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30/01/2012

Enquête de solvabilité

La commission européenne qui déclare aujourd’hui vouloir renforcer le contrôle des finances publiques grecques arrive un peu tard.

On a distribué de l’argent à flots, sans contrainte, sans surveillance et aujourd’hui, on s’étonne de la situation. C’est bien peu responsable.

S’il est certain qu’une certaine solidarité est nécessaire et qu’aucun pays ne peut vivre seul dans son coin, a besoin des autres et que les autres ont besoin de lui, il n’en demeure pas moins que la situation de crise actuelle  ravive les tensions.

Mais est-ce la solution que de nommer un «commissaire au budget» investi du pouvoir «de veto sur toute décision budgétaire incompatible avec les objectifs», un de ceux-là même qui ont regardé ailleurs pendant des années.

Il faut obliger les dirigeants de la Grèce (et pas seulement eux) à être responsables, à rendre des comptes, à s’imposer une vraie discipline certes en remboursant ses dettes mais aussi et surtout, en s’engageant sur un autre mode de  gouvernance.

Une « mise sous tutelle » aurait l’effet de valider leur irresponsabilité. Il faut au contraire les obliger à être responsables.

Pour autant, il faut sanctionner les irresponsables. Et les irresponsables, ce n’est pas le peuple, ce sont les dirigeants.

Il n’est pas concevable qu’ils acceptent, voire qu’ils sollicitent notre argent, mais en refuse tout contrôle d’usage

Il n’y a pas de raison qu’il n’y ait que les citoyens contribuables qui doivent subir une enquête de solvabilité pour emprunter.

 Il y aurait en Grèce un nombre impressionnant de milliardaires (armateurs, propriétaires immobiliers…), non répertoriés, ne payant aucun impôt... Alors qu’est ce qu’ils attendent…Qu’on exige nous donne les preuves que des démarches ont été entreprises pour les retrouver et les faire payer.

Car sinon, demain, ils seront plus riches que ceux qui auraient largement contribué à ce qu’ils aient des jours meilleurs.

Dominique Baud

 

 

 

28/10/2011

Scepticisme plus plus…

J’ai toujours eu du mal avec le projet d’Europe tel qu’il nous l’est proposé depuis des années. Perte d’indépendance de notre pays, effilochage de nos valeurs culturelles, diktat de Bruxelles, gaspillage de l’argent public…

Et voilà maintenant que nous allons payer en effaçant plus de la moitié de la dette grecque, alors même que les plus riches en Grèce ont planqué leur millions, n’ont jamais payé d’impôts… Et que beaucoup d’autres ont gagné grâce à l’Europe, pour un poste équivalant, le double voire le triple des salaires en France.

Et après avoir effacé la dette grecque, n’en doutait pas, nos banques… et bien c’est à nous qu’elles refuseront de prêter.

Sauver l’Europe et l’Euro, coûte que coûte, est-ce la solution, je ne le crois pas.

D’ailleurs, je n’y ai jamais crTout cela pour juguler une contagion à d’autres pays de la zone euro..

Je n’y crois malheureusement pas davantage.

Notre propre pays continue à s’enfoncer… Et à aucun moment ses responsables politiques n’ont avoué, ni même pensé y avoir un soupçon de responsabilité. C’est ainsi qu’ils augmentent les impôts et autres taxes ou prélèvements sociaux qui touchent tout le monde mais refusent expressément de réduire leur salaire et avantages de toute nature pourtant conséquents.

Gouverner, c’est Prévoir, Organiser et Sanctionner. Mais au regard de ce qui se passe aujourd’hui, on n’observe rien de tout cela. Tout faire pour garder sa place étant le premier objectif, on se tait, et donc on cautionne jusqu’au jour où c’est trop tard. Alors on s’offusque sauf que plus personne ne vous croit.

L'argent, il a été distribué, dépensé, gaspillé et maintenant, il faut bien que la perte soit répercutée. Mais à quel prix et au détriment de qui ?

Et après Bruxelles, nous découvrons que maintenant les ordres viendront de Pékin !!! Les premières consignes consistant à réserver le meilleur accueil à leurs investissements est déjà arrivé.

Pas de quoi être fier !

Dominique Baud

 

03/08/2011

Et après on s’étonne,

 

On peut vouloir l’Europe mais on n’a pas le droit de cautionner n’importe quoi. La situation de la Grèce est le résultat des abus orchestrés et cautionnés tant par ceux qui dirigent le pays que par ceux qui ont délivré les crédits européens sans surveiller leur utilisation et demander des comptes.

Car ceux qui paient, au bout de la chaine, ce sont les contribuables européens, donc nous.

Un métro climatisé à Athènes et des écrans plasma pour les voyageurs, sans parler de la gratuité pour les 5 millions habitants de la capitale et aucune surveillance pour les autres qui ne paient pas: 1,7 milliard d’euros. Ils auraient eu tord de se plaindre, mais aujourd’hui, la situation est toute autre !!!

Les salariés de la compagnie nationale ferroviaire grecque touchent 70.000€ en moyenne, toute fonction confondue. Mieux vaut être chargé de nettoyer le métro d’Athènes que celui de Paris, espérant en sus qu’il soit plus propre !!!

Son chiffre d’affaires annuel est d’environ 90 millions d’euros, alors même que la masse salariale représente quelques 575 millions d’euros. Cela faisait rire certains politiciens grecs, espérons qu’ils rient moins aujourd’hui !

En 10 ans, le nombre de salariés du public a doublé. On n’a pas besoin de se demander pourquoi !!!

Des professions particulièrement éprouvantes (pâtissiers, coiffeurs…), bénéficient de la retraite à 50 ans avec une pension correspondant à 95% de leur salaire de dernière année d’activité. Cherchez l’erreur !!!

Les déclarations d’impôts ne sont pas vérifiées et il y a ainsi discordance entre les gains déclarés et les investissements acquis (bateaux, résidences secondaires sur des îles, propriétés à l’étranger) mais un contrôle est vite réglé par une enveloppe garnie au tarif en vigueur !!! Sans parler des nombreuses exonérations d’impôts sous couvert de bénéfices apportés au pays dont il ne reste que le souvenir d’où une évasion fiscale estimée à plus de 45 millions d’euros.

Le peuple grec a raison de manifester mais il se trompe de cible. Et plus qu’eux ce sont tous les autres contribuables européens qui devraient manifester leur colère devant tant d’inconséquence et d’irresponsabilité.

Dominique Baud