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03/12/2013

Allez comprendre

Les hommes qui iront voir des prostituées seront punis…

La proposition de loi prévoit de les sanctionner d'une amende de 1 500 euros, doublée en cas de récidive,

Mais, la prostitution restera légale…

Allez comprendre, si c’est pas de l’hypocrisie, c’est quoi ?

Sans compter que des sujets bien plus graves me sembleraient devoir actuellement mobiliser davantage notre gouvernement.

Dominique Baud

06/04/2013

Il ne manquerait plus que cela,

Et oui, il ne manquerait plus que Jérôme Cahuzac décide de réintégrer l’Assemblée Nationale… Et pourtant, il en a le droit.

En effet, il n’y a pas si longtemps, un député qui devenait ministre faisait un choix, et ne pouvait réintégrer son mandat de parlementaire, s’il en avait un, que sous réserve de la démission de son suppléant et sa réélection.

Je reconnais bien là le souci de cette caste politique de protéger sa place. C’est ainsi qu’une nouvelle loi permet dorénavant à un ministre démissionnaire de reprendre sa place de député, de façon automatique, sans passer par la case élection. Au revoir, le suppléant, quelque soit son travail et sa compétence.

Je n’ai jamais été d’accord avec cette loi. Je pense en effet que dans la vie, il faut savoir assumer ses choix. Si on accepte d’être ministre, on doit prend les risques qui vont avec et renoncer alors à son mandat de parlementaire.

Mais voilà, les députés votent les lois pour se protéger eux-mêmes. De quoi douter que les choses puissent un jour changer.

Une fois de plus, cette loi aurait mérité d’être plus réfléchie, on en voit encore aujourd’hui les aberrations.

Dominique Baud

20/09/2012

L’initiative

L’initiative démocratique de ce début de mandat serait d’organiser deux référendums sur des sujets qui « fâchent » ou « fâcheront » tant ce sont des sujets de société qui ne peuvent qu’interpeller la population.

Mais oseront-ils ? Je n’en suis pas sûr, j’en doute même, mais je l’espère néanmoins.

L’erreur serait d’ignorer la population et de croire que d’avoir été élu suffit à cautionner de telles décisions.

Ce d’autant qu’il n’est pas besoin de beaucoup d’attention pour se rendre compte que même au sein de l’exécutif… Tout le monde n’est pas d’accord.

Et de plus, si l’on est convaincu d’avoir raison, on ne devrait pas craindre un référendum.

Je veux parler bien sûr des projets de légalisation du mariage homosexuel et de l’adoption par des couples de même sexe, et du vote des étrangers pour les élections municipales.

Après un référendum, qui ne pourrait être validé que sous réserve de l’expression de plus de70% de la population, qui pourrait s’insurger.

Osez, M. le Président

Dominique Baud

21/04/2011

A méditer...

Désormais, les immigrés arrivant au Danemark devront gagner leur droit d’accès aux soins médicaux gratuits par une période de probation de plusieurs années, pendant lesquelles les consultations, examens ou opérations seront à leur charge. Il en sera de même pour les congés maternité, les prêts étudiants et les allocations. « Le temps est venu pour nous de mettre en place des conditions plus restrictives », commente le ministre de l’emploi Inger Støjberg. « Il est important que les gens méritent ces avantages. Notre système actuel d’état-providence est très vulnérable, parce qu’il est trop facile d’en profiter ».

Cette nouvelle mesure s’ajoute à celles déjà prises en décembre dernier pour durcir le système de points pour le permis de séjour. Le premier ministre Lars Løkke Rasmussen explique : « nous avons un haut niveau de prospérité au Danemark que j’aimerais conserver. C’est impossible si les gens n’ont qu’à passer la porte et obtenir des avantages financiers sans contribuer à l’économie de l’état ».

Source : The Copenhagen Post

21/12/2010

“Faites ce que je dis, mais ne faites pas ce que je fais.”

Une centaine de députés de la majorité ont déposé une proposition de loi visant à limiter le cumul de mandats d'administrateurs dans les sociétés cotées, dont le nombre maximum passerait de cinq à trois.
Le but :

«Renforcer les bonnes pratiques de gouvernance dans un souci d'efficacité, de transparence, d'indépendance, de responsabilisation, de professionnalisation, de disponibilité».
Ils jugent que l'exercice simultané de cinq mandats «peut nuire au bon exercice de chacun de ces mandats». De plus, selon eux, « limiter le nombre de mandats favoriserait la parité hommes-femmes dans les instances dirigeantes de 650 sociétés cotées ».

 Tout cela part d’intentions très avouables.

Du moins, elles le seraient si, avant de vouloir imposer des mesures à d’autres, les députés se les imposaient à eux-mêmes, ce qui ne correspondrait d’ailleurs qu’à un strict respect de la loi.

Et, ce qui vaut pour les députés vaut pour tous les élus et aussi pour les ministres.

On le voit à leur présence réduite dans les assemblées, dans les conseils d’administration…, dans le nombre de leurs interventions ou leur faible présence sur le terrain. Si ce cumul légal de deux mandats seulement était respecté (ce qui parait absurde, c’est de savoir qu’il y a une loi, et que les élus eux-mêmes ne la respectent pas…sans être sanctionnés ou démis…), on aurait, comme ils disent : « un renforcement des bonnes pratiques de gouvernance dans un souci d'efficacité, de transparence, d'indépendance, de responsabilisation, de professionnalisation, de disponibilité ».

Et oui !

Et nos ministres. Ces jours-ci, chacun d’entre vous a entendu parler du « scandale » du mediator. Sans juger le fond, attardons-nous simplement sur les commentaires visant à défendre les ministres de la santé concernés… « Ils n’étaient pas au courant… ».

Et bien il n’est pas normal d’absoudre ainsi si facilement le « chef »… sous prétexte… qu’on ne lui dirait pas tout… qu’il ne peut pas tout savoir »… Qu’il n’a pas le temps de tout faire… » Et pour cause.

Si une bonne fois pour toute on considérait que le travail d’un ministre était même plus qu’un travail à plein temps et qu’il lui est interdit de cumuler avec tout autre poste électif ou non, on réduirait inévitablement toutes ces lacunes.

 Alors, oui, mesdames et messieurs les députés, ce serait une loi tout à votre honneur mais uniquement le jour où vous vous appliquerez à vous-mêmes et à tous les vôtres les mêmes contraintes.

Et quant à votre souci de favoriser la parité, laissez-moi rire.... Si vous voulez, je peux préciser et donner tant d’exemples que vous demanderez grâce.

Dominique Baud

12/10/2010

Le Conseil Constitutionnel valide…

Personnellement favorable à cette loi, je suis contente que le Conseil Constitutionnel ait déclarée conforme à la Constitution la loi sur l’interdiction du voile intégral.

Ceux qui préconisaient le statut quo, se voilaient les yeux (excusez le jeu de mots) quant aux suites et conséquences d’une telle évolution dans notre pays, affirmant à qui veut l’entendre que nous sommes un pays laïc.

D’autres préconisaient de responsabiliser individuellement chaque maire dans sa propre commune. Et là, c’était sans compter sur les risques de plaintes pour discrimination qui n’auraient pas manquées.

Alors oui, nous sommes un pays laïc, et le voile et la burqa sont des signes religieux. Mais nous sommes un pays aux racines chrétiennes. Et on ne peut continuer à se cacher derrière la laïcité et accepter sans mot dire, d’autres pratiques religieuses.

Alors oui, une loi était indispensable. Il convient maintenant qu’elle soit appliquée.

Dominique Baud

 

14/05/2010

Quoiqu’en dise le Conseil d’Etat…

Respect des valeurs républicaines, Jacques Myard.

"Monsieur le président, madame la garde des sceaux, mes chers collègues, c’était une belle journée de printemps dans un parc animalier des Yvelines, une journée paisible. Enfants, parents savouraient nonchalamment en famille la beauté du site et de la nature. Soudain, mon regard fut attiré par un spectre noir méconnaissable, entouré de quelques bambins qui virevoltaient. Devant, marchait fièrement un homme à la barbe abondante et au regard sévère.

À cet instant, pétri d’étonnement devant cette vision, deux images me vinrent à l’esprit.

La première est celle que je garde d’une visite à Riyad où, dans la salle de l’aéroport, soudain, des choses noires, immobiles, posées à même le sol, se mirent à bouger. C’étaient des femmes. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)

Mais, en parallèle, et en réponse, me vint avec force en mémoire les portraits des femmes qui dans notre pays, depuis des siècles et des siècles, ont concouru à instruire les hommes et leur ont transmis les principes et les valeurs qu’ils portent à leur tour. Chacun sait identifier, dans sa propre histoire familiale, ces femmes courageuses : la grand-mère, paysanne, ouvrière, qui garde les petits-enfants aux grandes vacances, la mère, l’institutrice, qui veille au jour le jour sur les enfants pour qu’ils deviennent des hommes.

Alors, oui, je vous l’avoue, dans ce parc animalier, je me suis senti offensé, insulté même, par cette pratique vestimentaire, véritable prison pour les femmes, offensé et blessé, car c’est tout le monde de mon enfance qui était nié, bouleversé, violenté. Que serais-je devenu sans ces femmes, la mère de mon père et celle qui a remplacé ma mère, hussard de la République, qui toutes deux m’ont fait grandir et m’ont transmis l’esprit de résistance pour devenir un citoyen ?

Oui, c’est au nom de cet esprit de résistance que m’ont inculqué les femmes qui m’ont élevé que je me suis fait le serment de tout mettre en œuvre pour bannir cette pratique, négation même de notre être politique et culturel. J’ai alors décidé de déposer une proposition de loi pour interdire cette pratique. C’était en 2006. Comme toujours, le temps législatif est long, pour que l’évidence de la vérité puisse prévaloir. Ce temps prévaut aujourd’hui, car le voile intégral n’est pas une simple pratique vestimentaire : il est la partie noire et visible d’une volonté politique d’imposer une vision communautariste et religieuse, intégriste, comme norme de vie au mépris des lois de la République.

Le voile intégral est l’expression même d’une démarche politique dangereuse, qui porte en elle tous les ingrédients d’un affrontement inéluctable car elle correspond à un processus de rejet de l’autre.

Je cache mon visage pour que les hommes ne voient pas ma beauté. Je refuse d’être examinée par un médecin homme. Je ne me baigne pas à la piscine avec les hommes. Je ne mange pas à côté de celui qui mange du porc. Voilà la vérité ! Voilà la logique politique inadmissible que nous ne pouvons pas admettre, au risque d’aller tout droit à des affrontements, voire demain à la guerre civile. Il faut y mettre un terme avec fermeté.

Ayant en mémoire toutes ces femmes de notre histoire qui ont fait ce pays ; avec la femme du Galate, notre ancêtre, qui combat à la mort avec son compagnon et qui est immortalisée dans la statuaire de Pergame dont une copie préside, ici, à l’Assemblée nationale ; avec Jeanne Hachette, défendant Paris contre les Vikings ; avec Jeanne la Lorraine boutant l’ennemi hors de France ; avec les munitionnettes de la guerre de 14-18 ; avec les femmes de la résistance et les Françaises décharnées de Ravensbrück, je voterai avec conviction le bannissement de cette pratique dégradante."

Assemblée nationale

Séance du 11 mai 2010



23/11/2009

LA proposition de loi de l’année !

947c6616.pngLe jour où on annonce que 17.000 enfants meurent de faim par jour, alors qu’il y a encore en France des enfants, pourtant signalés aux services sociaux, qui décèdent de lourdes et longues maltraitances, Edwige Antier ne trouve pas d’autre urgence que de vouloir interdire aux parents de donner une fessée à l’un de leurs enfants.

J’attends maintenant les propositions pour la mise en exécution de cette mesure.

Une proposition identique à beaucoup d’autres que j’ai entendues pendant plusieurs années au sein du Conseil de Paris.

Mais… Elle est pédiatre… Alors tu comprends…

Voilà aussi, ce qui m’était répondu par mes collègues, lorsque je dénonçais ses interventions stériles au sein du Conseil de Paris.

Mais voilà, aujourd’hui, elle est député ! Enfin, le temps que Pierre Lellouche soit ministre !

Dominique Baud

17/11/2009

La Loi Française, les Juges, La Cour Européenne des Droits de l’Homme.

B Bourges.jpgLe 10 novembre dernier, le Tribunal Administratif de Besançon a accordé à une femme homosexuelle l’autorisation d’adopter. Les juges ont même exigé du Conseil Général du Jura de délivrer "dans un délai de 15 jours" et "sous astreinte de 100 euros par jour de retard" un agrément d'adoption à cette enseignante.

Un refus d’agrément en 1998, un premier jugement du Tribunal Administratif de Besançon qui annule cette décision, ce jugement cassé par la cour d’Appel de Nancy en décembre 2000… Quant au pourvoi en cassation pour obtenir cet agrément indispensable pour l’adoption, il est lui-même rejeté en juin 2002.

C’est finalement la Cour Européenne des droits de l'Homme qui en décembre 2002, a considéré qu’il y avait eu « un traitement discriminatoire fondé sur l’orientation sexuelle et portant atteinte à son droit au respect de la vie privée ». Les arguments du gouvernement français n’ont pas suffi : « Intérêt de l'enfant et absence de référent paternel et sur l'ambiguïté de l'investissement de la compagne de la requérante dans l'accueil de l'enfant"
Les juges européens ont condamné la France pour discrimination sexuelle dans un arrêt de janvier 2008. La Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde) a aussi été saisie aussi en octobre2009, devant le refus du Président du Conseil Général du Jura de se soumettre à l'arrêt de la CEDH.

CONCLUSION…En donnant son feu vert ce mardi à une adoption par une institutrice homosexuelle, le tribunal administratif de Besançon n'a fait qu'appliquer une décision de la Cour européenne des droits de l'Homme…

Cette décision a annulé totalement celle du Conseil Général du Jura…

La Cour européenne des Droits de l'homme a condamné la France.

Cette décision rouvre le débat qu’il serait bien de trancher afin d’aboutir enfin à une loi. Cela obligerait ainsi les responsables politiques français à prendre officiellement et fondamentalement position. Le pire serait de ne rien faire, de laisser s’installer une jurisprudence, et d’attendre de voir ce que fera la gauche, si elle revenait au pouvoir…

Il sera alors trop tard. Loi de la majorité oblige.

Dominique Baud

16/07/2009

Plus d’achats aux Galeries Lafayette…

Sans être hostile, de principe, à l’ouverture des commerces….le dimanche, ou plutôt, certains dimanches, plus les choses avançaient, plus je voyais des raisons de se méfier d’une telle loi.

Ma crainte était liée sur la réalité du respect du volontariat, et sur les risques encourus par le salarié en cas de refus et de dérapage d’une entreprise.

Et bien on y est.

France Info, 12 heures, ce mardi 14 juillet. On nous informe que pour la première fois, les Galeries Lafayette seront ouverts. On nous confirme que les salariés ayant accepté de travailler seront payés double. Mais on nous informe que par contre, s’agissant de ceux qui ont refusé, ils se verront décompter financièrement cette journée !

Où commence et où s’arrête le volontariat ?

Dominique BAUD

21/05/2009

Au nombre des absurdités…

Combien de lois votées en France qui ne sont pas appliquées…

Combien de lois votées en France qui sont inapplicables…

Combien de lois votées en France qui sont absurdes..

Et Bruxelles dans tout cela… Nous y reviendrons puisque même si tout est fait pour empêcher à ce de vrais débats soient organisés dans le cadre de la campagne pour les élections européennes, nous y sommes. La campagne officielle va démarrer, l’élection est le 7 juin, et le 7 juin, c’est demain, et j’ose ici le rappeler, Il n’y a qu’un SEUL tour.

 

Mais je tiens aujourd’hui à revenir d’abord sur l’affaire « Olympia ». Une société française, déjà en difficulté, s’est vue condamner à payer 2.500.000 euros, pour ne pas avoir proposé un reclassement en Roumanie pour 110 euros par mois.

Que ceux qui aujourd’hui approuvent cette décision, en justifient le bien fondé en expliquant que les niveaux de vie de nos deux pays sont différents le disent et partent en Roumanie. On les comptera.

Que les autres ne se taisent pas et se mobilisent.

 

Dominique BAUD

29/04/2009

Et puis quoi encore…

Après l’échec cuisant de l’adoption du projet de loi Création et Internet, ce dernier va être présenté à nouveau ce mercredi 29 avril.

Un projet de loi présenté par un gouvernement et rejeté faute d’avoir eu un nombre de votes suffisants du fait de l’absence des membres élus de sa majorité à l’assemblée nationale : de quoi se poser des questions…

D’ailleurs, à ce titre, où étaient nos deux députés ce jour là : en séance pour soutenir le gouvernement ou ailleurs ?

Cet évènement a conduit à de nombreux commentaires et l’idée de sanctionner financièrement les députés absents a été plus d’une fois évoquée. Bien sûr, il y a ceux qui y sont farouchement opposés, trouvant toujours des explications à leurs absences.

Mais, lorsqu’un médecin, un avocat, un expert comptable, une infirmière ou tout autre profession libérale n’ouvre pas son cabinet, il ne gagne rien . Lorsqu’un salarié ne se rend pas à son travail, on lui décompte sa journée, et bien un député ou tout autre élu rémunéré qui régulièrement n’assiste pas aux débats, ne participe pas aux séances publiques… doit aussi être sanctionné financièrement.

S’il est certain que leur travail ne se réduit pas à cela, il est tout aussi certain que certains sont toujours absents et qu’à la fin de leur mandat on cherche toujours le texte d’une quelconque intervention.

Au cours de la dernière mandature municipale, certains élus de Paris n’ont pas du siéger au total plus de 10 heures, sur 2 jours de séances mensuelles et 7 ans de mandat…

Un député UMP, vient de proposer de « diminuer, le temps de la crise, les indemnités des députés, sénateurs, ministres et présidents de conseils généraux et nationaux » mais a aussi suggéré de « ne plus attribuer d’indemnités aux élus nationaux qui continuerait d’exercer un mandat national après 65 ans ». Il propose que « soit ils fassent du bénévolat comme de nombreux français de plus de 60 ans, soit ils quittent la politique et laissent la place aux jeunes ».

Attendons les réactions…

Nul doute que tout le monde ne sera pas d’accord, car un autre député UMP, au contraire propose «  de mieux indemniser les députés »…

Sans doute pour les motiver davantage … à faire ce pour quoi ils ont été élus !

Dominique BAUD

30/03/2009

De quoi s’étrangler…

lechatriche.jpg165 millions de dollars de prime pour les dirigeants de AIG…. Cherchez l’erreur.

Mais, il apparaît que ce « Prix Nobel du Mal » puisse être décerné à d’autres…

Depuis les exemples se multiplient…

Et puis, tiens je vous invite à lire un article de capital de ce mois. Edifiant ce qu’on apprend sur les punitions infligées aux dirigeants des grandes banques françaises, renflouées par l’Etat hier, donc par nos impôts demain. J’y reviendrai plus tard ;

 

Alors, si cette crise permet au moins d’assainir toutes ces pratiques, elle aura au moins un peu de bon.

En effet, et contrairement à ce qu’affirme Geoffroy Roux de Bézieux, il ne s’agit pas de faire des « patrons des boucs émissaires » et « surtout pas ceux qui gagnent selon lui moins de 4.000 euros par mois, qui sont confrontés à d’énormes difficultés ou qui font partie des 95% de patrons honnêtes et responsables ». Il s’agit au contraire de distinguer et d’aider ceux ceux-là contre les pratiques abusives de certains autres.

Ce sont ces ECARTS de rémunérations qui sont inqualifiables.

Je reconnais par ailleurs que aujourd’hui, j’entends d’une oreille différente les propos de Geoffroy Roux de Bézieux, président de l’UNEDIC, depuis que j’ai appris qu’il avait validé la décision de payer 500.000 euros, rien que çà, pour le nouveau logo du « Pôle emploi », organisme qui réunit l’ANPE et les Assedic »

 

Alors oui, j’approuve la mesure de Barack OBAMA sur la limitation des rémunérations des patrons dont les entreprises auraient touché des aides de l’état et j’approuve la proposition de loi que Xavier Bertrand veut défendre sur « l’encadrement des rémunérations patronales.

J’espère simplement qu’il ira jusqu’au bout.

Or, on en revient déjà. Maintenant, on parle de limiter « l’encadrement » par un décret. … Alain JUPPE lui-même affirme qu’il faut aller plus loin.

 

Dominique BAUD

De quoi s’étrangler…

17/03/2009

Et l'enfant dans tout ça ?

Beatrice-Bourges.jpgPourquoi évoquer aujourd'hui un tel sujet, qui peut paraître loin des préoccupations des familles françaises dans cette période de crise financière, économique et sociale. C'est une question qui a été posée à l'occasion d'une réunion à laquelle j'ai assisté la semaine dernière, réunion présidée par Béatrice BOURGES, présidente de l'association "Pour la Protection de l'enfance", auteur de "L'homoparentalité, et l'enfant dans tout ça" et Stéphane DASSE représentant de GayLib, parti associé à l'UMP.
La réponse est simple. Et je retourne la question.
Pourquoi le Président de la République a t-il choisi de faire voter cette loi au printemps 2009?
Et c'est parce qu'il a pris cette décision, que crise ou pas, nous devons nous mobiliser. Et je vous avoue que d'entendre le représentant de gay lib, parler, entre autre chose, de la nécessité de cette loi, suite à la "fabrication artisanale des enfants" auquelle doivent nécessairement recourir les couples d'hommes homosexuels, ne peut que m'inciter contribuer à cette mobilisation, et à vous inciter à faire de même au moyen de la pétition en ligne ci-jointe.

Pétition en ligne "La loi sur les beaux-parents :Et l'enfant dans tout ça ?"

Lettre à Messieurs LAMOUR et GOUJON, Députés du 15ème arrondissement.pdf

Dominique BAUD
Ancien Conseiller de Paris
(élue du 15ème de 2001 à 2008)

 

16/01/2009

Pitoyable

LOIS FRANCAISES.JPGL’image que nous donne l’assemblée nationale est vraiment pitoyable.

Et pourtant, quand on sait le nombre de lois inappliquées ou voire même inapplicables, cela devrait donner à réfléchir.

Aujourd’hui, il est tout aussi pitoyable d’observer le spectacle de ceux qui finalement préfèreraient éviter toute discussion et les autres, qui, pour tout bloquer, déposent amendements sur amendements.

Mais qu’on ne s’y trompe pas. J’ai vu la même chose au Conseil de Paris pendant 7 ans, où dans l’opposition, je regardais avec désolation le nombre d’amendements parfois déposés sur certaines délibérations qui de fait, rendait dérisoire la contestation.

On pourrait rêver à des assemblées d’adultes où, une critique ferme et constructive serait efficace et validerait le rôle de l’opposition, et où la majorité, quelque soit aurait d’autant moins peur du débat qu’elle l’encouragerait et que les bons projets puissent être votés par tous.

Et bien non. On est encore avec la droite contre la gauche et la gauche contre la droite.

Où est le débat d’idées, où sont les vraies convictions pour lesquelles je croyais naïvement qu’on s’engageait en politique, au service des autres et de son pays.

Dominique BAUD