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30/03/2009

De quoi s’étrangler…

lechatriche.jpg165 millions de dollars de prime pour les dirigeants de AIG…. Cherchez l’erreur.

Mais, il apparaît que ce « Prix Nobel du Mal » puisse être décerné à d’autres…

Depuis les exemples se multiplient…

Et puis, tiens je vous invite à lire un article de capital de ce mois. Edifiant ce qu’on apprend sur les punitions infligées aux dirigeants des grandes banques françaises, renflouées par l’Etat hier, donc par nos impôts demain. J’y reviendrai plus tard ;

 

Alors, si cette crise permet au moins d’assainir toutes ces pratiques, elle aura au moins un peu de bon.

En effet, et contrairement à ce qu’affirme Geoffroy Roux de Bézieux, il ne s’agit pas de faire des « patrons des boucs émissaires » et « surtout pas ceux qui gagnent selon lui moins de 4.000 euros par mois, qui sont confrontés à d’énormes difficultés ou qui font partie des 95% de patrons honnêtes et responsables ». Il s’agit au contraire de distinguer et d’aider ceux ceux-là contre les pratiques abusives de certains autres.

Ce sont ces ECARTS de rémunérations qui sont inqualifiables.

Je reconnais par ailleurs que aujourd’hui, j’entends d’une oreille différente les propos de Geoffroy Roux de Bézieux, président de l’UNEDIC, depuis que j’ai appris qu’il avait validé la décision de payer 500.000 euros, rien que çà, pour le nouveau logo du « Pôle emploi », organisme qui réunit l’ANPE et les Assedic »

 

Alors oui, j’approuve la mesure de Barack OBAMA sur la limitation des rémunérations des patrons dont les entreprises auraient touché des aides de l’état et j’approuve la proposition de loi que Xavier Bertrand veut défendre sur « l’encadrement des rémunérations patronales.

J’espère simplement qu’il ira jusqu’au bout.

Or, on en revient déjà. Maintenant, on parle de limiter « l’encadrement » par un décret. … Alain JUPPE lui-même affirme qu’il faut aller plus loin.

 

Dominique BAUD

De quoi s’étrangler…

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