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18/05/2013

C’est fini

L’universalité des allocations familiales, c’est fini.

Le pouvoir socialiste en a décidé ainsi. Mais n’oublions pas, à la veille des élections municipales que si les socialistes sont au pouvoir, c’est aussi à cause des lacunes de la droite, des promesses non tenues, des mauvais choix. Car il ne suffit pas de dire… une fois dans l’opposition… on aurait du le faire… On l’avait promis mais on ne l’a pas fait… On le regrette….

Il faut maintenant avoir des élus différents, sincères, des gens nouveaux aux manettes du pouvoir, des hommes et des femmes qui connaissent la vie quotidienne, la vie du travail et ce même si leur notoriété ne passe pas les écrans de télévision qui reçoivent toujours les mêmes pour faire de l’audience.

Donc, voilà, nous avons les socialistes et les grandes mesures commencent.

A la veille de la promulgation du décret promulguant la loi pour le mariage pour tous et où le premier ministre s’amuse avec un tweet de vœux de bonheur aux jeunes mariés…. On nous annonce la réduction des allocations familiales… POUR LES RICHES.

Et qui sont ces riches, une famille avec deux enfants qui gagne 7.000€ par mois et qui avec deux enfants touche royalement aujourd’hui environ 126€ par mois, verrait son allocation passer à 32,12€.

Sans compter qu’on ne raisonne pas en pouvoir d’achat, je dis là qu’on se « fout » de nous (excusez-moi l’expression) et je demande à ce qu’on nous présente le coût de cette réforme car la multiplicité de distribution de sommes aussi modiques a un coût, ne l’oublions pas.

Dominique Baud

17/03/2012

On y arrive

Ils devraient-être 10. 10 à se présenter aux suffrages des français pour devenir le prochain président de la république française. Lundi, le conseil constitutionnel devrait confirmer la liste

Par ordre alphabétique :

Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière),

François Bayrou (MoDem),

Jacques Cheminade (Solidarité et Progrès

Nicolas Dupont-Aignan (Debout la République).

François Hollande (PS), 

Eva Joly (EELV )

Marine Le Pen (Front national), 

Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche),

Philippe Poutou (Nouveau parti anticapitaliste)

Nicolas Sarkozy (UMP)

Que vont décider Corinne Lepage et Dominique de Villepin, qui, à quelques dizaines de signatures près, ne peuvent se présenter ?

Comment vont se déterminer leurs électeurs potentiels ?

Quelle foi accorder aux sondages qui se multiplient ?

Quelle est la proportion des vrais indécis, des déçus, des écœurés, des encore enthousiastes ?

Une chose est sûre, personne ne devrait pouvoir être élu sans une quantité substantielle de voix sur son nom. Et il y a pourtant peu de chance que ce soit le cas entre les abstentions et les votes blancs.

Mais, on modifiera sans doute un jour les règles, mais seulement… la prochaine fois.

Dominique Baud

 

29/01/2011

Les sages ont tranché

Ce vendredi 28 janvier, le conseil constitutionnel devait rendre un arrêt, saisi d’une question de constitutionnalité posée par deux femmes qui souhaitaient se marier, et pour qui les articles du code civil qui interdisent le mariage aux couples de même sexe sont contraires au "droit de mener une vie familiale normale".

Cette objection a été écartée par le Conseil constitutionnel qui a déclaré que "Ces articles ne font pas obstacle à la liberté des couples de même sexe de vivre en concubinage ou de bénéficier du cadre juridique du pacte civil de solidarité et que le droit de mener une vie familiale normale n'implique pas le droit de se marier pour les couples de même sexe.http://pubs.lemonde.fr/5/LEMONDE-SOCIETE/articles/tall/1638464016/Middle/OasDefault/lm_creditagricole_04959_rg01_mb1/creditagricole_04959_rg01_m136945136946136961.html/35613234636365333463353038316130?&_RM_EMPTY_

Les deux femmes estimaient aussi que ces articles violaient le principe d'égalité de la Déclaration des droits de l'homme de 1789.

Là encore, le Conseil constitutionnel a rejeté leurs affirmation et a déclaré que "Le principe d'égalité ne s'oppose ni à ce que le législateur règle de façon différente des situations différentes, ni à ce qu'il déroge à l'égalité pour des raisons d'intérêt général".

"Selon la loi française, le mariage est l’union d’un homme et d’une femme". C’est ainsi que le Conseil constitutionnel a déclaré l’interdiction du mariage homosexuel conforme à la loi.

Ai-je besoin de préciser que j’approuve la position du Conseil Constitutionnel ?

Bien entendu, ce n’est pas le cas des députés socialistes. Leur groupe a annoncé son intention de proposer le vote d’une loi favorable au mariage gay. Les verts bien sûr vont suivre. Et Ségolène Royal ne voulant pas être en reste, a livré un argument choc « Sur les sujets de société, vraiment, il faut respecter les libertés individuelles".

Je ne suis pas convaincue que ces demandes soient vraiment représentatives des désirs des homosexuels dont la plupart préfèrent continuer à vivre sans cette publicité. Quant aux français, si 58% des Français se diraient favorables au mariage homosexuel selon un sondage TNS Sofres pour Canal, un autre sondage effectué sur RMC ce matin révélait une tendance toute autre puisque 69% se déclaraient contre.

Méfiance sur les sondages. Ils ne peuvent raisonnablement entériner la décision de vouloir faire voter une loi…

Dominique Baud

 

12/10/2010

Le Conseil Constitutionnel valide…

Personnellement favorable à cette loi, je suis contente que le Conseil Constitutionnel ait déclarée conforme à la Constitution la loi sur l’interdiction du voile intégral.

Ceux qui préconisaient le statut quo, se voilaient les yeux (excusez le jeu de mots) quant aux suites et conséquences d’une telle évolution dans notre pays, affirmant à qui veut l’entendre que nous sommes un pays laïc.

D’autres préconisaient de responsabiliser individuellement chaque maire dans sa propre commune. Et là, c’était sans compter sur les risques de plaintes pour discrimination qui n’auraient pas manquées.

Alors oui, nous sommes un pays laïc, et le voile et la burqa sont des signes religieux. Mais nous sommes un pays aux racines chrétiennes. Et on ne peut continuer à se cacher derrière la laïcité et accepter sans mot dire, d’autres pratiques religieuses.

Alors oui, une loi était indispensable. Il convient maintenant qu’elle soit appliquée.

Dominique Baud

 

25/02/2010

Et un et deux et trois… dans la même journée.

Et UN socialiste, nommé en Conseil des Ministres, Premier Président de la Cour des Comptes. Une Fois n’est pas coutume, je citerai une déclaration de Louis Giscard d’Estaing, qui, dans le Figaro d’aujourd’hui, a déclaré qu’il demandait préventivement à Didier Migaud de « renoncer à sa fonction en cas d’alternance politique, pour que la Cour des Comptes continue à être présidée par un élu de l’opposition »

Et, DEUX socialistes : Michel Charasse, nommé au Conseil Constitutionnel par le Président de la République.

Et de TROIS socialistes, avec l’élection, par le groupe socialiste lui-même, en son sein, de Jérôme Cahuzac, à la tête de la Commission des Finances à l’Assemblée Nationale. Car en effet, selon le nouveau règlement intérieur de l’Assemblée (article 39-3) en application d’une promesse électorale du Président de la République, la présidence de la commission des finances revient de droit à « un député appartenant à un groupe s’étant déclaré d’opposition ». Et l’élection ne se fait même par l’ensemble des membres de l’assemblée, mais par un vote interne dudit groupe d’opposition.

N’y aurait plus personne de compétent à droite ?

Dominique Baud

11/06/2009

Encore une pirouette et reviendra ?

entree-du-conseil-constitutionnel-photo-joel-saget-afp.1203775153.jpgVous vous souvenez sans doute des épisodes de l’adoption de la loi Hadopi, une loi contestée s’il en est et qui n’a obtenu le vote des députés de la majorité qu’après un deuxième tour et un coup de semonce évident pour tous. Les absents du 1er n’étaient pas plus favorables à la loi après mais n’ont pas eu le courage de venir en séance et de voter contre (sauf quelques uns…) Au 2ème tour…Elle a donc été adoptée avec une large majorité.

Mais, c’était sans compter sur le verdict du Conseil Constitutionnel qui, "au nom de la liberté d’expression et de communication de la déclaration des droits de l’homme" a « retoqué » la loi.

Qui aura le dernier mot ?

Aura t-on droit encore a une autre pirouette qui mettra à mal une démocratie déjà en danger ?

Dominique BAUD