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12/10/2010

Le Conseil Constitutionnel valide…

Personnellement favorable à cette loi, je suis contente que le Conseil Constitutionnel ait déclarée conforme à la Constitution la loi sur l’interdiction du voile intégral.

Ceux qui préconisaient le statut quo, se voilaient les yeux (excusez le jeu de mots) quant aux suites et conséquences d’une telle évolution dans notre pays, affirmant à qui veut l’entendre que nous sommes un pays laïc.

D’autres préconisaient de responsabiliser individuellement chaque maire dans sa propre commune. Et là, c’était sans compter sur les risques de plaintes pour discrimination qui n’auraient pas manquées.

Alors oui, nous sommes un pays laïc, et le voile et la burqa sont des signes religieux. Mais nous sommes un pays aux racines chrétiennes. Et on ne peut continuer à se cacher derrière la laïcité et accepter sans mot dire, d’autres pratiques religieuses.

Alors oui, une loi était indispensable. Il convient maintenant qu’elle soit appliquée.

Dominique Baud

 

14/05/2010

Quoiqu’en dise le Conseil d’Etat…

Respect des valeurs républicaines, Jacques Myard.

"Monsieur le président, madame la garde des sceaux, mes chers collègues, c’était une belle journée de printemps dans un parc animalier des Yvelines, une journée paisible. Enfants, parents savouraient nonchalamment en famille la beauté du site et de la nature. Soudain, mon regard fut attiré par un spectre noir méconnaissable, entouré de quelques bambins qui virevoltaient. Devant, marchait fièrement un homme à la barbe abondante et au regard sévère.

À cet instant, pétri d’étonnement devant cette vision, deux images me vinrent à l’esprit.

La première est celle que je garde d’une visite à Riyad où, dans la salle de l’aéroport, soudain, des choses noires, immobiles, posées à même le sol, se mirent à bouger. C’étaient des femmes. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)

Mais, en parallèle, et en réponse, me vint avec force en mémoire les portraits des femmes qui dans notre pays, depuis des siècles et des siècles, ont concouru à instruire les hommes et leur ont transmis les principes et les valeurs qu’ils portent à leur tour. Chacun sait identifier, dans sa propre histoire familiale, ces femmes courageuses : la grand-mère, paysanne, ouvrière, qui garde les petits-enfants aux grandes vacances, la mère, l’institutrice, qui veille au jour le jour sur les enfants pour qu’ils deviennent des hommes.

Alors, oui, je vous l’avoue, dans ce parc animalier, je me suis senti offensé, insulté même, par cette pratique vestimentaire, véritable prison pour les femmes, offensé et blessé, car c’est tout le monde de mon enfance qui était nié, bouleversé, violenté. Que serais-je devenu sans ces femmes, la mère de mon père et celle qui a remplacé ma mère, hussard de la République, qui toutes deux m’ont fait grandir et m’ont transmis l’esprit de résistance pour devenir un citoyen ?

Oui, c’est au nom de cet esprit de résistance que m’ont inculqué les femmes qui m’ont élevé que je me suis fait le serment de tout mettre en œuvre pour bannir cette pratique, négation même de notre être politique et culturel. J’ai alors décidé de déposer une proposition de loi pour interdire cette pratique. C’était en 2006. Comme toujours, le temps législatif est long, pour que l’évidence de la vérité puisse prévaloir. Ce temps prévaut aujourd’hui, car le voile intégral n’est pas une simple pratique vestimentaire : il est la partie noire et visible d’une volonté politique d’imposer une vision communautariste et religieuse, intégriste, comme norme de vie au mépris des lois de la République.

Le voile intégral est l’expression même d’une démarche politique dangereuse, qui porte en elle tous les ingrédients d’un affrontement inéluctable car elle correspond à un processus de rejet de l’autre.

Je cache mon visage pour que les hommes ne voient pas ma beauté. Je refuse d’être examinée par un médecin homme. Je ne me baigne pas à la piscine avec les hommes. Je ne mange pas à côté de celui qui mange du porc. Voilà la vérité ! Voilà la logique politique inadmissible que nous ne pouvons pas admettre, au risque d’aller tout droit à des affrontements, voire demain à la guerre civile. Il faut y mettre un terme avec fermeté.

Ayant en mémoire toutes ces femmes de notre histoire qui ont fait ce pays ; avec la femme du Galate, notre ancêtre, qui combat à la mort avec son compagnon et qui est immortalisée dans la statuaire de Pergame dont une copie préside, ici, à l’Assemblée nationale ; avec Jeanne Hachette, défendant Paris contre les Vikings ; avec Jeanne la Lorraine boutant l’ennemi hors de France ; avec les munitionnettes de la guerre de 14-18 ; avec les femmes de la résistance et les Françaises décharnées de Ravensbrück, je voterai avec conviction le bannissement de cette pratique dégradante."

Assemblée nationale

Séance du 11 mai 2010



04/05/2010

Polygamie, comme si c’était nouveau…

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Un coup de maître, l’occasion rêvée de mettre de l’ordre dans ces pratiques. Je veux parler de cette femme voilée verbalisée au volant qui a décidé de contester cette contravention et dont on a découvert du fait de cette publicité, que son conjoint était en fait polygame.

« Il a au moins trois maisons et deux femmes. On le voit passer d’un endroit à l’autre », dit un riverain. Elles ont « chacune trois ou quatre enfants, plutôt en bas âge. Elles emmènent les plus grands à l’école », déclare un couple voisin.

Et ailleurs, il y a des associations qui leur trouvent des logements sociaux. Un homme, trois femmes, trois logements. Cela se fait au vu et au su des autorités et personne ne dit rien. Je me souviens d’une réunion à la mairie du XVème où j’ai du rappeler, mais j’ai été la seule, combien je trouvais ces pratiques scandaleuses, car d’une part elles cautionnaient la polygamie, interdite en France, et d’autre part sanctionnaient de fait, d’autres familles, privées du logement social dont elles auraient eu grandement besoin.

Un autre exemple, dans ma vie professionnelle cette fois. Une de mes clientes, française d’origine Algérienne, s’est mariée en France, en juin 1946, avec un français d’origine Algérienne. J’ai en ma possession une copie de certificat de nationalité, validé par le tribunal d’instance. Son mari s’est marié une deuxième fois en Algérie en 1990. Ce dernier est décédé en 1999. En 2006, ma cliente s’est vu notifier un nouveau montant de retraite au motif que sa deuxième épouse aurait fait valoir ses droits. Elle va vainement tenté de contester ce partage.

La caisse d’assurance vieillesse de Paris a refusé, malgré le certificat de nationalité validé par la justice, de considérer que ce monsieur était français et a répondu: « Bien que de nationalité française, vous étiez mariée à un ressortissant algérien. En tant que tel, M.B. pouvait contracter une seconde union dans son pays d’origine, avec une personne également de nationalité algérienne, sans être en infraction avec la loi française. La validité de ce mariage ne pouvant être mise en cause, nous considérons que votre conjoint était bigame lors de son décès et confirmons le partage de la pension de réversion entre les deux veuves »

On remarquera l’incohérence des termes de ce courrier : ressortissant algérien d’un côté, dans son pays d’origine, de l’autre. Il faudrait savoir, c’est son pays et sa nationalité ou son pays d’origine !!! Mais aussi en apprécier toutes les conséquences.

Et qu’on arrête de se voiler la face. Permettez-moi ce jeu de mots. Il s’agit ici de religion, et non de politique. Et, si la France, est un pays laïc, que ce soit pour tous, et que cela ne s’adresse pas uniquement aux chrétiens que nous sommes.

Dominique Baud

30/03/2010

Communiqué de Presse

Parce que je partage totalement les propos de Jacques Myard sur l’interdiction du port de la burqa dans notre pays, je vous livre le texte de son communiqué de presse, dans son intégralité.

Dominique Baud

L'avis du Conseil d'Etat n'est et ne demeurera qu'un avis.

Il est, certes,  dans son rôle  en soulignant certaines interrogations juridiques sur une interdiction générale du voile intégral, néanmoins, il appartient au seul Conseil constitutionnel d'en juger.

Cet avis comporte, au demeurant, une contradiction en proposant une injonction  de médiation sociale pour les femmes portant le voile intégral assortie d'une amende si l'injonction n'est pas respectée. Seule une interdiction générale du voile intégral peut justifier réellement une injonction de ce type !

Jacques Myard estime que le législateur doit prendre ses responsabilités et qu'il convient, en conséquence, de bannir complètement du territoire national le voile intégral qui est contraire à la dignité de la personne, à l'égalité des sexes, pose un problème de sécurité publique et heurte profondément la volonté du vouloir vivre ensemble de l'immense majorité des Français.

Le 30 mars 2010

Jacques MYARD
Député UMP
Président du Cercle Nation et République