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18/05/2013

C’est fini

L’universalité des allocations familiales, c’est fini.

Le pouvoir socialiste en a décidé ainsi. Mais n’oublions pas, à la veille des élections municipales que si les socialistes sont au pouvoir, c’est aussi à cause des lacunes de la droite, des promesses non tenues, des mauvais choix. Car il ne suffit pas de dire… une fois dans l’opposition… on aurait du le faire… On l’avait promis mais on ne l’a pas fait… On le regrette….

Il faut maintenant avoir des élus différents, sincères, des gens nouveaux aux manettes du pouvoir, des hommes et des femmes qui connaissent la vie quotidienne, la vie du travail et ce même si leur notoriété ne passe pas les écrans de télévision qui reçoivent toujours les mêmes pour faire de l’audience.

Donc, voilà, nous avons les socialistes et les grandes mesures commencent.

A la veille de la promulgation du décret promulguant la loi pour le mariage pour tous et où le premier ministre s’amuse avec un tweet de vœux de bonheur aux jeunes mariés…. On nous annonce la réduction des allocations familiales… POUR LES RICHES.

Et qui sont ces riches, une famille avec deux enfants qui gagne 7.000€ par mois et qui avec deux enfants touche royalement aujourd’hui environ 126€ par mois, verrait son allocation passer à 32,12€.

Sans compter qu’on ne raisonne pas en pouvoir d’achat, je dis là qu’on se « fout » de nous (excusez-moi l’expression) et je demande à ce qu’on nous présente le coût de cette réforme car la multiplicité de distribution de sommes aussi modiques a un coût, ne l’oublions pas.

Dominique Baud

21/02/2013

Une option parmi d’autres….

On reparle de soumettre les allocations familiales à l’impôt, voire même à les mettre sous conditions de ressources.

Mais leur objectif n’était- il pas d’aider les familles, les familles nombreuses d’abord car elles permettent le renouvellement de la population ?

Sans oublier que les allocations familiales ne sont plus versées après les 18 ans du jeune qui, s’il fait des études supérieures, coûte à ses parents, selon des études récentes, une moyenne de plus de 1.000€ par mois, soit, sur 5 ans d’études, plus de 60.000€. Et ne serait-ce pas ces jeunes là qui, parmi d’autres, seront les actifs et les consommateurs de demain. Bref ceux qui seront plumés encore plus que nous aujourd’hui.

Que ceux qui prônent ce genre de mesures et vont les voter s’appliquent à eux-mêmes la même rigueur. Mesdames et messieurs les ministres, mesdames et messieurs les députés, mesdames et messieurs les sénateurs, commencez par réduire votre train de vie, vos avantages quotidiens, acceptez de justifier de vos frais …. Et après vous pourrez scalper les familles.

Et si on doit en passer par cela, alors il faut tout repenser, et notamment ne plus valider qu’à situation équivalente, seul les gains du travail soit taxés, et que par exemple, un  couple qui travaille paie des impôts et non  celui qui vit des aides sociales ou autres allocations de tous genres de même montant.

Les dindons  en ont marre.

Dominique BAUD

28/01/2011

Alloc infos

Le décret prévoyant l'interruption des prestations familiales pour cause d'absentéisme scolaire a été publié ce dimanche au «JO». 

« Les parents d'enfants absentéistes risquent d'être davantage frappés au porte-monnaie à partir de ce lundi. Le décret d'application permettant la suspension des allocations familiales pour absentéisme scolaire a été publié ce dimanche au Journal officiel. La proposition de loi du député UMP des Alpes-Maritimes Éric Ciotti avait été adoptée en juin par l'Assemblée nationale puis votée dans les mêmes termes en septembre par le Sénat. Un élève ayant été absent plus de quatre demi-journées par mois, sans justification, recevra un avertissement. Le directeur de l'établissement scolaire en informera l'inspecteur d'académie qui rencontrera les parents et saisira le président du conseil général afin que soit mis en place un contrat de «responsabilité parentale». Si, pendant la même année, l'élève est à nouveau absentéiste, l'inspecteur d'académie aura «l'obligation» de saisir la caisse des allocations familiales qui suspendra le versement des allocations.

Ce texte répond à un vœu répété à plusieurs reprises par Nicolas Sarkozy, qui a qualifié de «priorité absolue » la lutte contre ce «cancer» qui concerne 7% des élèves. Il a suscité des réactions négatives des syndicats des chefs d'établissement, en passant par ceux des enseignants, des associations de parents ou de la Cnaf. Pour eux, la mesure est injuste car elle aura surtout un impact sur les familles les plus modestes. Luc Chatel, le ministre de l'Éducation, a quant à lui assuré ce dimanche qu'il s'agissait d'une simple amélioration d'une mesure existant depuis 1966. Jusqu'en 2004, les allocations familiales pouvaient déjà être suspendues ou supprimées en raison d'une «non-assiduité scolaire » à la demande de l'inspecteur d'académie. En 2001-2002, 6700 familles avaient été sanctionnées. Ce chiffre, resté stable année après année, concernerait souvent les gens du voyage.

Après les émeutes de 2005, le dispositif avait été modifié, confiant le soin aux présidents des conseils généraux de demander, après concertation avec les inspecteurs, la suspension des allocations. Mais les élus hésitaient visiblement à prendre des mesures impopulaires et préféraient utiliser ces dispositions comme «arme de dissuasion». Les inspecteurs d'académie, à nouveau sur le devant de la scène, seront-ils plus exigeants? Leur syndicat s'insurge contre «l'automaticité de la sanction » prévue par la loi et certains, interrogés par Le Figaro, affirment qu'ils continueront à appliquer la loi selon les «situations individuelles». Le figaro.fr

Encore une loi dont on peut douter qu’elle sera appliquée.

On finira par se demander à quoi cela sert de voter des lois dans ce pays tant les exemples de leur non application, de leur contournement voire de leur détournement sont de plus en plus nombreux et deviennent la risée de leurs adversaires.

Dominique Baud

27/01/2011

Pas de quoi s’extasier

Un article récent a fait valoir que le nombre fraudes détectées par les caisses d’allocations familiales a été multiplié par sept en cinq ans.

En effet, selon un bilan présenté mardi, le nombre de fraudes détectées aurait atteint 11.733 en 2009, soit sept fois plus en cinq ans. Cela monterait à 2 milliards d'euros si on compte les fraudes proprement dites et les sommes découlant d'erreurs, d'omissions ou de délais dans les déclarations des bénéficiaires, sans intention de tromper.

Pour environ 17% des cas, ces fraudes seraient suivies une sanction financière en plus du remboursement des prestations touchées, pour 6% des cas les plus graves, une plainte au pénal serait déposée, et les CAF passeraient l'éponge sur ces dettes dans 11% des cas, les bénéficiaires ayant prouvé leur bonne foi.

On nous dit aussi que le reste des indus serait presque intégralement recouvré.

Mais si on a réussi à détecter 85,6 millions, on sait que la réalité est tout autre et que le vrai montant des fraudes serait plutôt évalué entre 540 millions et 800 millions d'euros

Mais, selon les services des CAF, il en couterait trop cher de s’en assurer.

 

Certes, des moyens sont mis en œuvre pour lutter contre la fraude avec notamment l'attribution d'un numéro national aux allocataires.

De plus, on nous annonce un logiciel d'exploitation des données permettant le «profilage» des dossiers à risques.

Enfin, les CAF peuvent depuis 2007 évaluer le train de vie des allocataires pour cesser de verser des prestations à des personnes disposant d'un gros patrimoine mais déclarant de faibles ressources.

 Mais ces fraudeurs, qui sont-ils, retrouvent-on les mêmes, année après année, sur combien de familles se compte cette fraude…On ne nous le dit pas.

 Au nom de tous les français qui ne trichent pas, qui ne vivent pas des allocations, qui travaillent, je veux m’insurger contre ces fraudes et insister pour que les contrôles soient encore plus nombreux et plus efficaces.

Le système ne peut rester viable que s’il est respecté par tous. La solidarité ne peut persévérer simultanément à la fraude.

 N’oublions pas, et je doute que les victimes auraient fait partie des fraudeurs, que pour équilibrer les comptes et faire des économies, on a voulu tour à tour, mettre les allocations familiales de base sous conditions de ressources, les imposer et récemment même supprimer l’allocation logement des étudiants.

 

Dominique Baud

16/04/2008

Pourquoi le Gouvernement s’en prend t-il ainsi aux familles…

Info ?... Intox ?.... Encore un test ?....

1992216779.gifRMC, le 15 avril au matin.
On nous annonce que le gouvernement, toujours pour faire des économies… a prévu, à compter de janvier 2009, de réduire les allocations familiales.
Vous savez, les allocations que touchent les familles… Toutes les familles à partir du moment où elles ont plus de deux enfants.

Et bien voilà, c’est encore la famille nombreuse, celle qui jusqu’à présent comptait 3 enfants ou plus ( je le rappelle… le seuil de renouvellement de notre population…) qui est visée.

Jusqu’à présent, les familles de 3 enfants et plus, recevaient pour leurs enfants de 11 et 16 ans, une majoration, de 33,84 euros par enfant de 11 à 16 ans et de 60,16 euros, par enfant de plus de 16 ans.

Et bien le gouvernement a décidé de remédier à ces abus… La majoration sera supprimée à 11 ans et celle, jusqu’alors versée à 16 ans, le sera à 14.

Je n’ai pas noté l’économie que le gouvernement avait budgété, je ne donnerai pas non plus mes propositions pour faire des économies, mais une chose est sûre, continuez ainsi, et les électeurs, fous de reconnaissance, feront aussi des économies de bulletin de vote à votre encontre.

Dominique BAUD