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03/08/2011

Et après on s’étonne,

 

On peut vouloir l’Europe mais on n’a pas le droit de cautionner n’importe quoi. La situation de la Grèce est le résultat des abus orchestrés et cautionnés tant par ceux qui dirigent le pays que par ceux qui ont délivré les crédits européens sans surveiller leur utilisation et demander des comptes.

Car ceux qui paient, au bout de la chaine, ce sont les contribuables européens, donc nous.

Un métro climatisé à Athènes et des écrans plasma pour les voyageurs, sans parler de la gratuité pour les 5 millions habitants de la capitale et aucune surveillance pour les autres qui ne paient pas: 1,7 milliard d’euros. Ils auraient eu tord de se plaindre, mais aujourd’hui, la situation est toute autre !!!

Les salariés de la compagnie nationale ferroviaire grecque touchent 70.000€ en moyenne, toute fonction confondue. Mieux vaut être chargé de nettoyer le métro d’Athènes que celui de Paris, espérant en sus qu’il soit plus propre !!!

Son chiffre d’affaires annuel est d’environ 90 millions d’euros, alors même que la masse salariale représente quelques 575 millions d’euros. Cela faisait rire certains politiciens grecs, espérons qu’ils rient moins aujourd’hui !

En 10 ans, le nombre de salariés du public a doublé. On n’a pas besoin de se demander pourquoi !!!

Des professions particulièrement éprouvantes (pâtissiers, coiffeurs…), bénéficient de la retraite à 50 ans avec une pension correspondant à 95% de leur salaire de dernière année d’activité. Cherchez l’erreur !!!

Les déclarations d’impôts ne sont pas vérifiées et il y a ainsi discordance entre les gains déclarés et les investissements acquis (bateaux, résidences secondaires sur des îles, propriétés à l’étranger) mais un contrôle est vite réglé par une enveloppe garnie au tarif en vigueur !!! Sans parler des nombreuses exonérations d’impôts sous couvert de bénéfices apportés au pays dont il ne reste que le souvenir d’où une évasion fiscale estimée à plus de 45 millions d’euros.

Le peuple grec a raison de manifester mais il se trompe de cible. Et plus qu’eux ce sont tous les autres contribuables européens qui devraient manifester leur colère devant tant d’inconséquence et d’irresponsabilité.

Dominique Baud

05/09/2009

Commerce équitable et rentrée scolaire

28777a-rentree_coup_de_pouce_pour_les_fournitures_scolaires.jpgDifficile, début septembre, de ne pas parler de la rentrée scolaire.

Et les sujets s’y rapportant sont multiples : versement et utilisation de l’allocation de rentrée scolaire, carte scolaire, affectation des professeurs, poids des cartables, cantine, grippe…

Mais aussi, commerce équitable : respect de la planète, chasse au gaspi, meilleure consommation.

A chaque rentrée scolaire et pour chacun de nos enfants, nous devons répondre à une liste importante de fournitures, laquelle est complétée par des demandes spécifiques de chaque professeur.

Sans doute que ceux qui touchent l’allocation scolaire sont moins regardant. Reste néanmoins à être sûr que l’argent ainsi versé profite effectivement à chaque élève. Une transformation ce versement en bons d’achat serait sans nul doute plus judicieuse. On en parle… mais on ne le fait pas.

On apprend à nos enfants à respecter le matériel, à être soigneux et conserver une partie de leur matériel scolaire d’une année sur l’autre, voire même d’un enfant à l’autre, il n’en reste pas moins que les notes explosent d’une année sur l’autre.

Et pourtant, il serait possible de faire un constat et d’en tirer les bonnes conclusions.

Pour se faire il suffirait de faire l’inventaire des livres quasiment jamais ouverts pendant l’année scolaire mais que nous devons acheter à la rentrée, des cahiers d’exercices noircis sur 10 pages seulement mais que l’élève doit avoir neuf à la rentrée, des cahiers à peine commencés, des pochettes de feuilles, buvards ou autres qui reviennent en juin, l’emballage abîmé, mais le contenu intact…

Et bien sûr l’année suivante tout ce matériel ne fait plus partie de la liste.

Alors oui, prendre acte d’un tel constat et en tenir compte, pourrait d’une année sur l’autre contribuer, à permettre aux parents de faire des économies, à consolider l’éducation « écologique » des enfants (par l’exemple) , et à donc à assurer un meilleur respect de notre planète.

C’est pas le tout d’en parler…

Dominique BAUD