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18/05/2013

C’est fini

L’universalité des allocations familiales, c’est fini.

Le pouvoir socialiste en a décidé ainsi. Mais n’oublions pas, à la veille des élections municipales que si les socialistes sont au pouvoir, c’est aussi à cause des lacunes de la droite, des promesses non tenues, des mauvais choix. Car il ne suffit pas de dire… une fois dans l’opposition… on aurait du le faire… On l’avait promis mais on ne l’a pas fait… On le regrette….

Il faut maintenant avoir des élus différents, sincères, des gens nouveaux aux manettes du pouvoir, des hommes et des femmes qui connaissent la vie quotidienne, la vie du travail et ce même si leur notoriété ne passe pas les écrans de télévision qui reçoivent toujours les mêmes pour faire de l’audience.

Donc, voilà, nous avons les socialistes et les grandes mesures commencent.

A la veille de la promulgation du décret promulguant la loi pour le mariage pour tous et où le premier ministre s’amuse avec un tweet de vœux de bonheur aux jeunes mariés…. On nous annonce la réduction des allocations familiales… POUR LES RICHES.

Et qui sont ces riches, une famille avec deux enfants qui gagne 7.000€ par mois et qui avec deux enfants touche royalement aujourd’hui environ 126€ par mois, verrait son allocation passer à 32,12€.

Sans compter qu’on ne raisonne pas en pouvoir d’achat, je dis là qu’on se « fout » de nous (excusez-moi l’expression) et je demande à ce qu’on nous présente le coût de cette réforme car la multiplicité de distribution de sommes aussi modiques a un coût, ne l’oublions pas.

Dominique Baud

07/05/2010

Et les bébés dans tout cela…

esp_petite_enfance.jpg

Je me suis si souvent et si assidument préoccupée du problème des crèches (enfants, familles, et personnel) lors de la dernière mandature du Conseil de Paris, pour ne pas être interpellée par ce qui se passe aujourd’hui.

On parlait alors de la sécurité des enfants, des responsabilités des directrices, des qualifications des personnels, du respect des familles. L’opposition municipale à laquelle je faisais partie me soutenait lorsque je contestais certains termes d’une loi de 2000, à l’initiative de Ségolène Royal et qui déjà prônait la possibilité d’augmenter le nombre de personnels non qualifiés, pour répondre à la pénurie de formation. Aujourd’hui, je n’entends plus mes anciens collègues contester ces mesures !!!!!

Car voilà, aujourd’hui, c’est Mme Morano, qui initie un projet de décret. Son objectif est de créer de nouvelles places dans les crèches. Un objectif honorable, mais ce sont les moyens qui le sont moins, car ce serait en permettant aux crèches d’accueillir ponctuellement, dit-on aujourd’hui, plus d’enfants que les règles ne l’autorisent (un adulte pour cinq bébés et un adulte pour 8 enfants qui marchent). Ainsi, même si le décret ne modifie pas ces chiffres, les structures pourront accueillir plus d’enfants, mais sans personnel supplémentaire et au mépris des règles de sécurité.

Et les bébés dans tout cela, on y pensera plus tard. Le jour où un accident sera à déplorer.

Un souci d’économie ne peut justifier cette braderie en terme de sécurité et pas davantage en terme de qualification professionnelle. Car en effet, le projet consiste aussi à abaisser encore la proportion minimale de professionnels très qualifiés de la petite enfance de 50% à 40%, dans les établissements d’accueil d’enfants de moins de 6 ans.

Je croyais avoir pourtant entendu à de nombreuses reprises combien il était important de privilégier l’encadrement qualifié des enfants dès leur plus jeune âge.

On constatait hier les carences des jeunes élèves avant de rentrer en 6ème.

On constate aujourd’hui les carences d’un nombre de plus en plus important des jeunes élèves des écoles élémentaires voire même maternelles.

On veut s’attaquer à la violence à l’école dont on constate la virulence de plus en plus tôt.

Alors, ne laissons pas faire n’importe quoi dans le domaine de la petite enfance, pour des économies de bouts de chandelle qui nous coûterons bien plus cher à réparer, si cela s’avère encore possible après.

Dominique Baud

30/03/2009

De quoi s’étrangler…

lechatriche.jpg165 millions de dollars de prime pour les dirigeants de AIG…. Cherchez l’erreur.

Mais, il apparaît que ce « Prix Nobel du Mal » puisse être décerné à d’autres…

Depuis les exemples se multiplient…

Et puis, tiens je vous invite à lire un article de capital de ce mois. Edifiant ce qu’on apprend sur les punitions infligées aux dirigeants des grandes banques françaises, renflouées par l’Etat hier, donc par nos impôts demain. J’y reviendrai plus tard ;

 

Alors, si cette crise permet au moins d’assainir toutes ces pratiques, elle aura au moins un peu de bon.

En effet, et contrairement à ce qu’affirme Geoffroy Roux de Bézieux, il ne s’agit pas de faire des « patrons des boucs émissaires » et « surtout pas ceux qui gagnent selon lui moins de 4.000 euros par mois, qui sont confrontés à d’énormes difficultés ou qui font partie des 95% de patrons honnêtes et responsables ». Il s’agit au contraire de distinguer et d’aider ceux ceux-là contre les pratiques abusives de certains autres.

Ce sont ces ECARTS de rémunérations qui sont inqualifiables.

Je reconnais par ailleurs que aujourd’hui, j’entends d’une oreille différente les propos de Geoffroy Roux de Bézieux, président de l’UNEDIC, depuis que j’ai appris qu’il avait validé la décision de payer 500.000 euros, rien que çà, pour le nouveau logo du « Pôle emploi », organisme qui réunit l’ANPE et les Assedic »

 

Alors oui, j’approuve la mesure de Barack OBAMA sur la limitation des rémunérations des patrons dont les entreprises auraient touché des aides de l’état et j’approuve la proposition de loi que Xavier Bertrand veut défendre sur « l’encadrement des rémunérations patronales.

J’espère simplement qu’il ira jusqu’au bout.

Or, on en revient déjà. Maintenant, on parle de limiter « l’encadrement » par un décret. … Alain JUPPE lui-même affirme qu’il faut aller plus loin.

 

Dominique BAUD

De quoi s’étrangler…