16/07/2009
Plus d’achats aux Galeries Lafayette…
Sans être hostile, de principe, à l’ouverture des commerces….le dimanche, ou plutôt, certains dimanches, plus les choses avançaient, plus je voyais des raisons de se méfier d’une telle loi.
Ma crainte était liée sur la réalité du respect du volontariat, et sur les risques encourus par le salarié en cas de refus et de dérapage d’une entreprise.
Et bien on y est.
France Info, 12 heures, ce mardi 14 juillet. On nous informe que pour la première fois, les Galeries Lafayette seront ouverts. On nous confirme que les salariés ayant accepté de travailler seront payés double. Mais on nous informe que par contre, s’agissant de ceux qui ont refusé, ils se verront décompter financièrement cette journée !
Où commence et où s’arrête le volontariat ?
Dominique BAUD
02:17 Publié dans Info du jour | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : dimanche, travail, sarkozy, loi, volontariat
Commentaires
Et dans le même temps, les services publics tels que piscines, bibliothèques sont restés fermés...
Et, dans certaines mairies, le service d'état civil était même fermé le lundi 13 juillet!
Deux poids, deux mesures.
Dominique BAUD
Écrit par : Dominique BAUD | 21/07/2009
Je ne trouve pas très normal de ne pas respecter les jours fériés et encore moins quand il s'agit de la Fête Nationale. Je ne pense pas que le patron des GL était à son bureau le 14 Juillet!!!!
Néanmoins pour l'ouverture des dimanches par exemple, il serait bon que la loi soit la même pour tout le monde car on ne peut pas d'un côté verbaliser lourdement certaines enseignes et d'un autre côté laisser faire d'autres
Écrit par : Justice | 24/07/2009
http://www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=2388316&rubId=4076
Le Conseil Constitutionnel ne valide pas le volet parisien de la loi sur le travail dominical.
Pas étonnant, il est à l’opposé des réglementations déjà existantes.
Pourquoi cette exception parisienne qui ne rime à rien ? A quoi sert-elle ? A part mettre des batons dans les roues de M. Delanoë. Je n'en vois pas l'ntérêt. Il y a des questions plus importantes sur Paris sans nuls doutes. Et de vraies questions municipales !
Écrit par : Jacques | 11/08/2009
Communiqué du Maire de Paris, M. Bertrand DELANOË, du 07/08/2009
"La décision que vient de rendre le conseil constitutionnel, saisi par les parlementaires socialistes au sujet de la loi sur le travail dominical, a censuré l'un des aspects les plus injustes de cette loi, celui selon lequel à Paris, et seulement à Paris, les autorisations d’ouverture dominicale ne devaient relever que de la décision du seul préfet. Avec cette loi, il était prévu que Paris soit la seule ville dont les élus n’auraient plus leur mot à dire, contrairement à ce qui prévalait jusqu'à ce jour.
"Je me félicite donc que le conseil constitutionnel rappelle que Paris doit être considéré comme l’ensemble des autres collectivités locales et que la légitimité du conseil de Paris élu par les Parisiens doit être respectée au même titre que celle des autres villes françaises.
"Les raisons qui ont pu conduire le Gouvernement et la majorité parlementaire UMP à envisager de revenir ainsi sur les droits démocratiques des Parisiens, en tentant de réintroduire une forme de régime préfectoral d'exception, me rendront particulièrement vigilant dans la perspective des prochaines réformes à venir, concernant tant les collectivités territoriales que celles du Grand Paris."
Si le reste de la loi sur le travail dominical n'a pas fait apparaître d'autres manquements à la Constitution, cette réforme soulève cependant deux problèmes essentiels :
- la mise en œuvre de cette loi posera un vrai problème d'équité parce qu’elle prétend ne reposer que sur la base du volontariat, alors qu’il est évident que les salariés ne pourront pas négocier des compensations salariales avantageuses quand les autorisations d’ouverture du dimanche seront de droit dans les communes et les zones touristiques.
- elle rompt clairement avec une certaine vision de notre société urbaine. Clairement nous ne voulons pas d’une ville qui ne ralentit jamais, où la vie se réduit à la seule consommation.
Bien sûr, Paris est une ville ouverte, la première ville touristique mondiale. Paris a donc des devoirs d’accueil, d’accompagnement de ses visiteurs. C’est pourquoi j’ai toujours considéré que certains quartiers dans Paris devaient suivre d’autres règles de fonctionnement que des quartiers plus résidentiels. Je suis d’ailleurs favorable à ce que l’on sorte d’une certaine hypocrisie qui fait qu’en l’état actuel de la loi, dans des zones spécifiques comme les Champs Elysées, certains commerces puissent ouvrir et d’autres pas. Mais je m’oppose fermement au classement en ville touristique de l’ensemble du territoire parisien. Le temps du dimanche, temps de repos respecté pour une majorité de citoyens, ne doit pas être sacrifié à une vision de l’économie déréglementée, qui ne tient pas compte de la vie familiale et personnelle des salariés et du rythme d’une ville.
Écrit par : PARIS | 11/08/2009
Et oui...
Réaction logique du Conseil Constitutionnel.
Commentaire cohérent du Maire de Paris.
Dominique BAUD
Écrit par : Dominique BAUD | 25/08/2009
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