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17/10/2011

C’est reparti…

 

Malgré le succès des primaires socialistes tout de même reconnu par certains, d’autres s’enfoncent chaque semaine un peu plus. Il devient de plus en plus difficile de soutenir une certaine droite aujourd’hui….

Jean-François Copé nous explique presque que c’est un échec pour François Hollande, car il n’aurait pas fait 70% des voix…

Nadine Morano, elle considère que Martine Aubry a été désavouée et doit démissionner. Qu’elle fasse d’abord appliquer ses conseils dans son camp si elle veut être crédible. Très récemment, un ministre n’a-t-il pas été battu aux élections sénatoriales et n’est-il pas toujours à son poste ?

Quant à Henri Gaino, dans le droit fil des propos du président de la république, il déclare que ces primaires seraient contraires aux principes de la Vème république et cite lui aussi le Général De Gaulle. Ce, dans la foulée des propos du Président de la République, la semaine passée, lorsqu’il reprochait aux socialistes de n’avoir organisé ces primaires que pour eux-mêmes : je cite : «Les socialistes s'occupent des socialistes, nous devons nous occuper de l'ensemble des Français ». Mais alors, c’est quoi, pour un Président de la république, d’organiser des déplacements, des réunions et de prononcer des discours devant un public acquis, fait de sympathisants et adhérents de l’UMP.

Au lieu de critiquer les primaires socialistes, qui ont tout de même déplacé presque 3.000.000 de personnes aujourd’hui (et je suis sûre que des militants UMP n’étaient pas en reste et en service commandé pour y participer….) et de citer De Gaulle, il serait sans doute inspiré de l’imiter, car si on en croit les sondages, la victoire ne sera pas au rendez-vous en mai 2012.

Je propose, à défaut de primaires, un référendum pour valider sa candidature et retrouver sa légitimité du candidat unique à droite, et un renoncement immédiat à se représenter en cas de vote négatif majoritaire des français.

Alors là, cela aurait du panache à la De Gaulle et je le pense nous aurions alors des chances de gagner…

Et moi, je vote… Alain Jupé.

 

Dominique Baud

11/10/2011

Ouvrez les yeux

 

Décidemment alors que bon nombre d’hommes et de femmes politiques, même de droite, reconnaissent enfin aujourd’hui, qu’organiser des primaires est plus digne d’un pays démocratique que de vouloir imposer un candidat unique choisi par lui-même et son entourage et non par les français, Jean François Copé, lui, persiste et signe… Il fustige, et de fait se discrédite lui-même, mais entraîne de fait les autres avec lui.

Et bien je doute qu’avec ce qu’on entend tous les jours un peu plus fort, ce genre de propos améliore les chances de victoire de la droite en mai 2012.

Car tout de même, presque 2.500.000 de français qui se déplacent, alors même qu’à certaines élections récentes « officielles », on atteint pas toujours, voire même de moins en moins souvent, 50% de votants, c’est tout de même plutôt bien.

J’étais, je suis toujours et serai encore demain favorable aux primaires. Osez le faire, et vous verrez, vous obtiendrez des français beaucoup plus de respect et par ricochet, je veux le croire, beaucoup plus de discipline de vote une fois cet exercice passé, que de vouloir imposer un candidat, dont semble t-il seule une minorité de français veut encore.

Mon choix est fait, vous le savez, c’est Alain Jupé.

Dominique Baud

 

28/02/2011

Retour à la case départ…

Dire que j’étais enthousiaste à l’arrivée d’Alain Juppé au gouvernement en novembre dernier serait très exagéré.

Certains ont pu avoir le même sentiment que moi car ils ne l’apprécient pas. Moi, c’est l’inverse. J’avais peur qu’en intégrant un gouvernement où de nombreuses décisions ne s’avèrent pas judicieuses ajoutées à des comportements plus que contestables, il ne perde tout le crédit qu’il s’était appliqué à se reconstituer depuis sa mairie de Bordeaux.

Mais au gouvernement, je l’attendais aux affaires étrangères.

Or il a été nommé à la Défense. Et, après à peine plus de 100 jours en poste, il laisse aujourd’hui un ministère orphelin dont la stabilité est fragilisée par son départ, et des regrets avoués des militaires de voir partir un vrai ministre représentatif en qui ils avaient confiance.

En coulisse, cette « mutation » est même considérée comme  un manque de respect du à un ministre de ce rang.

Aujourd’hui, il devient le Ministre des affaires étrangères, un poste où il a fait ses preuves. C’est tant mieux pour la France et son image dans le monde.

Mais, qu’on ne se trompe pas sur les vraies raisons de ce remaniement, en commettant une nouvelle erreur, celle de dire qu’il est du à la révolte des peuples Tunisiens… Egyptiens…ou autres…

Dominique Baud