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02/07/2011

Des économies pour qui, pour quoi ?

 

Faire des économies….Voilà le fil rouge de nos gouvernants aux français depuis des mois. Mais auraient-ils oublié de se l’appliquer ?

Election présidentielle oblige ? C’est, selon l’opinion de bon nombre de français, tout sauf une bonne raison.

 Démission de DSK au FMI, Christine Lagarde pour le remplacer et donc démission et  remaniement.

Une suggestion…Elle quitterait ses fonctions encore grandie et couperait court à la polémique, si elle démissionnait aussi de son mandat de Conseiller de Paris où elle a brillé par son absence depuis 2008, et remboursait les indemnités perçues…

Mais ce remaniement, qui intervient bien au-delà du seul remplacement de Christine Lagarde, donne l’image déplacée d’un renforcement ciblé, et de fait coûteux, pour amorcer la dernière ligne droite avant les présidentielles.

C’est ainsi qu’on a pu suivre le rythme des dernières valses …

Des promesses de poste qui n’engageaient que ceux qui y ont cru….

Des chantages, menaces, querelles au sommet de l’état, à découvert…

Et bien sûr une représentation féminine toujours aussi peu significative…Une promesse de campagne non tenue, mais qui va revenir, soyez en sûrs.

Valérie Pécresse, encensée à l’enseignement supérieur, passe au budget !!!

Les affaires Européennes, en pleine crise, changent encore de patron !!!

Et on se souvient des anciens combattants… et des familles… et oups, on recrée 2 nouveaux secrétaires d’état !!!

Thierry Mariani devient ministre. Il parait que c’est pour lui permettre de se dégager de la tutelle de Nathalie Kosusko-Moriset, car cette dernière était limitée dans le nombre de conseillers. Du coup elle en aura davantage et M. Mariani aussi !!!

Et voilà la nomination du champion olympique qui manquait. Mais il a déjà une circonscription législative. Ouf, il ne délogera personne en 2012 !!!

Et je passe volontairement sur le bras de fer Baroin-Lemaire, qui a fait la une de l’info, ou on retrouve les désaccords Président de la République et Premier Ministre.

 

Demain... On fera le point à gauche.

 

Dominique Baud

28/02/2011

Retour à la case départ…

Dire que j’étais enthousiaste à l’arrivée d’Alain Juppé au gouvernement en novembre dernier serait très exagéré.

Certains ont pu avoir le même sentiment que moi car ils ne l’apprécient pas. Moi, c’est l’inverse. J’avais peur qu’en intégrant un gouvernement où de nombreuses décisions ne s’avèrent pas judicieuses ajoutées à des comportements plus que contestables, il ne perde tout le crédit qu’il s’était appliqué à se reconstituer depuis sa mairie de Bordeaux.

Mais au gouvernement, je l’attendais aux affaires étrangères.

Or il a été nommé à la Défense. Et, après à peine plus de 100 jours en poste, il laisse aujourd’hui un ministère orphelin dont la stabilité est fragilisée par son départ, et des regrets avoués des militaires de voir partir un vrai ministre représentatif en qui ils avaient confiance.

En coulisse, cette « mutation » est même considérée comme  un manque de respect du à un ministre de ce rang.

Aujourd’hui, il devient le Ministre des affaires étrangères, un poste où il a fait ses preuves. C’est tant mieux pour la France et son image dans le monde.

Mais, qu’on ne se trompe pas sur les vraies raisons de ce remaniement, en commettant une nouvelle erreur, celle de dire qu’il est du à la révolte des peuples Tunisiens… Egyptiens…ou autres…

Dominique Baud

17/11/2010

Ce qui énerve Mme Aubry…

« C’est La machine RPR qui se remet en marche… ». Je comprends que vu comme cela, la formation de ce nouveau gouvernement inquiète Mme Aubry quant au résultat des prochaines élections. Car certes, rien n’est parfait, mais cette « machine », elle a fait ses preuves…

Quant à ses commentaires sur le jeu de chaises musicales des ministres, Ils seraient mieux perçus si le parti socialiste n’usait pas des mêmes méthodes.

Personnellement, j’ai du mal à comprendre qu’on décide de reconduire un ministre car on le considère compétent, mais qu’on le change de poste. Car, maintenir quelqu’un à son poste, c’est reconnaître sa compétence. Mais, comme dans d’autres domaines, changer les personnes compétentes de poste, c’est aussi affaiblir leur pouvoir. Et un remaniement relève aussi de savants calculs. Donc, tout s’explique toujours.

Pour en revenir à Mme Aubry et à force de l’entendre se répéter ces derniers jours, j’ai envie de la renvoyer à ce qui se passe en Languedoc Roussillon. Car, elle donne beaucoup de leçons, mais avant, il lui serait utile de balayer devant sa porte.

On n’a pas beaucoup parlé du remplacement de José Frêche à la présidence de la région Languedoc Roussillon et pour cause. Son remplaçant ne serait-il pas un élu exemplaire? Sa condamnation le 8 novembre dernier, à une amende de 5.000€ pour une affaire de minoration de comptes de campagne, ne lui a pas empêché d’être élu par ses pairs !

Et même si la présomption d’innocence doit lui être accordée selon la loi française (présomption d’ailleurs que le PS a tendance à vouloir réserver à ses amis…), ce dernier, alors président du Conseil Général des Pyrénées, a été mis en examen en juin 2008, pour une affaire de favoritisme présumé de la commission d’appel d’offre envers l’agence de publicité Synthèse, aujourd’hui Sens inédit, affaire à priori, qui sera bientôt jugée… (http://www.perpignan-toutvabien.com)

La Fontaine est toujours d’actualité «  Selon que vous serez puissant ou misérable les jugements de cour vous feront blanc ou noir » 

Fables (1668 à 1694), Livre septième, I, les Animaux malades de la peste

15/11/2010

Virage à droite…

Tant mieux, car s’agissant de la composition du gouvernement, je fais partie de ceux qui n’ont jamais compris cette frénésie à recruter des gens de gauche à tout va : au gouvernement, à la cour des comptes… et ce même si je suis par contre la première à considérer qu’il faut lever les clivages lorsqu’il s’agit de voter un projet, une idée qui est bonne, même si elle vient de ses adversaires. Mais à voir comment se comportent les assemblées élues et dont l’exécutif n’a pas toujours la même couleur politique, il y a encore du chemin à faire de ce côté-là.

Evidemment, nous entendrons sans doute rapidement les propos acerbes des uns et des autres. Sans doute peu de B. Kouchner qui a vite et souvent compris qu’il n’était pas à sa place mais n’a jamais démissionné pour autant, mais davantage de quelqu’un comme Fadela Amera, qui quoique très caustique à plusieurs reprises, a sans doute pris goût au pouvoir, aux honneurs,… tant d’ailleurs apparemment pour elle-même que pour ses proches…

Un inédit difficile à approuver, le fait que sur 30 ministres, deux d’entre eux soit un couple à la ville.

Un espoir aussi, la présence d’Alain Juppé. Finalement, malgré ses promesses, les Bordelais ont l’air d’être fiers de sa nomination et chacun connait ma sympathie et mon admiration pour lui.

Dominique Baud

13/11/2010

« La nuit porte conseil »

Cette citation de Ménandre a-t-elle inspiré le Président de la République lorsqu’il a décidé ainsi, de façon inédite, d’accepter ce soir, la démission du gouvernement de la France et d’attendre demain, pour nommer un nouveau premier ministre, qui, a son tour, lui proposera un nouveau gouvernement.

Toujours est-il qu’à cette heure, la France n'a plus de gouvernement.

François Fillon sera-t-il reconduit, nous le saurons demain. Encore aujourd’hui, les voix sont divergentes : maintenir François Fillon à son poste, le remplacer par Jean-Louis Borloo, faire un vrai remaniement, resserrer l’équipe par souci d’économie et d’efficacité…

Selon les commentateurs, les raisons de reconduire François Fillon seraient nombreuses : une raison de se vanter, si les résultats du printemps 2012 suivent, d’avoir été le seul président à garder son premier ministre durant tout son mandat, un moyen de définir une règle du jeu pour les dix-huit prochains mois et d’éviter la candidature d’un premier ministre qui semble avoir la faveur des français…

S’il est reconduit, la loyauté de Fillon sera mise à l’épreuve, ce d’autant que sa popularité est encore soulignée dans un sondage publié aujourd’hui par le journal Marianne, qui le donne, lui, gagnant contre Martine Aubry.

Et parce qu’il ne faut jamais laisser passer une occasion de s’instruire…

« Ménandre est un élève de Théophaste et ami d'Epicure, il développe la 'comédie nouvelle', pièce en cinq actes rythmés par des entractes joués par un choeur et mettant en scène des personnages stéréotypés. Auteur de plus de cent pièces, dont nous détenons des extraits sur papyrus, il ne gagne le concours de comédie que huit fois, souvent évincé par son rival, Philémon. Ses pièces, tel 'L' Arbitrage' ou 'Dyscolos', qui eurent plus de succès après sa mort, dépeignent avec ironie et émotion les moeurs privées et le rapport à l'amour et à l'argent de ses contemporains. Via les imitations qu'ont fait Plaute et Térance, Ménandre a influencé des dramaturges européens comme Molière» (source Evene)

 

Dominique Baud

07/11/2010

Remaniera, remaniera pas…

Depuis la fin du mois de juin dernier, l’annonce d’un remaniement a entraîné des paris, des craintes, des espoirs…

Mais ce n’est rien à côté de ce qui se passe aujourd’hui, parce que le temps a passé, que le mois d’octobre est fini, que les vacances de Toussaint sont terminées… Et que l’on ne voit venir toujours aucun remaniement. Des noms qui circulent, des ambitions attisées ou contrariées provoquent des « scènes de ménage » à la tête de l’état… Et voilà que le favori d’hier serait aujourd’hui recalé et que celui que tout le monde donnait partant, retrouverait les faveurs.

Qui parle maintenant du 15 novembre ?

Car enfin, il va falloir faire quelque chose : arrêter d’en parler et annoncer finalement un statut quo, ou remanier et le faire vite et bien, afin que comme prévu, un gouvernement réduit et efficace soit en marche à la veille des prochaines élections présidentielles.

Car si « tout le monde s’en fout » comme disent certains, ou si « les français oublieront vite » selon d’autres, il n’en demeure pas moins que l’image donnée est déplorable et que les français ne sont plus aussi insensibles à ce désordre surtout dans une période où on leur demande à eux, d’être sérieux, solidaires, économes et plus encore…

 

Dominique Baud

30/10/2010

Et si François Fillon restait à Matignon ? Le figaro.fr

uNE LECTURE INTERESSANTE... IL SEMBLERAIT QUE FINALEMENT NOUS SOYONS PLUS NOMBREUX A PENSER LA MEME CHOSE ET QUE LES LANGUES COMMENCENT A SE DELIER...

 

Nombreux sont les ministres qui plaident pour le maintien de l'actuel premier ministre à Matignon.

Dans les sondages, il reste l'un des ténors de droite les plus appréciés, devançant de 28 points le président de la République selon l'Ifop. Et quand BVA (pour Canal +) interroge les Français sur son devenir, 51% d'entre eux souhaitent le voir rester premier ministre. François Fillon pourrait-il se succéder à lui-même à Matignon? «Tout dépendra de la situation sociale au moment du remaniement , confie l'ancien premier ministre Jean-Pierre Raffarin. Je crois vraiment que Nicolas Sarkozy n'a pas pris sa décision.» Si la grogne liée à la réforme des retraites retombait vite -ou plus vite que prévu-, le choix d'un virage social incarné par Jean-Louis Borloo s'imposerait moins clairement. Et le renvoi du remaniement de fin octobre à fin novembre joue, par ricochet, en faveur du maintien de François Fillon. «Le premier ministre ne demande rien. On est encore très loin du remaniement», assure un conseiller de Matignon, qui n'ignore pas que Fillon est à la hausse.

Au sein du gouvernement, beaucoup plaident pour le prolongement du bail de Fillon. Et s'agacent des appels en faveur de Borloo. «Il faut respecter les institutions, rappelle le ministre de l'Agriculture, Bruno Le Maire. Quand on critique le premier ministre, on remet en cause l'unité de la majorité.» «Quand vous êtes membre du gouvernement, vous devez être loyal au premier ministre», renchérit Henri de Raincourt, en charge des Relations avec le Parlement. Pour un autre, de tels soutiens sont «contre-productifs»: «Ça agace le président.»

Les partisans de François Fillon, eux, mènent une campagne beaucoup plus discrète mais pas moins intensive. En première ligne, l'ancien premier ministre Édouard Balladur qui a l'oreille de Nicolas Sarkozy. «Il fait une campagne active pour François Fillon, garantit un député balladurien. Dans le même temps, Nicolas Bazire, son ancien directeur de cabinet à Matignon, «pousse pour Bruno Le Maire», explique cette même source.

 

 «Il représente bien la majorité» 

 

 

Sur le marché des premier-ministrables, les parlementaires achètent eux Fillon à la hausse. Pierre Méhaignerie par exemple. Le député de l'Ille-et-Vilaine, centriste de l'UMP, met Jean-Louis Borloo et François Fillon «à 50-50». Mais trouve toutes les grâces à l'actuel premier ministre. «François Fillon représente bien la majorité dans son ensemble, estime-t-il. Il est sur la ligne de la rigueur depuis 2007 et c'est un plus. C'est un gaulliste social, soucieux de la justice fiscale et j'ai apprécié sa prise de position sur les mises en scène sécuritaires cet été.» Un bémol pourtant: «Avec lui, on a moins de chances de capter les populations en marge du courant majoritaire, explique Méhaignerie. Mais on prend également moins de risques économiques et financiers.»

Baptisés avec pudibonderie «ingéniosité fiscale» ou «générosité» ces «risques» reviennent avec insistance dès que l'on évoque l'hypothèse Borloo. «On peut douter de sa capacité à tenir les rênes de la dépense publique», explique un député. «Vous lui connaissez une idée qui ne coûte pas un milliard d'euros?» s'inquiète un membre de la commission des finances. «Sarkozy balance, estime un dernier. Sa moitié rationnelle le pousse à maintenir Fillon à Matignon. Mais sa moitié sentimentale lui dit qu'il faut s'en séparer.»

En attendant le remaniement, le premier ministre ne se cantonnera pas à «expédier les affaires courantes»: «Ce n'est pas le genre», affirme l'un de ses fidèles, Michel Bouvard. «J'espère quand même que cette affaire sera réglée d'ici la fin de l'année», plaisante le député de Savoie.

 

28/10/2010

Et pourquoi devrait-il partir ?

Si on en juge par un récent sondage, François Fillon sortirait renforcé de ses quatre années à Matignon  avec 47% de bonnes opinions, et ce en plein conflit social. Même un sondage au sein de l’UMP le met en tête des bonnes opinions.

La droite peut-elle se permettre de se « débarrasser » ainsi, d’une personnalité qui semble avoir le soutien d’une grande majorité à droite, semble être celui qui pourrait gagner contre la gauche sans parler de la nécessité de faire face à la montée du Front National.

Quant à l’écart comptabilisé entre lui et Jean-Louis Borloo, prétendant au poste de 1er ministre, il est de 15 points entre les deux hommes au sein de l’opinion publique et de plus de 60 points au sein des militants de l’UMP !

Quant à la gauche, elle gagne des points et serait donnée gagnante aux prochaines élections !

Alors, si on veut gagner en 2012, pourquoi François Fillon devrait–il partir, pourquoi ne pourrait-il pas envisager de se présenter aux élections présidentielles de 2012.

Mais, tout dépend ce que l’on veut.

Et alors, François Fillon serait-il, lui aussi à son tour, traité de dissident?

Dominique Baud

14/10/2010

Je suis prêt… Je suis prête…

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Au nom du service, du service de la France…, ils sont nombreux à se dire prêts à remplacer François Fillon, ou un autre ministre annoncé sur le départ.

Mais ce départ, il est pour quand ? On avait dit juillet, puis la rentrée de septembre, puis octobre et maintenant on parle de la mi-novembre.

Mais tout cela délie les langues et ouvre les appétits.

Qui va remplacer François Fillon… S’il part… Et serait-ce vraiment lui, qui avant tout les autres « mériterait » de partir. Je n’en suis pas sûre.

Michèle Alliot-Marie annonce s’être préparée à toute opportunité, Jean-Louis Borloo, par un style atypique serait un candidat possible, mais on a aussi parlé d’un jeune, qui n’aurait pas d’ambition présidentielle pour 2012 : Baroin, Lemaire, voire même Chatel…

Quant à David Douillet, depuis combien de temps rêve t-il de remplacer Rama Yade ou même Christine Lagarde, comme il l’a annoncé cet été.

Mais, il n’y aura pas de place pour tout le monde. Alors, il faudra recaser…Les législatives de 2012 seront une bonne opportunité. Préparez-vous, dans les régions, dans les circonscriptions dites « traditionnellement à droite » à vous faire imposer quelques parachutages. Je doute que les choses aient changées, malheureusement.

Dominique Baud

08/07/2009

Ministre...Et après!

media--image-250547-article-ajust_300.jpgNe perdez pas votre temps à vous inquiéter pour eux….

Yves Jego, remercié avec un minimum d’égards, a rejoint les radicaux et Jean Louis Borloo. Mais il semble qu’il ait été un moment tenté de dévoiler les dessous de la crise en Guadeloupe et de la réalité des prix et des profits.

Christine Albanel a revu Jacques Chirac et espère une promotion pour le Président d’Arte, dont elle espère prendre la place.

Roger Karoutchi a refusé le poste d’Ambassadeur au Maroc et devrait être nommé ambassadeur, représentant permanent de la France à l’OCDE, ce qui lui permettra de conserver ses mandats locaux.

Bernard Laporte ne comprend pas ce qui lui arrive…

André Santini, devrait retrouver son siège de député et de ce fait, son suppléant, Frédéric Lefebvre devra quitter l’assemblée. Quel dommage !

Quant à ChristineBoutin, elle voudrait que finalement ne s’applique pas à elle, l’adage qui dit « ne fais pas à autrui, ce que tu ne voudrais pas que l’on te fasse »… et maintenant qu’elle a compris qu’elle ne pourra pas récupérer la présidence du Conseil Général des Yvelines, elle rêverait qu’on lui propose une « mission à dimension européenne »…

Pas d’inquiétude pour eux, au cas où ils n’auraient pas pu faire des économies ou ne retrouveraient pas tout de suite une activité, ils pourront conserver leur salaire pendant six mois.

Dominique BAUD