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10/10/2012

Que des bonnes nouvelles…

 

Hier, on constatait avec inquiétude que bon nombre des élèves arrivant en 6ème ne savaient pas lire…

Que va-t-on bien pouvoir constater demain lorsque les préconisations du président de la république seront appliquées, le tout sous les applaudissements de nombreux enseignants… du moins de certains…

Plus de redoublements… Ou du moins le moins possible et ce serait aux parents de décider !!!Cela va sans doute tirer le niveau des classes vers le haut !

Plus de notes… uniquement des appréciations, du genre… Acquis, à acquérir…. Appréciations qui frustreront très vite tout le monde, à commencer les élèves.

Plus de devoirs à la maison… A la rigueur, une leçon… On en parle depuis des années et pourtant et heureusement cela ne semble pas respecté par la majorité…

Demain, on interdira la vente des cahiers de vacances pour l’été et les cours legendre, acadomia, et autres devront se recycler…

Mais où va-t-on, quand on s’intéresse aux jeunes et à leur avenir, on veut les emmener vers le haut et non niveler vers le bas.

Dominique Baud

03/09/2011

La morale qui vient à point

 

Que de bonnes intentions pour contribuer à faire des hommes et des femmes de demain, des citoyens responsables, respectueux des autres, des lois …

Je cite : «À l'école primaire, le développement moral de l'enfant doit faire l'objet d'une attention aussi soutenue que son développement intellectuel ou physique. Il s'agit d'aider chaque élève à renforcer sa conscience morale, à placer le respect d'autrui au sommet de ses valeurs, respect de soi, de la vie sociale, respect des personnes et des biens, à distinguer le bien du mal, à s’interroger sur la loyauté, la franchise, la solidarité, la tolérance et les droits et les devoirs ».

Tels sont les termes de la circulaire du Ministère de l’Education Nationale.

Mais, ceux qui l’instaurent ont certainement, eux aussi, connu le matin, à l’école, la phrase de morale inscrite sur le tableau noir.

Et qu’en ont-ils fait ?

On ne peut pas, ne pas se poser la question avec inquiétude, au vu des récents et nombreux scandales de la classe politique qui bafouent allègrement cette morale qu’ils prétendent pourtant enseigner.

Dominique Baud

28/01/2011

Alloc infos

Le décret prévoyant l'interruption des prestations familiales pour cause d'absentéisme scolaire a été publié ce dimanche au «JO». 

« Les parents d'enfants absentéistes risquent d'être davantage frappés au porte-monnaie à partir de ce lundi. Le décret d'application permettant la suspension des allocations familiales pour absentéisme scolaire a été publié ce dimanche au Journal officiel. La proposition de loi du député UMP des Alpes-Maritimes Éric Ciotti avait été adoptée en juin par l'Assemblée nationale puis votée dans les mêmes termes en septembre par le Sénat. Un élève ayant été absent plus de quatre demi-journées par mois, sans justification, recevra un avertissement. Le directeur de l'établissement scolaire en informera l'inspecteur d'académie qui rencontrera les parents et saisira le président du conseil général afin que soit mis en place un contrat de «responsabilité parentale». Si, pendant la même année, l'élève est à nouveau absentéiste, l'inspecteur d'académie aura «l'obligation» de saisir la caisse des allocations familiales qui suspendra le versement des allocations.

Ce texte répond à un vœu répété à plusieurs reprises par Nicolas Sarkozy, qui a qualifié de «priorité absolue » la lutte contre ce «cancer» qui concerne 7% des élèves. Il a suscité des réactions négatives des syndicats des chefs d'établissement, en passant par ceux des enseignants, des associations de parents ou de la Cnaf. Pour eux, la mesure est injuste car elle aura surtout un impact sur les familles les plus modestes. Luc Chatel, le ministre de l'Éducation, a quant à lui assuré ce dimanche qu'il s'agissait d'une simple amélioration d'une mesure existant depuis 1966. Jusqu'en 2004, les allocations familiales pouvaient déjà être suspendues ou supprimées en raison d'une «non-assiduité scolaire » à la demande de l'inspecteur d'académie. En 2001-2002, 6700 familles avaient été sanctionnées. Ce chiffre, resté stable année après année, concernerait souvent les gens du voyage.

Après les émeutes de 2005, le dispositif avait été modifié, confiant le soin aux présidents des conseils généraux de demander, après concertation avec les inspecteurs, la suspension des allocations. Mais les élus hésitaient visiblement à prendre des mesures impopulaires et préféraient utiliser ces dispositions comme «arme de dissuasion». Les inspecteurs d'académie, à nouveau sur le devant de la scène, seront-ils plus exigeants? Leur syndicat s'insurge contre «l'automaticité de la sanction » prévue par la loi et certains, interrogés par Le Figaro, affirment qu'ils continueront à appliquer la loi selon les «situations individuelles». Le figaro.fr

Encore une loi dont on peut douter qu’elle sera appliquée.

On finira par se demander à quoi cela sert de voter des lois dans ce pays tant les exemples de leur non application, de leur contournement voire de leur détournement sont de plus en plus nombreux et deviennent la risée de leurs adversaires.

Dominique Baud

05/09/2009

Commerce équitable et rentrée scolaire

28777a-rentree_coup_de_pouce_pour_les_fournitures_scolaires.jpgDifficile, début septembre, de ne pas parler de la rentrée scolaire.

Et les sujets s’y rapportant sont multiples : versement et utilisation de l’allocation de rentrée scolaire, carte scolaire, affectation des professeurs, poids des cartables, cantine, grippe…

Mais aussi, commerce équitable : respect de la planète, chasse au gaspi, meilleure consommation.

A chaque rentrée scolaire et pour chacun de nos enfants, nous devons répondre à une liste importante de fournitures, laquelle est complétée par des demandes spécifiques de chaque professeur.

Sans doute que ceux qui touchent l’allocation scolaire sont moins regardant. Reste néanmoins à être sûr que l’argent ainsi versé profite effectivement à chaque élève. Une transformation ce versement en bons d’achat serait sans nul doute plus judicieuse. On en parle… mais on ne le fait pas.

On apprend à nos enfants à respecter le matériel, à être soigneux et conserver une partie de leur matériel scolaire d’une année sur l’autre, voire même d’un enfant à l’autre, il n’en reste pas moins que les notes explosent d’une année sur l’autre.

Et pourtant, il serait possible de faire un constat et d’en tirer les bonnes conclusions.

Pour se faire il suffirait de faire l’inventaire des livres quasiment jamais ouverts pendant l’année scolaire mais que nous devons acheter à la rentrée, des cahiers d’exercices noircis sur 10 pages seulement mais que l’élève doit avoir neuf à la rentrée, des cahiers à peine commencés, des pochettes de feuilles, buvards ou autres qui reviennent en juin, l’emballage abîmé, mais le contenu intact…

Et bien sûr l’année suivante tout ce matériel ne fait plus partie de la liste.

Alors oui, prendre acte d’un tel constat et en tenir compte, pourrait d’une année sur l’autre contribuer, à permettre aux parents de faire des économies, à consolider l’éducation « écologique » des enfants (par l’exemple) , et à donc à assurer un meilleur respect de notre planète.

C’est pas le tout d’en parler…

Dominique BAUD

29/01/2009

L'horreur!

chambre-d-enfant-2266441_1378.jpgOn croit ses enfants à l’abri, dans une crèche dans une école, et bien il semble que l’on se trompe.

Les personnels des crèches, les professeurs des écoles se croient en sécurité à leur poste de travail, et bien ils se trompent.

Mais quel est ce monde dans lequel on vit où la violence est partout et où elle frappe les plus jeunes, les plus innocents.

Mes mains se glacent en écrivant cet article, émue en pensant aux parents de ces deux bébés tués en Belgique en fin de semaine dernière.

Et on apprend, une fois de plus, qu’il s’agit d’un jeune déséquilibré et qu’un psychiatre, une fois de plus, a considéré qu’il n’avait pas plus besoin de soins ni bien entendu d’hospitalisation.

Il serait temps que tous les responsables soient sanctionnés, ce genre d’explication ou de justification ne pouvant éternellement servir d’excuse à ces meurtres odieux qui auraient pu être évités.

Et si c’était vos enfants. Y avez-vous pensé ?

Dominique BAUD

01/09/2008

La vocation de l’Allocation de Rentrée Scolaire : halte au détournement

ardoise 2008.gifEntre 272 et 297 euros, c’est le montant de l’allocation de rentrée scolaire pour 2008.

Je suis heureuse de lire aujourd’hui, qu’un jeune député de l’Oise, Edouard COURTIAL, va déposer un amendement afin que cette allocation soit convertie en bons d’achats pour matériel scolaire.

J’ai toujours été choquée d’entendre à la télévision des parents s‘insurger contre le « faible » montant de cette allocation ne leur permettant pas d’habiller leurs enfants pour l’hiver.

D’abord, ce n’est pas le but de cette allocation.

D’autre part, je sais que cette somme est suffisante pour équiper un enfant en matériel scolaire chaque année.

Mais évidemment, lorsqu’on y a pas droit, on fait plus attention.

Il est inutile de changer un cartable tous les ans. De même qu’un stylo plume, un compas, une calculatrice sont des outils qui peuvent servir d’une année sur l’autre. Le matériel de dessin ou d’arts plastiques peut lui aussi, non seulement servir plusieurs années de suite mais aussi se passer d’un enfant à un autre pour peu que les cours soit à des heures ou jours différents, ce qui est toujours le cas vu le nombre d’enseignants en cette matière.

 

Et pour ceux, nombreux qui ne touchent pas cette allocation : une idée. Donnez à chacun de vos enfants une somme forfaitaire pour leur permettre d’acheter cahiers, stylos et autre matériel scolaire. Exigez de voir ce qu’ils prévoient d’acheter afin qu’ils choisissent de la qualité. Et laissez leur la monnaie.

Vous verrez d’abord la différence d’un enfant sur l’autre.

Vous verrez l’application qu’ils mettront à choisir le matériel et l’attention qu’ils porteront aux prix.

Et vous verrez ensuite les précautions d’usage qu’ils prendront afin de respecter le matériel et de faire en sorte qu’il puisse resservir l’année suivante.

 

Bonne rentrée à tous.

 

Dominique BAUD

03/08/2008

Une école de vélo pour les enfants

image vélo 2.jpgJ’ai appris la création, par l’Equipe Cycliste Internationale de Paris avec le soutien de la Mairie du 2ème arrondissement de Paris, d’une école de vélo pour les enfants, et je voudrais ici saluer cette initiative.

Deux tranches d’âge, 5/8 ans et 9/12 ans, pour apprendre les règles de la conduite du deux-roues, gage d’une meilleure utilisation, notamment d’un vélo en ville, à l’âge adulte.

En effet, les accidents déplorés avec vélib sont souvent dû à l’inexpérience et à l’imprudence des utilisateurs. Et je suis sûre de l’efficacité d’un apprentissage précoce, dès le plus jeune âge et notamment à l’école.

Ce n’est pas grâce à une pratique personnelle, mais bien avec le souci que j’ai de la protection des enfants, que pendant des années, j’ai contribué voire même initié des manifestations d’apprentissage de la rue, du vélo et des rollers, dans les écoles et  à l’occasion notamment des forums de la famille. A chaque fois, le nombre des participants justifiait, si besoin était, l’intérêt et l’utilité de ces initiatives.

De même pour mémoire, je joins une de mes interventions au Conseil de Paris datant de novembre 2007 dans laquelle je faisais part de ma proposition d’intégrer cet apprentissage dans les programmes scolaires.

Je souhaite un vif succès à cette initiative afin qu’elle soit multipliée et profite demain à tous les petits parisiens.

 

Dominique BAUD

 

Conseil de Paris des 12 et 13 novembre 2007

 

Direction de la Voirie et des déplacements

DVD 2007-0055 : Attribution d’une subvention 2007. Autorisation à Monsieur le Maire de Paris de signer une convention annuelle avec l’association départementale de Paris de la Ligue Contre La Violence Routière, dont le siège social est situé 5 rue du Général Grossetti à Paris 16ème.

 

…Je soutiens les propositions exprimées dans ce projet de délibération, dont le but est de lutter contre toutes les manifestations de la violence routière et de prévenir les accidents de la circulation, je voterai donc ce projet de délibération ; pour autant je voudrais dire combien tout cela me semble insuffisant.

L’action de cette association est admirable comme celle de bien d’autres dans ce domaine.

Mais lutter contre la violence routière nécessite de vraies modifications dans le comportement des automobilistes et une vraie nécessité de prise de conscience que certains font courir aux autres et à eux mêmes.

 

Il faut donc les y aider et je ferai ici faire quelques propositions, qui a défaut d’être du ressort de cette association ou de la Mairie de Paris, pourraient être portées par ces dernières auprès des autorités compétentes, à savoir :

- Intégrer dans les programmes scolaires, un apprentissage de la rue, du vélo et des rollers.

- Instaurer régulièrement pour les automobilistes des tests de connaissance et d’aptitude.

- Rendre obligatoire le port du casque pour les cyclistes et recommander fortement le port d’un gilet ou d’un bandeau fluorescent.

- Reconnaître le cannabis comme un réel danger et sanctionner ceux qui conduisent sous l’emprise de cette drogue, au même titre que l’abus d’alcool et l’excès de vitesse.

 

Réponse de M. Denis BAUPIN, adjoint au Maire de Paris chargé de la voirie et des déplacements :

Il est assez d’accord avec mes propositions, et notamment pour que la consommation de cannabis soit sanctionnée comme l’alcool, sauf que pour lui, l’un est une drogue interdite et l’autre non.

Il ne trouve aucune pertinence à ma demande sur le port du casque pour un cycliste

Considérant que cela ne se justifie pas plus que pour un piéton ou un automobiliste.

Et même si ce n’est pas du ressort de la ville, il est d’accord avec le fait qu’on puisse intégrer le respect de la rue aux plus jeunes.

 

 

05/05/2008

Rentrée des classes : de l’école au Service Minimum.

80177147.jpgOui, il faut réformer l’école, et arrêter de reculer chaque fois qu’il y a des contestations et de ce fait valider autant de mesurettes qu’il y a un nouveau ministre de l’Education Nationale.

Pour autant, et sans que je défende en aucun cas, ni les enseignants, ni les syndicats, il faut arrêter de parler de concertation, de dialogue et refuser l’une et l’autre. Si pour une fois, les uns et les autres acceptaient visiblement et honnêtement de se mettre autour d’une table et d’accepter de dialoguer sans tabous, sans non dit, je suis sûre qu’on avancerait. Là, on joue à celui qui sera le plus fort. Le gouvernement dit qu’il y a dialogue, les syndicats disent le chercher… Les syndicats annoncent une grève et le gouvernement menace d’imposer avec une loi.

Résultat, il y aura grève et les victimes, ce seront une fois de plus, les élèves et leurs parents.

Mais voilà qu’une nouvelle mesure s’annonce. Un service minimum.

Sur le fonds et sur le principe, j’applaudis des deux mains. Mais attention, revenons à la définition du Service Minimum.

« Le service minimum désigne l'obligation faite aux salariés …d'assurer un service, minimum, en temps de grève »

Alors, je dis OUI, au Service Minimum, mais il doit être assuré par des professeurs, et non par des fonctionnaires municipaux, chargés pour la circonstance d’assurer une garderie.

Et alors là, on pourra parler d’un VRAI service minimum à l’école.


Dominique BAUD