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20/09/2012

L’initiative

L’initiative démocratique de ce début de mandat serait d’organiser deux référendums sur des sujets qui « fâchent » ou « fâcheront » tant ce sont des sujets de société qui ne peuvent qu’interpeller la population.

Mais oseront-ils ? Je n’en suis pas sûr, j’en doute même, mais je l’espère néanmoins.

L’erreur serait d’ignorer la population et de croire que d’avoir été élu suffit à cautionner de telles décisions.

Ce d’autant qu’il n’est pas besoin de beaucoup d’attention pour se rendre compte que même au sein de l’exécutif… Tout le monde n’est pas d’accord.

Et de plus, si l’on est convaincu d’avoir raison, on ne devrait pas craindre un référendum.

Je veux parler bien sûr des projets de légalisation du mariage homosexuel et de l’adoption par des couples de même sexe, et du vote des étrangers pour les élections municipales.

Après un référendum, qui ne pourrait être validé que sous réserve de l’expression de plus de70% de la population, qui pourrait s’insurger.

Osez, M. le Président

Dominique Baud

14/02/2012

Référendums… pour en faire quoi ?

« Le référendum est une procédure se réclamant des idéaux démocratiques, par laquelle « le corps des citoyens est appelé à exprimer, par une votation populaire, son avis ou sa volonté à l'égard d'une mesure qu'une autre autorité a prise ou envisage de prendre » et qui ne sera suivie d'effet ou adoptée qu'en cas de réponse positive ».

La définition d’abord puis un rappel des 9 référendums organisés sous la constitution de la Vème république

Le 8 janvier 1961, afin de valider la politique d’autodétermination du Général de Gaulle en Algérie : 74,99% de oui (abstentions, 26,24%).

Le 8 avril 1962, afin d’autoriser le Président de la République à négocier un traité avec le futur Gouvernement composé du Premier ministre, des ministres et des secrétaires d’Etat chargé de l’exécution des lois et de la direction de la politique nationale algérienne (faire approuver les accords d’Evian) : 90,81% de oui (abstention, 24,66%).

Le 28 octobre 1962, afin de permettre l’élection du Président de la République au suffrage universel direct : 62,25% de oui ‘.abstentions 23,03%)

Le 7 avril 1969, afin de se prononcer sur la régionalisation et la réforme du Sénat : 52,41% de non (abstentions 19,87%). Ce non marquera le départ du Général de Gaulle du Pouvoir.

Le 23 avril 1972, afin de permettre la ratification du traité d’élargissement de la Communauté économique européenne : 68,31% de oui (abstentions 39,76%).

Le 6 novembre 1988, afin d’adopter le nouveau statut de la Nouvelle-Calédonie : 79,99% de oui des suffrages exprimés mais 63,11% d’abstentions.

Le 20 septembre 1992, afin d’obtenir la ratification du Traité sur l’Union européenne « traité de Maastricht» : 51,04% de oui (abstentions de 30,30%).

Le 24 septembre 2000, afin de décider de la réduction du mandat présidentiel à cinq ans : 73,21% de oui mais 69,81% d’abstentions.

Le 29 mai 2005, afin de permettre la ratification du traité établissant une constitution pour l’Europe : 54,67% de non avec un taux de participation de 69,37% et pourtant

Alors proposer de nouveaux référendums pour demain et refuser dans le même temps celui demandé aujourd’hui par ses adversaires, me conduit à rappeler le principe édicté par Valéry Giscard d’Estaing lorsqu’il déclarait avant le vote de 2005 que « C’était une bonne idée d’avoir choisi le référendum, à condition que la réponse soit oui. »  poursuivant un an après en disant que: « Le rejet de la constitution était une erreur, qui devait être corrigée. »…

Alors, à juste titre, les doutes sont légitimes quant au choix de cette procédure pour l’avenir.

Dominique Baud

 

17/10/2011

C’est reparti…

 

Malgré le succès des primaires socialistes tout de même reconnu par certains, d’autres s’enfoncent chaque semaine un peu plus. Il devient de plus en plus difficile de soutenir une certaine droite aujourd’hui….

Jean-François Copé nous explique presque que c’est un échec pour François Hollande, car il n’aurait pas fait 70% des voix…

Nadine Morano, elle considère que Martine Aubry a été désavouée et doit démissionner. Qu’elle fasse d’abord appliquer ses conseils dans son camp si elle veut être crédible. Très récemment, un ministre n’a-t-il pas été battu aux élections sénatoriales et n’est-il pas toujours à son poste ?

Quant à Henri Gaino, dans le droit fil des propos du président de la république, il déclare que ces primaires seraient contraires aux principes de la Vème république et cite lui aussi le Général De Gaulle. Ce, dans la foulée des propos du Président de la République, la semaine passée, lorsqu’il reprochait aux socialistes de n’avoir organisé ces primaires que pour eux-mêmes : je cite : «Les socialistes s'occupent des socialistes, nous devons nous occuper de l'ensemble des Français ». Mais alors, c’est quoi, pour un Président de la république, d’organiser des déplacements, des réunions et de prononcer des discours devant un public acquis, fait de sympathisants et adhérents de l’UMP.

Au lieu de critiquer les primaires socialistes, qui ont tout de même déplacé presque 3.000.000 de personnes aujourd’hui (et je suis sûre que des militants UMP n’étaient pas en reste et en service commandé pour y participer….) et de citer De Gaulle, il serait sans doute inspiré de l’imiter, car si on en croit les sondages, la victoire ne sera pas au rendez-vous en mai 2012.

Je propose, à défaut de primaires, un référendum pour valider sa candidature et retrouver sa légitimité du candidat unique à droite, et un renoncement immédiat à se représenter en cas de vote négatif majoritaire des français.

Alors là, cela aurait du panache à la De Gaulle et je le pense nous aurions alors des chances de gagner…

Et moi, je vote… Alain Jupé.

 

Dominique Baud