des vies, crée des milliers d’emplois, prend des risques pour les autres… Mais un joueur de foot. Sans doute pas n’importe lequel, mais tout de même.

Alors, crise ou pas crise, c’est indécent et en aucun cas justifié. Et ce sans parler des millions qu’il devrait toucher du fait d’une négociation hors de commun sur les ventes à venir de produits PSG.

Alors, que certains membres de la classe politique fassent de  la récupération politique, sans doute. Mais que pour d’autres, ce salaire soit simplement qualifié de « salaire très élevé, surtout en période de crise », montre à quel point la classe politique est déconnectée de la réalité.

Car 800.000€ et plus… c’est indéfendable, même pour « une tête de gondole ». Beckham appréciera.

Dominique Baud

http://www.chronofoot.com/psg/exclu-jean-francois-lamour-c-039-est-le-supplice-chinois-pour-antoine-kombouare_art23504.html

 

 

 

22:04 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : beckam, foot, psg, 800.000€, salaire, crise

06/12/2011

Vous y croyez ?

Après avoir bafoué le non de 54,68% des électeurs français au référendum du 29 mai 2005 » voilà qu’on nous annonce un nouveau traité…

Un nouveau traité décidé en grandes pompes par les dirigeants de deux pays, s’isolant des autres au vu de tous, et pourtant décidant que ce dernier devra être approuvé par 27 (l'ensemble des Etats membres de l'UE) voire au pire 17 (les membres de la zone euro) et ce d’ici mars prochain, refondant et repensant selon eux, l'organisation de l'Europe» sur le modèle d'un fédéralisme intergouvernemental.

Avec une exigence, celle que l'un des leviers de cette discipline, assumée au niveau de chaque État membre, soit l'inscription de la règle d'or dans les tables de la loi des membres de la zone euro:

Et une autre, pour nous Français, celle à «l’idéal» dit-on, si chacun prenait ses responsabilités… de l’adopter avant les présidentielles »…et à défaut au pire, de le faire juste après…

On veut nous convaincre que la France ne retrouvera «la maîtrise de son destin» après le choc de la crise, que par la lutte contre les déficits et la solidarité européenne.

Une façon de dire aux français que les efforts qu’on va leur demander sont le prix à payer pour sauver le modèle social auquel ils tiennent.

Mais qui doit sauver le modèle social ? Serait-ce aux français de payer pour ceux qui nous gouvernent ?

Non. Mais qu’ont attendu ceux qui nous gouvernent pour supprimer les 35h, qu’on attendu ceux qui nous gouvernent pour pourchasser les profiteurs (allocations familiales, sans papiers), qu’attendent encore ceux qui nous gouvernent pour montrer l’exemple en acceptant, au pire, de gagner moins mais toujours au moins plus de 10 fois le SMIC,…, qu’ont-ils attendu pour faire…non pas aujourd’hui, en pleine crise, à 6 mois d’une nouvelle échéance, mais en 2007 ?

Moi, non…Mais je faisais partie de ceux que l’on montrait du doigt en 2005 et bien après, car j’assumais ouvertement mon vote négatif au référendum.

Dominique Baud

 

06/09/2011

C’est ce qui a été annoncé… le 24 Août 2011….

Un Objectif,

Trouver un milliard d'euros d'économie en 2011 et onze milliards en 2012 pour réduire le déficit public à 3% du PIB en 2013, avec des prévisions de croissance ramenées de 1,75% du PIB, à 2% en 2011 et à 1,75% en 2012 contre 2,25% initialement prévu.

Une Promesse,

 « Ni rigueur, ni hausse d’impôts, ni perte de pouvoir d’achat… » !

Hausse des prix du tabac, de l'alcool et des sodas, 6% en octobre et à nouveau de 6% l’an prochain pour les cigarettes, 90cts par litre en sus pour les alcools forts et une taxe anti-obésité pour 2012 soit, 1 milliard d'euros en 2012.

Taxation des plus hauts revenus au-delà de 500 000 euros de revenu fiscal annuel, taxe exceptionnelle pour 2012 de 3% soit, 200 millions d'euros en 2012.

Heures supplémentaires, abattements bénéficiant aux salariés maintenus mais allégements de charges des employeurs abaissés sur les bas salaires même si maintien des exonérations au titre des heures supplémentaires soit, 600 millions d'euros en 2012.

Niches fiscales, 10% de « rabot » sur une vingtaine de niches fiscales dont la loi Scellier sur l'investissement locatif, le crédit d'impôt sur les équipements écologiques et l'investissement en Outre-mer….soit, 5,7 milliards d'euros en 2013.

Contribution sociale généralisée (CSG), suppression ou réduction de certaines dérogations soit 800 millions d'euros en 2012.

Taxation des plus-values immobilières, suppression de l’abattement de 10% par an sur les plus-values immobilières (soit exonération au-delà de 15 ans), en cas de vente d'une résidence secondaire, d'un bien locatif, de logements vacants ou de terrains constructibles, pour les ventes réalisées à compter du 24 août 2011et taxation de la plus-value à 19% (moins l’inflation constatée depuis la date d'acquisition), soit, 2,2 milliards d'euros en 2012.

Revenus du capital, taux des prélèvements sociaux sur les revenus du patrimoine (intérêts, dividendes, assurance-vie) de 12,3% à 13,5% dès 2011. 1,3 milliards d'euros en 2012.

Complémentaires santé, taxe prélevée auprès des mutuelles de 7% sur les contrats de complémentaires santé "responsables" et de 7 à 9% sur les contrats dits « non responsables » (Les contrats de santé «responsables» sont ceux qui ne remboursent pas les franchises (1 euro par consultation, 50 centimes par boîte de médicaments...) ni les suppléments pour les consultations chez les spécialistes hors parcours de soins, et ne fixent par leurs cotisations selon l'état de santé de l'assuré) 1 milliard d'euros en 2012.

TVA sur les entrées des parcs à thème de 5,5% à 19,6%, soit 90 millions d'euros en 2012.

Hausse du forfait social, prélèvement des entreprises 6 à 8% sur les sommes versées à leurs employés au titre de l'épargne salariale soit 400 millions d'euros en 2012.

Dépenses de l'Etat, un effort supplémentaire »…estimé à 1 milliard d'euros en 2012.

Véhicules de société, les plus polluants taxés, soit 100 millions d'euros en 2012.

Impôt sur les sociétés, harmonisation des règles en matière de fiscalité des entreprises entre la France et l'Allemagne.

Quelques commentaires…En attendant le verdict final, car il n’a échappé à personne que plusieurs mesures sont déjà abandonnées, d’autres suspendues, d’autres amendées…

Un peu de concertation préalable avec les parlementaires aurait fait meilleur effet et rendu les choses plus crédibles.

S’agissant de la suppression ou réduction de certaines dérogations de prélèvements sociaux, nous restons dans l’attente d’éléments précis, de même que s’agissant de l’effort supplémentaire des dépenses de l’état, le comble.

S’agissant de la taxation des plus hauts revenus, j’opterai plutôt pour un barème progressif, par exemple, une taxe de 2% pour les revenus de plus de 360.000€ mais pouvant aller jusqu’à 10% pour ceux qui ont un revenu fiscal annuel supérieur à 5.000.000€ avec des paliers intermédiaires (par exemple, 3% au-delà de 500.000€, 5% au-delà de 1.000.000€ et 7% au-delà de 2.000.000€). Cela répondrait aux offres de certains grands patrons, ce serait plus juste et plus significatif, et rapporterait bien plus que 200 millions d'euros.

S’agissant de la hausse des prélèvements sociaux sur les revenus du patrimoine(intérêts, dividendes, assurance-vie) de 12,3% à 13,5% dès 2011, ne pas faire de distinction en terme de montant du capital constitué conduit à taxer le « petit épargnant », celui qui fait des efforts pour gérer son budget, faire des économies, et préparer l’avenir de ses enfants et sa propre retraite comme le « gros rentier ». C’est donc très injuste d’autant que tous les ans, ce taux de prélèvement est relevé et touche donc toujours les mêmes et pas du tout éducatif… Pourquoi continuer à épargner.

Enfin, je trouve la suppression de l’abattement de 10% par an sur les plus-values immobilières en cas de vente d'une résidence secondaire abusive à plusieurs titres : son effet immédiat (24 Août 2011) mais aussi le fait qu’on taxerait ainsi la vente d’une résidence secondaire, sans distinguer celui qui n’a que cela. J’ai exprimé la même chose s’agissant de l’ISF, avec l’abattement de 30%. Ne pas être propriétaire de sa résidence principale n’est pas un choix, surtout dans une grande ville ou pour les familles nombreuses. Par contre des familles peuvent avoir l’opportunité de l’achat d’une résidence secondaire. Par ailleurs, taxer de la même manière, qui plus est en situation de crise, une vente de 3.000.000€ et de 150.000€ ne m’apparaît pas juste. Pas plus que de ne pas pondérer des travaux qui ont pu y être faits et permettre cette plus value.

En conclusion,

Une taxe exceptionnelle temporaire faible et sans pallier intermédiaire, pour les plus hauts revenus,

Des augmentations durables pour les autres,

Aucun exemple donné par les ministres et parlementaires sous prétexte que cela ne changerait pas grand-chose. Il est choquant qu’ils ne donnent pas l’exemple.

 

Quant au dossier de la dépendance… Il parait qu’il serait plus irresponsable de le traiter que de le suspendre….

Dominique Baud

23/08/2011

Français, on va vous imposer des économies et on saura les dépenser…

 

Un humour un peu noir mais souvenez-vous… Car on a cumulé les dépenses somptuaires et les invités recommandables.

13 juillet 2008, sommet de l’Union pour la Méditerranée au Grand Palais à Paris. Coût : 16,6 millions d’euros (dont un dîner chiffré à plus de 1.000.000 d’euros soit une moyenne de 5.000€ par personne).

Et en présence des meilleurs !!!!… dont le président syrien Bachar Al Assad.

Et  ce sans oublier les 175 millions dépensés sur 6 mois par la France lors de sa  la présidence de l’Union Européenne, soit près d’un million par jour. Surtout lorsque l’on sait, et c’est déjà beaucoup, que le coût habituel d’une présidence est aux alentours de 70 millions…

Alors oui, on veut bien faire des efforts pour contribuer à sortir notre pays de la crise, mais pas pour çà.

Dominique Baud

06/04/2010

116.500 euros, c’est quoi pour vous ?

Jet_prive+Interieur.jpg

Une très grosse somme…3 à 4 ans de salaire…Plus de 10 ans de budget vacances….

Et bien, pour un de nos ministres, M. Alain Joyandet, c’est le prix du billet qu’il se paye sur nos impôts, pour une conférence sur Haïti, à la Martinique.

Et, une fois cette dépense scandaleuse faite et révélée, il l’explique…« une contrainte d’agenda….36 heures de voyage…Pour présider une conférence… »

Et cela, c’était pour l’aller. Pour le retour, nouvelle excuse… sa présence indispensable au Conseil des Ministres !

Sans scrupules… Surtout quand on lit, sur son blog, la déclaration qu’il a faite devant le Conseil Régional, où sans complexe, il parle « …de son analyse critique des finances régionales… », « … de ceux qui s’inquiètent et qui souffrent… », « … de la crise et de la nécessité d’avoir une attitude constructive… »

Je vous laisse apprécier cet extrait.

« …Nous serons une opposition disponible, attentive, constructive, mais sans concession.

Disponible, Madame la Présidente, si vous souhaitez nous associer à l’élaboration de vos dossiers. Sachez que chacune et chacun d’entre nous, qu’il soit ou non titulaire d’un mandat national, se tient prêt à vous apporter son analyse, ses éclairages et ses compétences pour vous permettre de faire aboutir les dossiers franc-comtois dans les meilleures conditions. Sans doute aurez-vous besoin d’ailleurs de majorités de remplacement lorsque les verts vous feront défaut.

Attentive, car nous avons une analyse de la gestion antérieure, vous le savez, très critique à l’égard des finances régionales.

Sans concession, car l’analyse de ce scrutin montre que vos propositions n’ont pas suscité l’adhésion des Francs Comtois.

Cela est flagrant à l’observation des résultats du 1er tour.

Constructive, car nous n’oublions pas ceux qui s’inquiètent ou qui souffrent et pour lesquels notre devoir est de travailler.

Ce qui n’interdit pas aujourd’hui de prendre acte et de faire le constat de la situation politique dans laquelle vous vous trouvez et qui est incontestable, factuel.

Enfin, je suis très heureux que le Président de la République ait tiré toutes les conséquences de ce scrutin, en identifiant avec lucidité les inquiétudes et les souffrances.

La crise que traverse notre pays est historique. Elle exige que le Conseil régional retrousse ses manches, cesse de s’opposer à l’Etat et adopte une attitude constructive.

Dans cet état d’esprit, et en retour, nous répondrons toujours présents pour servir la Franche-Comté et notre pays dans l’intérêt général.

Je vous remercie. »

Qui peut trouver maintenant de la crédibilité à ses propos ?

Seul, le remboursement intégral de cette dépense somptuaire sur ses deniers personnels, ou sa démission pourrait excuser une telle attitude, un tel mépris à l’égard des Français… et des Haïtiens.

Dominique Baud

03/01/2010

Bonne et heureuse année 2010

arc-en-ciel2.jpg« La vie est comme un arc-en ciel.

Il faut de la pluie et du soleil pour en voir les couleurs… »

Que cette phrase pleine de bon sens vous accompagne tout le long de l’année 2010, vous permette de supporter les difficultés mais surtout d’en apprécier les meilleurs moments.

Il serait imprudent et naïf de croire de les crises qui nous ont affectés en 2009 sont derrière nous : crise financière, crise économique, crise de l’emploi, crise de société…

Mais, nous devons continuer à voir la vie avec optimisme, nous devons continuer à nous battre haut et fort, pour nos valeurs, nos convictions. Une chose est sûre, personne ne le fera à notre place, et rien ne se fera sans l’autre.

Bonne et heureuse année 2010

Dominique Baud

15/06/2009

Qui peut le dire?

crisefinanciere.jpgQui peut aujourd’hui parler de la grave crise économique et financière que nous traversons et dire si elle est bientôt finie ou quand elle va se terminer. Personne, c’est pourquoi les grandes déclarations des uns et des autres ne peuvent être que source de sarcasme pour l’avenir.

Cela ressemble aux grandes déclarations que nous entendons au sujet de l’évolution de la bourse. Une collection des meilleurs journaux qui paraissent actuellement et des conseils qu’ils prodiguent pourrait nous faire sourire demain. Prudence… Leurs propres prévisions sont dénoncées d’un mois sur l’autre. Prenez la peine de le constater et privilégiez le bon sens.

Les récents échanges publics sur la date prévisible de sortie de crise, entre Messieurs Guaino et Fillon, jeu de réponses à celui qui contredira ce que l’autre dit, discrédite une fois de plus la fonction politique.

Couper court à un débat sur les prévisions serait aujourd’hui la plus sage des décisions.

Il y a aujourd’hui des solutions à trouver pour combattre des réalités dont souffrent chaque jour un plus grand nombre de nos concitoyens à savoir les pertes d’emploi massives (90.000 chômeurs de plus en janvier 2009 et à ce rythme plus d’un million sur l’année) et la baisse de leur pouvoir d’achat.

Elle est là la priorité même si je doute que les choses s’arrangent, notamment en terme d’emploi avec les délocalisations que nous avons dénoncées depuis des mois et notamment dans le cadre de notre campagne aux élections européennes.

Dominique BAUD

27/02/2009

Combien ça coûte ?

Souvent, on demande aux aînés d’une famille de donner l’exemple.

On pourrait croire qu’en cas de crise, les grands puissent eux aussi donner l’exemple !!!

A chacun d’interpréter la bonne manière de donner de le faire.

9.200.000 euros !!!! Augmentation en catimini en décembre dernier du budget de l’Elysée

77.000 euros !!!!Augmentation du salaire de M. JOUYET, nommé à l’AMF, soit plus de 228.000 euros par an, dont les 8.000 derniers euros compensent l’inflation (je croyais qu’il n’y en avait presque pas !) Même si c’est un réajustement…

Et Jack LANG, nouvel émissaire de Nicolas SARKOZY à Cuba … il y avait urgence. Pour combien a t-il accepté une telle mission, qui je le cite «  le maintient en harmonie avec lui-même » heureux homme !

Il sera difficile de demander aux cadres moyens, vous savez ceux qui n’arrivent même pas à 50.000 euros par an et qui sont pourtant diplômés, bosseurs.. et tout et tout, d’être solidaires en temps de crise.

Dominique BAUD

06/01/2009

«Il faut se serrer les coudes»

 

Telle est l’invitation de Claude Guéant, dans le Figaro d’aujourd’hui.

«Le plan de relance (26 milliards) que nous avons lancé est puissant», affirme le secrétaire général de l'Elysée. Et d'argumenter : «Tout compris ça fait à peu près 3% PIB, soit 60 à 70 milliards», c'est pourquoi, «sur quelques semaines ça peut produire des effets importants». Mais «il faut se serrer les coudes», considère Claude Guéant, «ce qui signifie mettre en place des moyens de solidarité qui permettent à nos compatriotes de passer cette phase dans les conditions les moins difficiles possible»…

Pour 2009, on prévoit un déficit de 79 milliards euros, soit bien au-dessus des 3% du PIB fixé par le Pacte européen de stabilité. Est-ce grave ? «Le choix politique» a été de ne «pas alourdir les prélèvements obligatoires» et de «faire de la dépense en faveur de la relance», explique Claude Guéant. «Ca se traduit par un déficit supérieur à ce qui était envisagé». Mais, ajoute-t-il, «cela n'empêche pas que nous sommes très rigoureux dans la dépense».

Dommage qu’il oublie de donner des exemples de « bonne conduite ». En effet, se serrer les coudes ne doit pas s’adresser aux seuls citoyens que nous sommes.

Le premier, c'est Eric WOERTH, qui, en décembre dernier, sur RMC a annoncé que bien que cela lui semble un moindre effort, il se devait de réduire les dépenses de son ministère. C'est ainsi qu'il a annoncé qu'il enverrait beaucoup moins de cartes de vœux par courrier et utiliserait davantage internet. Un discours pertinent.

Mais voilà, il a annoncé le montant de l’économie : 92.000 euros !!!

Comment peut décemment réagir le salarié qui entend cela et qui, même en temps normal, met plus de 2 ans, 3 ans, 4 ans, voire même davantage pour gagner cette somme en travaillant.

deficit_public.jpgMais je tiens aussi à souligner le courage de sa déclaration pendant que d’autres ne diront rien et dépenseront sans compter.

J’en appelle aux administrations ou collectivités locales de toute couleur politique d’oser annoncer leurs intentions d’économie sur 2009, notamment en ce début d’année et d’en publier les résultats réels.

Dominique BAUD