Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

04/05/2010

Polygamie, comme si c’était nouveau…

polygamyi.jpg

Un coup de maître, l’occasion rêvée de mettre de l’ordre dans ces pratiques. Je veux parler de cette femme voilée verbalisée au volant qui a décidé de contester cette contravention et dont on a découvert du fait de cette publicité, que son conjoint était en fait polygame.

« Il a au moins trois maisons et deux femmes. On le voit passer d’un endroit à l’autre », dit un riverain. Elles ont « chacune trois ou quatre enfants, plutôt en bas âge. Elles emmènent les plus grands à l’école », déclare un couple voisin.

Et ailleurs, il y a des associations qui leur trouvent des logements sociaux. Un homme, trois femmes, trois logements. Cela se fait au vu et au su des autorités et personne ne dit rien. Je me souviens d’une réunion à la mairie du XVème où j’ai du rappeler, mais j’ai été la seule, combien je trouvais ces pratiques scandaleuses, car d’une part elles cautionnaient la polygamie, interdite en France, et d’autre part sanctionnaient de fait, d’autres familles, privées du logement social dont elles auraient eu grandement besoin.

Un autre exemple, dans ma vie professionnelle cette fois. Une de mes clientes, française d’origine Algérienne, s’est mariée en France, en juin 1946, avec un français d’origine Algérienne. J’ai en ma possession une copie de certificat de nationalité, validé par le tribunal d’instance. Son mari s’est marié une deuxième fois en Algérie en 1990. Ce dernier est décédé en 1999. En 2006, ma cliente s’est vu notifier un nouveau montant de retraite au motif que sa deuxième épouse aurait fait valoir ses droits. Elle va vainement tenté de contester ce partage.

La caisse d’assurance vieillesse de Paris a refusé, malgré le certificat de nationalité validé par la justice, de considérer que ce monsieur était français et a répondu: « Bien que de nationalité française, vous étiez mariée à un ressortissant algérien. En tant que tel, M.B. pouvait contracter une seconde union dans son pays d’origine, avec une personne également de nationalité algérienne, sans être en infraction avec la loi française. La validité de ce mariage ne pouvant être mise en cause, nous considérons que votre conjoint était bigame lors de son décès et confirmons le partage de la pension de réversion entre les deux veuves »

On remarquera l’incohérence des termes de ce courrier : ressortissant algérien d’un côté, dans son pays d’origine, de l’autre. Il faudrait savoir, c’est son pays et sa nationalité ou son pays d’origine !!! Mais aussi en apprécier toutes les conséquences.

Et qu’on arrête de se voiler la face. Permettez-moi ce jeu de mots. Il s’agit ici de religion, et non de politique. Et, si la France, est un pays laïc, que ce soit pour tous, et que cela ne s’adresse pas uniquement aux chrétiens que nous sommes.

Dominique Baud

Commentaires

Un complément d'info intéressant

Le Figaro» a eu accès au dossier de naturalisation du compagnon de la conductrice verbalisée pour le port du niqab. Par Cécilia Gabizon - 04/05/2010

Comment Lies Hebbadj, soupçonné de polygamie et de fraudes aux allocations familiales, est-il devenu français ? Le Figaro a pu consulter son dossier presque jauni qui dormait aux archives de la sous-direction des naturalisations.
Né en Algérie en 1975, il arrive à Paris à l'âge de deux ans puis s'installe avec ses parents et ses quatre frères et sœurs dans un quartier populaire de Nantes. Il demande la nationalité une première fois en 1994, mais il est encore lycéen et se voit opposer un refus, faute de revenus suffisants. Son père, architecte, touche alors le RMI, indique son dossier. Il finit par obtenir un bac technico-commercial. À 22 ans, il épouse une Française avec laquelle il vit toujours et sollicite deux ans plus tard, selon les règles en vigueur à l'époque, la nationalité française. Il ressort de l'entretien d'assimilation qu'il fréquente surtout la communauté algérienne. Il n'a aucun lien avec la mouvance islamiste radicale. Parlant bien français, il est connu des services de police et habitué d'un club de boxe. En 1999, il obtient la nationalité française.
Dérive de gourou
C'est au cours des années 2000 qu'il se serait «réislamisé» en se rapprochant de la mouvance fondamentaliste et piétiste des Tabligh, selon une note des renseignements généraux. Mais il ne fait pas l'unanimité parmi les pratiquants de Nantes, qui lui reprochent une dérive de gourou. Ce week-end, le Conseil français du culte musulman l'a publiquement critiqué pour avoir affirmé que l'adultère était licite en islam. Aux Jeunes Musulmans de France, un mouvement lié à l'UOIF et justement implanté à Nantes, on dénonce depuis des années «cet homme à la moralité douteuse».
La librairie musulmane qu'il a monté, lui permet de rencontrer, selon les renseignements généraux, une autre convertie qu'il aurait «épousée» en 2003. N.G. assure depuis dans un blog avoir été maltraitée et répudiée, ce qu'il nie. Les RG évoquent également des coups portés contre une autre de ses compagnes, Sonia Y. En juin 2004, les policiers l'auraient retrouvée errant dans la rue sans papiers et sans argent. Enceinte, elle affirme alors avoir été «rouée de coups de poing dans le ventre», «pour (la) faire avorter». Elle est conduite dans un foyer. Mais ne porte pas plainte et semble vivre aujourd'hui encore, à en croire les policiers, avec Lies Hebbadj. En 2006, un père de famille porte plainte contre ce dernier pour détournement de mineur, car le libraire est parti en voyage à Dubaï avec sa fille de 17 ans et demi. L'affaire est classée sans suite, car la jeune fille affirme l'avoir suivi volontairement pour des vacances. Pendant ce temps, son négoce prospère, puisqu'il serait, selon les policiers, propriétaire d'un taxiphone, d'une boucherie halal et grossiste en produits alimentaires… Autant d'éléments qui doivent encore être confirmés par l'enquête. Le parquet de Nantes examine si les faits de bigamie, tout comme la fraude aux allocations sont établis.

Écrit par : dominique baud | 04/05/2010

Bravo au gouvernement et à notre système judiciaire ! Enfin ce problème, ce type de fraude aux instances sociales, semble être pris à bras-le-corps.

Néanmoins, je me pose la question suivante :
Manœuvres électoralistes ou réelle volonté du Gouvernement de mettre un terme ce type de fraude et comportements contraires à nos valeurs républicaines dans lesquelles nous croyons ?

N'oublions pas que le Front National a monté lors des dernières élections régionale, et l'UMP a globalement perdu (un fois de plus...),et ce ne sera sans doute pas la dernière s'il continue ainsi.

N'oublions pas, comme vous l'avez évoqué Mme Baud dans un post précédent, que les députés UMP veulent un nouveau découpage des circonscriptions dans certaines zones.

N'oublions pas que les députés et le Gouvernement souhaitent imposer le fait que seuls 2 candidats puissent se maintenir au deuxième tours des régionales comme c'est déjà le cas pour certains scrutins.

Je ne souhaite qu'une chose : que cette action ne soit pas un acte isolé ou un effet d'annonce comme beaucoup de choses auparavant, mais qu'elle soit suivie de façon effective par d'autres actions du même type vis à vis des autres fraudeurs.

Seul l'avenir nous le démontrera.

Écrit par : Open-Eyes | 05/05/2010

Les commentaires sont fermés.